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| Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. | |
| | Sujet: Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. Jeu 29 Mar 2012 - 14:07 | |
| ► État Civil
• Nom & Prénom : Sem Michaelis • Surnom : ... Sem sera suffisant.
• Age : 17/18 ans. • Date de Naissance : 11 o8 1995 • Lieu de Naissance : Montréal. • Nationalité : Québécoise.
• Sexe : J'suis une minette, t'as vu? Mâle. • Orientation Sexuelle : Bi. Mais ne l'a certainement pas encore découvert son penchant pour les femmes. Disons qu'il y a jamais goûté...
► Casier Judiciaire
• Nombre d'arrestations : 3 • Délits commis : * A agressé un policier de la circulation avec un dermographe. * A été surpris en train de peindre un portrait diffamateur d'un ancien Président, le long d'une façade dans Central Park. *A été mêlé à une dispute de gang.
► L'institut Teenagers
• Présent depuis : Vient d'arriver.
• Chambre ou Dortoir : Dortoir: il est assez sociable et aime épater les gens avec ses oeuvres. Il a donc besoin d'un public.
• Intégré à cause : Judiciaire.
► Physique
• Taille : 1.69 (Ouais, petit. Mais carré.) Ses deux parents, sans être nécessairement petits, ne lui ont pas offert une stature de colosse, et il est assez bas par rapport à de nombreux autres hommes. Cependant, il considère cela comme un avantage, pour le sport, car il a un centre de gravité plus bas que d'autres, et donc une puissance de frappe plus puissante, un pied d'appel plus sur, et un équilibre plus constant. • Poids : 78kg (et du muscle, s'il vous plait.) Et oui, parce qu'il y a des types petits et maigres, dans le style haricot, dans le style Sevan. Et ben pas Sem: il est musclé, et ça se voit. De larges épaules, avec des pectoraux puissants. Toutefois, il ne faut pas croire que c'est Mr Muscle, hein? Surtout pas. Il est élégant, dans le dessin de son corps; c'est pas un amas de muscles vulgaires s'entassant les uns sur les autres. Vous voulez un secret? Il a même des petites poignées d'amour. Mais chut! Promis, il arrête le chocolat. Demain. • Ses cheveux : Sem est un joli épouvantail quand il se lève. Il ressemble à tous ces ados, qui le matin, ont l'air de s'être coiffés avec un réacteur. Sur son crâne, c'est une vraie tignasse sombre et rebelle qui se voit dans l'obligation d'être domptée, à partir de l'heure du déjeuner. C'est un jeu lascif, qui fait se confronter ses doigts, le gel, et les mèches. Parfois, comme une fioriture luxueuse, le peigne se voit jouer un rôle stylistique dans le coiffage.
• Ses yeux : Inspirée par Molière, je pourrais reprendre une expression précieuse en disant que les yeux de Sem sont les miroirs de son âme. Nonobstant, derrière les prunelles vertes, on ne perçoit aucune manifestation, qu'elle soit spirituele ou non. Cette capacité de son regard à se faire vide, sans pour autant virer vers le "trop" donne à Sem un air rêveur. Il ne fixe jamais quelque chose avec beaucoup d'intensité, préférant se réserver un contact visuel très rapide avec les choses. Il les touche, les effleure, les caresse, sans jamais les embrasser.
• Autres : Cicatrices, tatouages, piercings? Hum, sur lui, vous trouverez au moins les trois. Bien que les cicatrices soient souvent non désirées, et souvent résultantes de bagarres trop violentes. Il a un "peace and love" sur l'intérieur du poignet, comme une certaine grande star de la pop. Cherchez pas, elle est blonde, italienne, elle s'appelle Lady Gaga. Sem, il adore. Les piercing: bah, si les écarteurs rentrent en compte, alors oui: un à chaque oreille.
► Caractère
• Qualités : Sem, le premier truc à savoir sur lui; c'est qu'il est un vrai artiste. Et de ce fait, on peut se permettre de le considérer comme Dieu. Nan, vous me croyez pas? Je vous explique: ce mec voit en toute chose la beauté. Que ce soit sur le portrait du mec le plus moche de la Terre, ou bien qu'on lui montre une bouse de vache (-oui, oui, zarb, je sais...) il va étudier les couleurs, les formes, les traits. Son esprit va se charger de tout reproduire dans sa tête, mais de manière intimement arrangée. Donc il voit la réalité, en la sublimant. Tout le monde est beau; et c'est ce qui lui donne une approche artistique totalement hors du commun.
Il est gentil. Sérieux, c'est pas le type à aller chercher des noises, à emmerder les autres ou à se moquer, tant qu'on ne lui a rien fait de sérieux. Il est adorable, et assez mâture, pour son âge (-ôtez le fait qu'en cas de présence de peluche ou de balançoire, il perd toute maturité.)
Peut-être, dernièrement, peut-on dire qu'il est beau? Tout dépend des goûts, n'est-ce pas? ...
• Défauts : Vous savez pourquoi Sem a utilisé ses poings, la première fois? Parce qu'un type s'était moqué de ses dessins, et exhibant les siens, avait comparé le tout en considérant que le trait de Sem équivalait à un dessin de maternelle. Le mec a fini avec le nez bien brisé, étalé sur sa feuille, le tout contre le bitume. Sem ne supporte pas qu'on lui dise que ses trucs (dessins, peintures, sculptures) ne valent rien. Il hait encore plus quand c'est quelqu'un de plus doué qui le lui dit. Il est particulièrement arrogant et orgueilleux quant à ses oeuvres, et est parfois persuadé d'être le meilleur.
• Centres d'intérêts : Mis à part la voix de Lady Gaga pour laquelle Sem entretient une passion profonde depuis qu'il l'a découvert à la radio, le jeune aime... beaucoup de choses. Beaucoup de choses, difficilement dissociables. Il aime les jeux, l'art, l'original, et le créatif. En soi, c'est assez vague. Sem aime les jeux. Il est parfois un véritable gamin, et peut passer des heures entières dans un magasin de peluche, si ce dernier ne sent pas trop le produit à nettoyer le sol. Il aime jouer avec les balançoires, les tourniquets, les nounours géants et adore les petites voitures. Cependant; il déteste les enfants en eux même. Il s'est déjà fait hurler dessus par des parents furibonds, lorsqu'une fois, impatient de jouer à un toboggan, il avait gueulé sur une gosse pour lui dire "de se casser de là, bordel de m*rde, ça fait quinze minutes que j'attends!" Mauvaise expérience, le toboggan. Il aime le sport. Il pratique le karaté depuis bientôt un an, et même s'il a des difficulté à se plier aux consignes, il rêve d'avoir sa ceinture noire un jour.
Affinités Particulières
• Aime/n'Aime pas : Qu'est-ce qu'il aime? Sevan. Qu'est-ce qui aime pas? Tout ce qui l'empêcherait de voir ce qu'il aime. Et par "tout", il entend, son gang, son art, sa Muse, ses amours et ses haines, ses passions et ses désirs. Il refuse l'obstacle: cherche par tous les moyens à l'abattre pour toujours se faire plaisir. Il n'aime pas les jeans, il en fera des sarouels, il n'aime pas le marron, il n'aime pas la peinture acrylique et il n'aime pas plus que ça les chiens. Nonobstant, qui quiphe un truc de malade les chats, le crayon de bois, et Lady Gaga.
• Goûts Musicaux : Fan inconditionnel de Lady Gaga. Sérieux, le mec, vous trouverez pas plus accroc que lui. Mais attention, hein? Pas du corps, ou des seins de la demoiselle? Non, c'est sa voix, sa musique, son talent qu'il vénère. Notez qu'il ne possède rien d'autre que les albums de l'artiste. Les posters, c'est pas son truc. • Goûts Culinaires : Heu... Rien en particulier? Si ce n'est qu'il ne "quiphe" pas trop les sucreries. Il aime ce qui remplit le ventre, et même en période de grand froid, préfère manger du pain plutôt qu'une soupe bien chaude. Il aime les légumes et essaie de manger le plus sainement possible, bien que parfois, l'appel du frigo soit indéniable. A choisir entre la pizza et la tarte aux poireaux, notez qu'il prend la tarte. • Goûts Vestimentaires : Il y a eu une période où Sem ne s'habillait que en noir. Attention, pas style gothique, hein? Seulement, il ne supportait pas de porter autre chose que des tissus préalablement sombres, ou assombris par ses soins. Depuis, sa garde-robe à un peu changer, et il lui arrive d'enfiler un T-shirt rose. Cependant, y'à toujours ces journées où il préfère un sweat large et de jais, plutôt qu'un boléro fushia.
► Histoire
Minimum 15 Lignes ! Elle doit être complète et contenir entre autres, l’enfance, le lieu familial et ce qu’il l’a poussé à finir dans l’établissement de redressement.
***
"Demain, je pars pour Teenagers." Cette phrase, je l'avais hurlé dans ma tête, cherchant à effacer sous la puissance de ma voix la souffrance qui me secouait. J'avais cherché à noyer cette peur de l'inconnu, à enfouir tout au fond de mon ventre l'angoisse qui me prenait aux tripes. Je n'avais pas ouvert la bouche pour l'extérioriser, préférant cacher mes peurs. Sevan avait été le seul à se rendre compte que je n'étais pas normal. Tous les membres du "Saved Club", notre gang, étaient sur le coup; tout le monde savait que je partais, ma dernière arrestation n'ayant pas été des plus discrètes. Mais personne n'avait cherché à savoir si ça c'était bien passé. Personne n'avait voulu savoir si ça c'était bien passé. Je supposais que la conscience collective leur donnait l'impression que je resterais avec eux pour toujours. Eux, mes amis, mes frères des rues. Des potes, des connaissances, des rivaux, y'avait de tout, et je savais que je ne pouvais pas me passer d'un seul d'entre eux. Même pas de Mina, l'unique girly de la bande. Même pas Otto, le petit chieur qui venait constamment me casser les pieds. Mais surtout pas de Sevan. Sevan. Mon Sevan.
« Avoue que t'as la trouille. »
C'était sur cette phrase là que je l'avais rencontré. Quand il m'avait fauché les jambes, dans un mouvement de kung-fu, m'aplatissant contre le sol. Sur le coup, j'avais cru que c'était mon exécution; mais il s'agissait en fait de mon baptême, de mon entrée dans la bande. Il m'avait regardé de haut, lui, cet espèce d'alien imberbe, rasé, à la peau blanche. Il avait un visage anguleux et était rachitique, et se baladait toujours en T-shirt, quelque soit le temps. Un alien, qui d'apparence fragile, avait su me dompter en m'explosant contre le sol. C'était trois ans avant. J'avais quinze ans, il en avait quatorze. Il était le chef.
Aujourd'hui, j'avais dix sept ans, il en avait seize, et j'étais le chef.
***
Non, ça ne s'était pas bien passé. On avait étudié mon casier, on m'avait conduit comme un animal se fait conduire à l'abattoir. Et moi, petit mouton tranquille, j'étais resté sage et silencieux, tout le long du procès. Oui, je n'aurais jamais du attaquer ce flic. D'ailleurs, ce n'est pas mon genre; je suis plutôt du type à les défendre. Pourquoi? Baaah, le père de Mina était flic, avant de se faire descendre par un clan adverse. C'était c**, on a rien pu faire, seulement essayer de consoler la gamine quand elle revenue le soir, pour chialer dans nos bras. Donc non, normalement je n'agresse pas "les poulets". Certainement pas ceux qui sont chargés de la circulation, ça parait évident. Je marchais dans la rue, tranquille. J'avais mon sac rempli de dermographe, et autre matériel qui allait servir à Gigi: il voulait tatouer Otto, sur la demande de ce dernier, et je m'étais chargé de récupérer le matos chez un de ses potes. Je marchais, laissant défiler les voitures, les skyscrappers, et le monde. Je fixais mon imaginaire, essayant de visualiser ce que donnerait le résultat sur Otto: un dessin sur la peau, c'était le genre de truc qui m'avait toujours fasciné. J'en avais un, moi même, sur le poignet. Je marchais, j'allais traverser la route. Le policier était là, debout, il me fait signe d'avancer, en stoppant les voitures. Je me magne, je commence à courir; ma sangle de sac se détache. Je ne réagis pas sur le coup, mais quand soudain, le poids sur mes épaules disparait, je me retourne, et je vois mon matos de tatouage se faire la malle aux pieds du flic. Je fais machine arrière, je reviens en courant vers lui, me penche pour ramasser mes affaire. Et là, le mec, je le vois soudain ouvrir de grands yeux (bleus), et plaquer sa main contre son bras. J'ai compris, instantanément, qu'il faisait une crise cardiaque. Je ne sais pas comment j'ai réagit. Toujours est-il que je l'ai vu s'effondrer, sur moi, sur mon sac, sur mes dermographes. Et que j'ai réagit connement, en le poussant, pour ne pas qu'il s'effondre sur mon matos: j'y tenais vraiment; ce tatouage intégrerait encore plus Otto. Et je savais que ce Le policier est pas mort, mais j'ai été accusé d'avoir "agressé" une personne en besoin d'aide. "Non assistance à une personne en danger", quoi. Machin juridique pourri, dont je n'ai aucune connaissance solide. Je sais juste que j'avais pas les moyens de me défendre, que la partie adverse était sûre d'elle, et que de toutes façons, j'avais déjà un casier judiciaire bien embêtant. Alors oui. Le juge l'a dit. Demain, je pars Teenagers.
Mon Sevan.
Les doigts caressant mon visage ne me laissaient pas de marbre, et je détournais mes yeux des corps endormis des petits: Mina, Klaus, Steven, Kevin, Marshall... Le hangar dans lequel nous nous étions réfugiés pour l'hiver était assez lugubre, mais suffisamment accueillant pour protéger la vingtaine de paumés que nous étions tous. J'étais pas le plus vieux; y'avait bien Frank, un Français de vingt ans, qui faisait parti des nôtres. On avait d'ailleurs jamais vraiment compris pourquoi. Il parlait peu, et ne riait pas, mais il était là, et il se chargeait de nous récupérer des couvertures et des oreillers pour tout le monde, quand ça venait à manquer. La plupart étaient des gosses, ou de jeunes ados, qui avaient fuis les rues sales du Bronx. New York était un fromage; nous en étions les vers. Il nous fallait vivre en dépit des souris et des chats. Curieusement, c'était assez facile. Notre monde se résumait à l'amour que nous nous portions les uns les autres, et à la fausse réalité qui avait remplacé le quotidien des vies de misère. Pour nous, nous étions des héros d'un roman sombre, qui se terminait obligatoirement bien. Nous étions tous certains qu'un jour, nous serions les PDG d'Apple, de Windows, ou de n'importe quoi. Ma mise à carreaux brisait mes rêves. J'intégrais "ze" infrastructure qui me permettrait "d'avoir une seconde chance." En soi, la publicité était pas trop mal, mais ça ruinait tout ce que j'avais construit en trois ans. Mon intégration à Saved Club, ma progression en tant que sbire, puis Lieutenant, puis Chef, et mon règne sur cette bande d'adorable ados.
« Tu veux parler, Sem ? »
Je fixais le visage de Sevan. Si alien, si différe,t de tous: le fait qu'il se rase les cheveux, qu'il ne supporte pas la pilosité et la trop vive lumière... longtemps, je l'avais pris pour un extra-terrestre. Un machin d'à peine 45 kg, capable de me battre en deux minutes chrono. Sevan m'avait offert sa position de Boss lorsqu'il avait estimé m'avoir suffisamment dompté. Pour lui, j'étais plus apte que lui à contrôler notre gang. Je hochais la tête. Il sourit doucement, et quittant sa position assise, vint près de moi, pour me tendre la main. Je l'empoignais, pour me relever moi aussi, et sans un bruit, nous quittâmes le hangar, pour sortir dehors.
*** [+16]
Quand j'étais petit, mes parents m'adoraient.
Le vent froid venait refroidir mon corps brûlant, tandis que les mains de Sevan, arachnéennes, couraient comme des frissons sur mon épiderme à vif. La bouche entrouverte dans un halètement continu, je résistais au besoin de parler, préférant garder le silence.
J'avais une maman formidable, un papa superman, un grand frère et un chien. Oh, j'adorais mon chien; un peu moins mon grand frère, il me faisait ch... il m'énervait. Il me volait constamment ma casquette, et s'amusait à me parler en anglais, alors qu'on devait parler en français à la maison. Le Québec étant bilingue, je savais que je devais parler ces deux langues, mais la difficulté persistait. En soi, c'était une vraie humiliation pour moi: j'avais été diagnostiqué plusieurs fois comme enfant précoce, avec un QI de plus de 160. A l'époque, j'accordais de l'importance à ces choses, convaincu que j'étais intelligent. Plus intelligent que les autres, en tout cas.
Ses lèvres se refermèrent, dans une prison de chair et de chaleur, et je tordais mon dos, hypersensible à ces contacts trop violents. Trop violents pour que je résiste; trop doux pour que je le reconnaisse vraiment. Notre duo, plus qu'un couple, se formait avant tout sur l'alliage "sado-maso." Nous n'étions pas des excentriques, et le fouet n'était pas un jeu qui nous amusait, mais j'étais habitué à ses morsures et ses griffures, toujours plus lascives à chaque fois. Les instants défilaient, intemporels, et Sevan se jouait de mon corps, me faisant onduler sous ses doigts. Il profitait de ma fragilité mentale pour encore plus, cette fois-ci, assouvir ses désirs. Sa langue venait et glissait, lubrifiante. Crispant la mâchoire pour ne pas lui donner raison immédiatement, j'enfonçais mes doigts dans la neige, qui autour de nous, était en train de fondre. Mes cuisses écartées, je voyais la silhouette de son dos se cambrer dans le nuit. Le plaisir était encore minime, comparé à ce qu'il pouvait me donner. ...
C'était en pleine journée. Je devais les rejoindre au taxi, j'avais treize ans. Je sortais de l'anniversaire d'un ami, ravi de sa nouvelle collection de cartes, et amusé par sa défaite, lorsque je l'avais affronté. Je rentrais calmement, serrant contre mes doigts l'unique carte qu'il avait accepté me donner, en voyant mes yeux briller d'envie. Mais il avait quand même marmonné un joli juron en anglais, qui m'avait beaucoup fait rire. Je courais sur le trottoir, pressé de raconter ma victoire à ma famille, quand une voiture grise vint souffler un vent de vitesse impressionnant juste à côté de moi, faisant crier des passants; deux personnes coururent vers moi pour voir si je n'étais pas blessé. Surpris, mais loin d'être effrayé, je fixais la voiture disparaitre au coin d'un quartier, tandis que les québécois autour de moi marmonnaient sur la violence des conduites des "jeunes".
Ses mains appuyèrent sur mes genoux, pour intensifier encore plus la tension de mes muscles cruraux, surelevant mon bassin, exhibant mon plaisir, son désir enfoncé dans sa bouche. Qu'il suce, qu'il morde, plus rien n'avait d'importance que son corps venu se blottir contre le mien. Je crispais mes doigts, labourant du bout des ongles un sol que je rêvais de déchirer en deux. Un sol que je voulais voir exploser en des milliers d'îlots. Je serais Lilith, et Sevan serait mon Eve; nous baiserions jusqu'à ce que mort s'en suive. Frémissant dans un soudain sanglot, la violence de ma nostalgie arracha à Sevan son ardeur sexuel, et il cessa tous jeux de mon corps.
« Sem? »
« Sem. »
Je regardais sans comprendre le psychiatre. Il avait passé une heure à essayer de me faire comprendre qu'une voiture conduite par des jeunes en état d'ivresse avaient renversé ma famille. Sur le coup, je n'avais pas cru un seul de ses mots, perturbé par l'ambiance bizarre qui régnait dans ce bureau. Puis, les mots, la véracité cruelle de ses dires. Je n'avais pas pleuré, et aucune émotion n'avaient bouleversé mon visage. J'avais haussé légèrement les épaules, décidant de devenir une légende; je voulais que ce psy se souvienne de moi pour toujours. « C'est la vie. »
Les mains de Sevan se posèrent sur mes joues, et je senti couler sous ses doigts les larmes amères d'une douleur que j'avais reniée. D'une douleur qui ne devrait même plus exister, tellement j'avais ri de ma connerie, ce jour là. Ma tirade, bravache, avait arraché au mec psy l'expression la plus stupéfaite qui soit. J'avais explosé de rire, sur le coup, et cela m'avait valu la signature attestant mon besoin d'être placé en famille d'accueil. Je secouais la tête, forçant Sevan à retirer ses mains de mon visage, lâchant le sol, pour venir barbouiller ses épaules nues de la terre collée à mes paumes. Comme un maquillage effrayant, je caressais ses omoplates, en étalant la surface sombre sur sa peau nue. Il s'assit entre mes jambes écartées, me fixant d'un air si neutre, que pendant une seconde, il eut l'air d'être humain: il eut l'air d'être un gamin de seize ans. Je plaquais mes lèvres contre les siennes, violant la barrière de ses dents, pour trouver sa langue, et lui imposer mes volontés. Baiser ardent, qui lui coupa le souffle, je sentis sa poitrine se saccader contre mon corps, et pressé dans mes bras, il manqua d'air. Le repoussant, je respirais, reprenant mon souffle doucement. Il écarquilla les yeux, surpris, et je ris, tapotant sur sa joue.
« Je ne t'ai pas dit que tu pouvais t'arrêter... »
Nos rires se mêlèrent, dans un concerto certains. French kiss à l'américaine, je me laissais glisser de nouveau dans ses bras, oubliant mes putains de remords.
Je m'appelle Sem Michaelis. Habillé d'un costume marron, avec un noeud papillon orange, je ressemblais à un pantin articulé dont on aurait scié les articulations. Incapable de bouger, de comprendre, de réfléchir, je regardais simplement cette femme, cet homme, cette petite fille. No, no, no, no. Je ne pouvais pas. On ne pouvait pas se permettre de m'imposer une nouvelle vie. Qu'ils soient formidable, qu'elle soit gentille et cuisinière, qu'il soit tendre et aimabe, qu'elle soit chipie mais sage... non. Ils n'étaient pas ma famille. Je ne pouvais pas les accepter en tant que tel: c'était immonde. Pourtant...~ Deux ans. Je tins deux ans, taisant en moi cette horreur qui me faisait me précipiter chaque jour l'idée de voir grandir à côté de moi une fille dont j'ignorais tout. Une fille, envers qui, -par pur esprit de vengeance-, je nourrissais des pensées "incestueuses", riant de son corps, et fantasmant de ses lèvres. Je la dégoutais, cela ne m'importait pas. Rieur, moqueur, je me faisais junkie hilare, ignorant les règles, m'habillant de noir, devenant adolescent. ADOLESCENT. Mes peurs et mes angoisses rugissaient dans mon ventre; je me cherchais sans me trouver.
(...)
Le dernier soir, tout allait bien, pourtant. Rien ne laissait présager que j'allais péter un câble. Je mangeais tranquillement, étudiant de temps à autres la vue de cet immeuble de New-York; ville fromage dans laquelle je vivais désormais. Mes yeux glissaient de la soupe (plat haïssable pour sa non-consistance) à la fenêtre, à la croix, accrochée au mur. Famille pieuse, j'étais tombé sur le mauvais numéro: jamais je n'avais prié, et je ne commencerait certainement pas maintenant. « Sem? » « Vouiiii? » « Que pense-tu du mariage? » Question qui me choqua sur le coup, me faisant décrocher mon attention de la soupe, de Jésus, et de la fenêtre. Je fixais mon "père" avec toute l'insistance dont j'étais capable, insufflant à mon regard la haine que je pouvais ressentir envers tout. Cette voiture grise, et ma connerie d'avoir osé dire "c'est la vie." Je le pensais: je n'étais pas triste de la mort de mes parents, c'était vrai. Il fallait tous qu'on meurt un jour. Mais j'étais horrifié par l'égoisme du destin: la mort de certaines personnes devait elle jouer sur la vie d'autres? Mariage, naissance, mort. Sans un mot, sans un regard, je sortais de table. Mon "père" me héla. Etrange réaction que la mienne; mon coeur s'accéléra, et l'adrénaline boosta la totalité de mon cerveau. Je me retournais vers eux; et dans le plus magnifique sourire qui soit, déclarait. « Papa, Maman, je suis gay. »
Cela conclut mon excommunion. Errant dans la rue comme un chat sauvage, je mis trois semaines à m'habituer à cette... "absence de vie." Je ne savais pas quoi faire, et j'avais trop peur de me rendre chez un commerçant pour lui demander de m'enseigner un boulot. Imaginer mes parents adoptif me retrouver chez le mécanicien du coin n'était que très peu enviable, et je décidais donc de quitter Manhattan. Sans savoir pourquoi, comment, au bout de plusieurs temps, presque deux jours de marche, puant et griffé comme un rat, j'arrivais au Bronx. Quinze ans, mes rêves d'artiste dans la tête, je regrettais mon carnet de dessin abandonné pour toujours sur mon bureau, dans l'immeuble de Manhattan. Fuck it, ce sera pour la soupe.
A moitié crevé, sur le sol, au pieds d'un SDF ayant refusé de me prêter son matelas, je gardais les yeux ouverts sur un monde qui ne me paraissait plus qu'un tas brouillon et gris de saleté. Un bitume moche et puant, à mon image. Mes cheveux bruns retombaient sur mon visage, dans la vaine tentative de me cacher, moi, et le monde. Mes doigts caressaient le sol, dans un câlin moqueur: "je t'aime, moi non plus." Le contact du gravier enduit d'essence sous mes ongles me donnaient la vague impression d'être encore vivant. La bonne blague... j'étais un mort-vivant, je ne savais même plus si je me battais pour ma survie ou non: mon univers étant réduit désormais à la crasse de mon corps, la sueur, l'odeur de fientes qui collait à mes vêtements. J'attendais la suite. La rédemption. Le Jugement dernier.
Le Messie apparut devant moi, entrant dans mon champs de vision sous la forme de pieds. Des pieds nus, blancs, osseux. Je relevais lentement la tête, ouvrant les yeux pour découvrir un mec parfaitement louche, planté devant moi. Un T-shirt bleu pâle, trop large pour sa silhouette rachitique; rasé sur le crâne, imberbe, une gueule d'ange, la peau blanche, et des yeux verts. Des yeux du même vert que moi. Des yeux dirigés sur mon visage, me scrutant comme je le scrutais. Il était pieds nus, en T-shirt, par ce temps mordant. Ce mec, je le sus aussitôt, était atypique. Totalement barge. Totalement cinglé.
« Avoue que t'as la trouille. »
Phrase simple, et pas particulièrement blessante pour quiconque n'est pas plus susceptible que ça. Mais je venais de passer presque un mois dans la rue, à crever la dalle, à affronter un décor américain qu'on ne voyait même pas dans les films. Mon estomac se tordit, et sans un bruit, j'avais sauté sur mes pieds, sans réfléchir, pour lui balancer mon poing dans la gueule. Nerfs à bout, fatigue extrême, ma réaction fut certainement inconsidéré. Une violence inouïe dans mon coup de poing qui s'explosa sur sa mâchoire. Le genre de coup de poing qui massacre n'importe qui. N'importe qui sauf Sevan. Il ne bougea pas, relevant simplement sur moi des yeux, qui pendant une seconde, me parurent être les miens. Il sourit, et posa ses doigts délicatement, sur sa joue. Puis il secoua la tête, et recula sa hanche. Pendant une seconde, je pensais à Power Rangers. Mais j'avais à peine matérialisé ces mots dans mon esprit exténué que son corps claquait déjà. Comme un serpent, comme un cobra qui fonce sur sa proie. Je ne compris jamais comment il fit, mais je me sentis m'envoler, pour venir m'écraser sur le sol, dans le craquement sinistre de mes vertèbres. Je restais immobile, sur le sol, puis un spasme agita mon corps, et je trouvais la force nécessaire à me retourner sur le côté pour vomir. Le Messie vint près de moi, et je vis sortir de l'ombre des gosses, encore plus jeunes que lui. Je compris que j'étais tombé sur un de ces gangs des rues. Je ne le savais pas, mais cela prenait forme de Salut. J'étais sauvé.
(...)
Sevan était assis sur son trône de fer; un monticule de bidon. Autour de nous, les corps encore meurtris de nos adversaires vaincus. La police arriverait bientôt sur les lieux; il nous fallait partir. Je foulais le bitume, ombre féline sur notre champs de bataille. Nous avions gagné du territoire et cet entrepôt était désormais à nous, le Saved Club. Dans ma main, une barre de fer encore teintée du sang qui avait jailli lorsque j'avais brisé une mâchoire. Mon ombre, dispersée sur les corps gémissant au sol me faisait vibrer. L'oeil halluciné, je percevais dans ce spectacle une vision si superbe, si magnifique, que j'aurais voulu l'immortaliser par mes crayons, par une photographie, par une peinture. La victoire des dominants, et la situation des dominés: certains refusaient, en essayant de se relever du sol, d'autres tremblaient, face contre terre. Nous avions gagnés parce qu'ils avaient perdus, et cette vérité éclatait à mes yeux comme la chose la plus belle qui soit. Je me détournais, étudiant Sevan, tout près de moi. Ses paupières abaissées sur son superbe regard vert, son profil mi-alien, mi-humain... grisé, je fus sur lui en trois secondes. Il releva ses yeux sur moi, et je posais ma main sur sa joue, baissant mon visage, dans une logique indéniable; il devait m'appartenir: car j'étais le créateur d'une beauté formidable. En tant qu'objet d'art, il ne pouvait régner sur moi. Mon nez repoussa doucement le sien, et son souffle chaud vint titiller mes lèvres entrouvertes. MA langue, comme un animal sauvage, vint caresser le rose de ses lèvres, puis excitée, pénétra la bouche dans un baiser mouillé, mais aussi brûlant que le sang dans mes veines. Le soir même, nous couchions ensemble.
Le pied de Sevan quitta mon mollet et redescendit, sage, le long de ma cheville. Son bassin, plaqué contre la neige, avait été compressé par la tension de mon corps, provoquant sur son aine une longue trace rouge. Je me tenais au dessus de lui, les avant-bras posés sur le sol, de chaque côté de sa tête, mes yeux dardés dans les siens. Intemporalité de l'instant, je n'existais plus que pour lui, et lui pour moi. Mes reins lacérés par ses ongles, et son épaule mordue dans un plaisir trop éructant, nous évaluions nos dégats communs. Nous étions dingues l'un de l'autre, dans une attraction qui venait des tripes. J'avais besoin de lui, autant sexuellement que sentimentalement. Mais jamais, jamais, je ne lui dirait "je t'aime". C'était bien trop fantastique entre nous pour que je pose des mots dessus.
Lorsque nous décidâmes de rentrer, il était demain.
► Joueur/Joueuse
• Mot de Passe pour la Validation : • Comment avez vous découvert le forum : Je crois que je le connaissais depuis quelques années... oui, c'est ça. Et j'ai jamais osé m'inscrire. Mais là, paf, pulsion, je cède, et je rajoute un nouveau fow à mon actif. Mais bon. Je suis amoureuse de cet endroit, donc c'est vraiment pas une perte pour moi. <3 • Commentaire : COMMENT, de toutes façons, NE PAS TOMBER AMOUREUX? Ce forum a l'air gé-ant. Déjà, c'est la première fois que je vois un design aussi superbe, aussi travaillé. C'est vraiment recherché, c'est ce qui se dégage: et ça donne envie de s'investir un truc de malade. Y'a des forums, où, on arrive, on sait qu'on doit bosser dur pour bien s'intégrer, pour bien... comment dire.... "visualiser l'univers". Voilà. Là on est plongé dans le truc, on sent direct que c'est vachement bien fichu... ._. Je suis jalouse du talent des personnes qui ont construit ce truc de ouf.
Dernière édition par Sem Michaelis le Mar 3 Avr 2012 - 20:33, édité 10 fois |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
Teen's : 8954
Age : 30 Messages : 2431 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Week-end Principalement.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. Jeu 29 Mar 2012 - 18:54 | |
| .... J'adore ton avatar >>... J'adore les dessins en général de cet artiste ♥ ! ( oui ceci est un bon point de plaire à mes yeux :3 ) N'hésites pas à prévenir à la suite ( ou à me prévenir via mp si je ne réagis pas ) quand tu auras terminé ta fiche qui me semble déjà intéressante ~ Bon courage ! Et si tu as une question n'hésites pas ! ( Et oui on admire tous le talent de Kath ♥ ) |
| | Sujet: Re: Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. Ven 30 Mar 2012 - 0:01 | |
| Woaaaaah !!!
*redevient de marbre*
M'ouais, à voir... |
| Isaac F. Pitkeathley | ♦ Secrétaire
Je suis Administrateen les enfants, mais mon rang image ne peut m'être attribué pour le moment, faudra attendre le new design !
Surnom : Is' Âge du Perso : 24 ans Orientation : Bisexuel Autorisé à sortir : Accordée
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Age : 35 Messages : 446 Jeux +16 : Oui Disponibilité : 3/10
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucun Délits Commis: | | Sujet: Re: Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. Ven 30 Mar 2012 - 0:35 | |
| Welcome Here =D
Isaac : Un autre pensionnaire...*se cache* Qu'on les enferme tous ses malades x_x |
| | Sujet: Re: Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. Ven 30 Mar 2012 - 4:02 | |
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| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. Ven 30 Mar 2012 - 19:14 | |
| Ceci s'appelle de la rapidité ^w^ Tu as de la chance, j'ai un peu de temps, je m'occupe de finir de lire tout ça maintenant ! Alors, il nous manque la partie "Aime/Aime pas" à remplir ( avec 5 exemples chacun ) ainsi que faire deux trois phrases complètes pour ce qui est de la taille et du poids aussi... Et cela sera bon pour ca ! Ensuite... La raison du pourquoi Sem est ici ! Je cite le passage ! - Citation :
- L'aiguille d'un dermographe, c'est fragile. Et normalement, ça perce pas la chair autant que ça l'a fait dans le dos de mon bonhomme.
Mais les témoins: la cinquantaines de types dans leurs voitures, ont assurés que je l'avais agressé, que je l'avais poignardé avec les aiguilles. Le policier est pas mort, mais il était dans le coma quand mon procès à eu lieu. Machin juridique pourri, dont je n'ai aucune connaissance solide. Je sais juste que j'avais pas les moyens de me défendre, que la partie adverse était sûre d'elle, et que de toutes façons, j'avais déjà un casier judiciaire bien embêtant. Alors oui. Le juge l'a dit. Demain, je pars Teenagers. Je trouve cela assez improbable. Que ce soit du fait que personne pourrait penser que cet homme à eût une "crise cardiaque" à cause de cette aiguille. Les médecins ne sont pas idiots. Néanmoins, étant donné que nous pourrions penser que oui, les gens ont cru que c'était la faute de l'adolescent et qu'il avait un casier judiciaire... On pourrait plutôt imaginé que le matériel qu'il avait dans son sac avait été plus tôt volé, du coup, les policiers n'ont pas envie de se prendre la tête et envoit le dossier de Sem à Teenagers... Ca me paraître un peu plus logique, au lieu du fait qu'ils restent à la base que Sem a provoqué le mal du policier :3 ( ou alors ca peut être tout simplement considéré comme agression sur policier, du coup là, tout de suite les choses se corsent et on l'envoit à Teenagers. ) Bref, pour ma part, il n'y a que ce point à améliorer, mais j'aime bien chipoter sur les détails ! Bref, pense à me prévenir lorsque toutes ces modifications seront faites Allez courage, on y est presque ! |
| | Sujet: Re: Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. Ven 30 Mar 2012 - 21:46 | |
| Ok Kyllian! Je m'occupe de ça dès que j'ai trente secondes de libre! Merci Barbie boy <3 |
| Isaac F. Pitkeathley | ♦ Secrétaire
Je suis Administrateen les enfants, mais mon rang image ne peut m'être attribué pour le moment, faudra attendre le new design !
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Aucun Délits Commis: | | Sujet: Re: Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. Ven 30 Mar 2012 - 23:31 | |
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| Vitany Weismann | Résidente ♥ Modérateen
Surnom : Rouge Âge du Perso : 18ans Orientation : Non Défini Admission : 20/12/09 Autorisé à sortir : Accordée
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une Délits Commis: | | Sujet: Re: Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. Lun 2 Avr 2012 - 21:01 | |
| Welcome at home !
J'aime beaucoup ton personnage ! Je te souhaite d'être rapidement validé afin de venir nous rejoindre o/
Pour la taille tu peux mettre en avant une raison génétique, ça te prendra facilement deux ou trois phrases et pour le poids ses habitudes alimentaires ... Enfin, ce n'est qu'un petite idée, qu'une petite piste.
Enjoy ;D
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| | Sujet: Re: Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. Mar 3 Avr 2012 - 0:11 | |
| Je réitère, mes choux, je suis vraiment absorbé de partout! Désolée ;__; bisous. Je me dépêche de faire ça dès que j'ai le temps.
Editaaage: alors, j'ai changé, Barbie Boy darling. J'ai dis que le policier faisait sa crise cardiaque, comme ça ça me fournit le "non assistance à personne en danger". En plus, Sem le pousse légèrement, pour éviter qu'il tombe sur son matos. It's right? |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
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Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie. Âge du Perso : 20 ans. Orientation : Bisexuel Admission : 2 ans passés. Autorisé à sortir : Retirée
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. Mar 3 Avr 2012 - 18:42 | |
| Isaac, ce genre de message floodesque est déconseillé dans les fiches J'te pince les fesses la prochaine fois ^^ It's right, babe ! Il manque quelque choooose... Devienne quoi =D.... Le Aime-Aime pas. Allez on y est presque. EDIT : CA Y EEEEEST Mouhahah ~ Je t'invites à t'ouvrir une fiche de liens, à te trouver une chambre, et ouvrir une demande de jeu pourquoi pas A la moindre question n'hésites pas ;3 ( ou va embêter Jeremiah, suffit de lui grattouiller la nuque et après il est tout gentil pour deux trois minutes n_n Vitany et Moon s'achètent avec des bonbons :O ) |
| | Sujet: Re: Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. | |
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| | Je suis un gens comme tout le monde. Je crois. | |
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