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| EVENT#1 • Chef, oui, chef. | |
| | Sujet: EVENT#1 • Chef, oui, chef. Jeu 3 Jan 2013 - 23:21 | |
| EVENT • Les militaires sont arrivés.
#Groupe 1. Sont conviés dans ce sujet les personnes inscrites à l'event :
- Alex Scott
- Kyllian Andrews
- Lucy Cantarella
- Moon A. Namidakase
- Vincentina Hilton
- Wilson Crowley
- Anathema Luinwe
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Les personnes non-inscrites, désirant venir dans le sujet, sont les bienvenues. Courtes réponses recommandées. Aucune ordre de passage. Premiers jours officiellement militaire. Journée de présentation, il paraît. Journée où nous devions affronter un petit comité de résidents. De membres du personnel. Nous présenter. Quelle blague. La simple vue des uniformes, les voix qui résonnaient déjà les soirs dans les couloirs suffisaient amplement à nous déclarer sans que nous ayons forcément besoin d'en rajouter. Mais qu'importe, respectons les codes, mettons les points sur les « i ». Éclairons-les sur les nouvelles règles du jeu.
8h. Tapante. Je franchissais cette salle avec mes deux collègues. Froids comme des glaçons, évidemment. Pour peu, j’appréhendais la suite. J'arpentais les quelques marches pour monter sur cette scène. Nous donner en spectacle, c'était un peu ça qu'on nous demandait de faire. Mais c'est avec grand plaisir que j'ouvrais cette fameuse liste. Des noms. Pour la plupart déjà vu. Certains qui me donnait le sourire, d'autres beaucoup moins. Tout sentait déjà le règlement de compte.
Un petit raclement de gorge pour s'annoncer, quelques pas pour s'avancer, en attendant les derniers retardataires. Un joli sourire pour rassurer.
« Bonjour à tous ! En espérant que vous êtes bien frais ce matin. La journée va être longue. Pour vous, mais pour nous aussi sachez-le ~ Je souriais toujours. Presque fier de savoir que pour certain la surprise se lirait sur leur visage à peine émergé. Alors pour ceux qui ont décidé d’élire domicile ici, vous me connaissez déjà. Pour les autres, ça sera Friedrich Ludovic et pour les petits noms on attendra. Comme vous aurez pu le remarquer depuis peu les militaires ont investis l'établissement. Et j'ai l'immense plaisir de vous annoncer qu'en plus de soigner vos petits bobos, je suis Lieutenant. Et franchement mieux gradé que mes deux collègues que je vais laisser se présenter. Sur ce mon regard balaya la pièce, avant de reprendre de plus belle. Sachez donc désormais que vos chambres sont fouillées pour vous confisquer tous vos petits trésors, telles que vos lames, petits sachets de drogue ou encore même paquets de clopes. Vos sorties du centre seront également réglementées, tout comme les couvre-feux. De nouvelles règles pour vous remettre dans le droit chemin et vous donner un nouveau rythme de vie plus sain.»
Quelques détails plus tard, je me glissais dans les rangs afin de donner un joli petit feuillet résumant à merveille les nouvelles conditions, avant de rejoindre les deux autres militaires, prêt à entendre les protestations ou encore questions. -------------------------------- Vous ne savez pas quoi répondre ? Ce sont les réactions de vos personnages qui sont importantes. Sont-ils contents, en colère ? Ou au contraire est-ce qu'ils s'en moquent ? Nous introduisons les militaires dans les vies des adolescents, nouveaux ou pas. Ce sont les anciens qui sont surtout bousculés. Cela peut aussi éveiller une envie de rébellion en eux. Dans ce cas, n'hésitez pas à vous intéresser à ceci : L'armée du KO. Pour connaitre l'entièreté des nouvelles règles de la vie du centre, RDV ici
Dernière édition par Ludovic Friedrich le Lun 7 Jan 2013 - 19:36, édité 1 fois |
| Lucy Cantarella | Sujet: Re: EVENT#1 • Chef, oui, chef. Ven 4 Jan 2013 - 18:36 | |
| Les oreilles endormies de Lulu furent écorchée par des mots qui lui firent l'effet de piqures mal faites. Et connaissant la grande histoire d'amour qu'il y avait entre Lulu et les aiguilles, vous comprendrez que pour la première fois depuis des mois, les yeux du gamin allumette s'embrasèrent en accrochant le sourire arrogant de l'infirmier.
Le putain de sourire d'un enculé enculeur."...Confisquer tous vos petits trésors, telles que vos lames..."M*rde."...Sorties du centre seront également réglementées..."Bordel de m*rde."...Couvre-feux."Putain de bordel de m*rde."Remettre dans le droit chemin et vous donner un nouveau rythme de vie plus sain. -Putain la blague Docteur ! Tu crois vraiment qu'on va tous dire amen et venir vous lécher le trou de balle ?" m*rde Lulu, ces derniers temps, t'avais appris à la fermer non ?*Et bin faut croire que cet idiot d'infirmier et ses copain m'ont fait une piqure de rappel.* Luca s'était simplement levé de derrière le siège au dos duquel il s'était décidé de faire une sieste en entrant dans l'audit, en s'appuyant dessus, et avait lancé avec une voix presque trop clair pour quelqu’un qui ne donnait que des grognements enroués depuis près de six mois. Son regard n'était même pas celui de l'ancien Lulu. C'était juste l’œil vert d'un gamin un peu dérouté devant un mec dont il appréciait moyennement que ce soit lui qui lui annonce un projet irréalisable, avec les mots qu'il ne fallait pas employer devant une mauvaise herbe assumée.
Puis il ajouta plus pour lui-même que pour son interlocuteur, encore un peu trop loin à distribuer des petits flyers comme des œufs de pâques avec le grand sourire du lapin pédéraste en bonus :"Enfin chais pas dîtes un truc tout le monde, ça tient de la blague son truc..."Et pourtant c'était pas une blague. Ils voulaient du jour au lendemain changer un tas de déchets humains assumés, ou ultra-violents ou dépressifs enfin bien installés et tranquilles dans leur no-mans-land en école privée catholique avec pensionnat. Papillons dans la prairies, on vous offre les éléphants roses dans le coin vous savez ?
Oh les fous.
Personne ne touche à nos affaires.
Et personne ne touche aux affaires de Luca Cantarella. Capiche ?
Hé, où-est-ce que j'ai planqué mon canif ? Ou plutôt, où est passé Râ ? |
| Anathema Luinwe | Sujet: Re: EVENT#1 • Chef, oui, chef. Lun 7 Jan 2013 - 16:09 | |
| Huit heures. Il est debout comme le reste, il est debout parce que le sommeil le fuit. Huit heures. Il est près de la porte de l’auditorium, près à partir, son regard vide masquant un désintérêt total. Huit heures. Une nouvelle journée sans sommeil, une journée qui semble mal s’annoncer. Huit heures et bientôt une nouvelle minute au compteur. Le temps défile sur l’horloge comme il défile dans ses veines. Il n’aime pas l’endroit mais apprend à la supporter. Pour Kyllian. Que pour Kyllian. Il lui jette un regard de loin. Se croiser, ne plus oser se parler, faire face à un amour non dit, et tant de changements qui vous ont brisés. Il n’est plus le seul dans le cœur de Kyllian. C’est un soulagement comme une déchirure. Mais il l’a souhaité. Huit heures deux. Ludovic s’avance, il l’observe à travers ses mèches blondes, son cache œil absent aujourd’hui. Huit heures trois, la sentence tombe. Et il observe les réactions des autres peu concerné. Les paroles des gens passent sur lui comme l’eau passe. Ce n’est pas son monde, ce n’est pas sa guerre. Il s’en moque. Il s’en contre-fiche. Mais il écoute. Il n’a que ça à faire de toute façon. Ecouter.
« Bonjour à tous ! En espérant que vous êtes bien frais ce matin. La journée va être longue. Pour vous, mais pour nous aussi sachez-le. » L’introduction est indigeste, le sourire de l’infirmier aussi. Au fond de lui coule une évidence. Il est comme les autres, le pouvoir, son boulot, son bien être personnel. Rictus aux lèvres, il écoute. Rictus aux lèvres, Anathema l’écoute sans vraiment s’en soucier. Enfin le croit-il. « Et j'ai l'immense plaisir de vous annoncer qu'en plus de soigner vos petits bobos, je suis Lieutenant. » La blague est amère. Salé. Trop salé. Un militaire. Une de ces personnes sensées défendre le pays, l’autorité. Tu parles, encore pire que la police. Personne ne bouge. Personne n’a bougé dans ce trafic d’enfants. Personne n’a bougé quand on vendait des enfants, quand on vendait leur corps. Personne. Hargne dans les poings qui se serrent. Haine qui n’atteint pas ses yeux. Stoïcisme au bout de la pièce.
« Sachez donc désormais que vos chambres sont fouillées pour vous confisquer tous vos petits trésors, telles que vos lames, petits sachets de drogue ou encore même paquets de clopes. » Ca ne l’atteint pas. Contrairement aux autres dont les réactions variées montrent leur implication, ça ne l’atteint pas. Il n’a plus rien. Il n’avait rien eu en arrivant aussi. Le paquet de clopes s’est vidé depuis longtemps, et la drogue n’est qu’un vague souvenir dans ses veines, qui se rappelle à lui par des crises de manques. Ils n’ont rien à lui confisquer, alors la remarque le laisse de marbre. Anathema laisse les cris aux autres. Une vague pensée au fait que les surveillants ne laisseront plus un paquet de cigarette trainer, et qu’ils seront soumis au même régime. Tant pis. « Vos sorties du centre seront également réglementées, tout comme les couvre-feux. De nouvelles règles pour vous remettre dans le droit chemin et vous donner un nouveau rythme de vie plus sain.» Sain. Sain. Le mot aurait pu le faire rire s’il s’était senti plus impliqué. Il vivait ici comme vit un fantôme, seul le corps est là, l’esprit ayant tendance à fuir. Qu’importe les sorties, il n’y avait pas droit, qu’importe le couvre feu, s’il veut sortir il sortira et finira avec une punition. Qu’importe. Il crèverait ici, c’était écrit.
« Enfin chais pas dîtes un truc tout le monde, ça tient de la blague son truc... » La remarque du pensionnaire le ramène à la réalité déprimante. Il hausse un sourcil, parce que ce n’est pas une blague et qu’il doit le savoir aussi. C’est une farce, une farce grotesque mais la vie en est une. Militaires ou pas, ça ne change pas grand-chose pour lui. Il n’a rien à lui, rien qui ne le prive vraiment, rien pour se rebeller, rien pour hurler au scandale. Ca passe sur lui comme passe le temps. Huit heures six. Il n’en n’a que trop perdu du temps. Mais il continuera d’en perdre ici et c’est bien malheureux. C’est malheureux parce qu’il n’a plus que ça à faire de toute façon. Il se décolle de son mur, et après un dernier regard sur la pièce ouvre la porte. Il n’a rien à faire ici. Il ne se sent pas concerné. Absolument pas. Huit heures sept. Anathema arpente les couloirs, en attendant de pouvoir retourner à son dortoir. Ame en peine esseulé.
Huit heures huit. Le jeu et la rébellion sont pour les autres.
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| Moon A. Namidakase | Résidente ♥ Modérateen
Surnom : Moony, Birdy. Âge du Perso : dix neuf ans Orientation : Bisexuelle Admission : un certain 11/02/2009 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 7038
Age : 31 Messages : 795 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Hum... Je passe.
RP' : Wanna Be my medicine ?
MEDAILLES :
SECTES :
Casier Judiciaire Avertissement: Nombre d'Arrestations: Moon : 1 Délits Commis: | | Sujet: Re: EVENT#1 • Chef, oui, chef. Jeu 24 Jan 2013 - 16:24 | |
| Sept heures trente, c'est ce qu'affiche le cadran à quartz du réveil qui vient de sonner. je me retourne dans mon lit, m'enroulant dans les couvertures, refusant de sortir de sous les draps douillets pour affronter le froid de la chambre. Depuis le séisme cet endroit est devenu le palais des courants d'airs. Je fronce les sourcils, et enfonce un peu plus mon nez dans le tissus. À vrai dire, ce qu'ils ont à dire ne m'intéresse pas. Ce pour quoi ils veulent nous rassembler ne m'intéresse pas. Je serre mes paupières plus fort encore, refusant de laisser passer le moindre petit pixel de lumière. De toute façon il fait encore nuit dehors. Arrondissant mon dos, tentant de faire craquer ma colonne vertébrale, je pousse deux trois grognements inaudibles. Avant de tendre brusquement la jambe droite. Je regarde de nouveau l'heure, paupières plissées, cheveux en meule de foin, teint brouillé. Sept heures quarante. Ça fait dix minutes que j'ai refermé les yeux. Et je veux avoir le temps de petit déjeuner et de fumer avant de rejoindre l'odieuse cohorte pubescente à l'auditorium. Je me redresse donc sur le matelas, et pivote pour me retrouver assise sur le bord de ma couche, les pieds nus posés sur le sol. J'ai un premier frisson et quelque chose me dit que ce n'est pas le dernier. Levée au prix d'un effort surhumain, je farfouille dans les vêtements qui s'offrent à moi. Enlevant le T-shirt gris trop grand avec lequel je dors, je commence par enfiler un soutien gorge bleu marine, et une culotte elle aussi bleue marine à motifs de flocons qui rappellent ceux des pulls de noël. Deux vaporisations de déodorant plus tard, je me décide pour un débardeur gris. Je le mets. Puis une chemise écrue, en crêpe transparent, donc le col et le coin des manches sont ornées de triangles de métal. Un jean brut, slim, des bottines beiges à franges et plumes, et un manteau bleu canard foncé, à gros motifs aztèques, en laine plus tard, je suis habillée. Rapidement, je brosse mes cheveux et les attache en queue de cheval haute. Je vérifie machinalement mes piercings à l'oreille, et me maquille en deux temps trois mouvement : oeil charbonneux, lèvres rose pâle, teint unifié.
Quelques minutes plus tard, vers huit heures moins dix, je me dirige, depuis la cuisine, vers le jardin, en mâchonnant un petit pain à la pomme et à la cannelle garni de raisins secs. Paquet de clopes dans la poche de mon manteau, briquet avec, je serais presque de bonne humeur. C'est sans doute la tasse d'earl grey qui m'a réveillée correctement. J'ouvre la porte vitrée, enjambe le rebord, et me poste devant, sortant une JPS black 100's, que j'allume. En tirant la première bouffée, je réfléchis. J'ai un mauvais pressentiment. Quelque chose va me tomber sur un coin de la tronche, et quelque chose de mauvais. Je fais craquer mon cou, tire une autre bouffée, salue un résident qui passe par là d'un signe de la main. Il fait humide et froid. J'enfonce ma main libre dans une poche de mon manteau, les épaules légèrement relevées, les jambes serrées l'une contre l'autre. Cette journée, je la sens pas. je veux dire encore moins que les dernières journées.
Huit heures une. J'entre dans l'auditorium bondé, et rempli du brouhaha que forment les chuchotements des résidents. Je suis étonnée qu'ils ne soient pas plus nombreux. Peut être avons nous été divisés en deux groupes. Des gens en uniforme, l'air sévère, sont postés sur la scène. Leur tête me revient pas, et je sens de moins en moins cette journée. Au milieu, Ludovic, l'infirmier. Je m'installe vers le fond de la salle, du mieux que je peux, et attends la sentence. Qui me fait l'effet d'une gifle en plein visage. Souffle coupé, pantoise, je dévisage le brun au milieu de son estrade. Cet endroit va devenir un pur enfer. Et j'utilise le mot pur étymologiquement : pur, venant de pyros, le feu. Pur, ardent. Je comprends qu'ils resserrent les vis, mais à ce point là, ça devient carrément ridicule. Cet endroit va devenir un goulag. Mais la jeunesse, même si la plupart d'entre nous a sévèrement déconné, c'est aussi fait pour être une époque d'expériences. Ils n'ont pas idée de ce qu'ils font. Tout va empirer. Ils devraient nous laisser un minimum de liberté. Il va falloir la fermer, et être discrets et organisés si l'on veut encore un minimum de liberté. Mais pour l'instant il faut faire semblant. Il faut....
"-- -Putain la blague Docteur ! Tu crois vraiment qu'on va tous dire amen et venir vous lécher le trou de balle ?... Enfin chais pas dîtes un truc tout le monde, ça tient de la blague son truc..."
Comme un diable sort de sa boite, Luca, petit monstre peinturluré et multicolore, trublion de premier ordre, a jailli de derrière un fauteuil non loin de moi. J'ai sursauté à son intervention, mais secoue la tête et reprends mes esprits. Je m'avance vers lui, et le saisis par le bras. Je l'attire vers moi, le maintiens fermement, et lui siffle à l'oreille, pour que personne n'entende :
"--T'es trop c**, Cantarella. Toujours besoin de te faire remarquer. C'est pas une blague, et si on veut garder un peu de liberté, faut rester discret, faire profil bas. Je suis sûre que tout le monde pense comme toi, y'a des gens qui se laisseront pas faire. L'autre avec son allure d'araignée par exemple. On va s'organiser. Mais pas comme ça, pas en gueulant, c'est le meilleur moyen de se faire avoir. Ferme ta gueule, Cantarella, on va se serrer les coudes et s'en sortir."
Parce que c'est vrai, je ne peux pas supporter l'idée que cet endroit devienne aussi strict qu'une prison. C'est plein de jeunes, et les jeunes bravent les interdits. J'aime bien Luca, mais il doit être discret. Il doit réfléchir avant d'agir. Je lâche son bras, et le pousse un peu plus loin. Attrape un flyer, et serre mon paquet de clopes dans ma poche. Apparemment le dernier que je vais pouvoir garder. Je ne suis plus une résidente qui pose problème. Mais je ne peux imaginer qu'un petit monde comme celui là est en train de s'effondrer. |
| Lucy Cantarella | Sujet: https://www.youtube.com/watch?v=iKFXGpQMXEo Dim 31 Mar 2013 - 0:02 | |
| Moon m'attrape le bras et tire pour siffler un souffle de colère, comme mêlé à un genre de peur. Je ne saurait dire si c'en est une vrai, ou simplement une surprise qu'elle ne comprend pas, comme tous. Bêtement je me souvient que son chat et le mien jouent ensemble, parfois, et je me demande où est passé le sien.
Je me demande ce que j'ai avec les chats. C'est vrai, quoi, il y a plus important que ces boules de poils mal sevrés dans le moment présent. Il faut juste que j'arrive à me souvenir quoi. Bordel. La panique me bloque les neurones. "T'es trop c**, Cantarella. -c**** toi-même Moon ! -Toujours besoin de te faire remarquer."Un point pour elle ; loin d'être fausse, l'affirmation moins que le regard du fantôme de Teenagers claqua le bec à l'éternel Vandale. Sa poigne sur son bras faisait plus mal qu'escompter sur son bras nu, et pour une fois, Luca se la ferma."C'est pas une blague, et si on veut garder un peu de liberté, faut rester discret, faire profil bas."Luca lève les yeux au ciel en retenant un soupire exaspéré puis en déviant les yeux, comme fuyant un regard de parent soulant. Moon n'avait jamais été une fille très marrante, mais c'était pas ce qu'on lui demandait. Elle avait les pieds sur terre, bien plus que Lulu, et à tout point de vu, même si c'était pas agréable à entendre, il fallait bien que ce soit dit. Alors de mauvaise grâce, la peste extravagante reste à écouter le sermon réglé en sourdine jusqu'au bout."Je suis sûre que tout le monde pense comme toi, y'a des gens qui se laisseront pas faire. L'autre avec son allure d'araignée par exemple. On va s'organiser. Mais pas comme ça, pas en gueulant, c'est le meilleur moyen de se faire avoir."Luca ouvre la bouche avec un regard haineux, prêt à répliquer toute la méfiance qu'il fallait éprouver envers la bestiole à question. Mais Moon le prend de vitesse :"Ferme ta gueule, Cantarella, on va se serrer les coudes et s'en sortir."Elle le lâche et le pousse en avant avant qu'il ne puisse répliquer quoi que ce soit. Elle rentre dans le rang, temporairement, prend un flyers et fait semblant d'accepter.
Évidemment que c'était le bon choix. C'était le seul moyen de se protéger, de conserver un minimum de dignité, de liberté de penser, et sans doute d'agir, plus tard. Oui, il n'y a qu'ensemble qu'on peut se battre pour quelque chose.
Mais cet ensemble n'existe pas. Le Lorenzaccio de Musset l'a démontré par A plus B. L'humanité est sale, et les hommes sont faibles. Peu de personne suivront la révolution, la plupart seront des attentistes, des témoins passif de leur propre existence, de l'existence des autres. Oui, à moins de faire du bruit, on ne peut réveiller les résidents à demi-morts de Teen. déjà qu'un homme normal, c'est dur de le sortir de sa léthargie...
Alors non, Moon. Non, Luca ne te suis pas sur ce coup-là. Luca, les mains crispés sur le dossier d'un siège redresse le visage en serrant les dents, et après une longue inspiration tourne son visage vers le tiens derrière, du côté de l’œil vert et de la balafre. Si tu lève les yeux de ton flyers pour le bonheur hypocrite de toux, tu verra le regard fatigué de l'éternel espiègle qui dessine avec ses lèvres sans les prononcer, les syllabes "VOUS allez vous serrez les coudes", et son bras dans son dos qui te fais un doigt d'honneur.
Parce que Lulu est Laurent de Médicis, et bien que son acte soit incompris et vain, il va assassiner ce bon sens seul. Fomentez le complot des Strozzi seuls avec l'araignée folle et son bourdon pour vous faire une musique de fond ; la Florence qu'est l'Institut Teenagers ne se soulèvera pas.Et ce n'est pas au nom de cela que je fermerai ma sale gueule. Lulu se fait distribuer un flyers, et regarde sa future vie programmée à la minute. Un sourire las se dessine sur son visage, mais une flamme nouvelle l'envahie. Il n'avait jamais remarqué à quel point il s'était emmerdé pendant tout ce temps. Luca reprenait du service. Lucy ? Ils allaient bien vite l'oublier la bougresse. En quelques pas il monte les marche vers la sortie. Il cherche Ludo du regard en ouvrant un battant de la porte. Et lorsqu'il le trouve, sa main libre et ses dents tiennent chacun un coin de flyers, sans le quitter des yeux. Une vague pensée pour Kyllian. Et un souvenir qui s'envole en volute de fumée. Celui d'un matin dans le salon vide, une cigarette, une faiblesse dans les deux corps, une rivalité échangé autour d'une part de gâteau debout sur la table de la cuisine. Un genre de paix. Envolée. D'un geste pas trop lent et sonore, il déchire la grille d’emploi du temps et les nouvelles consignes, et lance avec un regard comme désolé, comme blessé à son infirmier détesté favori : "Merci docteur. j'me sens beaucoup mieux maintenant."Et comme l’anathème indifférente, Luca passe la porte. Lycy est portée disparue. |
| | Sujet: Re: EVENT#1 • Chef, oui, chef. | |
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| | EVENT#1 • Chef, oui, chef. | |
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