► État Civil• Nom : Juliet.
• Prénom : Liv.
• Surnom : Aucun.
• Age : Dix-sept ans.• Date de Naissance : 22 juillet 1991.
• Lieu de Naissance : Jeleznodorojny, une des villes de l'oblast de Moscou.
• Sexe : Masculin.
• Orientation Sexuelle : Bi. Mais se pose des questions sur sa sexualité, ces temps-ci.
► Casier Judiciaire• Nombre d'arrestations : De quatorze à seize ans, je n'ai subi que des arretsations futiles, comme par exemple des vols dans les supermarchés, intimidation en rue, ou atteinte à la vie privée.
• Délits commis : J'ai géré une plantation de cannabis avec un complice qui se trouve aussi à Teenagers. J'ai également commis un viol aux derniers mois de mes seize années. J'ai du mal à oublier, comme j'ai du mal à regretter.
► L'institut Teenagers• Présent depuis : Quelques semaines.
• Chambre ou Dortoir : Dortoir. Avec Zackary Black'Wall
&Kurtis Strap.
• Intégré à cause : Mon intégration est un choix personnel, j'espère changer ma défavorable personne.
► Physique• Taille : Je suis assez fier de mon allure. Observer les gens de haut me donne un sentiment de satisfaction, de superiorité. Je mesure un bon mètre quatre-vingt, sans chaussures ni chaussettes.
• Poids : Je suis très complexé par mon poids, j'y fais très attention. Je hais le petit ventre qui ressort un peu, Dieu que c'est hideux ! Septante-six kilos, dont quelques grammes en trop qui ne se remarquent pas trop grâce à ma longueur.
• Cheveux : Jusqu'à mes huit ans, j'avais les cheveux châtains. Depuis ce moment, ils se sont petit-à-petit noircis, pour un noir luisant. Je les laisse pousser à leur guise, je n'en coupe que les fourches. Abîmés, secs et cassants, je n'y fais pas attention.
• Yeux : Je me maquille d'eye liner et de mascara, pour assombrir et faire ressortir le vert foncé naturel. Je suis narcissique, et quand je m'observe à travers le miroir, c'est un regard impétueux qui en reflète. Ma personnalité lunatique se démontre par l'intensité des lueurs qui changent, encore et encore.
• Vêtements les plus souvent portés : Mes fidèles baskets noires bonnes à la casse, que j'ai depuis deux ou trois ans. Des pantalons, de baggys à slims. De simples t-shirts larges de toutes sortes de couleurs, le tout surmonté d'un veston à capuche.
• Autres : Je possède un tatouage sur le majeur de ma main droite, ainsi qu'au-dessus du sourcil droit. "
XI" pour garder encré en moi les onze premières années de ma vie. Je ne porte, sinon, aucuns bijoux.
► Caractère• Qualités : Des bons côtés, j'en ai pleins, parce que je me considère comme une bonne personne. On peut me faire confiance, me dire tel ou tel secret. Je suis extrêment tolérant, parfois trop, de là à accepter des choses pourtant si interdites. Je suis à l'écoute des autres, sans vraiment pourtant les écouter. Juste les laisser parler. Je suis du genre à laisser des deuxième chances. Je suis souvent optimiste, clairevoyant, amusant, comique et drôle. Mais pour ça, il faut avoir une relation très amicale ou intime avec moi. Sinon, je ne pète pas un mot et j'observe, silencieusement. Bon, j'ai beau eu dire avoir plein de bons côtés, là maintenant je ne les ai pas en tête..
• Défauts : Je suis quelqu'un de rancunier et hypocrite, et mes talents de comédien ne joue qu'en ma faveur. Je critique souvent, mais jamais de moi-même, bien que j'ai de quoi. Je me plains souvent. Je n'aime pas qu'on me donne d'ordre, et je les exécuterai encore moins si on me les pestifère comme à une chienne. Je n'aime pas parler aux gens, ni faire "de nouvelles rencontres". Je ne veux pas dire par là que je suis associable, simplement qu'il y a mieux et plus intéressant que les relations humaines. J'aime avoir le dernier mot. Je suis pervers. Je suis d'une jalousie maladive. Je suis possessif même si je ne le montre pas. Je suis également un excellent mythomane. J'aime mentir, je le fais tous les jours. Même là.
• Centres d'intérêts, goûts & loisirs: Avant d'arriver à Teenagers, je n'aimais pas trop sortir de l'antre douillet qu'était ma chambre. Je passais ma vie sur Internet. Jusqu'à quatorze ans, je n'étais qu'un zombie accro à l'écran. Je me suis lentement repris, et j'ai découvert la lecture. Les livres fantastiques, où la vie semble plus belle. J'apprécie la présence d'animaux. Eux n'ont pas la capacité de parler, et pour moi qui aime avoir le dernier mot, ce n'est qu'une bonne nouvelle ! La musique est un bon échappatoire. Les sons et les mélodies apaisent ma rage. J'aime aussi la diversité de la nature, y observer ses plus petits habitants, ses coins les plus repliés.
► HistoireMa génitrice était une femme loin d'être le modèle parfait. Elle incarnait le mal, manipulatrice et intelligente. Il me semble avoir hérité de son impassible visage pâle, de ses grands yeux émeraudes et de sa chevelure. Elle était politicienne, et exerçait sa profession à merveille en vue de sa franchise. Elle n'avait aucune pitié, aucun cœur, mais je trouvais en elle un minimum d'amour à offrir. Mais moi, son fils, elle ne m'a jamais rien montré. Je n'avais eu droit à aucun de ses sentiments, y compris la haine.
Mon géniteur, lui, n'était qu'un homme esclave de son Dieu. Vivant avec les moines, catéchiste durant son enfance et prêtre à la majorité, il n'avait rien fait de la vie que son Père lui avait offert, excepté les prières répétées. Il ne m'avait heureusement pas fait don de sa naïveté, ni de ses horribles cheveux blonds, frisés à souhait. Ses yeux recelaient sa tristesse. Il était un livre ouvert.
Je n'avais jamais compris comment, ni pourquoi, mais il avait soudainement tout quitté pour ma mère après leur deuxième rencontre. Et elle, maligne, l'avait accepté dans sa vie par simple profit. Ils emménagèrent, trop vite, dans une villa située en plein Moscou. Je vins à leur première, et dernière, relation sexuelle. Ma mère s'était beau être protégée, je gâchais toutes ses ambitions la nuit du vingt-deux juillet. Après l'accouchement, elle devint irritable. Même mon père n'osait pas répliquer.
A mes sept ans, ma mère s'en alla sans un mot, ni regard. Je savais que c'était ma faute si sa vie avait été aussi pourrie. Et ma vie à moi, elle commençait juste à l'instant où la porte avait claquée... A huit ans, je m'étais plus que jamais résigné à haïr les femmes. Le rejet de ma mère, je ne l'avais jamais supporté. C'était ainsi que je n'en aimerais aucune. Neuf ans, dix ans, onze ans. Moi je grandissais, et mon père était de plus en plus malade dû au départ de sa femme. Treize ans, je traînais en rue avec des gars beaucoup plus âgés que moi. Je séchais déjà les cours pour voler, avec eux, tel et tel petit magasin. Quatorze ans, j'entame les délits et les arrestations, qui achèvent peu à peu mon père et sa foi perdue. Ce fut après l'arrêt d'un vol de voiture qu'on m'envoya en maison de redressement, à l'ouest de la Russie. Je n'acceptais pas les isolements qu'on m'infligeait, je devenais donc agressif et commettais des actes irréparables au sein de l'établissement. On me changea donc de foyer, jusqu'à en venir à changer de pays. Le consentement de mon père importait peu aux services sociaux, qui le trouvaient inapte à prendre de bonnes décisions à cause de son handicape psychologique. Au Danemark, même manège. Je me calmais un peu au Canada. J'y étais resté un an et quelques mois. A seize ans, mes envies de liberté reprenaient le dessus. Ce fut lorsque je commis ce viol qu'on m'envoya aux État-Unis, à l'Institut Teenagers.