Salut, sale gosse. Tu t’asseoies et tu discutes pas. Tu me le dis ausis si tu te sens trop écrasser. J’peux la faire cool aussi. Mais tu vois, avec des cons comme vous, faut bien que je m’impose dès le début. On se calme. On parle juste okay ? Histoire de faire connaissance !
Je m’apelle Kaladrielle Andrews. Quoi ? …. Tu connais un Andrews, ici ? Oh …. Kelly ; ah ouais, je vois. Bah figure toi. On est d’la même famille. C’est mon cousin. Bref. On me surnomme souvent Kally, ou meme … Kiera. Parce que c’est mon deuxième prénom en faite.
J’ai 25ans. Ouais, je sais, ca c’voit pas, hein ! Je dois souvent sortir mes papiers quand je dois sortir acheter de l’alcool ou autres. C’est gonflant d’ailleurs. Bref. Je suis née donc … à Krasnoïarsk. Ahaha ! Mais non pas Kraignoska. Krasnoïarsk. C’est une ville en Russie. Eh ouais, j’suis russe ! Un 4 décembre 1985.
Bon sinon, je suis une gentille jeune femme. Terrible, hein ? Et …. Comment ca tu veux savoir mon orientation sexuelle ? Mais va te faire voir ! Ahaha. De toute manière t’es trop jeune pour moi. Bon allez, j’rigole, te vexe paas. Je suis bisexuelle. Nette préférence pour les filles, soit dit en passant.

Ouais, alors écoute moi bien. Moi, je suis une nouvelle éducatrice ici. J’ai tous eût mes diplôme et tout ce que tu veux. En passant par mon DEES… je traduis : Diplôme d'Etat d'Educateur Spécialisé. Et même, attention !! Certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale, dit : CAFERUIS.
Mais si tu veux tout savoir, j’ai d’abord bosser dans un camp militaire pour jeune délinquant. Alors t’sais. C’pas ton sourire à la c**, et tes petits poings de puceau qui vont me faire peur. Crois-moi, si tu pars en live avec moi, tu vas avoir mal. Alors tiens-toi à carreau.
Oh. Et comme tu as pu le remarquer, je viens d’arriver. Je suis nouvelle. Et j’ai pas froid aux yeux.

Le physique de la demoiselle. Il suffirait d’ouvrir les yeux lorsqu’on croise Andrews dans un couloir. Elle aborde souvent des couleurs flashys. On ne la rate pas.
Une peau extrêmement pâle, on croirait presque que le soleil n’a vraiment aucun effet sur le bronzage de sa peau, et c’est quasiment le cas. C’était comme si elle était taillée dans une craie douce. Une couleur de lait, de neige. Sa peau semble naturellement douce, et on se surprend à se demander plus d’une fois quel serait son contact sous nos doigts…
Au naturel, les cheveux de la jeune femme sont d’un bruns sombre. Aussi sombre que le plumage d’un corbeau peut l’être en pleine nuit. Longs, courts, méchés ou pas, Kaladrielle reste une personne très excentrique. Et elle est actuellement dans sa période orange. Elle aborde fièrement les couleurs de la carotte. Vous saviez qu’elle adore ce légume ? Mais toujours cru, c’est meilleur. Et elle est la preuve vivante qu’en manger ne rend pas plus aimable. Ou rend les fesses roses. Pas vrai, petit ?
Du blanc, et du orange. Et puis du gris aussi. Les yeux de Kally sont de cette couleur métallique. Une couleur acier. Des pupilles et le cercle de l’iris d’un noir profond.. Ce sont des diamants à l’état brut. C’est un océan mouvementé, ou alors totalement immobile. Un regard perçant et meurtrier, qui a le don de vous déstabiliser. Des cils noirs, fils et bien recourbés, des sourcils très fins, et noirs. Ces yeux sont souvent maquillés, et s’accorde à la couleur de ses cheveux actuels. Ou de sa tenue.
Son nez n’est pas proéminent, raté, elle n’est pas le remake du clown. Petit et adorable en faite. Ses lèvres sont couleurs cerise, assez pulpeuses. Abordant un percing à sa lèvre inférieur du côté gauche. Sa langue, la maligne avait été percée elle aussi. Le muscle le plus puissant chez l’être humain. Et si vous saviez ce dont elle est capable de faire avec la sienne… N’es-ce pas ? Chose qu’elle se garde de mettre lors des entretiens ou autres…
Oreilles percés plusieurs fois. Aborde des cheveux majoritairement courts, d’une coupe complètement asymétrique.

Kalladrielle fait un mètre soixante-dix-huit. Elle est assez grande globalement. Svelte, et élancée, la Miss à une démarche féline, et la souplesse d’un chaton. Elle possède les courbes requisse pour être nommé XX. Un ventre plat et assez musclé, des clavicules dessiné, une poitrine délicieuse à la vue, des hanches bien proportionnées. Les traits de son corps sont dessinés comme à la plume. Ses jambes sont fines, à la Louis XIV, musclés. Sachez que Kally est quasiment imberbe. Elle a assez de chance de ce côté-ci.
Des poignets légèrement osseux, l’éducatrice possède des mains qu’on qualifie de pianiste. Et par pur hasard, Kaladrielle en pratique. Ses ongles sont généralement longs, et vernis. Sachez qu’elle griffe et mord fort la maligne. Jusqu’au sang la plupart du temps.

Ses omoplates sont bien voyantes, et la courbe de son cou est alléchante. Une continuelle invitation dirons-nous. Particularité, un immense tatouage : une colonne vertébrale ( ossement ) suivant la sienne. Avec une serpent qui s'enroule autour =D

Kally, au niveau du style vestimentaire reste assez décalé. Surtout excentrique. Elle s’habille n’importe comment selon certains. Un mélange entre le gothique à du
punk. Peut-être même hippies. Généralement, elle prend des fringues classiques, voir même d’enfant modèles, qu’elle costumise ou porte avec autre chose pour contrecarré l’idée d’enfant sage. Car non, Kally est loin d’être un ange. Aimant particulièrement le style punk, elle traîne souvent avec des anciennes rangers ou des Dc Martens. Vous trouverez de tout dans son armoire. Jupe, baggy, slim. Sauf des robes, évidemment.

Autre chose à savoir ? La demoiselle est atteinte d’analgésie congénitale. Maladie extrêmement rare qu’elle tente de cacher un maximum. Pour tout vous dire cela consiste à de ressentir aucune douleur physique. Une chance ? Non, loin de ça. Ressentir la douleur est un facteur de survie important. A priori, on aurait tendance à se dire que c’est une bénédiction. Or c’est l’horreur : son enfance n’est qu’une longue suite de brûlures, coupures, mutilations, fractures toujours diagnostiquées trop tard bien sûr, puisque indolores.

Il y a ce qu’elle était. Ce qu’elle est devenue. Et le vide qui l’entoure.
Ses réactions enfantines, son impulsivité, et son indifférence. La demoiselle reste surtout un ensemble paradoxal. Comment voulez-vous que nous décrivions une personne ? Un ensemble si complexe et improbable. Les statistiques tu connais ? La probabilité d’une réaction ? On ne peut prévoir d’avance qu’elles seront ses réactions. A elle, et aux autres. L’un de ses atouts ? Elle est surprenante. Elle est imprévisible. On pense avoir compris son raisonnement, avoir prévu ses paroles, ses actes à l’avance … Et finalement elle fait tout le contraire. Comme quoi …

Vous ne la connaissez pas. Et vous ne la connaîtrez jamais. Pour la simple est bonne raison que Kally est morte. Physiquement, elle est là. Son enveloppe charnelle bouge, respire et se déplace. Comme tout être humain. Mais je vous parle de l’intérieur de cet entassement d’atomes, de résidus de peau, de chair, d’os, de muscles, de sang et d’eau. A l’intérieur de cette boîte… Une boîte qui est vide. Quelques fragments d’humanité. D’amour, de peur. De personnalité. Des petites choses qui s’entassent et qui créent un caractère que trop complexe et incompréhensible. Mais ces fragments ont perdu leur propriétaire, et depuis longtemps. Trop longtemps.

Kaladrielle est à semi éveillée, à demi endormie. Elle ne vit qu’à moitié, et se moque de tout. De tout et d’absolument tout le monde. Elle n’est jamais mieux servie que par elle-même. Mais cette indifférence totale, n’est pas si réelle que ça.
Un être humain est c**. Par définition. Je n’invente rien. Et Kaladrielle l’est plus que la moyenne. Aux premiers abords, son regard est soit vide d’expression, neutre, soit dans le vague. Rare seront les fois où le verrez avec un regard pétillant. Si on exclus les fois, où ses doigts sont renfermés sur l’une de ses billes de plomb. Si on exclus les fois, où ses doigts glissent sensuellement sur les cordes de sa guitare et que sa langue s’anime dans sa bouche pour chanter. Si on oublie les fois, où se sont tes doigts qui viennent parcourir son corps, doucereusement. Oublions toutes ces fois. Fiions nous aux apparences, rien que quelques instants.

Kaladrielle à l’air calme. Paisible. Et pourtant menaçante. Quelque chose de puissant se dégage de son corps svelte. Comme vide. Passive, mais dure. Dure et sévère. Elle a l’air si froide, si monstrueuse, qu’on craint l’approcher. On craint que son regard se pose sur vous, qu’elle puisse enfin se rendre compte que vous existiez, et que vous l’observiez. Vous craignez aussi qu’elle s’approche et vous blesse d’un seul regard meurtrier, dont elle seule à le secret. Apparences ou non, Kaladrielle est belle et bien dangereuse. Elle paraît si distante alors qu’elle est si proche, imprenable, insaisissable, un regard froid, et un sourire amusé, provoquant. Si elle est si bonne dans son métier et qu’elle arrive à les redresser, c’est parce qu’elle sait ce qu’ils ressentent.

Elle ne fait que jouer, jouer avec vos hormones, jouer de vous et de vos envies. Elle n’est qu’un pantin aux fils de fer... Osez lui parler. Adressez lui la parole. Vous aurez certainement à un regard appuyé, intense. Ce genre de regard qu’elle fixe sur vous, et qui vous déstabilise. Qui vous fait vous demander, si vous n’avez pas un morceau de salade entre les dents, si vous n’avez pas dit quelque chose qui n’allait pas … Pourquoi vous regarde-t-elle ainsi ? Non, elle est loin de se sentir supérieur à vous. Mais elle se sent détaché de vous. Elle se sent externe à toute situation, et ne cherchera pas à s’y impliqué, donc les trois quart du temps, elle ne répondra pas. Peut-être un léger hochement de tête, pour vous faire remarquer qu’elle n’est pas sourde, qu’elle vous a entendue et compris. Ou alors elle vous enverra chier. Brusquement, sèchement, clairement. Mystère. C’est ce qui entoure la jeune femme depuis toujours. Une auréole malsaine plane au-dessus d’elle. Personne ne sait vraiment qui elle est, et ce dont elle est capable. Elle parle peu aux gens qui lui indiffèrent mais quand elle ouvre la bouche c’est toujours pour dire quelque chose d’important. Ou pour blesser. Son mutisme peut parfois être interprété comme une marque d’ignorance, et celui qui pensera ça n’aura pas tout à fait tord. Elle ne demande qu’une chose : qu’on l’oublie. Elle est malheureuse, et ne veut pas partager sa peine. Elle juge pouvoir s’en sortir seule. Mais cette jeune fille n’est pas correcte, et est vraiment désespérante. Elle frappera le premier qui l’insulte.

Voilà un second trait de caractère de la jeune femme. Elle n’est pas particulièrement colérique, capricieuse et tout cela. La plupart du temps, avec les gens qu’elle connaît un minimum, ou qui la regarde de travers, qui ose lui adresser la parole … Elle cherche les embrouilles. Cela la fait rire et lui fait du bien, paraît-il. Et qu’elle se sent vivante. Le problème. Un gros même, c’est qu’elle n’a pas peur. Parce qu’elle ne ressent rien physiquement. Elle en profite. Même si ses doigts et son poignet sont explosées. Sa putain de maladie lui crève la vie.
Mais pour Kaladrielle, il faut démarquer son simple emportement, la défense de sa fierté, et celle de la vraie colère. Cette dernière lui a valu son « expulsion » du camp militaire. Tout simplement, que pour la faire réellement sortir de ses gonds, il faut vraiment toucher, titiller, s’amuser de ses points faibles. Mais elle reste un personnage très violent et impulsif. Ignorez-là, elle ne viendra pas vous emmerder.


Kaladrielle est-elle rancunière ? Pas vraiment. Oui, non. A sa façon. Elle pardonne plus ou moins vite, et « oublie » tout aussi vite. Oublier entre guillemets. Elle fait comme si. Elle vous raccorde sa confiance écaillée. Après tout dépend de l’ampleur de la crasse faite, mais normalement quand elle apprécie réellement la personne elle pardonne vite. Sinon, cela ne lui fait qu’une bonne raison, de plus, pour s’éloigner de vous. Bref, mais réitéré votre connerie, quelques temps après. Un mois. Trois. Un an. Elle ne l’aura pas oublié. Et vous le ressortira, vous le foutra dans la gueule avec une telle force, que vous vous direz « Bah m*rde, elle m’avait pas pardonné alors … ». Elle a un sens aigu de l’amitié. Pour elle, c’est quelque chose de sacré, et elle ne se permettrait pas de cracher dessus. Si elle vous prétend ami, c’est qu’elle le pense réellement, et qu’elle y a plus ou moins mûrement réfléchis. Ce n’est pas pour faire joli. Elle a su s’en passer, et pourrait s’en passer encore. Surtout que pour elle, parler de ses sentiments c’est encore plus dur que de parler de son passé. En réalité, Kaladrielle est une boite. Comme je vous l’aie précédemment dit, qui est censée être vide. En réalité, cette grande boîte, en contient plusieurs autres, très petites. Nous pourrions répartir quelques facettes de sa personnalité dans certaines boîtes. Comme les défauts, les qualités. Mais, à vrai dire, Kaladrielle est un paradoxe humain. Elle peut se contredire d’une seconde à une autre, et tenter d’expliquer, de décrire ce qui se passe dans son crâne, au cerveau liquéfié est très dur. Pas simple du tout.

Kaladrielle ne cherche pas la compagnie, mais ne la fuit pas pour autant. Elle parlera ou pas. Souvent pour dire des conneries, ou se foutre de la gueule des gens. Même si les personnes ont tendance à s’arrêter aux apparences, ce qui engendre un taux considérable de personne se tenant à distance de l’éducatrice. Si on la cherche, elle n’hésitera pas à se mouiller les poings de sang des résidents. Demandez leur. La plupart vous répondrons que cet un homme dans un corps de femme. Alors, justement, elle s’entend mieux avec eux, qu’avec ses condisciples féminines. Mais pourtant, elle reste à des tendances homosexuelles.
Apparences … Qu’est-ce qu’elle reflète. Elle à l’air malade. Physiquement je vous pas. Mentalement, ça… Sa reste à vérifier. Elle à un teint extrêmement pâle. Et lorsqu’elle est arrivée dans ce centre, elle avec les cheveux noirs sombre. En gros pour dire que c’est un VRAI noir. Et donc, cela renforçait son teint cadavérique. Parfois, elle passe à côté de toi, tu en as rien à foutre. Ou pas. Elle se démarque par son style, par sa démarque quelque peu féline. L’un de ses amis la compare à un chat. En plus maintenant qu’elle est rousse … Mon Dieu.

Bon. On résume ? Kaladrielle est …une grosse c****. Et si nous passions à quelques qualités ? Nous reviendrons sur les défauts plus tard, de manière à ce que je m’amuse à l’enfoncer davantage.

Oui, car même une connasse possède des qualités. Ma foi, tu as raison, bien dissimulées, sous des tonnes de défauts, mais qu’est qu’on peut y faire ? Ils sont de toutes manières là, et nous devons les mentionner. Surtout, que depuis la perte de la moitié de son cœur, Kaladrielle c’est drôlement calmé. Elle possède un sens de logique, et de déduction surprenant. Qu’elle cache parfois sous un air de fausse stupidité, d’imbécillité. Kaladrielle à une surprenante mémoire auditive, et surtout visuelle. Quasi impossible de se perdre dans une forêt avec elle, surtout qu’elle a plutôt un bon sens de l’orientation. Qualité, qualité … La franchise. Kaladrielle est franche. Peut-être beaucoup trop par moment. Elle dit haut et fort ce que les autres pensent tout bas, elle dit ça naturellement, ne cherchant pas forcément à vexer ou faire mal à son interlocuteur bien que cela peut arriver. Souvent d’ailleurs. La délicatesse, cela ne fait pas partie d’elle. Et lorsqu’elle tente d’exprimer ses sentiments, c’est horrible … Elle tente de dire ce qu’elle a sur le cœur, mais elle n’y parvient que rarement. Elle est maladroite dans ce genre de circonstance, oui son assurance et sa confiance en elle s’envolent rapidement. Kaladrielle ne sait pas exprimer ses sentiments. Et c’est bien là le problème. Ça prête à confusion. Car elle peut être extrêmement attachée à vous, et être à longueur de temps à vous rabaisser, vous insultez, ou autre. Mais la plupart du temps, cet attachement, elle le canalise inconsciemment à une certaine violence physique. Et une agressivité exemplaire. Comme lorsqu’elle a du temps libre à revendre, il faut qu’elle se dépense. Il faut qu’elle canalise son trop plein d’énergie, sinon cela influes sur son humeur. Elle devient agressive, et chiante.
Elle est droite, et fière. Y a des périodes où elle peut être très imbue de sa personne, narcissique à souhait, et d’autres moments … Être modeste. En faite son caractère varie selon ses humeurs qui sont en montagnes russes. Kaladrielle est extrêmement lunatique, pour ne pas dire cyclothymique. Par moment, elle peut très bien être réfléchie, calme et reposé sur certaines situations : réfléchir avant d’agir. Mais elle peut être aussi très impulsive. C’est alors, que ce sont ici que tous ses paradoxes éclatent.

Kaladrielle est de nature possessive. Un objet, une chose crée, une victoire, une récompense, une personne. Une chose sur laquelle elle a mis la main dessus : lui appartient. Elle est possessive. Egoïste, et jalouse.

C’est ce qu’elle est. Et le vide. Mais Kaladrielle, c’était quoi avant ? Cela se résumait à de la timidité, de la méfiante, de la naïveté. Une douceur et une tendresse à revendre. Elle était ce qu’on considère de « mignonne ». Tout ce qui est petit est mignon, tout ce qui est grand est charmant. Et actuellement, elle n’est ni l’un, ni l’autre. Son maigre passé, sa maldie, les gens qui l’entoure ont fait qu’elle à évoluée ainsi, et par autrement.

Ce qui reflète de Kaladrielle ne sont que des apparences. Seule, elle est un véritable iceberg. Cette brute sans scrupule et cynique. La morale, le bien, le mal, ne s’instaure pas de la même façon dans sa petite tête. Elle frappe, elle cogne, et elle se redressera toujours. Elle griffe, elle mord aussi. C’est une Tigresse.
Ce qui se reflète d’elle, lorsqu’elle est avec ses amis, et qu’on l’observe de loin … C’est celle qui fait rire, fait vivre le groupe. Elle est pleine d’énergie et sourit souvent. Même quand elle a tord, et qu’on la blesse.

J’aime … Qu’est que j’aime ? Là, comme ça à froid, je sais pas vraiment quoi te répondre. J’aime emmerder les gens ? … Ah si je sais ce que j’aime ! Coller des baffes. C’est marrant. Bon sinon j’a-do-re la musique. Si tu as des bons goûts, on risque de s’entendre. Si tu dénigres mes groupes phares, je risques pas de t’apprécier. On critique pas mes Dieux vivants bordel de Dieu. J’aime ma bybychette. C’est ma guitare électrique sa. Ahaha. J’aime jouer du Piano.
Niveau nourriture…. Je déteeeeeste le chocolat et le nutella. OUAIS. Par contre j’aime beaucoup de beurre de cacahuète.
J’aime faire des blagues vaseuses et pourries sur l’homosexualité. J’m’en prend plein la gueule parfois. N’empêche, ouvre les yeux MEN. Je suis pas mieux qu’toi.

J’aime les gens qui ont de l’humour. Qui aiment sortir, et puis qui sont un peu foufou sur les bords. J’crois qu’ici, je serais servis. Je déteste les personnes qui mentent comme elles respirent. Ni celles qui me manque de respect d’ailleurs. Les sexiste ou macho, eux, j’vais leur escrapatouiller leurs attributs et rapidement. Cela me met hors de moi, c’est tout.

La jeune femme posait ses yeux d'acier sur le gosse assis en face d'elle. Elle échappa un soupir désespérée.

« Bon tu veux toujours pas parler ? Okay, okay. En faite tu sais, j'en ai complètement rien à foutre, j'ai ton dossier, et même la copie de ton cassier judiciaire. great, nan ? Mais j'aimerais l'entendre de ta bouche.... »

Elle haussa un sourcil, et plissa légèrement les yeux. Pas de réaction. Elle ricana doucement puis s'affala sur son fauteui, et posa ses jambes sur son bureau, croisant les jambes. Elle sortit une cigarette qu'elle alluma avec son zippo. Elle regardait le plafond tandis qu'elle commença son récit

« Bon, si tu veux pas parler, moi je vais le faire à ta place. J'm'apelle Kaladrielle Kiera Andrews. J'suis né en Russie dans une grande ville. J'habitais dans un graaand manoir ancien. Tu vois l'genre ? Bref. A cette époque là, c'était la dèche. On habitait avec ma tante et mon petit cousin. Kyllian. Nous on avons plus un rond. alors c'était cette famille de richous qui nous hébergeait. Han ma tante c'était un vraaai cordon bleu ! Mais qu'est-ce qu'elle était coincé ma parole !

On a découvert assez tôt que j'étais malade... Finalement on est longtemps resté là-bas. Le manoir était tellement grand, qu'on pouvait même se permettre de ne pas s'croiser. J'me souviens plus d'ma mère. Une pneumonie ou une leucémie... Je me souviens plus. Quoi qu'il en soit, j'avais un père qui s'occupait de moi. Enfin au début ... Et Mon papa tu vois, c'est le genre de mec à tout faire qui baisait à droite et à gauche. j'voyais souvent des femmes venir, et revenir. Moi, ca me perturbait, je savais pas qui c'était, toutes ces gentilles ladies.


Donc j'ai commencé à faire des conneries, parce qu'il m'avait un peu beaucoup lâché, tu vois ? Les ados faut les tenir. Sinon sa vient de grosses bêtes sauvages. Et des conneries j'en ai fait oh coon. Tu le dis, si j't'emmerde hein ? »

Elle jeta un coup d'oeil à sa victime qui semblait l'écouter à moitié. Elle soupira, et se mit à se balancer légèrement sur son fauteuil.

« Tu veux une clope ? .... »

Elle eût un sourire rayonnant lorsqu'il hocha la tête. Ah quel brave bête ! Elle lui jeta son paquet avec son zippo argenté, et reprit sa blabla lorsqu'il fut à l'aise.

« J'suis pas là pour t'casser les couilles, t'sais ? Juste pour te les remettre en place. Bon, j'en étais où. Ouais alors un jour avec mon cousin, le genre beau gosse et tout. On est partis s'faire tatouer. J'ai fais un putain de truc de ouf dans mon dos. Genre... Une colonne vertébrale qui suit la mienne avec un serpent qui s'y entoure. bref. On est allez à des fêtes. je l'ai même déguisé en Blanche-Neige pour t'dire ! Moi j'ferais une pirate. Ahaha. C'était le bon vieux temps, où on s'roulait des joints avant d'dormir, qu'on rentrait pas la nuit parce qu'on était trop plein. Mais bon. Il a fallut qu'on s'fasse arrêter par les flics, qu'on s'battent, et que sa craque. Sous demande du tribunal, on est partis tout les deux dans un redressement militaire. Kelly s'est fait viré.... Mais moi j'ai trop kiffé.

En plus j'me souviens toute ma vie. Le putain de sergent qui y avais ! Haaan c'était phénoménale au lit. hahaha ! bref. Mon cassier est donc resté vierge. Je sais que mon cousin à fugué à partir de là. Je sais pas où il est partis, et j'veux pas vraiment savoir. Il est débrouillard. Mais fragile ... Bref.

Moi j'ai repris mes études, sagement ou presque. J'ai fais un an à la taule. Pour m'entraîner tu vois ? Ils voulaient me faire peur, j'crois. Et finalement je suis resté.... Deux ou trois ans dans un camp militaire pour redresser des mômes dans ton genre. Teenagers t'vois, ca va être l'pied total. »

Elle se redressa, poussant ses pieds sur le sol, et renifla en sentant un petit peu de cramé. Elle eût un soupire amer en voyant que c'éait la cendre de sa clope qui était tombé sur sa peau. Rougeur. Elle souffla dessus et se redressa.

« Bon. Tu me racontes maintenant ? »

Elle sourit, fière, lorsqu'il commença à parler.

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• Commentaire : YEEEAH. Ca va swinguer.