Encore une nouvelle journée qui avait commencer pour Matthew dans cet institut, encore une nouvelle journée, qui allait ressemble aux autres, encore une journée où son premier geste fut celui de prendre ses cachets, avant qu'il se mets à violemment tousser, on n'était jamais trop prudent. Encore une chance pour lui, il lui en restait, il n'avait pas à aller en chercher à l'infirmerie, pour aller en prendre. Lui qui n'aime pas parler pour ne rien dire, ou pour se répéter, les infirmiers et les médecins étaient vraiment plus doué pour ces deux dernières choses, que pour soigner les gens. Bien que Matthew ne cherche plus vraiment à ce qu'on le soigne, il avait d'un sens, perdu l'espoir, et s'était en même temps pour lui, la punition, pour avoir tuer tout ces gens, avoir fait tant souffrir, avoir tuer ses parents, avoir laisser mourir son frère, il devait certainement souffrir pour ces actes. Il préférait encore ça que de finir enfermer derrière des barreaux.

Qu'est ce qu'il allait pouvoir faire aujourd'hui? Se mettre dans un coin sombre, et attendre? Attendre que le temps passe, éviter les gens, surtout les gens violent, pour ne pas les avoir sur son dos, ne pas s'énerver. Il ne voulait pas s'énerver, et devoir se défendre si il commence à se sentir en danger, parce que si il commençait, il lui serait très dur de s'arrêter, pire encore, si on essayer de le retenir, ça l'énerverait encore plus qu'on le touche. Et quand il s'énervait, après, sa crise arrivait, il se mettait à tousser, à cracher du sang, comme si les médicaments ne faisaient absolument plus aucun effet. Et se retrouver comme ça, lui faisait peur, il avait peur de cette douleur, il savait que la mort était inévitable, mais il en avait peur, il avait peur de mourir, même si dans le fond il le voulait, il était perdu dans ce cercle depuis longtemps.

Il était sortie de la salle de bain, l'heure de manger était passer depuis un moment, mais il avait manger ses réserves de sucreries dans les douches, il n'y avait personne quand s'était l'heure de manger, s'était le mieux pour Matt, quand s'était vide, il ne se sentait pas mal. Il marchait dans un couloir vide, quand il s'arrêta entendant un bruit au dessus de sa tête. Qu'est ce que s'était ce bruit? Matthew n'était pas, curieux de nature, mais ça semblait venir du grenier, il n'y avait pourtant rien au grenier? Enfin, c'est ce qu'il pensait. Il chercha un moyen pour y aller donc. Il chercha un bon moment, jusqu'à ce qu'il trouve des escaliers. Ça semblait être là, il n'avait pas entendu d'autres bruits, et pour lui s'était tant mieux. Ça le rassurer un peu. Il grimpa donc lentement les escaliers regardant derrière lui, au cas où quelqu'un l'aurait vu, mais rien, et puis, plus il monter plus ça devenait sombre, et avec sa tenue totalement noir, et aucun moyen de voir sa peau, juste son nez qui sortait sa casquette et de son écharpe.

Il porta sa main à la poignet, froide, déjà qu'il était froid lui, s'était vraiment très froid pour lui. Il ouvrit doucement la porte et s'y faufila, refermant la porte pour voir si personne ne l'avait vraiment vue. Il se tourna ensuite vers le grenier, noir, sombre, mais ça ne lui faisait pas vraiment peur, au contraire, il se sentait plutôt bien dans des endroits comme ça qui était en toute logique inhabité. Il avança doucement, regardant autour ses bras le long de son corps, observant là où il marchait, quand son pied buta contre quelque chose. Qu'est ce que s'était? Il baissa son regard et tomba sur un livre. Il tourna la tête sur le côté, et vie un rectangle, sans poussière, alors que tout le tour en était rempli, exactement la forme du livre. Est ce que ça avait été ça qui avait fait ce bruit?

Le jeune français se mit à croupi observant le livre, et enleva la poussière en frottant doucement avec sa main, salissant son gant. Qu'est ce qu'un livre pouvait bien faire ici? Il le ramassa, restant accroupi, toussant légèrement à la poussière qui volé encore devant son nez.

Matthew continuait de regarder la couverture de ce livre, qui ne semblait, pas plus importe que ça, on aurait pût se demander depuis combien de temps ce cahier était ici. C'était dingue quand même la quantité de poussière ici, les poumons du français s'en rendaient bien compte et lui faisait bien comprendre aussi. Ça l'étonnerait bien quand il apprendrait qu'il y avait quelqu'un ici, et il l'apprendrait dans très peu de temps. Il entendit une voix, plutôt enfantine certes, mais qui le fit se redresser d'un coup, de surprise, en regardant là d'où venait la voix, mais en voyant personne, il ne voyait rien, juste un coin encore plus sombre que les autres. Ne pas ouvrir le livre? Il n'en avait pas vraiment l'intention, est ce que ce livre était à la personne qui lui avait dit ça?

-... Désolé...

Le français se pencha légèrement, pas vraiment rassurer de ne pas voir la personne qui lui avait parler, pas confiance, et posa le livre, là où l'avait prit, pour ensuite se redressait, droit comme un I. Même avec la casquette bien enfoncé dans sa tête, qui cacher son regard, qui donner l'impression qu'il ne pouvait rien, mais il pouvait très bien voir. Il regardait ce coin sombre, dans lequel il avait entendu la voix, pourquoi est-ce que cette personne se cacher? Pour Matthew, les personnes qui se cache, se cache car ils ont quelque chose à cacher, c'est plus que logique. Matthew se cacher aussi, quand on lui poser trop question. Chacun avait sa manière de se cacher juste, le français lui, utiliser les habits, sa casquette, ses gants, son écharpe, tout pour cacher un maximum possible de lui même.

L'ancien tueur était, à la fois effrayé, et pas confiant quand même, de ne pas voir cette personne, il avait reculer doucement, se demandant qu'est ce qu'il devait faire? L'ignorer? Où l'obliger à sortir? D'un sens, il s'en fichait un peu de qui ça pouvait bien être, mais cette impression lui faisait pas du tout du bien. Mais ce n'est pas pour cela qu'il aurait préférer ça, à tousser comme un malade et cracher du sang, il préférait encore passer sa vie avec une peur de ce genre de chose. Il lâcha enfin des yeux le coin sombre, regardant autour. Est-ce que il y avait d'autre personne ici? Si s'était le cas, il aurait peut être pas du venir ici... Il reposa son regard sur le livre parterre, aucune réel expression sur son visage.

-... j'avais pas l'intention de le regarder...

En y réfléchissant, on avait dans la pièce, deux contraire en tout point, une personne toujours enfant, et une autre n'a jamais eu d'enfance. Qui sait si ça passerait. Matthew tourna la tête, regardant une nouvelle fois autour, puis se mit à aller dans un coin, comme si il ne s'occupait plus, de la personne qui était aussi dans la pièce. Matt se plongeant dans tout ce qu'il avait entendu, des conversations des autres adolescents, des conversations auxquels il n'avait pas participer, mais auquel il avait porter une oreille. Il n'y avait plus penser d'ailleurs à cette certaine histoire, qui dit que le grenier est habiter part un fantôme. Matthew ne croyait pas au fantôme, il n'en avait jamais vue, et il ne croyait que ce qu'il voyait. C'était quoi déjà le nom de ce fantôme?...

Matthew se remit à tousser en plaquant une main devant sa bouche, vraiment, quelle poussière. Mais la gorge du français lui faisait comprendre, une nouvelle fois, que la poussière n'était pas la seule cause à ça. Il s'arrêta stoïque en entendant un ventre estomac gargouiller, son estomac. Rah, il avait pourtant manger une bonne glace... certes bonne, mais qu'il avait fini en même pas deux bouchées, elle était pourtant grande! Mais Matt avait faim, tout le sang qu'il crachait, et sa maladie, il avait toujours besoin de manger à cause de ça. Il se retourna finalement, vers l'ombre, ne sachant même si la personne y était encore, ça ne pouvait pas être un fantôme, les fantômes, ça n'existent pas, et Matt ne voyait pas du tout la raison qu'il aurait de se cacher. En tout cas, la mémoire lui était revenu doucement sur les rumeurs qui était faite à l'institut.

-... C'est toi que les gens ... ont surnommé le fantôme de teenagers... Casper?...

D'une certaine manière, même si le français n'était tout sauf pas en confiance, il arrivait plus facilement à parler, pour lui... s'était un peu comme parler dans du vide non? Un truc invisible à se yeux. Bah, s'était plutôt étrange comme nom, et pourquoi de suite les gens pensaient à des fantômes? Hein? Matthew se le demandait parfois, pourquoi, quand les gens ne voyaient pas, certaine chose, mais qu'ils entendaient des bruits bizarre dans un endroit sombre et poussiéreux, qui était l'un des meilleures endroits pour être tranquille, il faisait resortir l'histoire des fantômes? L'humain est vraiment un animal qui a une imagination plus que débordante, une imagination qui permet de manipuler facilement, ceux de son espèce...

Matt sentait sa tête, qui commencer à tourner, avec une petit douleur qui apparaissait, une douleur qu'il connaissait que trop bien, ayant comme impression de la connaître depuis toujours. Mais bon, rien de bien grave, il avait apprit à force à oublier cette douleur, bien qu'en agissant ainsi, la douleur allait augmenter, et puis ça lui ferrait comme un couteau qui le transperce, le faisant tousser et cracher du sang. Le français préférait pas prendre ses cachets mettant, alors qu'il se sentait observer. Combien de fois il avait vue les regards étrange de certains de l'institut, tous le prenaient souvent pour un drogué, mais non, il avait besoin de ses cachets, parfois oui, il donnait l'impression que quelqu'un accroc à ça, et qui était sur le point de mourir si il ne les prenait pas. Mais c'est justement ce qui peut arriver si Matthew ne le prenait pas, il aurait de plus en plus de mal à respirer, toussant, crachant du sang, ayant de la fièvre. Une mort comme ça, certes personne ne le supporterai pas. Oh non! Je dis absolument pas que Matt le supporte, loin de là, il est l'un des premiers qui ne le supporte pas, d'être sur cette balance entre la vie et la mort, de vivre en se disant, qu'un moment où a un autre, les cachets ne feront plus effets, et tout s'arrêtera, comme si on lui retirer la vie, comme quand il la retirait à ses victimes.

Le français avait tourner pendant un instant la tête, essayant d'oublier se mal, portant sa main à sa tête, ou plutôt à sa casquette. Puis il retourna son regard vers l'endroit sombre, mais, cette fois il tomba sur quelqu'un, ce qui le fit reculer d'un pas. Il s'attendait pas vraiment à ce que la personne sortent de là où elle était, et dans le fond, il aurait peut être bien préférer, il se sentait un peu plus à l'aise comme ça. Maintenant ce n'était plus le cas. Il observa le garçon qui se trouver maintenant devant et qui frotter ses yeux d'un revers de manche. On aurait dit qu'il avait pleurer, s'était le cas? Ça m'était encore plus mal l'ancien assassin, qui se demander part la suite si s'était sa faute, si il lui avait fait peur, même si il aurait pût s'en foutre royalement de faire peur, mais pas au point de faire pleurer quelqu'un. Il continua de regarder le garçon, qui porter quand même, des habits plus grand que ce qu'il avait besoin pour sa petite taille. D'ailleurs, il avait quel âge? Il pouvait pas être non plus très jeune, mais il semblait pas vieux non plus.

Matthew eu un sursaut léger avec un nouveau recule, encore perdu dans ses pensées, la voix du garçon face à lui l'avait surpris. Il avait l'impression que ce dernier avait du mal à parler, plutôt bizarre, mais bon, Matt arrivait plus ou moins bien à comprendre, en faite, ça lui rappeler un peu lui, quand il était jeune, qu'il refusait de parler, et quand on lui forçait, on l'obligeait à répondre, on devenait violent avec lui, il parlait un peu comme ça, semblant pas sûr de ce qu'il allait dire, et souvent on ne le comprenait pas tellement qu'il parlait doucement, et en bégayant. William, était venu à certains moment entre Matthew et ceux qui lui apprenait à ce battre, pour les calmer, pour qu'ils comprennent que Matt ne parlait presque pas, voir pas du tout, et que le forçait, aurait servit à rien. Il s'est remis à parler... plus ou moins, seulement quand il a rencontré son frère Michel. Mais il reste quand même sur le point, qu'il ne parlera pas pour rien dire, comme si il tenait à conserver un maximum de sa salive. Ou plutôt, comme si ses mots étaient compter, comme si il devait dire qu'un certains nombres de mots part jours, et qu'il en économiser un maximum.

C'était donc bien lui, que l'on surnommé ainsi. Enfin « on »... Les autres adolescents de l'institut, Matthew se serait jamais amuser à appeler quelque chose « fantôme » alors qu'il n'y croit pas, c'est stupide. Mais ça lui semblait bizarre, cette fin de phrase « je crois » il n'en était pas sûr, mais il disait que s'était lui. Peut être qu'il n'était tout simplement pas au courant de la rumeur, qui parle d'un garçon qui était depuis l'ouverture de l'institut ici, et quelque chose d'affreux lui serait arriver, et que depuis il hante de grenier. Enfin, il y avait plusieurs version, celle là était celle que le français avait réussi à mieux retenir. Enfin, il chercha pas vraiment plus, il semblait que s'était lui, point. En tout cas, pour un dit fantôme, il était assez matériel, il n'était pas transparent en tout cas. Il regarda ensuite, celui qui avait été surnommé Casper, avançait pour ramasser le livre, que Matt avait trouver parterre un peu plus tôt. Oui, effectivement, ça semblait être à lui, s'était peut être son journal intime? Ce qui expliquerait pourquoi il ne voulait pas qu'il l'ouvre, ou alors peut être que s'était autre chose. Peut importe, il ne le saurait certainement jamais, et ça ne lui faisait ni chaud ni froid de ne pas le savoir, s'était pas son problème.

Matthew sentit un froid qui le fit frissonner. Non, se n'était pas que la pièce était froide, non, elle ne l'était pas, s'était lui même qui était froid, son corps devenait froid, même en étant plutôt bien couvert avec ces vêtements, il avait froid, il aurait pu en tremblé si il ne se retenait pas. Il se mit assis parterre, ramenant ses grandes jambes contre son torse, et passant ses bras autour, essayant de se réchauffer un peu, parfois ça marcher, parfois non. Pendant cet instant là, il ne faisait même pas attention au garçon qui était aussi présent, il fallu pour s'en rappeler, relever la tête, pour le voir de nouveau, qui était lui assis parterre, et qui lui posa une question part la suite. Qui il était? Est ce que vraiment s'était important? De savoir qui il était? Ceux qui l'avait enlever, eux, s'en ficher de savoir qui il était. Ceux qu'il a tuer, il s'en fichait de savoir qui ils étaient. Est ce que vraiment cette question, que beaucoup de gens pose, de manière différente, mais qui attendait pas la même réponse, était vraiment importante?

-... Ma...tthew...

Et voilà, maintenant s'était à lui à avoir de nouveau du mal à parler. Vraiment, et puis, pourquoi il avait répondu? Il n'en savait trop rien dans le fond, car deux questions s'entrechoquer dans son esprit. A quoi cela lui servirait de savoir qui il était? Et, qu'est ce que ça ferrait de ne pas lui dire? Le fait de dire son prénom, n'allait pas le tuer! Oh non, loin de là, ça serai comique, dans le fond, qu'il meurt de autre chose, que de sa maladie, qui le dévoré lentement. A la seconde question du dit « fantôme », le français ne répondit que d'un simple, lent, fatigué, et petit, signe positif de la tête. Il était bien plus simple de répondre avec son corps, qu'avec des mots. Il serra un peu plus ses bras autour de ses jambes, sentant encore le froid lui dévoré le corps.

-... et... et toi?...

Ben oui, il avait dit son prénom, il aurait au moins aimer savoir aussi le sien, histoire d'être au même niveau de savoir de chacun sur l'autre. Car Matthew pensait bien, que Casper s'était pas son nom, puisque s'était basé sur des rumeurs. Mais le français sortie de ses songes, à cause d'une quinté de tout qui lui prit. Il posa sa tête sur ses genoux, s'aidant de son écharpe, pour essayer de se faire entendre le moins possible, même si s'était loin d'être gagner. Finalement il réussi à se calmer, récupérant difficilement son souffle, sa respiration s'étant accéléré part la suite. Il devait se calmer, calmer se qui le rongé en lui, se n'était pas le moment, pas devant quelqu'un. Il réussi à se calmer tout doucement, tout doucement, et releva doucement la tête regardant le garçon devant.

La respiration du français restait saccadé, il avait l'impression que quelqu'un venait de l'étrangler, mais non, on pourrait regarder son cou, il n'y aurait aucune marque, aucune. Non, s'était sa maladie qui lui faisait ça, qui l'étranglait doucement, qui le relâcher, puis revenait de plus belle, pour le plus grand malheur de Matt. Il fallait qu'il arrête de tremblait de froid comme ça. Il fallait qu'il se concentre sur autre chose. Jack? Il s'appelait Jack alors, c'est sûr qu'il y avait une différence entre Casper et Jack. Mais s'était quand même bizarre, là encore, il ne semblait pas sûr de ce qu'il disait, il aurait des doutes? Il aurait oublier? Ça pouvait semblait bizarre, même très bizarre, mais pas pour Matthew, dans le fond, lui aussi il avait oublier pas mal de chose de lui même, de ses parents, de Michel... S'était lui qui lui avait rappeler la plus part des choses, auquel il ne se souvient pas vraiment, il croit juste ce qu'il lui a raconter... Il ne se souvient pas de sa vie avant, de sa vie enfant, il se souvient même pas de ses trois premières années au Japon. C'était comme si, un jour, il s'était réveiller dans l'appartement avec William, et il se rappelait pas de sa vie passer, il était né dans l'appartement, il était né pour écouter les ordres, et tuer.

Le français releva un peu la tête, entendant comme un bourdonnement. C'était en faite la voix de Jack, mais il n'avait pas compris ce qu'il avait dit... Enfin, est ce qu'il avait pas compris, ou est ce qu'il n'avait pas voulu comprendre. Il n'aimait pas qu'on fasse attention à lui, porter des problèmes aux autres, il n'aimait pas. Michel s'occupait à chaque fois de lui, il lui apportait de l'inquiétude, et Mat n'aimait pas ça, il n'aimait pas voir ses yeux inquiets. On lui avait dit, les gens l'avait dit, pas à lui directement, mais à William ou quelqu'un d'autre, mais, Matthew n'a jamais était sourd. « Ce garçon vous apportera des problèmes avec cette maladie même si il écoute les ordres! » « J'espère que de payé les médicaments vous n'aurez pas à payé l'enterrement ». Il apportait toujours des problèmes, il n'aimait pas ça, il voulait pas qu'on s'occupe de lui, et ceux de l'institut ne l'avait pas comprit, et s'était occuper de lui pendant des mois à son entrer à l'institut, car il avait fait une grosse crise, qu'il n'avait pas réussi à contrôler.

Il mit quand même un moment à comprendre ce que lui demanda Jack, avant de s'exécuter. Il se tourna doucement, bougeant juste ses pieds, pour le faire tourner, se retrouvant ainsi de dos, il n'avait pas vraiment confiance, mais bon, il semblait pas que Jack soit près vraiment à lui faire du mal, et puis Matt savait très bien se défendre, donc, il se tourna sans réel inquiétude. Sa tête poser sur ses genoux, encore un peu tremblant. Encore une chance, qu'il n'avait pas cracher du sang, oh qu'il la connaissait bien maintenant, l'odeur et le goût du sang, son propre sang, un goût plutôt sucré, mais pas bon pour autant. Après quelque seconde, Matthew releva la tête en voyant le genre de vieux drap que lui tendait Jack. Relevant ainsi la tête, ses yeux se dévoiler un peu, mais il n'y avait aucune lueur dans son regard, on aurait presque dit, qu'il avait un regard de mort. Un mort avant l'heure. Mort à l'intérieur. Il rebaissa finalement la tête, et tendit timidement sa main vers le drap, hésitant à la prendre. Il recula un moment la main la refermant, regardant de nouveau Jack. Est ce qu'il pouvait vraiment la prendre? Il voudrais bien, mais il ne savait pas si il le pouvait vraiment. Il reposa son regard sur le drap, retendant sa main pour finalement l'attraper, et la tirer vers lui. Il s'enveloppa dedans, laissant que sa tête avec sa casquette ressortir.

-... mer... merc... ci...

Matthew avait encore la voix légèrement tremblante, restant bien envelopper dans la couverture, sentant qu'il avait maintenant, un peu moins froid, il fut rassurer de se sentir mieux. Bien qu'il toussa encore un petit peu, et se calma finalement. C'était plutôt gentil de la part de Jack, mais il ne comprenait pas pourquoi il avait fait ça, après tout, ils ne se connaissaient pas, il ne le connaissait pas, il n'avait aucune obligation. Le français avait rebaisser la tête, laissant l'ombre de sa casquette cacher de nouveau une partie de son visage. Où est ce qu'il avait prit quand même cette couverture, Matt ne l'avait pas vu, en tout cas, pas dans ce coin là. Pour l'avoir trouver si rapidement, il fallait connaître l'endroit. Depuis combien de temps est ce que Jack pouvait bien être ici? Pour que cette rumeur soit si... connu et différente à chaque fois, ça ne pouvait pas dater de quelques semaines. Matthew n'était pas de nature curieuse, mais là, il était assez intrigué part le fait de pas savoir. Est ce qu'on pouvait rester ici pendant vraiment longtemps? Jusqu'à se faire passer pour un fantôme aux yeux des autres.

-... ... ça fait... longtemps... ... que tu es... ici?...

(désolé c'est couuuurt --'...)

Deux ans? Deux ans qu'il était ici? Ça devait être long, déjà que pour Matt, ces quelques mois lui avait sembler bien long, étant obliger de rester allonger dans un lit, en plus qu'il n'aimait pas ça, ils avaient fini part l'enfermer dans la chambre, pour pas qu'il sort vadrouiller et se cache dans un coin ou personne ne devrait pouvoir le retrouver. Il en avait de la chance quand même, enfin, s'était l'avis de Matthew. La chance d'être tranquille dans un endroit comme ça... Le français aurait aimer être tout le temps dans un endroit comme ça, seul, comme ça, il n'aurait fait de mal à personne, personne l'aurait connu, donc personne ne serait mort pour lui. Il n'aurait pas tuer ses parents, et Michel ne serait pas mort dans ses bras. Il se demandait quand même, pourquoi Jack était rester ici? Il ne le demanderait pas, parce que dans le fond, il s'en fichait, chacun doit faire ce qu'il lui plait, tant que ça ne porte pas d'influence sur les autres. Ici, il voyait mal quelqu'un pouvoir faire du mal à une autre personne, si on reste seul bien sûr, c'est tout à fait logique. Le jeune français baissa la tête, un lâchant un soupir qui ne se fit pourtant pas entendre, posant sa tête sur ses genoux, les yeux pointaient sur le sol poussiéreux du grenier. Il avait moins froid, il se sentait un peu mieux malgré le bourdonnement qui était encore présent dans sa tête. Enfin bon, il n'allait pas se plaindre non plus.

Pendant un instant, le français avait totalement déconnecter, tellement, qu'il cligna des yeux de surprise se rappelant où il était, et la seule chose qu'il entendit était « blème »... Blème? Oula, il avait totalement louper la phrase que Jack lui disait, s'était plutôt nul de sa part. Bah, faut dire, c'est pas comme si il avait toujours écouter ce qu'on lui disait. Souvent, avant, William lui parlait, et Matt n'entendait absolument rien, il était littéralement dans son monde, pauvre William... quoi que... pauvre William, pauvre William!... C'était quand même cet enfoiré qui avait tuer son frère... et d'ailleurs de colère, il l'avait tuer part la suite... comme ça, ils étaient quitte. Quand même... il se disait que William avait après tout, était comme lui, qu'une personne qui avait été manipuler, et qui n'avait rien fait d'autres que d'écouter les autres. En y réfléchissant, si ça avait été le contraire, si s'était William à sa place, et Matt à la sienne... Il aurait fait la même chose, il n'aurait pas changer, il se serait fait manipuler comme avant, et il l'aurait tuer. Sans hésitation... Mais même avec cette pensée, il ne pouvait pas s'empêcher de se dire, qu'il était la seule personne qu'il avait bien fait de tuer, juste pour son frère.

Le français sortie de ses anciens souvenir pour entendre de nouveau la voix plutôt enfantin de Jack. Plus nourriture? Il n'avait plus à manger?... Si il disait ça, ce n'était pas pour rien. Est ce qu'il aurait faim? D'un sens, lui aussi avait faim. Il savait ce que s'était quelqu'un qui avait faim, certes, lui avait faim certainement à cause d'une chose totalement différente de celle de Jack. Si il restait tout le temps ici, s'était sûr, qu'il ne devait pas vraiment trouver de quoi se nourrir ici, un point qui dérangerai grandement Matt. Il ne chercha pas vraiment à en savoir plus, il semblait qu'il avait faim, il savait ce que s'était et ne voudrait pas laisser quelqu'un comme ça, comme quand on le laisser lui manger dit « normalement » sachant que ça lui sert à rien vue comme il est malade. Il se releva, difficilement, mais se releva tout de même, gardant le drap enrouler autour de lui. Il s'avança passant à côté de là où était Jack, sans le regardait. Enfin, là est en faite en grand mystère, on ne voit pas ses yeux. Puis il sortit de grenier en silence.

Il allait vraiment chercher à manger? Plutôt oui, comme je l'ai déjà dit, il sait ce que c'est d'avoir faim, et n'aime pas savoir que quelqu'un avait faim aussi. Autant, il en profiterai aussi pour prendre de quoi manger. Il espérait qu'il n'y aurait personne dans les cuisines. Pas à cette heure là quand même, midi était maintenant passer depuis un bon petit moment. Matthew se faufila donc dans les coins sombres en avançant vers les cuisines, certaine personnes le regardaient bizarrement avec son drap autour de lui. Bah en attendant! Il avait moins froid au moins, donc il s'en foutait totalement. Il fini part enfin arrivait en cuisine, celle ci était totalement vide, pour son plus grand bonheur, bien que ce bonheur ne se voyait absolument pas sur son visage sans expression. Il alla vers le frigo est pris... Quoi vous ne devinez pas? Bah oui à manger, mais surtout, que des trucs sucré. Matthew est un anti sel, à bas le sel vive le sucre, le sucre rempli plus facilement le ventre, et faut avouer, que c'est vachement meilleur. Il prit un peu de tout, des gâteaux, biscuits, glaces... enfin vous voyez le topo quoi.

Après quelques minutes passer en cuisine, il en sortie enfin... semblant plus gros que d'habitude? Non il n'avait encore rien manger, c'est juste que au lieu de mettre tout dans ses poches, qui sont quand même, pas petite, il avait tout mit dans le drap, qu'il avait toujours sur lui, mais il avait mit ses bras, de manière à ce que rien ne tombe. Part chance pour lui, il ne croisa personne au retour. Il monta les escaliers du grenier... avec bien des efforts, c'est que tout ces aliments, ils commençaient à se faire lourd pour les bras longs et fins du français. Il rentra dans le grenier, marchant un peu, toujours sa casquette qui cacher bien son visage, et il se mit accroupi au milieu, posant sur le sol tout ce qu'il avait rapporter. Jack pourrait donc manger, et lui aussi d'ailleurs, il attrapa la première glace qui lui tomber sous la main et se laissa glisser dans un coin contre un carton, et commença à manger sa glace, ni plus ni moins. Tout en silence, ne demandant rien, en faite, on aurait dit qu'il n'avait rien fait en le regardant.

Matthew continuait de manger tranquillement sa glace, bien quand quelques boucher, il l'avait fini, et attrapa part la suite un gâteau, qu'il avala tout rond, puis en reprit un deuxième. Il était toujours impressionnant de voir Matt mangeait, parce que, il ne mange pas, il avale, si ce n'est pas pire. On a toujours l'impression qu'il mange comme si il n'avait pas manger depuis des années. Mais non, il mangeait plus que les autres... mais, il finissait part tout vomir, ou en tout cas une bonne partie, souvent à la fin de la journée, dehors, à l'abri des regards indiscret, il pouvait tousser, vomir, souffrir, sans que personne ne le trouve. Mais qu'est ce que ça faisait bien, de pouvoir manger, alors qu'on a l'impression d'être vide, même pas quelque heure après avoir manger. Ne pas prendre de poids, au contraire, en perdre, si c'était pas nul ça? Certain dirait qu'il a de la chance, mais non, s'était pas de la chance ça, loin de là. Le jeune français qui garder son gâteau à la bouche en le mâchant, lança un faible regard à Jack, qui avait attraper une sucette, et semblait être content. Matt lui restait neutre sur son visage, pas du genre à montrer qu'il était content, parce qu'il ne l'était pas dans le fond, là, il était plus soulager qu'il puis lui aussi se restaurer. Ça aurait fait bien dégueulasse si il était aller chercher des trucs que pour lui, mais ça ne lui aurait rien apporter, alors pourquoi il aurait fait ça? Michel ne l'aurait pas fait avec lui...

Matthew eut un léger soupir, appuyant sur sa casquette pour cacher un peu plus encore son visage, comme si ça ne suffisait pas. A chaque fois, il voulait se référer à Michel. Bien qu'il était son grand frère, s'était le petit frère qui avait servi de modèle pour le français, mais il avait encore beaucoup de chose, que Matt ne pouvait pas faire, que Michel faisait, un exemple tout bête, demander son chemin. Matthew n'irai jamais demander de l'aide aux autres, jamais. Michel était celui qu'il aurait aimer devenir, mais, il a aussi peur de devenir comme ça, il ne sait pas pourquoi, mais ça lui fait peur. Parfois, il se demande si il serait devenu comme Michel, si on ne l'avait pas enlever pour l'amener au Japon? Est ce qu'il ne serait pas comme ça en se moment, est ce qu'il serait ici? Est ce qu'il serait en train de sourire comme le faisait si bien son frère? En attendant la mort?... Non... certainement pas, au fond de lui, il était sûr qu'il ne serait pas devenu comme ça, qui pourrait sourire alors qu'il s'est qu'il peut mourir? Et pourtant... Lui même avait sourit, un peu plus d'une fois même, quand il était avec son frère, il était si bien avec lui. Mais c'est fini, il allait mourir, seul, en oubliant doucement ses journées douces, qu'il aimait tant, et qu'il haïssait aussi. C'était de sa faute si il ne vivrait plus de journée comme ça, il aurait mieux fait, de le tuer dès le début... il n'aurait rien apprit de cette histoire, sa vie aurait continuer jusqu'à son dernier souffle, sans que rien ne change.

Le français était totalement perdu dans ses pensées, son regard plongeait dans un vide que seul lui connaissait, il ne remarqua pas le fait que Jack semblait être, plus que pas bien. Ce fut que le bruit de la sucette qui se briser au sol, qui eut comme effet, de réveiller Matthew, qui cligna les yeux, bougeant pas, mais semblant se demander où est ce qu'il était. Puis il tourna la tête vers le jeune garçon surnommé Casper, qui se mit à crier, semblant effrayer et souffrir. Mais qu'est ce qui lui arrivait? Le français restait assis, l'air pas rassurer au visage, ne sachant pas quoi faire. Qu'est ce que Michel aurait fait? Il n'en sait rien! Si, il serait aller tenter de le rassurer. Mais il pouvait pas faire ça, il ne savait pas le faire, il en était incapable, il ne le connaissait pas, il ne comprenait pas. Est ce que s'était ce que ressentait William, quand le français faisait lui même des crisses? Est ce qu'il avait aussi cette impression d'être impuissant, nul, capable de rien. Il eut un sursaut en voyant Jack s'étalait sur le sol, disant une dernière phrase avant de s'évanouir. Carrie? Il ne voyait pas qui ça pouvait être, mais bon, s'était pas important à l'instant même.

Matt se releva, ou plutôt, se mit à croupi, s'avançant doucement vers Jack, qui ne bougeait plus. Pas rassurer, il tendit son bras pour toucher son cou. Il soupira sentant qu'il respirait encore, s'était déjà plutôt bon signe. Il retira sa main et commença à regarder autour. Qu'est ce qu'il pouvait bien? L'amener à l'infirmerie? Certainement pas, il n'y arriverait jamais, et puis, les infirmier pourrait pas vraiment faire quelque chose de plus, à part le bourrer de cachets. Il l'aurait amener si il n'y avait pas eu de pou. En tout cas, il ne pouvait pas le laisser comme ça. Sans s'en rendre compte, le français se mit à enclencher les même geste que William faisait avec lui. Il prit la couverture qu'il avait toujours sur lui, et la mit sur Jack, l'enroulant un peu dedans, de manière à ce que plus aucune partie du jeune garçon, ne touche le plancher. Puis le français se releva de sa grande taille regardant autour. Si il vivait ici, il devait bien y avoir un endroit où il dormait non? Un lit, ou quelque chose comme ça. Tout le monde ne s'appelait pas Matthew et dormait pas dans des placards ou des recoins de pièces, il était bien le seul à le faire. Mais il n'y avait rien, en tout cas rien qu'il pouvait voir. Derrière les cartons? Il toussa un peu, tirant sur la couverture pour faire bouger le corps évanoui de Jack, le mettant à un endroit plus éclairer. Il vaut mieux ouvrir les yeux à de la lumière que dans le noir après avoir perdu connaissance comme ça. Puis le français, se remit à chercher un endroit qui serait peut être plus confortable que le sol. Il aurait pût là encore, amener Jack à l'infirmerie, mais si il était tout le temps rester ici, il devait avoir une raison, et le faire sortir, peut être qu'il n'apprécierait pas, en tout cas, à sa place, Matt n'apprécierait pas du tout.

Il continuait de chercher, se baissant même, pour trouver ce qu'il cherchait, et après quelques minutes de recherche, il trouva un genre de passage, qu'il passa en hésitant un bon moment au début. Il avait trouver, mais il avait l'impression un peu d'être ailleurs que dans le grenier, tout ces jouets... à Matt ça lui donner presque des frissons, des jouets il n'en avait jamais eu, et ça lui faisait assez peur quand il en voyait, ça lui était totalement inconnu. Il détourna les yeux pour enfin trouver ce qu'il cherchait, un lit, ou plutôt un vieux matelas tout crade, mais qui servait quand même à ça semble-t-il. Il ressortit donc de là dedans, allant lentement vers Jack, comme si il avait peur que celui ci se réveille et lui saute dessus... Ouais, les jouets ça le traumatise, faut arrêter là. Il attrapa un bout du drap, et tira dessus, faisant trainer le corps de Jack, jusqu'à arriver enfin vers le matelas. Comment faire maintenant pour le mettre dessus?... Matthew réfléchi un court moment, puis tira un peu plus sur le drap, faisant du coup rouler le corps frêle qui fini sur le matelas. Ah, ça semblait vraiment marcher ce genre de truc alors, lui qui avait vu ça cas la télé. Il reposa doucement le drap sur Jack. Est ce qu'il était toujours vivant au moins?... Il avait déjà vérifier, mais son corps si... comment dire... un peu mort quand même... Enfin, il pouvait parler lui. Il retoucha hésitant le cou de Jack, et sentit que le pou était toujours belle et bien là.

Il soupira doucement, et appuya sur sa casquette, pour pas voir les jouets qui étaient autour de lui. Qu'est ce qu'il pouvait faire maintenant, qu'est ce que Michel aurait fait? Qu'est ce que William faisait quand ça lui arrivait? Quand il se réveillait, il avait toujours une tasse de ce qu'il aimait le plus, la limonade chaude. Non non, je parle pas de la limonade que vous trouvez dans votre magasin habituelle, mais de la limonade naturel, avec une rondelle de citron dedans, et bien chaud, s'était ce qui réchauffer le mieux le corps de Matt quand il avait plus que froid, et qu'il en était totalement malade. Mais là... il n'avait pas de quoi en faire, et puis... qui sait si Jack aime peut pas ça... Le français ressortit alors de cette genre de cachette, attrapant dans ses grands bras fins, le maximum qu'il pouvait, de ce qu'il avait monter un peu plus tôt, et le ramena près du Matelas, les posant au sol. Matthew s'éloigna part la suite. Il restait à faire quoi maintenant? Surveiller? Attendre? Oui, il se posa contre un carton, ramenant une nouvelle fois, ses genoux contre son torse, en attendant, tout simplement.