Commençons par les généralités, la vue d’ensemble quand il s’approche de toi. Ce bout d’homme c’est d’abord une démarche vive, enjouée avec un pas léger mais déterminé. Une marche de quelqu’un de sure de lui qui trahit déjà son excentricité. C’est une silhouette de gamin : pas de hanche ni d’épaule, mais il est grand. Un mètre quatre-vingts et des poussières, une taille raisonnable et normale en soit quand on est né en Allemagne. Ses bras et ses jambes sont longs mais sans pour autant être dépourvus de grâce car il maîtrise ce eu de chair, il est harmonieux. Filiforme. A quelques mètres tu constate déjà qu’il n’est pas très baraqué, voir pas du tout. Sa musculature est quasiment inexistante. C’est en le voyant que tu comprends la signification du mot androgyne : il n’a ni les formes d’un homme ni celles d’une femme, t’sais c’est un peu comme un ange, tu ne peux pas trop savoir s’il en a une paire. Fin je te rassure il est équipé, après je dis ça tout est relatif. Inutile de te faire savoir que cette enveloppe corporelle à été l’objet de jalousie mais aussi de convoitise, car oui il éveille la pitié par sa minceur mais c’est aussi un des atouts qui fait son charme. Il parait chétif et fragile, il crée par sa seule présence une espèce d’admiration, t’as envie de le toucher pour savoir s’il est vraiment là, s’il n’est pas l’objet d’une imagination un peu trop fantasque. Et pourtant il ne manque pas de force quand l’effort ne s’étend pas sur le temps, ça c’est qu’il dit. Mais comment fait-il pour tenir sur ses pattes ? Je te le demande !

Il aurait sans doute fait un parfait mannequin, c’est un beau porte-manteau que les créateurs auraient eu facilité à habiller, surtout quand tu vois sa gueule. Pouah.

Oui, donc sa tête. Il est conscient que son corps suscite l’intérêt des gens mais c’est bien son minois qui existe les hormones. Une chevelure brune et épaisse, légèrement onduleuse quand le temps est humide mais terriblement soyeuse. Elle tombe un peu au dessus du niveau de sa mâchoire dans un mouvement désinvolte. Une coupe classique : un carré très effilé, généralement ramené vers l’arrière quand Ludo’ ne prend pas la peine de les peigner, ce qui est assez fréquent puisqu’il se trouve naturellement séduisant pour ne pas avoir à se pomponner. Bah ouais quand on est beau gosse, on l’est même mal coiffé. Ne vas pas t’imaginer qu’il ne se lave pas. Il est propre ce mec. Son visage est fin. Des traits dessinés avec précision, un visage de poupée au teint de porcelaine, à la limite du cachet d’aspirine. Ses joues sont légèrement creuses, deux petites fossettes y naissent quand il sourit, ce qui est presque maladif chez lui tu verras. Un nez droit, légèrement retroussé, et des lèvres pulpeuse, aux couleurs rosées, juste ce qu’il faut. Mais ce n’est pas tant la couleur de ses joues ou sa pilosité quasi inexistante qui t’intéressent, non. C’est son regard de Sainte Nitouche. Deux grands yeux marron qui ne laissent transparaître que sa vanité. Rien dans son regard ne trahit l’état d’esprit dans lequel il se trouve, ou encore ses humeurs, sauf quand c’est intentionnel, là il papillonne les cils comme une innocente vierge.

Mais le plus affolant chez lui c’est sans conteste son cou. Oh oui sa nuque, cette partie qui maintient toujours sa tête haute avec dignité. Elle est fine, longue et on croquerait bien dedans – même la joueuse ~ !

Tout le long de son dos martelé par ses os travaillant sa fine chaire, Ludo a voué une passion pour les tatouages. On y trouve diverses citations d’auteurs allemands, ou encore quelques fantaisies latines calligraphiées comme par exemple « Ab Intestat » (qui signifie « Sans avoir fait de testament »). Il est également percé à la langue où trône un bijou scintillant, et aux oreilles au niveau du cartilage se bataillent deux petits anneaux. Pendant son absence de l’établissement il s’est fait percer l’arcade sourcilière gauche et a tatoué son poignet droit : premier ornement visible par tous sans qu’il est besoin d’être torse nu.

Hum. Je dirais d’abord que c’est gamin terriblement capricieux. Le monde tourne autours de lui, c’est ainsi et pas autrement. Il a du charisme et ça ne l’aide pas forcément dans ses relations, au contraire c’est devenu un vrai conn*rd. Je parle dans les relations amoureuses. D’une il ne pense qu’à lui, c’est un mégalo en puissance, et de deux il se prostituait. Des mecs comme ça tu les évite comme la peste quand tu cherche à te caser. Mais il change, si si.

Il prend conscience qu’à presque trente ans c’est toujours un vrai gland. Il n’est pas méchant de manière générale : super sociable, loyale et à l’écoute quand il aime bien. Il peut être de bons conseils et généreux. Sinon c’est une véritable sangsue qui pompe toute ton énergie : collant, ironique et malsain. Ludovic c’est une énigme. Il peut te donner l’impression d’être super proche de toi puis du jour au lendemain il te lâchera parce que tu auras eu le malheur de lui avoir reproché quelque chose. Peu de gens peuvent le critiquer, c’est un fait. C’est un grand bavard, il parle tout le temps, ne sait pas tenir sa langue – ce qui lui a valut de s’en prendre quelques unes dans la gueule – un peu trop franc parfois mais il a le mérite de ne juger personne sans connaître.
Il a du mal à s’attacher réellement aux gens, il va là ou veut de lui et tant pis si ça ne dure pas et il n’a jamais l’air malheureux ou déprimé, il cache tout et ne parle jamais de sa vie, de ce qu’il ressent. Il ne te donne que ce qu’il a envie que tu vois, mais ca bouillonne là-dedans. C’est comme ci il attendait qu’on vienne lui casser trois dents pour qu’il puisse enfin chialer. Tu vois le tableau ?

A part lui, il aime le piano, mais je ne sais pour quelle raison encore il n’en pratique plus. D’ailleurs c’est quand on l’écoute qu’on sait que c’est juste une grosse guimauve. Sa musique est entrainante mais mélancolique, elle le représente et c’est indéfinissable. Malgré son apparence parfois un chouilla négligée il avoue être accro au shopping de luxe. Toujours avec sa carte bancaire, il ne manque jamais une occasion de la faire flamber dans les grandes enseignes. Dans ce domaine il est incollable, et ses yeux pétillent presque quand il s’achète une nouvelle paire de lunette de soleil. Quand il se retrouve seul, il écrit sur son petit calepin en cuir de serpent les derniers petits potins du moment. Il aime ça la vie des autres, surtout celles des peoples. Je te l’ai dit, c’est une vraie gonzesse. Sinon il aime les tatouages et surtout se faire tatouer.

•• Goûts Musicaux :
Adepte de la musique classique, ayant pratiqué le piano étant petit, il a été élevé sur le son des violons de Johann Pachelbel ou encore sur celui des clarinettes de Smetana.
Cependant sa culture musicale ne s’arrête pas à du Beethoven puisqu’il aime également écrire sur son calepin au son d’un bon vieux hardrock. Depuis peu il voue un réel intérêt pour la musique punk, toute sorte confondu : du punk « traditionnel » au punk californien.

•• Goûts Culinaires :
« Arrête avec tes plats gastronomiques, fais moi plutôt un truc du terroir ! » De ce côté, Ludovic aime la tradition culinaire de son pays, à savoir les plats ou se mêle patates, lards et choux. Côté sucré, qu’il consomme avec restriction, il aime les gâteaux débordant de crème, légèrement parfumé à la vanille recouvert d’une pâte feuilletée, saupoudrée d’amende. Au final il n’est pas très difficile : légumes et viandes font son bonheur, tout comme les pâtisseries hypercaloriques.

•• Goûts Vestimentaires :
Malgré un caractère excentrique, Ludo arbore une tenue vestimentaire plutôt sobre. Il préfère les chemises très cintrées et les t-shirt qui marquent sa taille. Il est généralement en jeans taille basse, qui laisse parfois entrevoir l’élastique de son boxer quand il farfouille dans ses casiers, maintenu par une ceinture à grosse boucle argentée. Il lui arrive cependant de porter des pantalons noirs droits, aux fines rayures verticales grises, tombant sur une paire de derbies en cuir. Malgré ses tenues décontractes, et l’enfance qu’il a eut, monsieur ne porte que des marques car « c’est tellement mieux taillés que les fripes à deux francs six sous. »