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| | Sujet: Holden Rimmer (terminé) Lun 11 Aoû 2008 - 16:46 | |
| ► État Civil• Nom & Prénom : Rimmer Holden. • Surnom : Il est fortement déconseillé de lui en donner un...• Age : 17 ans• Date de Naissance : le 12 février• Lieu de Naissance : Boston, MA• Sexe : Maculin• Orientation Sexuelle : Hétérosexuel confirmé► Casier Judiciaire• Nombre d'arrestations : 4 • Délits commis : Rien de bien grave selon Holden, détention et usage de drogue, ébriété sur la voie publique, outrage à agent à plusieurs reprise et violence avec arme.► L'institut Teenagers• Présent depuis : Holden est arrivé depuis tout juste une semaine à l'institut, mais étant donné son état, il n'était pas encore autorisé à sortir de sa chambre.• Chambre ou Dortoir : Il a été décidé que pour l'instant Holden serait placé dans une chambre.• Intégré à cause : Difficile à dire, une décision judiciaire mais fortement influencée par ses parents pour lui éviter la prison.► Physique Du haut de ses 1m82, Holden donne l'impression de ne craindre personne. Malgré son poids mouche, il a un air et une attitude athlétique, probablement parce qu'il a l'habitude de courir vite et essaye de masquer ses excès par une bonne hygiène de vie. Si il n'était pas un tant soit peu distingué, il pourrait faire partie de ses grands garçons trop maigres qui traînent dans un coin et que l'on ne remarque que trop tard. Son visage a des traits fins, délicatement dessinés, avec une grande bouche aux lèvres fines qui dévoilent un sourire parfait aux dents étonnement blanches. Son regard fatigué, dernier souvenir de ses longues nuits blanches, contraste avec le reste de son physique. Il a pour habitude de cacher ses grands yeux noisettes aux pupilles trop dilatées derrières des mèches tombantes des ses cheveux châtains. Seul un bref éclair de lucidité semblent les éclairer avant de laissé retomber l'obscurité, comme si il ne regardait pas le même monde que les gens qui l'entourent. Holden considèrent ses cheveux comme une entité à part et les laissent faire ce qu'ils veulent, il ne les coiffe quasiment jamais, se contentant d'y passer une main distraite à l'occasion histoire d'y remettre un peu d'ordre. D'une longueur raisonnable, bien que déplacée pour ses parents, il aime jouer avec et glisser ses doigts dans la masse pour les décoiffer à son aise lorsqu'il ne sait pas quoi faire. Mais si il s'autorise quelques excentricités, avec ses cheveux, ou se tatouage dans le haut du dos qui lui remonte légèrement sur la nuque et qui affiche « never trust a hippy », Holden reste très raisonnable et quelque peu guindé avec son style vestimentaire. Il affectionne particulièrement les chemises et les pulls col en V, dans des nuances de gris, favorisant tout de même l'opposition noir et blanc. Il ne porte que très rarement de jeans, préférant les pantalons droit aux couleurs sombres, et quelques fois des shorts pour l'été, mais seulement quand il fait trop chaud. Holden collectionne les chaussures en cuirs noirs aux formes élégantes, notamment une paires de Richelieu dont il se sépare toujours à contre-coeur. Il se permet quelques entorses à la règles du total-black avec des sous-vêtements colorés, mais uniquement parce que rares sont ceux à pouvoir s'en rendre compte. Lorsqu'il s'aventure dehors, il emmène avec lui son trench coat croisé marine dont il remonte le col à la moindre goutte de pluie. ► Caractère Si il y a bien un mot qui définit le caractère du jeune homme, c'est changeant. Tantôt enjoué, tantôt maussade, il alterne les humeurs en un claquement de doigt, probablement un effet secondaire de tout ce qu'il avale. Cependant, si il n'y a quelque chose qui ne change jamais, c'est son goût pour le travail bien fait, Holden est un perfectionniste. Il aime allé au fond des choses, comprendre les mécanismes de ce l'entour. Le revers de la médaille, c'est qu'il peut sembler parfois un tantinet mono-maniaque. De même que sa très grande curiosité semble de temps à autre virer à l'obsession. Cependant, on ne pourrait lui reprocher son esprit vif et éclairé, ainsi que son sens inné de la répartition. Cela va de paire avec l'attitude hautaine qu'il aime à arborer. Car Holden n'est pas quelqu'un de profondément gentil, bien au contraire. Il se considère comme un misanthrope de la pire espèce, et n'hésite pas à le rappeller. Toutefois, si il n'hésite pas à être fourbe et perfide, c'est toujours avec classe et imagination. Mais Holden est bien loin du cliché du machiavel en puissance, il possède même des envies qui peuvent sembler très banales. Le jeune homme aime la musique de tout genre, il pratique d'ailleurs le piano depuis sa plus tendre enfance et s'attaque depuis peu à l'harmonica. Il apprécie de sortir au cinéma, d'allé boire un café en terrasse avec un bon livre, et de regarder le vent secouer les feuillages jaunissant des arbres. Néanmoins, c'est toujours seul qu'il s'adonne à ces activités, même si à l'occasion il laisse une jolie fille ou un quelconque larbin l'accompagner. Holden aime lire aussi, il adore ça, et se revendique même d'une lointaine connexion avec Edgar Poe. C'est d'ailleurs pour cela qu'il écrit, pour honorer la mémoire de son ancêtre présumé, et aussi parce que ça lui un bien fou de coucher les mots sur le papier. Et de temps en temps, quand l'humeur est de circonstance, il apprécie de se mêler à la foule du Banknorth Garden pour assister à un match des Celtics, mais seulement quand il est assez défoncé pour confondre les joueurs avec des lamas péruviens. Sinon, ce n'est pas drôle. Oh oui, une dernière chose qu'Holden aime par dessous tout et qui occupe une bonne partie de son temps, avaler de drôles de pilules qui lui font voir la vie à travers un kaléïdoscope ► Histoire Les événements qui amenèrent Holden à intégrer l'institut Teenagers sont encore assez flou. Mais reprenons depuis le début. Tout commença un soir d'orage dans la banlieue de Boston. En fait tout commença neuf mois plus tôt, mais cela relevant de l'intimité de monsieur et madame Rimmer, il serait préférable de ne pas aborder cet après-midi paisible du mois de juin. Monsieur Bradley Rimmer, brillant étudiant en médecine promis à grand avenir en ce temps et Madame Elisabeth Rimmer, maîtresse de petite section, n'ont de toute manière jamais été très affable sur ce sujet, si ce n'est qu'ils s'aimaient encore comme des adolescents. Le soir où Holden vint au monde, son père effectuait une garde tandis que sa mère s'engouffrait dans le taxi en s'abritant de la pluie. Elle pensait être dans les temps, ayant pris la direction de l'hôpital aux premières contractions, mais c'est devant un fast food, dans un taxi défraichi coincé dans les embouteillages qu'Holden poussa ses premiers cris, face aux regards ébahis et aux sourires niais des badauds. On aurait rêvé mieux. Heureusement pour lui, le jeune garçon eut une enfance paisible. Dans sa petite banlieue tranquille, il s'épanouissait. Son père continuait vaillamment ses études, se spécialisant en chirurgie. Tout les dimanches la famille, chien y compris, allait déjeuner à la campagne chez les grands parents paternels, et la vie suivait son cours tranquillement. Le fait d'être le fils de l'institutrice lui garantissait la sympathie de ses camarades, les jolies filles, et les laides aussi, souhaitaient toutes l'épouser plus tard. Popularité, bonne santé et fortune (Holden était le seul garçon du quartier à pouvoir se vanter d'avoir dans sa collection de billes un oeil de verre véritable chapardé dans le bureau de son père) étaient au rendez-vous. Il y avait bien des moments difficiles. Les soirs où sont père ne rentrait pas pour finir des dossiers à l'hôpital, ou lorsqu'il ratait les match de base-ball pour préparer une intervention importante pour sa future carrière. Quand Donnie Richardson s'amusait à le torturer parce qu'il était le fils de la maîtresse. Le jour ou Monsieur Branch, le voisin toujours pressé, avait roulé sur le fidèle Bronco. Mais dans l'ensemble, tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes. Et Holden en avait conscience. Cependant, ce qui devait arriver arriva. Rimmer père obtenu avec brio son diplôme de neurochirurgien, et au vu de son excellent travail fut recruté dans une prestigieuse clinique en plein centre de Boston. En un claquement de doigt les valises furent bouclées et toute la famille déménagea dans un quartier cossu de la ville, à dix minutes en voiture de la clinique et à peine cinq à pied de la nouvelle école d'Holden. Privée l'école, évidemment. Maintenant qu'ils en avaient les moyens, les Rimmer ne se refusaient plus grand chose. Madame Rimmer arrêta d'enseigner, et voulu apprendre le piano, ce qui l'avait toujours fasciné, mais face à la difficulté, elle renonça vite et décida de se consacrer à l'aquarelle, laissant les cours de solfège à son fils. Holden lui, dut arrêter le base-ball, beaucoup trop salissant, et en plus de ses cours de piano suivre tout les mercredi après midi des cours avancés de français et d'espagnol pour rattraper le niveau de ses nouveaux camarades de classe. Autant dire que la situation ne lui plaisait guère, et que malgré ses 9 ans, il prit la décision de ne pas chercher à s'intégrer à ces énergumènes qui le regardaient de haut et se moquait de ses manières sommaires. Mais en secret, de loin, il étudia et adopta très vite leurs codes, leurs gestes, leur langage. Si bien qu'aux grandes vacances, ils n'étaient plus le même petit garçon. Ce que ses cousins du Maine, avec qui il avait pris l'habitude de longues promenades en foret, lui firent remarqué. Aux jeux fatigants et infantiles, il préférait à présent les après-midi assis à l'ombre d'un arbre à travailler ses cours pour la rentrée et à dévorer des livres par dizaines. Même s'il ne comprenait pas tout ce qui était écrit, et sautait les descriptions trop longues, Holden se sentait bien différent de ses cousins à présent. Sa mère aimait l'appeler « mon petit gentleman » devant le reste de la famille, ce qui lui attira la sympathie de ses tantes, grand-mères et cousines, tandis que les garçons qui rêvaient encore du jours où ils tueraient un écureuil avec leurs carabines à air comprimée le dédaignèrent rapidement. Jusqu'à son entrée au lycée, Holden resta pour ses camarades un mystère. Un élève brillant, discipliné, qui les regardait comme des monstres de foire. Mais à ses 14 ans, un changement s'opéra. Il se dit qu'il avait assez observé de loin, et qu'il était temps de mettre à profit ses connaissances. Rapidement il se créa autours de lui un noyaux dur de jeunes gens bien sous tout rapport avec qui le temps passait un peu plus vite. C'est avec eux qu'il découvrit le goût du champagne qui fait tourner la tête et celui du whisky qui donne envie de vomir. Les cigarettes fumées à la sortie du métro qui vous écorchent la gorge. Des occupations bien gentilles, sans gravité, que certains adultes regardaient avec un léger sourire en coin. Mais très vite Holden se lassa. Entre Debby Herrikson qui refusait de laissé passer une main sous son pull et Eric Smith qui vomissait au bout de deux verres, cela ressemblait toujours à des jeux d'enfants qui se prennent pour des adultes. Pour passer aux choses sérieuses, il dut attendre que William Burrough, de trois ans son ainé, l'invite à une soirée après qu'Holden lui ai donné des cigarettes chaque fois que ce dernier en réclamait un mois durant. Ce fut une révélation, enfin, quelque chose comme ça. Une espèce d'orgie s'offrait aux yeux d'Holden lorsqu'il passa la porte du luxueux appartement. Un méli-mélo de garçons et de filles se frôlaient dans une pénombre choisie au son d'une musique criarde. Une dizaine de whisky-coca plus tard, le jeune homme se mêlait à la masse. Une charmante demoiselle lui glissa quelque chose dans la bouche, une pilule qu'il avala, et l'entraîna par la main. En une soirée, ce fut beaucoup de premières fois pour Holden. Mais il comprit que jusqu'à présent il avait joué la carte de la retenue et s'était beaucoup trop ennuyé, et que donc, il était temps d'apprécier ce qui se proposait à lui. Cette décision surpris énormément ses parents, surtout lorsque trois heures plus tard ils durent venir le chercher au poste de police alors qu'il avait été arrêté en train d'errer dans la rue complètement ivre. En compagnie de ses nouveaux « amis », Holden découvrit une toute autre façon de vivre, semblant déformé du « carpe diem ». Ce qui le marqua le plus c'était cette habileté qu'ils avaient à vivre ensemble malgré la haine cordiale qu'ils se vouaient tous. Le noyaux du groupe était composé de William, qui se prenait pour une rock-star, Ian, qui jouait la groupie et affichait ouvertement sa gaytitude, Linda, toujours la première sur les bons plans coke et les soirées démentielles dont personne ne se rappelait au petit matin, et Izzie, qui faisait partie du groupe sans vraiment en être. Elle n'était là que parce que William insistait, et Holden ne s'en plaignait pas. Il guettait chacun de ses geste, espérant un sourire de sa part, un mot étant trop demandé. Depuis cette nuit où elle l'avait initié à de nouveaux jeux, le jeune homme cherchait à tout prix à réitérer l'expérience. Mais c'était à un mur de mépris qu'il se cognait à chaque fois et devait se contenter de proies beaucoup plus simples pour s'amuser. Durant prêt d'un an, Holden continua à vivre ainsi, alternant expériences nouvelles et moments de détentes. Cependant, lorsqu'il se rendit compte qu'il comptait toujours parmi les satellites du groupe, et ce malgré le fait qu'il ai montré sa valeur à de nombreuses reprises, il décida d'allé de l'avant. |
| | Sujet: Re: Holden Rimmer (terminé) Ven 15 Aoû 2008 - 0:43 | |
| Le regard des gens sur lui avait changé. On le regardait à présent avec respect, ses haut-faits se murmuraient à son passage, et son casier se remplissait de numéros de téléphones inconnus ainsi que de nombreuses propositions indécentes. Au contact de William et de sa bande, Holden avait acquis une notoriété auprès de ses camarades du même âge. Il paraissait tellement plus mûr qu'eux à présent. Tout dans son attitude transcrivait son sentiment de supériorité. Tandis que ses congénères ne cherchait qu'à découvrir où se trouvaient les limites, lui les avait dépassées depuis longtemps. Certes, sa relation avec ses parents en avait souffert, et s'ils n'attendaient plus jusqu'à cinq heure du matin qu'il rentre complètement défoncé dans leur superbe nouvel appartement de 200m² c'était qu'à présent ils le regardaient comme un étranger. Son comportement avait changé aussi. Il était parfois pris de crises de colère, cassait le premier objet à sa portait puis passait la porte de sa chambre et sortait prendre l'air. Une sorte de mot de passe pour dire qu'il allait dire bonjour à son dealeur préféré. Un grand black maigrichon du nom de Crank qui possédait assurément la meilleure came de la ville et le laissait planer tranquillement en lui passant des enregistrements pirates de vieux groupes des années 70. Toutefois, si son nouveau statu d'icône plaisait énormément à Holden, il arrivait que l'ambiance du groupe lui manque, cet espèce de tourbillon brouillon qui favorisait son esprit créatif. C'est donc tout naturellement qu'il laissa se former autour de lui une nouvelle cour. Certes, il devait supporter leurs inepties ennuyantes, mais au moins son portefeuille s'en voyait soulagé et il trouvait très facilement de charmantes demoiselles pour le raccompagner chez lui. Jusqu'à ces seize ans Holden eu la vie facile, si l'on oublie cette arrestation arbitraire à la sortie de l'école qui lui valut un passage devant le juge pour possession et usage de drogue, un peu de coke avant un brillant exposé d'histoire n'a jamais tué personne. Il écopa simplement de 50h de travaux public, qui passèrent très rapidement grâce aux relations de papa. Bien sûr, après ça ses parents tentèrent la désintoxication maison, mais le faire durant l'été dans la nouvelle maison des Hampton n'était pas la plus brillante des idées. Holden ne vit même pas passer la sanction, et se débrouilla très bien pour s'amuser et profiter pleinement des vacances. A la rentrée, le jeune homme eut un choc en plein coeur. Bien évidemment, avec ses nouvelles activité ses notes chutèrent, et pour remédier à cela, ses parents décidèrent d'engager une étudiante pour des cours à domicile de mathématique et physique. A contre coeur Holden accepta, se disant qu'il pourrait toujours se jouer de cette étudiante en science. Quelle ne fut son émotion quand il ouvrit la porte à Izzie, celle qui avait été son initiatrice sans en avoir conscience. D'ailleurs, elle ne se souvenait même pas de lui. Il chercha bien à l'éclairer, avec de petites allusions qu'elle faisait mine de ne pas comprendre. Le jeune homme allait maintenant sur ses dix-sept ans, et plus sûr de lui que jamais, il voulait tenter sa chance. Si avec les autres il était détestable et autoritaire, avec Izzie il se faisait charmeur et complaisant. De plus, il était devenu réellement attirant, ayant perdu les hésitations de son enfance, et se comportait comme un homme avec elle, non pas comme un élève, ce qui semblait ne pas lui déplaire. Au fur et à mesure, elle se détendait, et finissait même à rire des singeries d'Holden lors de ses lendemains de fête. Les notes du garçon s'améliorait, et son humeur de même. Il finit par tenter sa chance une après-midi de travail. Le week-end, ses parents s'absentant, Holden avait décidé d'organiser une grosse soirée. Et c'est tout naturellement qu'il invita la jeune fille qui, après une brève hésitation, accepta. Le samedi soir, tout était fin prêt. Le frigo plein, le téléphone qui ne cessait de sonner pour obtenir une invitation de dernière minute, et la visite de Crank présageait d'une soirée monumental. Les invités arrivèrent par petits groupes, et rapidement le grand salon fut envahit d'une fumée épaisse tandis que la musique faisait vibrer les miroirs et que des lignes blanches se formaient aux coins des tables. Holden ne se priva de rien et toucha à tout, euphorique. Le clou de la soirée était pour lui cette fille complètement paumée et à moitié nue qu'il s'amusait à promener en laisse dans l'appartement et qu'il confiait au rythme des rencontres à d'illustres inconnus tout aussi éméchés que lui. Mais les heures passaient, et toujours pas d'Izzie en vu. Il s'apprêtait à l'appeler quand il sentit une main frôler doucement son épaule. Il manque de faire tomber son joint sur la moquette de sa chambre. Légèrement hébété, il sourit à la jeune fille, et sans s'en rendre compte il la pris entre ses bras et l'embrassa. Elle se laissa faire, puis lui rendit son baiser, et finalement se recula, un sourire amusé au coin des lèvres puis lui caressa la joue tendrement. Le coeur battant, comme sur un nuage, Holden ne vit pas arriver le coup. En une fraction de seconde, il se retrouva au sol, le nez ensanglanté. Il n'entendait que ce rire grave. Quand il parvint enfin à se relever, ce fut aider par une main musclée qui l'attrapa par le col puis lui tapota amicalement l'épaule. Le jeune homme ouvrit les yeux et découvrit face à lui, un large sourire sur le visage, William Burrough, Izzie accrochée à son bras. Holden n'eut aucun mal à comprendre ce qui se passait. Il quitta précipitamment sa chambre et alla se joindre au reste des invités. Le reste de la soirée est assez confus. Il se souvient d'avoir ingéré un tas de chose. Des bouts de pizza, de la vodka, de nombreuses pilules d'extasy, puis le trou noir. Le lendemain, c'est dans une odeur d'urine et de vomi que se réveilla Holden. Il eut du mal à reconnaître l'endroit, mais on lui expliqua qu'il se trouvait au poste de police. Ses parents étaient en route, il avait fait quelque chose de très mal. A force de poser des question, Holden fini par comprendre ce qui s'était passé. Au moment ou William et Izzie s'apprêtaient à partir il s'était saisi d'un couteau de cuisine et avait blessé à plusieurs reprise le garçon, mais ses jours n'étaient pas en danger. Puis il avait fuit, et s'était dirigé à l'hôpital lorsqu'il découvrit ses mains pleines de sang. C'est là que la police était venu l'arrêter. Un long frisson parcouru Holden. Il hésita puis cracha à la figure du flic qui le regardait froidement qu'il ne regrettait rien. Très calmement il retourna s'asseoir et s'endormi profondément. Il n'avait que seize ans, bientôt dix-sept, un casier déjà marqué, mais ses parents avaient des relations, et de l'argent. Il n'échappa à la cure de désintoxication, qui lui parut comme un long tunnel noir et froid. A plusieurs reprises il agressa les infirmiers, et passait son temps à insulter le psychologue du centre lors de ses séances. Il fêta son anniversaire en compagnie de Mona, accro au sexe de 45 ans, et Louis, un alcoolique notoire de 19 ans. Ses parents ne prirent même pas la peine de se déplacer, ils lui envoyèrent simplement un joli pull en cachemire . Quand toute trace de drogues fut enfin évacuer de l'organisme d'Holden, un taxi vint le chercher pour le déposer à l'aéroport, direction la Californie. Il se dit que le soleil lui ferait du bien, et que changer d'atmosphère ne serait pas mal. Ses parents lui avaient parlé d'une sorte de pensionnat où il ne pourrait plus les gêner. Mais lorsqu'il découvrit l'institut Teenagers, il comprit qu'on lui avait menti. Cela le mis hors de lui, il fallut plusieurs adultes pour le maîtriser et l'enfermer dans sa nouvelle chambre. Il lui fallut facilement deux jours pour se calmer, et il passa le reste de la semaine à réclamer un téléphone, pour appeler ses parents qui s'étaient probablement trompés, et que de toute façon il n'avait rien à faire ici. Lorsqu'il fit mine d'accepter sa situation, une personne haut placée décida qu'il était temps pour lui de se mêler aux autres pensionnaires et de sortir de sa chambre. Ce n'est pas que la situation l'enchanta, mais Holden se dit prêt à tenter l'expérience. |
| Kathleen Manchester | █ Fondateen ■ Black Cat █ I'm the Ice Girl
Freezing you to the bone...
But now i'm gone ~
Surnom : Kath' Âge du Perso : 24ans Orientation : Hétérosexuelle Admission : Juillet 2008 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 7269
Age : 36 Messages : 1648 Jeux +16 : Non Disponibilité : Congé sabbatique longue durée ! °-°
RP' : Le Règlement A Lire!
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Casier Judiciaire Avertissement: Nombre d'Arrestations: 0 Délits Commis: | | Sujet: Re: Holden Rimmer (terminé) Ven 15 Aoû 2008 - 1:15 | |
| Bienvenue à Teenagers! Très bonne fiche! J'espère que tu te fera vite à l'idée de vivre dans l'institut et que l'on n'aura plus besoin de t'enfermer dans ta chambre Je te valide! |
| | Sujet: Re: Holden Rimmer (terminé) Ven 15 Aoû 2008 - 10:49 | |
| Et bien merci m'dame l'admin =) |
| | Sujet: Re: Holden Rimmer (terminé) | |
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