« Jouer neutre est la clé de la réussite »

• Nom :
Emerson

• Prénom :
Carl

• Surnom :
Lagerfeld


• Âge :
20 ans

• Date de naissance :
18 Août

• Lieu de naissance :
Aurora (Illinois)

• Nationalité :
Américaine


• Sexe :
masculin

• Orientation sexuelle :
Hétérosexuel

• Délits :

-Coups et blessures
-Voies de faits sur agent des forces de l'ordre
-Trafic de stupéfiants (après arrestation ; non repéré)
-Recels (après arrestation ; non repéré)


• Arrestation :
Carl n'a été arrêté qu'une seule fois, il y a deux ans, au domicile parental suite à une dispute violente l'opposant à son père et l'un de ses oncles. Rien ne laissait présager un quelconque problème mais en l'espace d'une minute tout a dégénéré ; le jeune homme a mal réagi à une provocation physique et a répondu par les poings avec une violence plus qu'excessive.

Complètement enragé il casse un bras à son propre père et inflige plusieurs fêlures sévères à son oncle avant de les laisser à demi-inconscient pour faire une promenade afin de se calmer. A son retour les policiers sont là pour l'arrêter, Carl refuse de coopérer mais sans l'effet de surprise il est rapidement maîtrisé avant d'être placé en détention.

• Présent depuis :
6 mois

• Intégré pour :
Carl a espoir de sortir d'ici pour reprendre une vie normale, pour cela rien ne vaut un nouveau cadre où personne ne vous connaît et où la réinsertion est présumée possible.

• Nombre de repas par jour :
• • • • • • • x x x

• Repas équilibrés :
 • • • • • • • • • x

• Audition :
 • • • • • • • x x x

• Vue :  
 • • • • • • • x x x x

• Activité physique :  
 • • • • • • • x x x

• Alcool :
 • • • x x x x x x x

• Cigarette :
 x x x x x x x x x x

• Rapport sexuel :
 x x x x x x x x x x

• Drogue :
 x x x x x x x x x x

• Mutilation :
 x x x x x x x x x x


• Phobies :  
peur d'être anormal (diagnostic)

• Autres problèmes :  
obsession du contrôle (diagnostic), sujet à d'intenses crises de violence (réelles mais de mieux en mieux contrôlées)

• Problèmes antérieurs :

• Taille :
1 mètre 76

•  Poids :
70 kilos 80 grammes

• Cheveux :
 Noirs

• Yeux :
Gris


• Cicatrices :
Une ancienne blessure au couteau sur la main gauche, une autre sur l'arcade sourcilière droite

• Tatouages, piercings, autres :  

La première chose que je pense devoir expliquer c'est mon surnom : Lagerfeld ; c'est lié à ma manie d'être propre et de présenter un visage entretenue ; pas de cheveux en bataille, du moins pas plus que nécessaire, une barbe naissante mais pas plus, une tenue nettoyée, des mains propres...
Niveau du corps j'essaie de m'entretenir, autant pour l'impression qu'au cas où j'ai besoin de faire mes preuves ; du coup je suis assez musclé, pas trop non plus, je ne veux pas avoir l'air trop costaud. Dans l'ensemble et d'un point de vue visuel j'essaie de donner l'impression d'être le type sympa et prêt à rendre service ; en version centre de détention hein. Faut pas déconner.

• Adjectifs les plus marquant de votre personnalité :
Pragmatique, trompe son monde en quasi permanence, extraverti, roublard, débrouillard

Carl ? Très franchement j'ai du mal à croire ce qu'il lui est arrivé. Enfin quoi ! Il aurait attaqué et blessé son père ? Avec un couteau qui plus est ! Ca ne lui correspond pas, mais alors pas du tout ; il était même du genre à tout faire pour éviter le conflit, quitte à accepter un sale boulot pour ça, il disait d'ailleurs : « Larbin ? Peut-être mais dans la vie vaut mieux avoir des amis que des ennemis. »
Cela dit quand on le cherchait vraiment c'était un vrai fou furieux ; je me rappelle ce groupe de collégiens qui avaient tentés de nous racketter il y a quelques temps. Je me demande s'ils ont récupéré leurs couilles d'ailleurs.
Hailin V., amie d'enfance

Je dois admettre que durant le séjour qu'il a fait ici c'était plutôt calme ; d'habitude nos pensionnaires sont des emmerdeurs, désillusionnés et hostiles à toute forme d'autorité. Lui par contre c'était l'inverse ; poli, entretenu... c'est bien simple on aurait pu le prendre pour un membre du personnel ! Au début je me suis dit qu'il allait se faire bouffer par les petits caïds et autres fortes têtes, c'est souvent ce qui arrive, mais non, certains allaient même jusqu'à le protéger ; à ce moment là je me suis demandé s'il se tramait pas quelque chose de louche. Mais quand on a un gamin aussi calme... j'ai fermé les yeux, je préférais continuer à croire.

     Peter A., surveillant

C'est un type qui fait froid dans le dos. Une fois il a reçu une lettre de ses parents, je me rappelle l'avoir lu, ils étaient visiblement inquiets pour lui ; il m'a montré la réponse qu'il leur avait écrite en me demandant ce que j'en pensais. J'ai répondu honnêtement : il avait l'air de s'en vouloir et de faire tout son possible pour retourner auprès d'eux. Après ça il a dit : « Bon ! Ca c'est fait ! » ; je ne sais pas si c'est le ton ou son expression mais j'ai compris que sur le coup il n'en avait en réalité rien à foutre, qu'il entretenait un profond mépris pour sa famille ; exception faite de sa sœur, il ne m'a jamais permis de lire une de ses lettres. Je suppose qu'elle doit être son seul lien avec le monde extérieur ; en tout cas j'en connais pas d'autres.

Joshua M., camarade de chambre

Le psy que j'ai rencontré après l'incident m'a diagnostiqué une obsession du contrôle et une volonté d'adaptation presque maladive, le tout avec une bonne dose de narcissisme. Il m'a dit, avec un sourire, que cette histoire d'agression était presque une bonne nouvelle puisqu'elle remettait sérieusement en cause le diagnostic ; le fait d'avoir agi en dehors de la norme faisait de moi un être sain d'esprit. Si vous le dites Doc. Si le fait de chercher à s'en tirer le mieux possible quel que soit la situation est une tare alors oui je suis fou, mais à mes yeux faut être cons pour faire le contraire, ou sous hors de contrôle. Je ne vous mentirai pas ça m'arrive. Rarement mais arrive.

• Aime :

-La lecture
-L'odeur du papier
-Le tir à l'arc
-Le métier d'architecte (auquel il se destine)
-Les paysages semi-naturels
-Réfléchir
-Donner l'impression
-Sa sœur

• N'aime pas :

-Sa famille
-Les bruits stridents
-Le orange
-La saleté
-Les reniflements
-La maladie


• Goûts musicaux :
C'est assez difficile à expliquer... J'essaie toujours d'être aussi neutre, accommodant que possible et la musique a tendance à me faire agir à l'inverse, à faire ressortir mes véritables sentiments. Enfin, pas n'importe quelle musique, la majorité du classique est trop agressive pour être intéressante, le jazz me donne l'impression qu'on vient s'épancher sur mon épaule... En fait je crois que moins il y a de texte plus ça me plaît ; je suis bien placé pour savoir que les paroles ne reflètent absolument rien. J'ai pas de goûts particuliers en fait mais si je trouve un truc qui m'accroche vraiment je peux l'écouter en boucle pour m'endormir ou pendant que je suis seul, jamais en public, ça voudrait dire qu'on pourrait lire en moi et ça je ne le supporte pas.


• Goûts culinaires :
Je dois admettre que passer de la cuisine bourgeoise à la ration du prisonnier ne fut pas quelque chose de facile, même si au moins ça m'a appris à cuisiner. Je me rappelle d'un collègue qui me payait pour que je lui arrange un peu son ordinaire, avec le droit de sortie, quelques dollars et un peu d'imagination c'est pas très compliqué en fait. Pour résumé je mange de tout mais je me lasse assez vite, donc j'essaie de varier, mais je serai quand même très content quand je sortirai d'ici.


• Goûts vestimentaires :
Sobre et conformiste. Des détails ? J'aime pas attirer l'attention dans un sens ou dans l'autre ; j'apprécie les vêtements amples histoire de pouvoir bouger à mon aise et de préférence légers. J'ai horreur de sentir la transpiration imprégner progressivement mes vêtements, rien de pire que de sentir l'humidité vous recouvrir et de ne pouvoir l'enlever pour cause de froid. Sinon j'essaie de me changer autant que possible, j'aime pas non plus les odeurs qui se dégagent des vêtements après quelques jours.


•  Centres d'intérêts :
Apprendre, c'est pas mal. Quand j'ai débarqué dans mon premier centre j'ai cru que le monde allait me tomber dessus mais en fait une fois que tu sais faire ça ou ça... tu deviens vite indispensable et qui dit indispensable dit protection et même paiement. C'est toujours amusant de définir des liens avec les autres et après d'observer les différentes combinaisons que je peux réaliser avec, rapidement on devient une espèce de plaque tournante qui a une image immaculée. Si je me fais prendre avec de la drogue transportée il suffit de la jouer bon samaritain contraint et forcé, trop intimidé pour parler et hop ! On vous laisse passer.

Si je devais parler en dehors de ce monde je dirai que j'aime bien prendre mon temps pour lire un bon bouquin ou tout simplement me poser pour mettre un peu d'ordre dans ma tête ; autant dire qu'ici ça n'arrive pas souvent. Enfin c'est le jeu pour sortir d'ici ; oui j'ai bien l'intention de sortir d'ici et par la porte qui plus est.

Je suis né dans l'Illinois, le même jour que ma sœur, fausse jumelle, Lauren, dans un hôpital de bourgeois au sein d'une famille bourgeoise. Mes parents étaient pas trop chiants, guindés et avec une fâcheuse tendance à nous faire faire ce qu'ils n'étaient pas parvenus à réaliser mais somme toute c'était vivable.
J'ai eu droit aux écoles privées, professeurs particuliers, l'éducation de la haute en somme et je dois admettre que je débrouillais pas trop mal, mes professeurs m'appréciaient, mes camarades aussi ; je me taillais bien vite une réputation d'arbitre dans les conflits, j'étais celui qu'on appelait en cas de besoin. Lauren réussissait aussi de son côté bien que dans une autre voie, son intellect était de loin supérieur au mien et lui permettait de briller facilement ; l'ennui c'est qu'elle ne s'en sortait pas aussi bien pour ce qui est de gérer les jalousies et se protéger des coups fourrés. C'était moins une question d'honnêteté de sa part qu'un manque de clairvoyance sur le ressenti des gens ; entendons-nous bien, elle n'était pas plus maladroite qu'une autre mais elle avait des difficultés à éviter de créer des envieux et des ennemis. Comme tous les « intellos » je suppose.
Juste avant notre entrée au collège je me suis lié d'amitié avec Hailin, une petite asiatique belle comme un cœur que j'ai rencontré alors qu'on avait tenté de nous racketter ; une des rares fois où je devais faire usage de violence, mais elle ne m'a pas jugé. Je suppose que c'est pour ça que je l'appréciait. Elle me faisait confiance et se considérait comme ma meilleure amie, à tort ou à raison je ne sais pas ; pour y répondre je pense qu'il faudrait que je sache pourquoi je me suis mêlé de sa vie amoureuse. Je ne parle pas ici d'un rencard arrangé avec un pote ou un coup de main pour attirer l'attention de l'élu de son cœur, non, c'est plus complexe. En réalité j'ai réussi à la faire craquer, et même tomber amoureuse, d'une fille d'origine amérindienne, elle aussi très bien foutue ; je l'encourageais à faire le premier pas, à oser, à accepter une attirance que j'avais créé pour la gente féminine. Est-ce le fantasme masculin bien connu pour les lesbiennes ? Est-ce que j'aimais l'idée d'avoir une amie différente ? Était-ce pour créer une certaine dépendance vis-à-vis de mes conseils ? Ou avais-je à un moment détecté une véritable de sa part pour les femmes ? C'est un peu le problème, j'en sais rien. J'ignore où elle en est maintenant mais j'aimerai bien le savoir, l'ennui c'est que les contacts sont limités à la famille et ça m'étonnerait qu'elle ose en parler à un autre.

Avec les études supérieures Lauren et moi avons été envoyés chacun de notre côté, chacun dans un internat différent, le mien étant le plus près de la maison familiale ; c'était une autre ambiance et un sacré changement. Nous étions jumeaux, ou faux-jumeaux pour être exact, cette séparation était assez brutale, sans compter que dans son cas c'est carrément dans un autre état qu'elle avait été envoyée. On gardait le contact bien sûr mais je comprenais à demi-mot que ce n'était pas facile pour elle, je le suggérais à mes parents mais ils ne voulaient rien entendre ; elle était sur la voie de la réussite disait-il, j'étais jaloux, ou simplement inquiet de la voir s'éloigner. Cette dernière possibilité me semble plausible même si je ne pense pas qu'elle puisse me faire inventer une agression ou une tentative de viol. Elle n'osait pas en parler, donc pour les parents tout allait bien même si leur fille crevait psychologiquement. J'ai une discussion extrêmement houleuse avec mon part et un de mes oncles un soir, ce fameux soir pour être exact. Je ne sais pas ce qui a été l'élément déclencheur. En avais-je trop révélé sur moi-même ? Avais-je lâché le mot de trop ? Avis-je donné l'impression d'être anormal ? De cela j'en suis persuadé.
Je me vois encore quitter la maison, après leur avoir fait ravaler leurs paroles, histoire de me calmer et de remettre mon masque de sérénité ; à mon retour les flics m'ont coffré. Mes propres parents me livraient à la police. Ma mère, le psy, les flics... tous ceux qui étaient au courant m'ont rabâché que je n'aurai jamais du agir ainsi, que j'étais un individu dangereux. Ils ont menti. J'ai simplement agi comme une personne normale, je suis normal et l'ai toujours été ; c'est eux qui ne toléraient pas que leur fils sorte du cadre qui leur plaisait. Je ne peux pas me tromper... j'espère ne pas me tromper.

Je ne garde que peu de souvenirs de mes premiers temps dans l'univers carcéral ; je me rappelle juste que les débuts étaient durs, très durs. Vu mon milieu d'origine et celui de la plupart des pensionnaires... j'étais dans la merde. Il m'a fallu un temps d'adaptation pour apprendre les ficelles utiles mais ma réputation était déjà faite ; du coup j'ai à nouveau fait usage de violence pour les pousser à me changer de centre, ça a marché. Une fois arrivé je me suis intégré facilement, je souriais aux gardiens et profitait de leur bienveillance pour écouler les marchandises des autres. Les deux camps m'appréciaient, ils m'arrosaient pour mes services, persuadés que mon entente avec l'autre camp se faisaient pour servir leurs intérêts. Ben voyons ! La moralité de cette histoire : pour prospérer faites comme la Suisse.

J'ai gardé le contact avec la famille, étant les seuls avec lesquels il m'est autorisé de communiquer, ils me disent tous à quel point ils ont hâte que je guérisse, qu'ils pensent à moi et toutes les salades qui vont avec. Je joue le fils modèle cherchant le repentir avec espoir mais dans la réalité ma famille est morte à mes yeux ; je n'ai plus de parents, juste des géniteurs. Il ne me reste de famille que ma sœur, mais même à elle je n'ose pas parler franchement ; j'ignore ce qu'elle a appris de cette histoire, j'ignore si mes lettres sont lues et si sa plume n'est pas guidée par d'autres.

Lorsque j'ai entendu parler de ce centre en Californie j'ai signé, je commençais à m'ennuyer dans le mien et le nombre de récidivistes qui en sortait ne parlait pas vraiment en faveur d'une réinsertion, car oui j'ai bien l'intention de sortir. Alors j'ai demandé à être transféré, l'arrivée de l'armé perturbe un peu mes plans mais je ne prévois aucun trouble sur le moyen terme.

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C.E

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L'avatar par défaut est super sympa ; il vient d'où ?

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