Petite pluie, petite rencontre et petit jardin. ( Max Revans)

Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille. Ce temps pourrit, chargé de vent, de pluie et de quelques orages eut le don de le rendre un instant plus heureux. Heureux est malgré tout un bien grand mot pour quelqu’un comme lui qui a la réputation de Cruela D’enfer. Je dirais alors, qu’il était simplement content qu’il face mauvais temps. Aller, applaudissement ce n'est pas tous les jours qu’on peut voir ce vieux Dent aussi joyeux ! Mais ça il ne le montrerait pas. Sans blague, sérieusement, vous l’imaginez sourire comme un gros nase en regardant la pluie ? Il était joyeux intérieurement. Debout sous la flotte, son long manteau noir, les cheveux et le visage trempé par l’eau qui s’abattait sur lui comme une fusillade. Non, il ne portait pas de k-way, ce n’est tout de même pas un clown. Il était donc complètement trempé mais ça, il s’en foutait pas mal. Les gamins étaient pratiquement tous à l’intérieur, parce qu'eux avaient sûrement un brushing à sauvegarder, pas comme Logan, qui les cheveux trempés sur le visage ressemblait à… un vieux métaleu des montagnes rocheuses.

Bref, tout allait pratiquement bien dans son petit monde à lui. Il craignait malgré tout que dans ce court moment de joie il y’ ai un nouveau problème avec les enfants, comme il aimait les appeler juste pour les rendre furieux. AH, il déteste tous ça, c’est un truc quasi insupportable mais tellement réjouissant pour Logan qui se faisait un sombre plaisir à les traiter de gamins. Ils se prennent tous tellement au sérieux, va si que je viole quelqu’un par-là et que je suis un grand homme. Pour ça, Dent ne supportait pas la plupart de ces gamins qui se ventaient de leurs actes passés. Ce qui est du passé doit rester du passé et surtout s’il est mauvais. Il n’y avait pas de quoi se venter sérieusement, qu'est ce qu’ils foutaient tous la ? Meurtre, deale, viol, corruption … Que de la merde et ceux qui s’en vente sont aussi des grosses merdes. Cette année, il semblait pourtant que les nouveaux arrivants avaient fait preuve de plus de maturité. Certains et même la plus part était de vrais malades, ceux la avaient leur place ici, et d’autre rester dans leur coin, après Dent en aura vu des plus tordus mais tous plutôt marrant dans le fond. Dent se moquait bien d’eux en tout cas, mais il finirait bien par les apprécier, peut être un jour.

C’est en songeant au fait qu’il était complètement trempé que Dent entreprit de bouger un peu. Il était alors adossé contre un mur, le regard vide. Le surveillant se releva non s’en se presser, sans élever les mains de ses poches il mit un pied devant l’autre pour aller on ne sais trop où puisque lui ne le savait pas. Son unique œil rivé sur le sol, il se dirigeait sans le savoir vers l’arrière cour du jardin. L’endroit où les jeunes ne vont jamais certainement parce qu’il n’y a rien d’intéressant. Dent n’y été jamais allé, curieux il releva la tête et fixa les environs de son œil bleu. Repoussant quelques mèches de cheveux à l’aide d’un léger mouvement de tête Logan fut surpris de voir ce qui l’entourait. Un arbre plutôt épais qui avait du servir à construire des cabanes dans un autre temps, puisqu’une échelle longeait le long de celui ci. C’est en remarquant une vielle niche de chien que Dent se rappela voir laissé le sien quelques mètres plus loin. Ce chien était plutôt bien dressé mais avec ses manières de clochard et sa gueule de prince noir le clébard avait le mérite de séduire les minettes de l’institut. Elles étaient toutes après lui et Charlie n’avait plus trop le temps de traîner avec son maître. Logan cria le nom de la bête et quelques secondes après le voilà qui déboulait à ses pieds. Un chien bien dressé, qui reconnaît son nom du moins, c’était déjà pas mal.

-Ou t’était passé vieux ?

Oui Dent a l’habitude de parler à son chien. Ben quoi ? Il faut bien rester civilisé, qui d'autre que son chien pourrait le comprendre ?
Logan retourna son regard vers celui de Charlie qui semblait être soucieux de quelque chose. Le clébard n’était pas comme d’habitude, il regardait le vide ou plutôt semblait être absorbé par quelque chose, mais quoi ?

Il pleut des trompes d'eau, ce n'était décidément pas un temps à mettre un chien dehors, et aussi des étudiants, ce qui me plaisait assez à moi en tout cas, sentir la vie couler dans sa peau. J'avais décidé de fuir le hall, où tout ses soit disant jeunes délinquants, qui profitait des divers trafics de chose et d'autres ..... C'était fou ce qu'on pouvait voir en deux mois, les bizutages dans les douches, l'achat de produits suspects, les amoureux trompant leur amour avec un tombeur du dimanche .... Je soupirais à toute ses activités qui me fatiguais plus qu'autre chose ....

Il y avais quand même un endroit où je me sentais bien qu'importe le temps, c'était le jardin, un petit espace vert avec un grand arbre, souvent je grimpais là haut lorsque la situation commençais à dégénérer comme une bagarre ou une envie de solitude ... Mais aujourd'hui mon centre d'intérêts fut des petites bêtes qui se languissait sur le sol, une adorable coquille ronde en colimaçon, deux mini antènes, et une paire d'œil , et un corps gluant....

Et oui ses adorables escargots avançant à deux à l'heure, j'étais accroupis, les regardant avec amusement, ils rampais sur le sol mouillé, mais lorsque je vis deux escargots l'un à coté de l'autre, faisant ce qui semblait être un accouplement, l'écœurement de ce que je venais fuir me revint en mémoire....Mon regard partit vers les tout petit escargots pas plus gros qu'un petit pois, je souris sans retenu ... et dit ouvertement....

- Ils sont trop kawai !!!!!!!!!

Dent voyant que Charlie avait les oreilles dressées, se mit à regarder dans la même direction que l’animal. C’est alors qu’il entendit faiblement, une petite voix qui semblait provenir d’un peu plus loin, derrière un mur, juste à coté du gros arbre. * Qu’est ce que c’est que ce truc* Cette voix étrange anima la curiosité du surveillant qui d’un pas pressé se dirigea vers l’endroit d’où elle provenait. Les mains dans les poches, accompagné par Charlie qui le suivait au pas, Dent se retrouverait bientôt face à un étrange phénomène. Effectivement, c’était étrange. Une jeune fille, très jeune et toute petite se trouvait accroupi sur le sol, les yeux écarquillés et la bouille enfantine. Elle regardait avec émerveillement, les bébés escargots qui se promenaient sous la pluie. Cette fille attira Dent d’une curieuse façon. Il se demandait ce qu’elle pouvait bien faire ici, dans cet institut pour dérangé du bocal. Bon, c’est vrai qu’elle ne semblait pas bien maligne à fixé comme ça ces animaux baveux, mais comme elle l’avait crié quelques secondes plutôt, elle les trouvait mignons. Bon, ben c’est comme ça, les enfants ont tendance à être attirés par ce genre d’animal dépourvu d’une quelconque beauté.

Bref, Dent resta quelques instants à l’observer, la tête penchée comme son chien d’ailleurs, ils avaient l’air tous les deux d’être en pleine réflexion. Le surveillant se réveilla un peu et décida d’aller voir cette fille qu’il n’avait jamais vu au par avant. Peut être était-elle la petite sœur d’un résident de l’institut ? Ou bien peut être qu’elle était la fille d’un animateur, ou même celle du directeur. Toutes ces questions étaient pour l’instant sans réponse et Dent ne tarderait pas à faire par de sa curiosité à la jeune fille qui ne semblait pas l’avoir encore vue. Il s'approcha, ordonnant à Charlie de ne pas bouger, d’un simple regard. Le chien exécuta les ordres et s’assit sur le sol, regardant avec attention la scène qui se déroulait juste sous ses yeux. Le surveillant était à présent devant la petite fille. Il s’accroupit lentement sur le sol et se mit à regarder lui aussi les petites bêtes qui se promenaient à la vitesse de ce qu’ils étaient. Dans un premier temps, Dent n’adressa pas la parole à la fillette, il avait déjà peur de l’effrayé alors autant ne pas la brusquer tout de suite. Le silence régnait dans ce coin du jardin et seul les dernières gouttes de pluie s’abattaient encore sur le sol pour chanter en cœur leur douce mélodie.

Dent retourna son regard sur celui de la petite fille. Quel age pouvait-elle bien avoir ? Dent lui aurait bien donné douze ans à peine. Il n’était pas le genre d’homme à détester les enfants puisque dans sa tête il en était encore un mais voilà, ici il avait eu quelques problèmes comme cité plus haut, avec les résidents de l’institut. Il ne pouvait pas les piffrer mais ça c’était une autre histoire. Cette fille paraissait plutôt calme et souriante, Dent fut curieux de savoir qui elle était réellement. Aussi, il finit par lui adresser la parole. Presque à sa hauteur, l’homme agenouillé sur le sol, fixa de son unique œil le visage presque bébé de la fillette. Les cheveux trempés par la pluie, il soupçonnait sa cicatrice d'être totalement à découvert et espérait que cela n’effrayerait pas l’enfant qui se trouvait un peu plus bas que lui sur le sol. De sa voix grave et rassurante il lui demanda :

-Est-ce que ça va ? Moi c’est le bor… le surveillant. Et toi ?

Il avait butté sur le fait d'énoncer ce surnom que lui avaient attribué les résidents. Avec l'habitude de l'entendre, il avait finit par en oublier son propre prénom mais bon au fond il n'était que le surveillant de l'institut et rien de plus.

Je semblais toujours autant attiré par ses petites bêtes fragiles, quand je vis une sorte d'ombre arrivé devant moi, à vrai dire j'avais peur que ce soit encore un de ses sale mômes qui venait pour se vanter... Ou l'embêter. Je ne leva donc même pas le nez pour le regarder, une bonne minute passa avant que la personne semble parler.

-Est-ce que ça va ? Moi c’est le bor… le surveillant. Et toi ?

Un surveillant.... Ouf ... je soupira intérieurement, quoique certains surveillants avait des tendances perverses comme .... Non on m'avais appris à ne jamais donner de noms, je releva un peu la tête , tel une enfant un peu intimidée....Ce fut là que je vu un grand homme trempé comme un chien sortant du bain... Et se fut d'ailleurs à ce même moment que je vis le petit chien un peu plus loin. Puis mon regard retomba sur l'homme, d'une voix innocente et pure je lui répondis....

- Oui ça va pourquoi ? je suis élève à Teenager ...

la plupars des gens se demandait bien se qu'elle avait peut faire surtout avec son air pure et innocent...

- Vous allez tomber malade si vous restez sous la pluies comme ça ...

Je pouvais dire ça mais moi aussi j'avais les cheveux mouillé, j'étais avec mes vêtements ordinaires sans veste ou manteau à capuche... Puis se suivit une question quelques peu personnel...

-Qu'est ce qui est arrivé à votre œil ?

Je le regardais avec intérrogation, à vrai dire ce n'était une question faites pour avoir une réponse mais plutôt qui servait de prétexte pour changer de conversation. Et oui je cherchais juste à éviter la si célèbre question " qu'est ce que tu as fait pour te retrouver parmi tous ses tarés ? " ou un truc dans le genre ....

Dent qui attendait une réponse fut soulagé de constater que la gamine n’avait pas l’air plus effrayée que ça. De sa petite voix elle lui avait répondu être membres des élèves à Teen agers. C’est une chose qui étonna Logan dans un premier temps car cette option n’avait pas été envisagée lorsqu’il s’était posé la question. Qui n’aurait pas été étonné de voir une fille, j’ai envi de dire si innocente, finir dans un endroit comme celui ci. Peut être qu’il se trompait, oui, peut être qu’il se faisait de fausses idées et que cette fille n’était pas aussi pure qu’elle en avait l’air. Tout le monde ici semblait de toute façon avoir un certain coté sombre, démoniaque aussi, un coté obscure quoi. Dent en avait un est ça c’était évidant, mais elle ? Qu’avait-elle bien pu faire de si mal ? Bref, Dent n’eut pas le temps de se creuser plus le cerveau, c’était une situation assez compliquée pour lui, le voilà qui se mettait à causer avec une résidente. Lui qui les avait en horreur ne put résister à l’envi qui l’animé de connaître cette enfant. Il espérait quand même ne pas faire trop genre « viens manger des bonbons mon enfant niark niark ». Quelle horreur, il y’avait suffisamment de violeur dans cet établissement pour que Dent en fasse partit. Il détestait tellement ces élèves, l’envi de meurtre était évidente ici. Avec des gens pareille Dent pouvait comprendre que la plus part des membres du personnel avait finit dans la dépression et le suicide. Lui était encore assez vivant pour ne pas mourir de ces gens la. Dent retourna ses pensées vers les paroles de la petite fille. Elle avait répondu à cette question quelconque, que lui avait posé Dent, d’un simple « Oui ça va pourquoi ? » Le surveillant se dit alors que sa question n’était pas aussi stupide que ça. Il est du genre à penser que personne n’est capable d’aller bien, que le malheur rôde toujours et que même une infime partit du bonheur est toujours douloureuse. Logan répondit alors au pourquoi de la réponse qu’il avait eut :

-Pourquoi je t’ai demandé ça ? Parce que c’est mon boulot je crois et pour une fois que je le fais…

Dent fit une légère grimace en énonçant ouvertement le fait qu’il ne pratiquait pas plus que ça, sa profession dans l’institut. Apres tout il n’était certainement pas plus expérimenté que les autres pour ce boulot et peut être même moins, puisqu’il n’aimait pas vraiment vivre en communauté et surtout avec ce genre de personnes qu’il avait pourtant côtoyé un certain temps.

La gamine entama à nouveau la conversation en faisant une remarque à Dent assez pertinente :

-Vous allez tomber malade si vous restez sous la pluies comme ça...

Le surveillant prit alors conscience qu’il pleuvait encore quelques gouttes sur sa tête et sur celle de la fillette aussi. Tomber malade était plus que probable mais Dent n’en avait que faire. Disons qu’il se croyait peut être immunisé contre toutes les maladies ce qui n’était bien sure pas le cas. Il lui répondit simplement d’une voix accompagné d’un bref sourire :

-Tu sais que t’es aussi sous la pluie ? Si je tombe malade on sera donc deux dans cette institut à avoir le mouchoir sous le nez, ça me rassure.

La question qui suivit celle ci fut plus incongrue. Dent n’était pas habitué à ce qu’on lui demande une telle chose. Les gens pour la plupart préféraient ne pas tenter le diable. Certains se moquaient de lui dans son dos ou bien ils l’ignoraient tout simplement, mais cette fille avait fait preuve d’une curiosité qui au final n’était pas si étonnante. Dent eut un léger frisons dans le dos quand il entendit ses mots :

-Qu'est ce qui est arrivé à votre œil ?

L’envi de sourire lui était un peu passé, et dans sa tête il semblait s’être éveillé cette souffrance trop longtemps refoulée. Au final même si dans toute cette histoire c’est physiquement son œil qui avait trimé, son cœur en avait prit un coup plus rude et plus douloureux. Sa vie entière fut brisée ce jour la et de devoir raconter cette histoire était encore impossible. Logan avait le regard vide et fixé sur le sol. Il cherchait une réponse, quelque chose pour répliquer mais cette fois si, il semblait avoir perdu tous ses mots. Avec quelques secondes de retard le surveillant répliqua d’une voix chargée d’amertume :

-C’est à cause d’une fille.

Sa réponse fut plus précise qu’il ne l’avait pensé, tout était dit dans cette courte phrase, il avait parfaitement résumé son cas avec un brin d’humour, un humour accablé de mélancolie. Dent releva son regard sur celui de la fillette, lui adressa un bref sourire et répliqua à nouveau avec un certain amusement :

- Maintenant que j’en ai plus qu’un je vois le monde de travers, et je te vois comme une fille très sympathique. J’ai une question qui me brûle la langue mais ne te sent surtout pas obligée de répondre, surtout me répond pas si, enfin voilà… Comment tu t’appelles ?

Alors c'était son boulot .... Le pauvre surveillant surtout s'il devait demander à tout les élèves qui se trouvait tous seuls si cela allait ... Il devait en avoir du travail, apparemment non vu la suite de sa réponse. De ma bouche ne sortit qu'une syllabe...

- Ah ...

L'homme renversa sa question sur le fait qu'elle aussi se trouvait sous la pluie, et qu'elle tomberait toute aussi malade que lui... Pas faux mais il y avait une différence entre eux deux...

- C'est fort possible mais les gens remarquerons plus votre absence vu que vous êtes surveillant que moi une élève qui passe inaperçu même auprès des profs ... Et non on va être trois à être malade

Je pointais mon doigt vers le toutou qui n'avait ,toujours pas bouger sa place. Je baissa un peu la tête vers les bébés escargots qui se trouvaient bien plus loin à présent, repartant dans l'herbe toute humide, il n'y avait donc plus de raison de rester accroupi, je me releva mes énormes écouteurs autour du cou, trempé, mais je n'avais aucune inquiétude pour eux, il avait supporter des pluies bien pus forte lors de mes nombreuses fugues. Plus tard après ma question assez osé sur sa cicatrice, il me répondis enfin... par sa réponse quelques peu hésitante, je commençais à comprendre pourquoi les autres élèves n'osait pas demander cela. Une femme ?? Oula le sujet était bien sérieux et compliquer pour une ados n'ayant pas connu l'amour... Je me décida à ne plus en parler pour le moment... Il reprit la parole avec amusement et me demanda mon nom ...

- Je m'appelle Max ... Max Revans ... Et vous Monsieur le surveillant ?

Dis-je en affichant une petit sourire timide d'enfant, puis suivit de ...

- Vous savez mon père est aveugle d'un oeil pourtant il ne voit pas de travers ...

Et oui, je n'avais pas pus résister à lui dire ceci, moi qui m'était promis de changer de sujet, bon disons que je voulais les faire sourire par un truc bête comme choux, ce qui n'allait pas tarder à sortir d'ailleurs....

Elle n’avait pas vraiment tort, peut être que les gens remarqueraient l’absence du serveillant, mais une chose était sur, ils s’en moqueraient bien. Dent prêtât plus particulièrement l’oreille à ce que la fillette avait déclaré à la fin de sa phrase.

-Ne t’inquiète pas, il vaut mieux passer inaperçu auprès de ce genre de personnes. Que ce soit les élèves ou les profs, ils ne valent pas mieux tu peux me croire. Je n’ai jamais pu me pifrer les profs, je me comprends. Ce que je ne peux pas comprendre en revanche, c’est que les gens soient à ce point aveugle. Ne pas remarquer une fille aussi mignonne que toi, je pense que la plus part des gens ne peuvent pas voir au delà de ce qui les préoccupe, " pour quand ma nouvelle coiffure, mon jean à une tache, ce soir je me prépare une quiche, j’aimerais me taper la cuisinière "… Pardon, ça m'a échappé.

Dent se trouva presque gêné d’être partit dans un tel discours, mais quand quelque chose le surprend et qui plus est le met sur les nerfs, il faut que ça explose sinon il ne se sent pas bien tout le reste de la sainte journée, et risque de se noyer dans ce remède qu’était pour lui l’alcool. C’est un peu casse gueule comme remontant mais comme la moindre broutille le mettait dans un sal état, il était préférable qu’il ai un moyen de se calmer, au risque d’aller peter la tronche à tous ses salots de profs de l’institut.

La fillette avait aussi omis le fait qu’ils ne seraient pas deux à tomber malade mais bien trois. Logan fixa son regard sur le doigt de la fillette, qui pointait la troisième personne. Celle ci n’en était en fait pas une puisque c’était Charlie. Lui aussi était sous la pluie, comme tout bon chien tout obéissant, le clébard n’avait pas bougé d’un poil depuis que Dent le lui avait ordonné. Le surveillant regarda au loin l’animal assit sur le sol, le regard vide, qui semblait attendre une nouvelle consigne de la part de son maître. Dent le rappela à l’ordre, de sa voix grave il cria à son chien venir à ses cotés.

-Charlie, ramène tes fesses.

Le chien ne se fit pas prier. De suite il se leva et couru avec une patte boiteuse jusqu’à cette petite fille qu’il n’avait lui aussi jamais vu. De ses petits yeux sombre, l’animal s’approcha de la fillette et s’assit à coté d'elle. Charlie était complètement trempé, ce qui lui donner une certaine ressemblance avec son maître. Le fait qu’il boitait n’était pas une surprise, une de ses pattes avait faibli dans une bagarre. Oui, il arrive que l’espèce humaine trouve un certain penchant à faire souffrire les animaux et c’est ce qui était arrivé à Charlie. Dent n’avait rien pu faire, le chien avait perdu l’usage de sa patte et sa souffrance avait diminué avec le temps. Ce chien ressemblait tellement à son maître que sa en était presque flagrant. Pour en revenir à nos moutons, la petite fille qui s’était relevée, avait répondu à la précédente question de Logan, lui avouant s’appeler Max Revans. A son tour, avec un petit sourire, elle demanda des présentations au surveillant qui n’en fut pas vraiment surpris. Qu'elle raison aurait pu l’empêcher de divulguer son nom ? Il n’avait rien à craindre de cette fille, et même s’il était du genre méfiant Dent en était persuadé. Aussi après s'être relevé à la suite de la fillette, Dent lui répondit une nouvelle fois :

-Max, c’est un super prénom pour une fille en plus, j’avoue que ça te va très bien. Moi mes parents ne m’ont pas trop gâté à la naissance. Sérieux est ce que j’ai une tête à m’appeler Elliot ? Ils étaient certainement aveugle, c’est pourquoi je préfère qu’on m’appelle Logan ou simplement Dent.

La petite fille avait répliqué avec quelque chose qui eu le don de faire sourire le surveillant. Celui ci n’ayant pas l’habitude de rire, ça du lui faire une drôle de tête.

-Vous savez mon père est aveugle d'un oeil pourtant il ne voit pas de travers...

-C’était une façon de parler, disons que j’ai l’impression de voir les choses différemment, sous un autre angle. Je discerne peut être moins bien ce qui m’entour, mais je peux voir avec plus de précision ce qui se cache derrière les gens, comme les bons ou les mauvais. Je sais que tu n’es pas mauvaise, et je sais aussi que tu n’as pas ta place ici. Est-ce que je me trompe ?

Avec cet air sérieux qu’il avait toujours, Dent resta quelques instants figé sur ce regard si triste qui était celui de la petite fille. Les mains dans les poches de son long manteau, le surveillant n’attendit pas vraiment une réponse de l’autre personne. Pensant que cela allait peut être la mettre mal alaise il répliqua par autre chose :

- Est-ce que tu veux qu’on rentre dans l’institut ? Parce qu’on va vraiment finir par tombé malade, ça m’ennuierait de faire le plaisir de mon absence à tous ces décérébré du cerveau qui n’attendent que ça.

A vrai dire, je préférais qu'on ne me voit pas avec les drôle de zigotos qui trainaient dans le quartier et dans l'école, je n'allais pas faire de vieux os. Le surveillant semblait de mon avis, après tout, il avait dû en voir autant que moi dans cette école. Il s'excusa même d'un propos un peu trop pousser qu'il venait de dire, en faites je n'avais vraiment eu de réaction à ce sujet....

Je fixais le chien, qui finalement sous l'ordre de son maitre venait en trottinant jusqu'à nous après un ordre bien original... Bizarrement je voyais plus ce surveille dire ramène tes fesse à un étudiant qu'à son chien.... Plus tard, il m'avoua que Logan n'était pas son vrai prénom, bizarrement je m'en serait jamais douter .... Elliot ... j'en frémissais à l'idée que des parents avait pu donner une tel nom...

- Moi mon vrai nom c'est Gabrielle Marie Agnès Revans..... Ils m'ont donner leur acord pour choisir un nom qui me plaisait car sinon je refusais d'être leur enfant devant les gens de leur entourage.... Donc j'ai choisi Max...

Je le voyais enfin rire, à ma petite réplique qui était totalement fausse d'ailleurs, je ne voyais pas assez souvent mon père pour la connaitre à ce point, je devais le voir une dizaine de fois par ans pas plus...

Aie .... le sujet douloureux... Là logan avait toucher son point sensible, la dernière personne à m'avoir parler de cela avait été relativement gênée par ma réaction, le regard embrumé d'une petite fille en pleure... Personne n'avait pu résister... Et il avait tous changer de sujet, mais cette fois,mes larmes se formait mais ne coulais pas, peut être parce que j'avais confiance envers cette personne....Il tenta de faire oublier la question en me proposant de rentrer au chaud dans le hall, je n'avais pas vraiment fais attention à la fin, j'étais dans mes pensées la tête baissé pour cacher mes larmes qui se formait dans mes yeux

- V..... Vous vous tromper .... J'ai hélas bien ma place ici... Même plus que certains .... Plus que les jeunes qui se prostituent ou qui vendent de la drogue dans cette école... je sais même pas pourquoi on n'a tenter de me donner une seconde chance après ce que j'ai fais... [/b]

J'avais dis la dernière partie en baissant les yeux, sa phrase se traduisait dans le sens qu'elle aurait préféré mourir que de continuer à supporter sa douleur et ce poids en moi...

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