Collocation forcé ? [Gab']

Sujet: Collocation forcé ? [Gab'] Sam 9 Aoû 2008 - 14:57

Décidemment ils ne savaient véritablement pas ce qu'il voulait dans cet Institut. Un jour, il était préférable que Sam soit seule dans sa chambre et l'autre jour ils décident de la faire emmenager avec un autre résident. L'excuse officiel étant "l'augmentation des effectifs à Teenagers", mais bien sur, on ne lui fera pas avaler un truc pareil... Elle était peut être "dépressive", elle n'en était pas pour autant stupide. Sam avait comprit depuis longtemps que tout ça faisait partit du plan étudié par des psychologues professionnels pour retrouver un certain contact avec le monde extérieur. Et oui, elle avait lu des bouquins elle n'était pas bête !
C'était un peu le même principe que plante/animal/homme, si tu es capable de t'occuper d'une plante tu passes à un animal, si ce dernier ne décède pas à cause d'un manque de soins, tu peux de nouveau essayer d'établie le contact avec l'être humain. Disons qu'ici à la différence de la plante et de l'animal, c'est l'entretien d'une chambre et de son mental en échange du contact avec une autre personne... A croire qu'elle avait "réussit" le test ? Tss.

C'est finalement accompagnée de sa valise et d'un sac à dos qu'elle arriva à la chambre qu'on lui avait indiqué. Elle entra la clef dans la serrure, tourna, mais sans succès puisque le verrou était déjà ouvert. Alors la porte s'ouvrit lentement sur un jeune homme, sans doute son nouveau collocataire. Un peu étonnée car elle pensait que les chambres étaient tout sauf mixte, elle pénétra dans la chambre, déposant ses affaires sur le seul lit non occupé et tourna son regard clair et perçant vers le garçon.

-Salut...

Se contenta t-elle de dire, d'un ton assez neutre. Disons que Sam n'était pas très douée pour tout ce qui était présentation, pourtant elle avait toujours entretenu d'assez bons contacts avec les jeunes de son âge, mais le simple fait qu'il puisse la juger sur son apparence physique dès qu'il la voyait, la braquait littéralement. Finalement, elle commença à déballer quelques affaires sans dire grand chose, mais le silence se faisant un peu pesant, elle finit par dire:

-J'suis Sam'.

Pas la peine de s'éterniser dans les présentations, il ne l'appellerait pas autrement que comme ça, alors pas de quoi insister.

Creazy était ostensiblement affalé dans son lit, tout juste habillé d'un baggy, tors nu, peinard, et il comptait pas sortie du dessus de son lit avant un certains temps, et peut-être même y passerait-il la journée. "Monsieur Chat" était tranquillement installé à coté de son maître, sur le dos, et Creazy s'amusait à lui caresser le ventre. Il avait joué avec lui plusieurs heures, et maintenant le repos était de mise.
Soudain, il entendit que quelqu'un rentrait une clé dans la serrure de sa chambre et tentait de déverrouiller la porte, qui au passage n'était pas verrouillé. "Monsieur Chat" se remit sur ses pattes, ses deux magnifiques yeux qui faisait de lui un nyctalope s'étant posé sur la poignée de la porte. Creazy réfléchit rapidement. Qui cela pouvait bien-t-il être? Il ne connaissait personne et n'attendait donc personne.
La poignée de porte dans sa pittoresque rondeur se mit à tourner et la porte s'ouvrit doucement, laissant apercevoir une petite silhouette.
Il s'agissait d'une fille. D'une fille pas très grande, à la faible carrure. Elle avait des cheveux décolorés assez courts, de nombreux percings et portait dans les mains une valise et dans le dos un sac à dos. Elle entra et déposa ses affaires sur le second lit de la pièce qui n'avait jusque là jamais été utilisé...

-Salut...

Cette salutation ne fit qu'accentuer la gêne qui s'était instauré depuis que la jaune fille était entré dans la chambre. Mais qui était-elle donc? Soudain, Creazy eut une illumination. On lui avait envoyé une colocataire, en ne prenant évidemment pas le soin de la demander son avis ou au moins de l'en informer. Cela ne faisait pas vraiment monter l'estime de l'établissement dans son cœur. D'après les vêtement de la fille, elle devait appartenir au mouvement rock et ses dérivé, ska,punk,métal,etc...
Bon, c'était un bon point pour elle. Au moins ne tombait-il pas sur une rappeuse pseudo-racaille. Il en avait horreur. Mais pourquoi diable la direction avait-elle décidé de cette mutation secrète? Il n'était pas vraiment la personne avec laquelle on penserais mettre une jeune fille ou tout autre personne. Enfin bon, c'était une grave erreur de leur part et ils allaient le comprendre.
Mettre une personne avec un parrain de la pègre au casier aussi chargé aura été une erreur de psychologue de première année redoublant accroc à la vodka.

-J'suis Sam'.

Maintenant il connaissait son nom. Ce devait être le diminutif de Samantha, car de toute façon, Creazy n'en voyait pas d'autre. Bon, selon les principes basique de la politesse, c'était maintenant à lui de se présenter.

-Moi c'est Creazy.

Il essayait de se rappeler d'une résidente s'appelant Samantha mais rien ne sortit. Ce devait donc être une nouvelle, puisqu'il n'avait pas piraté son dossier, et ne connaissait donc pas grand chose sur elle de vérifié, si ce n'est son prénom. Enfin son diminutif. Il était temps d'enquêter.

-Pourquoi t'es ici?

Bon ok, Creazy ne sonnait pas comme un prénom banal, mais bon chacun ses goûts. D'un autre côté c'était plus original, défiant un peu les moeurs et tout ce que les "gens bien" appréciaient, un bon point pour lui. Tiens elle n'avait pas vu qu'il avait un chat. Heureusement, elle aimait bien les chats, les trouvaient admirable avec leur souplesse et leur nonchalance bien à eux. Autre bon point. Bon au moins, elle ne semblait pas être tombé sur un agoraphobe de première catégorie, puisqu'il s'intéressa un peu à elle. Lui demandant même pourquoi elle était ici. A cette question, la jeune femme releva son visage, déjà repartit à la découverte de sa valise, et planta son regard dans celui du surnommé Creazy. Un fin sourire s'esquissa sur ses lèvres, plein de malice et de mystère.

-Pour tout un tas de raisons.

Voila de quoi couper net. A vrai dire, pas de quoi s'attarder sur ses méfaits, ils auraient bien le temps d'en discuter maintenant qu'ils étaient collocataires. Soudain une idée lui traversa l'esprit. Le garçon qu'elle avait dans sa chambre ne semblait pas né de la dernière pluie, il semblait tout aussi "charmant" et "innocent" qu'elle [ironie quand tu nous tiens]... Peut être pouvait elle compter sur lui pour étendre ses relations socials, que ce soit au sein de Teenagers qu'à l'extérieur. Après tout dans le Wisconsit la drogue circulait qu'entre un petit clan, si elle réussisait à obtenir un réseau externe à la région, ça pourrait drôlement lui être bénéfique.
Aussi, après réflexion, décida t-elle de jouer un peu plus les sociables. Toujours cet air mystérieux collé au visage et ce ton neutre, elle ajouta.

-Trop d'arrestations coûteuse font qu'aujourd'hui ce genre de centre existe. Entre la drogue, l'alcool, la détention d'arme et la complicité de meurtre, la justice en trouve des raisons pour te cloitrer dans ce genre d'institut. Il m'y ont bouclé l'an dernier. Faut dire aussi que je suis pas aidé mentalement, enfin c'est ce qu'on dit.

Sa dernière phrase l'amusa, dire qu'à son premier examen santé à l'institut elle avait réussi à leur faire gober qu'elle était schyzophrène. Elle s'amusait beaucoup de ce genre de personnes naïves et manipulables.
Puis, elle s'intéressa plutôt au cas de son collocataire. Maintenant qu'elle avait finit de débaler ses fringues dans son armoir, elle mit sa valise sous son lit, en profitant pour s'affaler dessus, jambes croisées et bras derrière la tête.

-Et toi, pourquoi t'es ici ?

-Pour tout un tas de raisons.

Et bien, avec ça, Gabriel n'allait pas aller bien loin...Enfin bon, elle devait surement avoir ses raisons pour ne pas vouloir lui donner le motif de son arrivé là et il le respectait, bien qu'elle n'eut pas put faire pire que lui.

-Trop d'arrestations coûteuse font qu'aujourd'hui ce genre de centre existe. Entre la drogue, l'alcool, la détention d'arme et la complicité de meurtre, la justice en trouve des raisons pour te cloitrer dans ce genre d'institut. Il m'y ont bouclé l'an dernier. Faut dire aussi que je suis pas aidé mentalement, enfin c'est ce qu'on dit.

Finalement, elle s'était remise à parler et Creazy comprenait mieux les raisons de son internement. Alors, ça nous faisait une détention d'arme et complicité de meurtre pour les méfaits les plus graves, qui équivalait presque aux méfaits les moins grave de Creazy. Mais bon, c'était tout de même déjà bien important, puisqu'il y avait une histoire de meurtre dans le tas. Par contre, il ne comprenait pas encore la fin de sa phrase, lors ce qu'elle parlait de folie. Elle n'avait pas l'air folle pourtant...Elle l'arreta cours dans ses pensées.

-Et toi, pourquoi t'es ici ?

-Et bien, après m'avoir arrété une quarantaine de fois les tribunaux se sont dits qu'il serait bien d'essayer de me faire revenir dans le droit chemin. Bonne initiative, mais un peu trop tard.
Je suis ici pour piratage Informatique, récupération de fichiers classées secret défense, trafic d'arme, trafic de drogues, coups et blessures volontaires ayant ou pas entraînés la mort, homicides volontaires, appartenance à un groupe terroriste, vol à main armée, incendies criminels, attentats, destruction de bâtiments, infractions au code de la route,vols et recels, séquestrations et mutilations, utilisation de la torture, évasions à multiples reprises.
En bref, je suis le chef d'une mafia. Mais je ne veux pas que cela te fasse peur de dormir dans la même chambre, j'en serrais vraiment déçut...
Et sinon, tu m'as dis qu'il te prenais pour une folle? Je n'y crois pas une seconde. Tu es juste très maligne, enfin quand je dis juste, c'est une façon de parler. Et si tu veux bien, je pourrais en savoir plus sur cette complicité de meurtre?

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