► État Civil• Nom & Prénom : Moreau, Lawrence
• Surnom : Monsieur Lawrence ou Law, pour les plus polis. Mais il ne doute pas que d’autres petits noms « tendres » viendront vite embellir les odes passionnées de ses futurs patients.
• Age : Il passera dans la décade des trente piges sous peu.
• Date de Naissance : 6 novembre
• Lieu de Naissance : La Nouvelle-Orléans ; état de Louisiane.
• Sexe : M
• Orientation Sexuelle : Pervers, maniaque, stalker Oh… notre homme ne se pose pas trop de questions existentielles sur le sujet : tant que ça peut être pénétré, que c’est humain et au-dessus de quinze ans, c’est potentiellement adapté à ses
délires goûts. Ce qui ne signifie pas pour autant un syndrome du chaud lapin en puissance, notez.
► Curriculum Vitae• Profession : Psychiatre.
• Qualifications & Etudes : Cursus classique : sept années d'études de médecine, suivies d’une spécialisation de trois ans en psychiatrie, option « psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent ».
► L'institut Teenagers• Présent depuis : Notre bon Dr Maboul vient de débarquer. Après avoir quitté le confort de son cabinet privé, il a posé ses valises entre les murs de l’Institut il y a quelques jours à peine, remplaçant un des anciens psys qui — parait-il — aurait fini par péter les plombs. Ça l’a fait doucement marrer et son entourage lui déconseillait de mettre le pied dans ce nid à emmerdes mais, comme dirait l’autre… l’occasion fait le larron. Et Law n’entendait certainement pas la laisser lui filer sous le nez…
► Physique• Taille : Eh bien, on le classerait plutôt dans le haut du panier sur ce point. Le jeune homme mesure un mètre quatre-vingt-dix… ce qui lui sera certainement bien utile pour maîtriser des clients éventuellement un peu trop zélés.
• Poids : Les rares fois où il monte dessus, la balance indique quatre-vingt-neuf kilos. Et sans un poil de graisse. Merci la génétique, ainsi que le quota de base d’exercice physique.
• Ses Cheveux : D’un blond très clair depuis qu’il dore sous le soleil californien, Law les portes… disons décontractés. A la limite du mi- long, ils frisent l’indiscipline, sans que sa coupe ne ressemble à un pétard non plus. Pour tout dire, il ne s’en occupe pas plus que ça, laissant la nature faire son œuvre et se contentant d’un coup de ciseaux à intervalles régulier pour garder l’ensemble présentable.
• Ses yeux : Ses iris, à la teinte indigo, sont d’un bleu sombre et dense. De beaux yeux en somme, selon les standards communément cités dans la catégorie séduisant(e). Incisifs et changeants au gré des situations, ils adoptent avec aisance les nuances qui vont bien, se révélant de redoutables outils dont il se sert sans vergogne pour atteindre ses objectifs. Ces yeux là peuvent se montrer criants de sincérité, dites-vous bien une chose, ils trichent, mentent et abusent sans qu’on y discerne jamais l’ombre d’un remords.
• Autres : Pas de signes particuliers à signaler, hormis le port régulier de bandages et autres pansements, indiquant au choix que le psy est soit très maladroit, soit adepte de pratiques douteuses.
► Caractère• Qualités : Une chose est sûre, Lawrence ne semble pas manquer de qualités. A première vue, c’est un homme cultivé, intelligent, qui s’exprime aussi bien qu’il présente. Une gravure type gendre idéal, sourire Colgate et altruisme compris dans le kit de base. Un mec bien ; rassurant et séduisant ; le genre à vous mettre à l’aise sans rien dire ou faire de particulier, ne donnant a priori pas l’impression de se placer au-dessus des autres, en dépit de toutes les grâces que Dame Nature lui a visiblement accordées. A ce point irréprochable d’apparence que ça en deviendrait presque suspect… et parfois franchement irritant.
• Défauts : Ne gâchons pas le plaisir de la découverte en nous étendant trop longtemps sur les mauvais aspects de sa personnalité… vous les découvrirez bien assez tôt. Au rayon des petits travers, on peut citer : des tendances dangereusement obsessionnelles, lorsqu’un quelconque sujet éveille trop profondément son intérêt ; un cynisme naturel confinant parfois à l’odieux ; une nette inclination pour les jeux pervers et, dissimulée derrière un voile de compassion vite balayé, une tendance malsaine à prendre son pied face aux malheurs d’autrui. Un peu comme pour toutes les eaux paisibles, ce qui se cache en profondeur est autrement plus trouble que ce que la surface laisse à penser.
• Centres d'intérêts : La médecine et l’exploration des limbes de l'esprit humain sont deux passions que la psychiatrie lui permit de réunir au quotidien, à travers son métier. Le jeune docteur parait d’ailleurs avoir placé en tête de liste de ses priorités l’intérêt de ses patients et le dévouement à son travail, qui occupe la majeure partie de son temps. Lorsqu’il a un peu de liberté, on pourra souvent le croiser plongé dans un bouquin ou grappillant quelques moments de détente avec un casque vissé sur les oreilles… quand il ne sera pas surpris à hanter l’auditorium, le gymnase ou la piscine, ayant pour habitude d’entretenir son physique athlétique. Cet emploi du temps déjà bien chargé lui laisse peu loisir de paresser, vice auquel il aime pourtant s’adonner de temps en temps, que ce soit en saisissant la chance de piquer un roupillon express ou de seulement s’isoler une heure ou deux pour se laisser aller.
Que dire de plus ? Lawrence ayant été éduqué suivant la grille type de la bonne société, il reste un fervent adepte de plaisirs raffinés comme par exemple la dégustation d’un grand vin ou tout ce qui est susceptible d’élever l’esprit. Ainsi que les sens, mais c’est un tout autre sujet qu’il prend soin de garder dissimulé tant que possible sous le sceau du secret. C’est un amateur d’art éclairé, fasciné entre autre part le ballet et le dessin, bien qu’il ne pratique aucune de ces disciplines. Entre autre choses, il s’intéresse aussi à la littérature, aux jeux de rôles (tant pour leur aspect thérapeutique que distrayant), aime les originaux et les excentriques, se lever tard (ce qui ne lui arrive pourtant pratiquement jamais) et les nuits blanches.
► Affinités Particulières• Aime/n'Aime pas :+ : Fumer ; bosser ; voir ses plans tourner comme il le désirait ; les relations conflictuelles ; le jeu de la séduction ; les pulsions ; l’instinct ; l’odeur de la peau ; celle de la terre après la pluie ; l’eau en général ; son célibat ; son inconstance ; l'utilité et l'efficacité des produits pharmaceutiques ; les gens qui ont du répondant et de l’esprit ; les larmes …
— : … qu’il déteste aussi, tout dépendant des circonstances ; les êtres trop conventionnels ; ceux qui disent amen à tout ou qui se posent continuellement en victimes ; le jaune et par extension les couleurs qui agressent la rétine; les insectes rampants ou grouillants ; les femmes vulgaires et trop aguicheuses ; le fromage ; les puritains et la politique.
• Goûts Musicaux : A la base, dans le ton d'une éducation BCBG, on l’a abreuvé en continu de musique classique. Détestant par-dessus tout se sentir limité, peu importe le domaine, il s’est donc forgé lui-même une culture musicale plus étendue, se découvrant des goûts plutôt éclectiques au final. Les seuls genres musicaux qui l’insupportent sont le rap et la soupe commerciale qui sature les ondes radios.
• Goûts Culinaires : Lawrence est infoutu de cuisiner et du coup, pas forcément difficile à contenter niveau bouffe. Il peut passer sans problème de la nourriture gastronomique au fast-food, n’en déplaise à ses chers parents qui l’ont d’avantage habitué à la bonne chair. Tant que vous ne lui demandez pas d’avaler un camembert à décaper les fosses nasales ou des fruits de mer, que la bouffe ne sent pas le chien crevé ou ne ressemble pas à une flaque de dégueulis, il ne risque pas de vous envoyer l’assiette à travers la tronche ou de bouder le diner.
• Goûts Vestimentaires : Question habillement, il donne dans le sobre et le décontracté. Jean et t-shirt ajustés lui servent généralement d’uniforme. Ou au pire, un pantalon habillé et une chemise, si un évènement ou une situation particulière implique de hausser le standing. Ses seules exigences se résument à porter des vêtements de qualité, toujours impeccablement coupés, histoire de ne pas non plus avoir l’air d’un adolescent attardé ou de donner l’impression d’être négligé.
► HistoireBien né ; bien fait ; bien élevé.
Le fils ainé du sénateur Moreau et de sa gentille petite femme au foyer est de ceux qui ont gagné le jackpot dès le départ et à qui la vie n’a jamais vraiment cessé de sourire par la suite. Issu d’une famille influente de Louisiane, le bambin était promis à un brillant avenir, quoi qu’il en soit. S’il avait eu le malheur de planter ses études de médecine, papa aurait été là pour le rattraper au vol et lui installer un nid douillet au sein de la grande et belle fratrie politique à laquelle il appartenait. Enfance insouciante, jeunesse dorée… Lawrence n’avait qu’à claquer des doigts pour avoir tout ce qu’il désirait ou presque, pour peu que son comportement satisfasse les critères bien sous tous rapports de la classe privilégiée où il évoluait. Une vie facile, pour résumer.
Peut-être un peu trop facile justement. Du genre qui vous abrutit d’ennui jusqu’à la nausée. Qui laisse s’épanouir en vous un vide terrifiant et vorace, que vous n’aurez plus de cesse que de vouloir combler à travers tous les excès. Le tout restant de ne pas se faire pincer. Et à ce petit jeu, Lawrence excellait. Etudiant et fils modèle en façade, il poursuivit son ascension sociale sans heurts, dissimulant habillement une toute autre nature derrière l’écran trompeur de la réussite et des bonnes manières.
Pauvre petit gosse de riche.
Habitué à ce que rien ni personne ne lui résiste, la mécanique bien huilée de l’univers au cœur duquel il se posait comme Dieu le père dérapa durant l’été, il y a un an de cela. Le grain de sable qui fit tout dérailler fut une patiente lambda. Une jeune et somme toute charmante brunette de dix-sept ans que le psychiatre entendait plus volontiers consommer que soigner. Seulement la gamine lui refusa ce plaisir, se montrant d’abord insensible à ses avances pour finir par claquer la porte du cabinet sans se retourner et ne plus jamais y remettre les pieds. Pour la première fois de son existence, l’objet de son désir se dérobait à lui. Et le caprice se mua petit à petit en obsession.
Le bon docteur consacra une année entière à traquer cette petite garce, retrouvant sa trace sans grandes difficultés, l’argent aidant à aplanir tous les obstacles et à s’assurer la discrétion de ceux auprès de qui il se renseignait. Il prit un tel plaisir à suivre chacun de ses faits et gestes qu’il prolongea la chasse, se délectant de la voir plonger toujours plus profondément dans les emmerdes. C’était grisant de regarder l’oiseau se débattre furieusement. Et ce fut encore plus jouissif d’assister à sa mise en cage. La demoiselle finit par être envoyée entre les murs de l’Institut Teenagers pour calmer ses ardeurs.
Le moment était venu pour le chasseur de se rapprocher nettement de sa délicieuse proie. Lawrence envisageait déjà d’envoyer sa candidature au centre quand une annonce parut dans la presse spécialisée. L’Institut recherchait un nouveau psychiatre. Ce n’était qu’un remplacement suite à un congé maladie à durée indéterminée, mais l’occasion était bien trop belle pour s’arrêter au manque de prestige du contrat. Après avoir postulé en bonne et due forme, subit moult entretiens interminables et assommants auxquels il se força à se soumettre en affichant la meilleure volonté possible, le jeune médecin fut retenu pour intégrer l’équipe médicale. Quelques jours après son arrivée, il savoure encore son entrée à l’Institut comme on goûte le début de longs préliminaires, pleinement décidé à profiter de cette seconde chance. Et cette fois, l’oiseau ne pourra pas s’échapper…
►
Joueur/Joueuse• Mot de Passe pour la Validation : • Comment avez vous découvert le forum : Alors là, m’en souviens plus !
Je l’avais dans les marque-pages depuis un moment et me suis finalement décidé à m’inscrire.
• Commentaire : Euh non, rien à déclarer votre honneur