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Vipère au poing. [PV Wilson Crowley]

Moon A. Namidakase
Moon A. Namidakase

Résidente
Modérateen
Résidente♥ Modérateen


Féminin I'm a bird, you see ? Studieux

Surnom Surnom : Moony, Birdy.
Âge du Perso Âge du Perso : dix neuf ans
Orientation Orientation : Bisexuelle
Admission Admission : un certain 11/02/2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Accordée

Teen's Teen's : 7038

Age Age : 31
Messages Messages : 795
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : Hum... Je passe.

RP' RP' : Wanna Be my medicine ?

MEDAILLES MEDAILLES : Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 7 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 6 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Butterfly Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 5 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 10 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 3 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Halloween Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 9 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 4 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Facebookmedaille Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Rfef Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Addicted

SECTES SECTES : Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Bhhj
Des Sucreries De Teenagers Des Sushis Du Théâtre De l'Art Des Fruits De l'écriture De Lecture Des Chats Des Free Hugs Du Rock Des Sims De MTV De MSN Des Nouilles Des Fantômes De Thiéfaine Des Paranoïaques Des Poissons De Pikachu Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Bhhj

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MessageSujet: Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] EmptyDim 7 Aoû 2011 - 2:58

    Et voilà. Retour à la case départ. A la case déprime. Je me souviens avant mon coma, j'étais quelque chose comme dépressive. Et me voilà revenue, par ce mois d'août pourri, à mon stade pré-TS. Pourtant j'aime la pluie, mais là, en ce moment, j'aurai vraiment besoin de soleil.
    Pourtant, il y a à peine une heure, il faisait beau. J'avais mis mon linge à laver, et j'étais sortie dans le jardin pour attendre le temps qu'il faudrait. Je m'ennuyais ferme, au soleil, mais je me disais qu'il fallait que je bronze, donc je restais. Sauf qu'au bout d'une demie heure à peine, il s'est mis à tomber des cordes. D'abord je me suis dit que ça allait passer vite : une simple averse brève, pour garder le paysage vert. Le soleil devait revenir et me sécher. Sauf qu'il a continué à pleuvoir tout son soûl et que moi, comme une idiote, j'ai fait le choix irrationnel de rester sur l'herbe et sous la pluie. C'est toujours dans ce genre de cas qu'on fait les choix les plus irrationnels. Alors que des ruisseaux se formaient autour de moi, que mes vêtements me collaient à la peau, que mes cheveux devenaient de simples cascades, je me disais "ça va passer !", et pourtant ça ne passait pas. Finalement, j'ai fini par me raisonner, et rentrer dans l'institut, me préparant à attendre tout seule, trempée et frigorifiée, que mon linge veuille bien se laver.
    Mon haut bleu nuit me collait à la peau de manière inconfortable et ma jupe trempée et alourdie m'empêchait de marcher, mais j'arrivai finalement à bon port. Trempée comme une soupe, renfrognée et tremblante, mais vivante, saine et sauve, sans m'être noyée dans mes cheveux. Je n'en étais pas peu fière d'ailleurs.
    J'arrive, donc, et m'assieds sur une des machines, dégouttant de partout dans la pièce. Bientôt une flaque se forme à mes pieds, à la base de mon siège par défaut, et l'observant je me dis qu'il vaut sans doute mieux que j'éponge tout ça. Enfin, d'abord que je m'éponge moi. Heureusement dans ma panière à linge reste un short sec. Sale, mais sec. Et, oh miracle! un débardeur. Bon, certes, un peu trop grand pour moi, certes un peu distendu et rapé par endroits, mais tout de même. Ça m'évite de garder mes vêtements trempés. Et là se pose une question existentielle : garder ou non mes sous-vêtements ? Je m'interroge. Enfin déjà si je trouvais une serviette-éponge ça serait mieux. Je prospecte donc autour de moi. Rien. Shit. Je cherche un peu, agaçée, et au bout de quelques minutes finis par trouver ce que je cherche. Abandonnée dans une panière, une serviette de l'institut. De provenance douteuse, certes. Mais les miennes sont toutes actuellement dans l'une des deux machines que j'ai rempli avec tout mon linge. Non, je ne suis pas prévoyante, et je le revendique.Bref, je me débarrasse de ma jupe et de ma chemise, restant en sous-vêtements. Oh, rien de très affriolant, hein, je vous préviens. Je ne suis pas quelqu'un de particulièrement aguicheur. Bref, je m'enroule dans la serviette, frigorifiée, et me frictionne vigoureusement en espérant que le tout va sécher sur moi, au moins un minimum. Gagné ! Un bon quart d'heure après, il ne reste qu'une légère humidité. Je me jette sur le débardeur en coton blanc et le short à revers en toile bleue, revêt le tout et me rassoit, rassérénée. Au moins cette fois je ne risque pas de me faire griller à moitié nu dans une pièce commune comme cela m'arrivait régulièrement auparavant. Au moins je préserve un minimum ma réputation, et je me dis que c'est déjà ça.
    Par contre je crois que mes chaussures sont foutues pour un moment. De si belles chaussures si chères, en daim noir, avec des lacets jusqu'à mi-parcours, basses et rondes au bout... Faut que je vois si une fois qu'elles auront séché, elles seront de nouveau mettables. J'espère bien vu que j'ai plus le droit de sortir pour un moment.
    Je fouille la poche de mon short et y trouve un bonbon fraises crème. Le déballe; l'enfourne et le savoure un moment. Il finit par se désagréger. Et moi, je commence à m'ennuyer ferme. Je jette un coup d'oeil aux chiffres : encore une vingtaine de minutes. C'est bien long... Et puis la porte bruisse : quelqu'un ? Je lève le nez, alerte : surtout, paraître normale, sociale et tout. Avec un peu de chance, la personne ne me connaît pas : je peux, oui, je peux faire bonne impression. Il suffit de vouloir.
    Je souris, et lance, d'un ton rieur :


    "--Beau temps pour un mois de novembre n'est-ce pas ?"

    Et mon sourire s'efface de mon visage dès que je réalise qui est sur le pas de la porte. Je le considère, considère la flaque sur le sol, et tente de prendre un air innocent. Là, c'est sûr, je vais me faire engueuler.
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MessageSujet: Re: Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] EmptyLun 8 Aoû 2011 - 4:15

Spoiler:

je tourne. Dans les couloirs, dans les allées, dans les salles, je vais et je viens pour voir si rien - si personne - ne traîne là, si tout est à sa place, comme il faut, comme j'aime que ça soit.
Il suffit de prendre une grande inspiration et de penser qu'il ne reste plus que la buanderie à explorer pour aller faire un petit tour du côté du jardin, histoire de parler un peu aux plantes et aux cailloux qui cherchent tant d'amour et qui en ont si peu... qui n'ont que le mien, d'amour. Ils ont déjà le mien, d'amour ! Si je reste assez longtemps, les roses seront sans doute plus belles.
Alors que je vais pour prendre les escaliers qui me feront passer du premier étage au rez-de-chaussée, je jette un petit regard à la fenêtre qui montre l'extérieur de la bâtisse, et Ô enfer et damnation éternelle ! Que vois-je ?!
Le sale temps !

Il y a des jours où je me dis que je suis maudit. C'est vrai ça, dès que je me sens assez bien pour aller à un endroit, faut absolument que ça foire ! Faut absolument que quelque chose fasse en sorte que je me retrouve comme deux ronds de flan, comme beau-papa le jour où il m'a parlé et où je l'ai laissé tout seul avec ses phrases inutiles. Mince alors, pourquoi j'pense à lui ! J'suis certain que s'il le savait, il serait heureux de savoir que ça m'a pourri une partie de la journée !
D'un coup, j'y repense, mes chats ! J'ai oublié de leur nettoyer l'eau ! Je me demande parfois si des petits hommes verts ne viennent pas prendre possession de mon esprit pour que je fasse des choses, et si du coup j'oublie pas d'en faire d'autres...
Faudra que je me pose sérieusement la question, un jour ; on dirait que je suis amoureux ! De qui ? Faudrait que je ne sois plus moi pour tomber amoureux aujourd'hui ! C'est vraiment pas le moment, à vrai dire ! Encore ces petits hommes verts qui m'implantent des idées saugrenues sans doute !

Si seulement le monde avait su tourner rond... Si seulement les humains n'étaient pas tous des bêtes ! Enfin, disons, si seulement, l'être humain avait su s'élever un peu plus comme tous ces scientifiques croient qu'il s'est élevé. Tsss... et moi je pense à l'être humain ? Pourquoi j'y pense ? Pourquoi je pense à ça alors que je suis en train de retourner dans mon appartement pour mettre de l'eau toute belle et toute propre à mes chats ? Bah, les petits hommes verts, sans doute ! Ils vont voir, ceux-là, quand je les trouverai !

J'arrive devant ma nouvelle loge, ouvre la porte, vois mes charmantes petites créatures sereines, quelques unes roulées en boule, d'autres engagées dans une grande conversation avec leur bol de croquettes... Aucun de mes chats ne s'est aperçu que l'eau n'avait pas été changée ? Etrange, ça. Je regarde... en effet, c'est pour la simple et bonne raison que j'avais changé l'eau. Mais alors pourquoi avoir pensé que je ne l'avais pas fais ?!
Tant pis. Voyant qu'au dehors, la pluie redouble, et sentant le bout de mes cheveux se mettre à boucler légèrement, je me rends compte que la visite au jardin n'est pas pour tout de suite. tss... alors j'ai tout mon temps pour aller à la buanderie... et puis cette odeur de chien mouillé, ce boucan d'enfer qui fait vibrer le sol quand toutes les machines sont en route, c'est vraiment pas mon truc ! Enfin, faut bien qu'ils lavent leurs affaires, ces morveux !
Soit, puisqu'à présent, j'ai tout mon temps, je m'installe tranquillement dans le fauteuil le plus proche de moi, prends un bon vieux livre posé là, pousse le petit soupir du papy content de ne pas avoir à sortir, et me met à le feuilleter. C'est du King. Du Stephen King. Salem. Ca parle d'un gars qui retourne dans la ville de son enfance, où se passent d'étraaaaaanges choooooses. Ouais, comme dans tous les King, je sais. Mais King, il peut se permettre (et non pas se faire mettre, hein! Je connais les mauvaises langues, ne dites pas ce genre de choses près de moi, ou vous en tâterez !)
Un miaulement me perturbe dans mes lectures, et bougeant le livre d'une rotation de la main, je vois, posée en face de moi, qui me regarde de ses grands yeux ronds d'un air de dire "s'il te plaiiiiiiit, laisse-moi monter sur tes genouuuuuuuuuux !", la petite dernière que je me suis permis de m'offrir en guise de compagnie. Elle est noire. Ses yeux sont jaunes. Elle est belle <3. Et elle est particulièrement affectueuse. Tien, c'est marrant, elle s'appelle comme mon livre ! Y'a des choses comme ça, des petits détails, mais c'est drole ! Ca arrive comme ça, et poof, ça vous donne le sourire, parce que ça touche à vos sentiments, à vos souvenirs (les bons souvenirs, hein !) et vous vous mettez à sourire bêtement !

_ Allez, viens ma mémère !

Je lève les bras, pour qu'elle ait la place de sauter sur mes genoux et de s'y installer, mais à peine arrive-t-elle que je regarde l'heure... ah bah non en fait, tu vas pas pouvoir rester très longtemps ici toi. C'est fou ce que le temps passe vite ! J'ai la bibliothèque à voir aussi tien ! Allez, ma petite. Sois donc pas triste, je vais revenir. Ca ne va pas me prendre longtemps.
Je prends la chatonne étonnée que ce petit calinou soit déjà terminé et la dépose par terre, avant de poser le livre sur le bras du fauteuil. Je me lève, elle me suit du regard. J'ouvre la porte, elle observe le moindre de mes gestes. Je sors, elle imagine ce que je vais faire.
Marchant à pas rapides, je descend finalement au rez-de-chaussée, pour aller voir si la buanderie est aussi propre que lorsque je l'ai quittée, ce matin. Mais arrivant dans le couloir du rez-de-chaussée, je m'arrête net. C'est quoi ce bordel ?! Qui c'est qui m'a tout salopé comme ça ? Pourquoi le sol est-il mouillé comme si le Monstre du Loch Ness s'était infiltré parmi nous ? Y aurait-il un ou une élève assez stupide pour rester dehors par un temps pareil ?! Ou alors serait-ce encore les petits hommes verts ? Ceux-là, j'vous jure que j'vais les étriper si jamais j'les chope !

Je m'avance lentement vers le buanderie, suivant du coup les traces aqueuses sur le sol, et comme pour m'emmerder davantage, mes satanés cheveux se mettent à boucler plus encore sur ma tête ! Je vais même pas avoir d'autorité sur la personne que je vais engueuler là dedans si elle n'a pas une bonne excuse ! Tant pis ! Une bonne baffe et le tour sera joué. de plus, je ne connais pas tout le monde encore, dans cet institut, alors que tout le monde me connait ; normal, j'dois dire : je suis le concierge ! Il faut bien qu'ils me connaissent pour savoir à qui s'adresser pour les surveillances, la bibliothèque, le jardin, tout ça...
J'ouvre la porte derrière laquelle se trouve le ou la coupable de cette invasion d'eau dans le couloir, et j'entends déjà une petite voix fluette qui me dit gentiment :

_ Beau temps pour un mois de novembre n'est-ce pas ?

J'arrive et la vois, au beau milieu d'une flaque plus grosse encore que celles que j'ai pu trouver et qui tracent son passage entre dehors et ici, cette buanderie dont les bruits commencent déjà à résonner dans mon crâne tellement je sens les paroles de l'homme énervé franchir bientôt mes lèvres. De plus, ce que je comprends encore moins, c'est que cette jeune fille, qui est apparemment seule, semble aussi mouillée que moi, c'est à dire pas du tout. Je la regarde, tandis qu'elle jette un coup d'oeil penaud à la flaque qui nous sépare, et regarde le petit tas qui se trouve à côtés d'elle. Deux ou trois vêtements qui gouttent à n'en plus finir. Je la regarde à nouveau et me rends compte que ses cheveux et ses chaussures sont complètement trempés...
Il n'y a plus de gentil maître à ses chats adorés, il n'y a plus de jeune homme agréable et doux qui parle aux plantes. Il n'y a plus que le Gobelin. C'est la voix du mec qui vous tire par les oreilles en gueulant que vous allez souffrir votre race qui surgit :

_ Beau parcours pour une personne sèche, n'est-ce pas ?!

Elle n'a pas l'air de vouloir faire mal, elle s'est sans doute laissée surprendre par la pluie... non, impossible ! Même moi je ne suis pas sorti par ce temps ! Elle a mis ses affaires à laver et est allée sous la pluie pour attendre que son linge soit sec ? Je veux même pas y croire. La pluie, c'est le mal !
De toute façon, que je les pense ou pas, mes paroles ont été lancées. Elle n'a plus qu'à me donner une bonne raison. Sinon, c'est récurage de sol.
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MessageSujet: Re: Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] EmptyLun 8 Aoû 2011 - 5:31

    J'ai jamais eu de chance. Ni en amour, ni au jeu, ni pour quoi que ce soit d'autre. J'ai juste toujours été une poissarde, avec une compétence surdéveloppée pour me mettre dans les embrouilles jusqu'aux yeux.

    "--Beau parcours pour une personne sèche, n'est-ce pas ?!"


    Je sursaute presque, décontenancée par une attaque si brusque. Si je m'attendais à quelque chose d'agressif, là c'est presque comme un jet de venin qui m'atteint en plein front. Je détourne le regard et scrute le sol, à la recherche d'un excuse valable, mais j'ai bien peur de ne pas en trouver.
    Mes pieds sont frigorifés; et malgré tout je cherche dans les coins de mon cerveau toutes les informations que j'ai sur ce type blond qui me fait tellement penser à Aleksandr. Désagréable est le premier mot-clé qui me vient. Omniprésent aussi. Un genre de Big Brother, qui watches you continuellement, H vingt-quatre, qui arrive toujours au moment où on l'attend le moins. Le moment où on espère le plus son absence.
    Mais je suis mal placée pour reprocher la présence en élément du décor. D'ailleurs j'suis même pas sûre qu'il me connaisse, mais moi si. Je sais qu'il est aussi taré que moi. Qu'il parle aux plantes. Moi qui croyait être la seule à m'en occuper. On n'a que peu de points communs, mais je me dis qu'on peut toujours tenter le tout pour le tout : mettre les cartes sur la table. J'ai l'impression de faire ça vachement souvent en ce moment. Mais faut dire, vu le nombre de mes contacts humains c'est pas tellement étonnant. Mais qui aurait envie d'approcher une suicidaire ? Il faut que je pense à refaire ma réputation. J'opte donc pour une semi-vérité, en fait une allusion à quelque chose qui nous rapproche, tous les deux.


    "--Euh... Ouais, désolée. Enfin, qu'il pleuve c'est cool pour les plantes, et ça vous préoccupe comme moi nan ?"

    Je tortille le bas de mon short, me demandant ce que je suis censée faire. Sans doute des excuses j'imagine, mais je pense pas qu'il passe l'éponge si facilement. Haha, j'adore mes jeux de mots pourris. Surtout que celui là était pas fait exprès alors je m'admire doublement. Je suis double-super. J'ai une soudaine envie de danser en chantant à tue-tête Funhouse, et en grimpant sur tout ce qui se trouve à ma portée. Mais j'suis pas sûre que ça soit une bonne idée. J'vais en revenir au plan A, hein.

    "--Ecoutez, euh, j'suis vraiment désolée d'avoir foutu de la flotte partout. Je... Suis censée faire quoi ? J'ai été un peu c** en restant sous la pluie, mais j'me disais que ça allait passer... Et bien sûr c'est au moment où il flottait le plus que je suis repartie, mais bon, vous savez, les orages entraînent des attitudes irrationnelles... Pis j'ai plus rien à me mettre... Alors... Si je peux faire... Quelque chose ?"

    J'ai prononcé la dernière phrase en fermant à moitié un oeil, grimaçant. D'après ce que j'ai entendu, je m'attends au pire. J'aimerai éviter d'avoir à lécher par terre ou ce genre de trucs, mais vu comment est le personnel ici, j'envisage toutes les possibilités. Quand on a eu droit à des propos bizarres de la part de certains surveillants, d'un léger flirt avec certains animateurs, et au fameux "pâté de thon" du sous directeur, on ne s'étonne plus de rien à Teenagers. Teenagers, le lieu de tous les possibles, à la frontière du réel... Mais attention, on vire X-files.
    Aux abois, je détaille cependant un peu plus le concierge, dont je connais même pas le nom. La ressemblance avec Alek' n'est pas frappante, mais il y a quelque chose. Je sursaute presque à nouveau. J'ai oublié de me présenter.


    "--Et je suis Moon Aleksandra Namidakase, au fait. Mais sans doute vous a-t-on déjà prévenu à mon sujet. Vous savez, je n'aspire qu'à devenir normale, moi, je suis prête à faire des efforts hein."
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MessageSujet: Re: Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] EmptyMer 10 Aoû 2011 - 1:30

La jeune fille semble choquée par mes dires, elle sursaute littéralement à mes mots cinglants. J'adore !
J'adore qu'ils aient peur de mes dires ! Mais elle cherche, elle cherche à ne pas être totalement désemparée, elle cherche à éviter cette sournoise punition que je m'apprête à lui soumettre, elle cherche à remonter dans mon estime alors qu'à peine apparue, elle est déjà tout en bas de mon échelle hiérarchique mentale qui place les humains entre eux... Alors, avec un petit sourire, elle reprend la parole doucement :

_ Euh... Ouais, désolée.


Hmm... c'est un bon début pour une élève de cet institut, alors que la plupart de ses compagnons se serait contenté de me foxer avec un air mauvais dans les yeux.

_ Enfin, qu'il pleuve c'est cool pour les plantes, et ça vous préoccupe comme moi nan ?

Non, je ne crois pas, non... Ca me préoccupe, ça oui ! Mais si la pluie n'avait pas été là, les plantes se seraient sans aucun doute contenté de mes paroles et de mes soins prodigués avec amour. Elle, seule la beauté des plantes la préoccupe, sans doute. Je ne connais pas encore cette jeune fille ; je n'ai pas lu toutes les fiches de nos chers pensionnaires ; ce que je sais, c'est que comme la grande majorité des êtres humains sur cette pauvre petite terre, elle est sans doute vénale et intéressée par la grâce des choses.
Je hausse un sourcil, tandis qu'elle se tortille, ne sachant sans doute pas quoi dire à présent. Je sais qu'elle veut dire quelque chose, qu'elle cherche ses mots. Qu'elle cherche encore à grimper à cette échelle... Elle est si mal à l'aise !!!

_ Ecoutez, euh, j'suis vraiment désolée d'avoir foutu de la flotte partout.

J'espère bien, jeune fille ! J'espère bien ! Mes sourcils se froncent plus encore...
Elle continue :

Je... Suis censée faire quoi ?

J'ai bien une petite idée dans la tête, mais je ne crois pas qu'elle va plaire à cette gamine. Il suffirait qu'elle attende que la machine... les machines qui tournent pour elle s'arrêtent et sonnent la fin de lavage, pour prendre ses affaires propres et nettoyer par terre ?! Qu'en penserait-elle ?

J'ai été un peu c** en restant sous la pluie, mais j'me disais que ça allait passer... Et bien sûr c'est au moment où il flottait le plus que je suis repartie, mais bon, vous savez, les orages entraînent des attitudes irrationnelles... Pis j'ai plus rien à me mettre... Alors... Si je peux faire... Quelque chose ?

Hmm... elle est restée sous l'eau pour attendre que le soleil remontrerait un jour ses beaux rayons ? C'est stupide ! C'est digne d'une attardée ! La pluie, c'est le MAL ! Je le sais, le reste du monde est cens le savoir ! Ah mais oui... le reste du monde est vénal est intéressé. Il ne comprend pas ce que la pluie est réellement. et cette gamine semble être encore moins au courant que le reste du monde.
Imbécile ! Tous des imbéciles, de toute façon !

Mais elle n'en a pas terminé... moi qui croyais qu'elle avait fini, elle ouvre à nouveau la bouche, en toue hâte et elle reprend la conversation solitaire qu'elle a commencé :

_ Et je suis Moon Aleksandra Namidakase, au fait. Mais sans doute vous a-t-on déjà prévenu à mon sujet.

Moon.. Moon... ah, oui, je me souviens... c'est celle qui a subi des électrochocs ou je ne sais pas quelle autre énormité encore, ui a fait ressurgir une autre personnalité ? Ou alors c'en est une autre ? Non... je ne sais plus...
Je n'ai pas le temps de réfléchir plus...

_ Vous savez, je n'aspire qu'à devenir normale, moi, je suis prête à faire des efforts hein.

Hmm... prête à fournir des efforts, hein ?! Et si on commençait par une petite sanction ? Après tout, ce n'est que de l'eau. Si c'était une gamine de 5 ans, il suffirait de lui faire la morale, mais elle n'a plus 5 ans. Ce n'est plus une gamine. Alors la morale, on a déjà du la lui faire.
Note à moi-même : revoir le dossier de Moon Aleksandra Namidakase.
Je dois appliquer la sanction. Avec ma voix de chat trempé, je réponds, aussi gentiment que possible :

_ Enchanté, Moon. Si vous ne me connaissez pas, je suis Wilson Crowley, le nouveau concierge de votre établissement.

Laissons-lui le temps d'assimiler le concept du concierge bête et méchant.

_ A présent, puisque vous êtes si enchantée à l'idée d'aider, je vous propose de passer la serpillère pour qu'aucun de vos camarades ne se retrouve à l'infirmerie pour jambe cassée à cause de ce que vous avez laissé dans le couloir et dans cette salle.

Vouvoyer les gens, c'est une des nombreuses méthodes pour leur montrer la distance qu'il y a entre soi et eux. D'un haussement de sourcil nouveau, je demande à la jeune fille si elle est prête à faire l'effort de nettoyer ce qu'elle a fait. Cela n'est pas vraiment une question, en fait. Si elle refuse, je le ferai par la force.
Moon A. Namidakase
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MEDAILLES MEDAILLES : Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 7 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 6 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Butterfly Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 5 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 10 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 3 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Halloween Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 9 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] 4 Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Facebookmedaille Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Rfef Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Addicted

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MessageSujet: Re: Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] EmptySam 13 Aoû 2011 - 3:50

    Ne jamais écouter les rumeurs, ne jamais se fier aux apparences, je sais. Mais enfin, le concierge est exactement comme on me l'a décrit. Omniprésent, désagréable, mal aimable, froid, méprisant, cinglant, grand, blond, et... terriblement sexy. Je sais bien que ce n'est pas le moment de penser à ça, mais il est tout à fait comme je les aime, exception faite de Satochi. Blond, immense, rachitique. Je m'en lécherai bien les babines. Mais l'heure n'est pas aux réjouissances, et je ne suis pas sûre que ce soit le moment de jouer les nymphomanes. Enfin, nymphomane c'est vite dit, il faudrait que j'arrive au moins à avoir une relation avouée qui dure plus d'une demie-semaine... Bref, bref, je ferai mieux de faire taire ma petite voix intérieure, et d'appuyer sur le bouton lecture de ma chaîne hifi intérieure pour avoir une jolie musique de fond. Et puis j'ouvre mes oreilles, histoire d'entendre ce que ce si sexy concierge-congélateur me dit.

    "--Enchanté, Moon. Si vous ne me connaissez pas, je suis Wilson Crowley, le nouveau concierge de votre établissement."

    Ouais, ouais, ça j'le sais, on me l'a déjà dit. Mais il n'a que ça a dire ? J'attendais plus cinglant... Vitany aurait-elle mal jaugé ? Pourtant je lui fais confiance sur ce point. Elle jauge extrèmement bien les gens. Elle est plus que douée pour ça. Je fais une moue discrète, et j'attends, en piaffant presque, la suite. Vas-y Willy, fais moi mal, blesse moi avec tes mots tranchants comme des rasoirs, je n'en aimerai que plus ça. Et alors vient le moment tant attendu de la sentence, le verdict étant déjà prononcé. Elle tombe comme un couperet dans le silence.

    "--_ A présent, puisque vous êtes si enchantée à l'idée d'aider, je vous propose de passer la serpillère pour qu'aucun de vos camarades ne se retrouve à l'infirmerie pour jambe cassée à cause de ce que vous avez laissé dans le couloir et dans cette salle."

    Quoi, c'est tout ? Je soupire imperceptiblement, déçue. Frictionne mon bras droit trop maigre avec ma main gauche. Mords ma lèvre inférieure. Okay, bon ben j'ai pas vraiment le choix je crois. Il hausse le sourcil d'un air hautain. Je vois le genre de type méprisant que c'est. Et il ne prend même pas la peine de chercher un bon calembour mouillé d'acide. Sans doute que je n'en vaux pas la peine. Vitany avait raison, totalement raison. Terrible ce concierge, qui te rappelle que tu n'es qu'une petite poussière, que l'on enlève d'un battement de cils si elle rentre dans l'oeil, mais qu'on oublie aussitôt et qui n'a jamais plus d'importance que celle qu'elle doit avoir. Je ne suis qu'une petite poussière. Une petite poussière qui lutte désespérement pour s'en sortir, une petite poussière qui voudrait sauver le monde alors qu'elle ne se sort même pas d'un coup de froid sans médicaments, c'est pathétique. Je dirige mes prunelles claires vers lui, et tente de charger mon regard de tout le mépris que j'ai en stock. Et je vous assure que ça fait beaucoup, au moins dix tonnes. Avec une moue stoïque, celle de la blanche colombe que n'atteint pas la bave du crapaud, celle qui montre que même humiliée, même soumise, même inférieure, même outragée, on considère le reste du monde comme de la simple fange. Je vais avoir du mal à garder cet air longtemps. Mais je n'ai pas envie d'être la seule victime de ce jeu dangereux. Je m'approche de quelques pas, grande dame, légère comme de l'écume, et dit d'un air faussement dépité :

    "--Je ne peux pas refuser, mais... Je n'ai aucune idée de l'endroit où sont rangés les accessoires pour le rôle de la pauvre Cendrillon..."

    J'affiche un rictus carnassier et hypocrite, overbooké et overmédicamenté. Mon corps ne m'obéit plus, assommé par les calmants, mon esprit est engourdi, mais il me reste, heureusement, ma capacité d'adaptation. Je croirais en Dieu, je réciterai quelques Ave Maria et un ou deux Pater Nostre. Mais je ne crois pas en Dieu. Et c'est sans doute le plus grand service que je peux lui rendre. Ça lui évite d'être cruel et injuste, ce qu'il serait sans aucun doute s'il existait. Mais passons sur mes pensées blasphématoires et revenons à nos moutons. Je devine son intention, au coup d'oeil en coin qu'il a jeté aux machines qui tournent. Porte un doigt divin dans leur direction.

    "--Oh... Vous ne voudriez pas... Vous ne seriez pas assez sournois pour... Si ?"

    Je lui fais un sourire malicieux. Bien sûr, je n'imagine pas qu'il va se prendre au jeu. Ça serait bien trop lui demander. Mais j'espère, j'attends, excitée comme une puce, une réplique cinglante. Les joutes verbales sont, avec la pâtisserie, mon seul plaisir dans la vie actuellement. Situation bien triste d'ailleurs, si l'on fait le bilan.

    HJ: tout ça pour ça; c'est court, lamentable et pourri, j'ai honte. J'attends ton mp d'insultes.
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MessageSujet: Re: Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] EmptyMar 27 Sep 2011 - 4:15

[XD, pas de souci, t'en fais pas ! Ca sera aussi lamentable, en plus d'être en retard ^^^]


A mes mots, elle paraît… décue ? C’est bien ce qu’elle est ? Désappointée de ma décision ?

Je ne comprendrai décidément jamais rien aux femmes. JAMAIS ! Et si pour une première, elle n’est pas satisfaite, alors elle va avoir une correction plus forte. Il ne fallait pas souffler, aussi discrètement soit-il, mes paroles. Il ne faut jamais les souffler. Il ne faut jamais faire ce genre de petits gestes qui risquent d’un moment à l’autre de me mettre hors de moi.
La boule au creux de mon estomac se forme, comme toutes ces fois où la colère revient hanter mon esprit, omniprésente. Elle sent le moindre de mes agacements. Cette boule qui m’emprisonne, me force à me servir de mes poings pour faire quelque chose que je suis le seul à apprécier.

Et alors qu’elle semble croire m’impressionner avec ses canons de fusil à la place des yeux et son attitude quasi-princière, j’ai moi-même du mal à contenir ce souffle brûlant qui s’empare alors de ma gorge, de mon crâne… j’ai même l’impression qu’un véritable feu est en train de prendre au dessus de ma tête tant la température autour de moi vient de monter tout à coup en grade !
Elle se moque de moi ? A s’avancer telle Sa Majesté, et oser me parler sur un ton qui ne me plait guère ?!
Madame voudrait mais Madame ne sait pas chercher ?!

Alors Madame va voir !
Tu veux la guerre, miss Namidakase ?! Tu vas voir à quel point elle est perdue d’avance, avec moi !
Alors qu’elle tente de me montrer qu’elle est plus forte que moi sur ce terrain, ma raison parvient enfin à avoir le dessus sur les sentiments et la folie. Non, ça lui ferait bien trop plaisir ! Je ne dois pas me prêter au jeu, juste pour l’emmerder à mort ! Il suffit de le dire dans ma tête, t’as qu’à tout nettoyer avec tes frusques si tu préfères éviter de chercher ! Et puis on va aussi utiliser ton savon pour laver par terre, hein ? Et si on utilisait aussi tes feuilles de cours ?! Les profs vont se faire un plaisir de m’aider à faire ton éducation !
Allez, maintenant, on se caaaaalme, on se calme !

Je prends une grande inspiration, et je sais bien que, dans mon costume orangé, je ne parais pas crédible, mais je vais lui montrer, moi, comment on se retire réellement dignement d’un combat, en l’ayant gagné. Alors je lui réponds sur un ton le plus neutre possible :

_ Serpillères et balais se trouvent dans le petit placard au fond de la salle. Je vous souhaite bon ménage.

Et c’est ainsi que, Sir Wilson Crowlay gagne le premier round… je quitte la salle quasiment aussi vite que j’y suis entré quelques secondes auparavant, mais il me semble que tout n’a pas été dit…
Oh, j’ai oublié une petite formalité ! Quel sot !
Je fais donc demi-tour, pousse une nouvelle fois la porte de la buanderie, et lui annonce avec le plus grand des sourires :

_ Je veux que cela soit nickel, lorsque je repasserai, dans 1/2h. Que les machines soient vides, le linge plié et rangé dans votre chambre, et que le couloir soit propre et inoffensif pour les personnes qui arpentent l’endroit. Et la buanderie sans une goutte de quoi que ce soit. Concernant vos vêtements, j’irai vérifier votre chambre dès que je serai venu inspecter par ici.

Douce vengeance contre ton air si intouchable, j’en ai laissé une petite cicatrice qui, si tu ne parviens pas à la sentir, reste visible pour moi, au moins ! Si j’avais su ce qu’est un orgasme, j’aurais pu traduire ce que je suis en train de ressentir en ce moment même comme étant le plus fort.
Et sois heureuse ainsi. J’aurais pu te dire d’utiliser tes fringues et tout ce que tu possèdes, j’aurais même pu te proposer de lécher le sol que c’est toi qui l’aurais eu, cet orgasme ! Je ne supporterais pas qu’une petite geignarde me tienne front. Garde cette leçon.
Moon A. Namidakase
Moon A. Namidakase

Résidente
Modérateen
Résidente♥ Modérateen


Féminin I&#39;m a bird, you see ? Studieux

Surnom Surnom : Moony, Birdy.
Âge du Perso Âge du Perso : dix neuf ans
Orientation Orientation : Bisexuelle
Admission Admission : un certain 11/02/2009
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Accordée

Teen's Teen's : 7038

Age Age : 31
Messages Messages : 795
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : Hum... Je passe.

RP' RP' : Wanna Be my medicine ?

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MessageSujet: Re: Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] EmptyJeu 23 Fév 2012 - 3:00


Be soft.
Do not let the world make you hard.
Do not let the pain make you hate


"--Serpillères et balais se trouvent dans le petit placard au fond de la salle. Je vous souhaite bon ménage."


J'acquiesce silencieusement. Okay. Il garde le contrôle. Je m'incline et rerentre sagement dans mon rôle de résidente prête à tout pour obtenir le salut. Y compris à passer la serpillère. Y compris à se laisser maltraiter par ceux qui possèdent l'autorité dans cet endroit étrange. Verbalement et physiquement. Je peux encore influer. Et même Epictète, qui prône l'acceptation, dit qu'il faut influer tant qu'on le peut. Or, si je peux influer en acceptant, cela me semble parfaitement honorable et conforme à son enseignement. Encore plus si la personne qui nous donne des ordres ressemble à un Narcisse qui aurait oublié de se regarder dans une flaque. Je me dirige donc vers ledit placard, en entendant avec regret le bruit de ses pas qui s'éloignent. J'aurai bien aimé qu'il reste, ne serait ce que pour l'observer. Mais c'est vrai que ça ne lui ressemble pas. C'est vrai que je suis stupide d'y avoir ne serai-ce que penser. C'est pas pour rien qu'on l'appelle le gobelin, le glaçon, et autres surnoms sympathiques. De toute manière je suis douée pour être obsédée par les mecs inaccessibles, où même ceux qui vont me causer le plus de problèmes. Ou qui ne posent même pas les yeux sur moi, ce qui revient à dire qu'ils sont inaccessibles. Bref. J'ouvre donc la porte, sors les trucs qui vont m'être nécessaires en soupirant. Putain, ce qu'il faut pas faire pour être considéré comme apte à s'intégrer dans la société. Alors que je pourrais être en train de fouiner dans la bibliothèque à la recherche d'une méthode pour apprendre le suédois, ou pour comprendre les mécanismes complexes de la production cinématographique, je vais être ici à passer la serpillère. Mais enfin, Wilson, qu'est-ce que je ne ferai pas pour te plaire, pas vrai ? Des fois je voudrais m'insulter moi même. Je suis stupide. C'est à peine de l'attirance, ok ? Vos gueules. Arrêtez de vous foutre de moi.
Je lance la serpillère au milieu de la flaque la plus importante. On va commencer par la salle. J'attrape une bassine où je vais probablement l'essorer, avant de jeter l'eau dans l'évier qui se trouve à proximité. Me voilà bien partie pour une bonne heure d'enjoyment maximal. Pfff.
Et là, au moment où j'hésite à éponger l'eau en me roulant par terre et en tapant des poings sur le sol, j'entends des pas pressés qui reviennent. Serait-il possible que...? Non, Moon, tu rêves. Ne rêves pas, c'est complètement c**. Tu vis dans un monde bien réel.


"--Je veux que cela soit nickel, lorsque je repasserai, dans 1/2h. Que les machines soient vides, le linge plié et rangé dans votre chambre, et que le couloir soit propre et inoffensif pour les personnes qui arpentent l’endroit. Et la buanderie sans une goutte de quoi que ce soit. Concernant vos vêtements, j’irai vérifier votre chambre dès que je serai venu inspecter par ici. "


Je reste les bras ballants, la bouche ouverte comme un poisson à la recherche de... De je sais pas quoi. Il est sérieux ? Mais dans une demie heure, ça va être galère... Ou alors va falloir que je courre. Et puis surtout, mes vêtements ne sont pas encore dans le sèche linge... Je regarde de nouveau les chiffres. Sept minutes. Bon, si je les mets directement et que je mets le sèche linge au maximum, ça peut le faire. Mais va vraiment falloir que je me grouille. Je finis donc par acquiescer, essayant d'afficher l'air le plus neutre possible. Même si son ton m'a fait un peu mal. Impérieux, glacial, tranchant. Je ne souris pas, je le regarde presque tristement. Je hoche là tête de nouveau :


"--Je... Très bien. Ce sera fait."


Et finalement, je décide de prendre ça presque comme un défit. Et je passe en mode Super Seyan. passe la serpillère dans la salle en deux temps trois mouvements, essore dans l'évier, répond immédiatemment à l'appel de la machine, remplis le sèche linge, règle sur 18 minutes, cours jusqu'au couloir, éponge, éponge, éponge encore, essore, essuie, balaie même, range tous les trucs qui m'ont servi après les avoir nettoyés, sort et plie le linge des autres machines et le met dans les panières prévues à cet effet, sors mes vêtements à l'appel du sèche linge, les plie dans la panière, attache mes chaussures entre elles avec leurs lacets, les accroche autour de mon cou, attrape la panière, sort en courant, fait un dérapage plus ou moins contrôlé, me prends le mur, jure, repars en courant, descends les escaliers quatre à quatre, rate une marche, finis ma descente sur les fesses, jure de nouveau dans toutes les langues que je connais, remonte pour ramasser les quelques vêtements qui ont tenté de s'enfuir, me dirige en trombe vers ma chambre, pose la panière sur le sol, regarde mon réveil, il me reste 4 minutes.
Je refais le lit, range mes chaussures dessous avec les autres, réorganise en l'espace de deux secondes mes affaires, pose la pnaière sur le lit, range mes affaires en les pliant et re-range un peu mon armoire, ouvre les tiroirs et réempile les trucs qu'ils contiennent correctement. Une minute. Je ferme brutalement l'armoir, récupère la panière, lisse la couette, Et repars en courant vers la buanderie, remonte les escaliers quatre à quatre, arrive hors d'haleine, et pose la panière sur la machine correspondante, puis fait une minusule pose, appuyant mes paumes sur mes genoux, tentant de reprendre mon souffle. Et me redresse, l'attendant, finalement presque fière de moi, et balaie du regard la pièce sèche. Et fait un sourire sans aucune ironie ou moquerie au grand blond qui entre dans la salle l'air suspicieux. Juste un sourire de bonne volonté. En me disant que ça serait peut-être l'occasion de partir sur de nouvelles bases.
L'occasion d'acquérir une nouvelle chance.
Qui sait.

Take pride that even though
the rest of world may disagree,
You still believe it to be a beautiful place.


[...Et vraiment, vraiment désolée du retard... J'espère que tu veux bien me pardonner >_<]
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MessageSujet: Re: Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] Vipère au poing. [PV Wilson Crowley] EmptySam 10 Mar 2012 - 11:21

    On verra bien si Madame est capable de faire tout ce que je lui ai dis en une demie heure. Pour un non bordélique comme moi, ça ne devrait pas poser de problème, mais je ne connais pas cette jeune fille. Et comme dira it Macha, une bonne chose faite dans les temps est une chose meilleure encore. Il ya bien une part de moi qui voudrait avoir une raison de se moquer de cette gamine, une autre partie souhaite ardemment qu’elle parvienne à faire ce que j’ai dis. Cela serait une excellente manière de montrer qu’elle est quasiment prête à avancer dans la vie normale. Prête à devenir une femme normale. Et manipulatrice, et intéressée ! Comme toutes les autres.
    A moins qu’elle soit capable de devenir comme Macha. Parfois, je me prends à vouloir lire ce qu’elle m’a légué. Une série de journaux, enfermés dans une vingtaine de cartons. Sa vie. Pour moi.
    Je n’ai jamais osé lire ces journaux ; elle ne désirait pas me parler de sa vie passée, et seules ses excursions et ses missions en compagnie des résistants de la Guerre d’Irlande m’ont été contées. Elle refusait de répondre à la moindre de mes questions. La vie de Macha avant moi est un véritable mystère. Et maintenant qu’elle est morte, je préfère ne pas la connaître… j’ai peur, en fait, je crois.
    Mais, revenons à notre sujet, Miss Moon. Si elle fait de véritables efforts pour se faire accepter par la société, véritable monde de requins assoiffés de sang, elle gagnera sans doute au moins le quart de ce respect que j’éprouve encore à l’égard de Macha.

    Je me presse gentiment vers ma loge. Il ne faut pas déranger le petit esprit en plein travail. C’est le meilleur moyen de le déconcentrer. Les chats m’attendent, de toute façon. Je regarde ma montre qui possède l’heure exacte de l’établissement. Il lui reste vingt-neuf minutes et quinze secondes.
    Je pousse la porte, accueillis par les miaulements de mes compagnons. Claquant la porte derrière moi, je m’installe sur mon fauteuil habituel, face à ces cartons pleins, que je ne parviens pas à quitter du regard. Dont je ne parviens pas non plus à me débarrasser.
    Je regarde le bras du fauteuil, et y vois le livre que j’ai lâchement oublié derrière moi, et me revient en mémoire la pauvre petite Salem qui a du se sentir seule aussi. Elle n’a d’ailleurs pas attendu que je le lui dise pour bondir sur mes genoux et s’y installer confortablement, se rouler en boule et se mettre à ronronner comme une machine à vapeur. Elle ferme même sciemment les yeux pour faire mine de dormir. Mais elle sait que je ne suis pas dupe ! D’ailleurs, elle sait aussi que je ne reste que pour un temps limité.
    Je me remets à lire ce bon vieux bouquin qui me plait tellement, pour me rendre compte que l’héroïne de l’histoire, la petite amie du héros bien sur, vient de se faire mordre au cou par le vampire qui avait acheté cette maison au regard sordide… oui, parce que chez King, même les maisons peuvent avoir un regard sordide ! Ah ! On est bien loin du Dreamcatcher que j’avais lu et qui m’avait fait découvrir le talent merveilleux de cet auteur hors pair ! Ca sent l’alimentaire. Dommage, je trouvais le début plutôt réussi… continuons, nous verrons bien. Un coup d’œil à ma montre m’indique que j’ai encore dix bonnes minutes. Allez, disons sept, histoire de prendre un peu d’avance. Soit elle a tout fait correctement, et dans ce cas, je passe l’éponge jusqu’à la prochaine fois, soit elle me déçoit et elle reçoit correction. Aussi juste que possible, on ne rigole pas avec ça. Macha était intransigeante : c’est une règle d’or.
    Une fois que j’ai enfin terminé le chapitre, je regarde à nouveau ma montre. J’ai failli être en retard ! Je suis juste une minute en avance. Doucement, je caresse la petite Salem, et pose le livre en même temps que l’animal sur le fauteuil. J’ai l’impression que l’un et l’autre me regardent avec tristesse.

    Je me dirige tranquillement de mes appartements à la buanderie ; il ne faut pas que je sois trop en avance, mais il ne faut pas que je sois trop en retard non plus. Avant l’heure, c’est pas l’heure ; après l’heure, c’est plus l’heure. C’était un vieux dicton de Martha.
    J’arrive à la buanderie, où je trouve une jeune Moon droite et fière, alors que je gardais mon air des mauvaises surprises. Finalement, je suis plutôt agréablement étonné de ce que je suis en train de voir. La buanderie est juste nickel. Ça, c’est ce que j’appelle du beau travail ! Je regarde autour de moi, plutôt impressionné. Mais mon regard reste impassible, j’ai appris à ne pas montrer ce que je ressens. Un sourcil relevé, l’autre froncé, je me dirige vers les machines, qui sont toutes silencieuses et sentent bon le savon. Il n’y a pas la moindre humidité au sol, tout est correctement rangé à sa place. Je suis littéralement bluffé. C’est ainsi qu’on devrait les éduquer, les jeunes ; c’est la seule façon de faire.
    Je me redresse, et regarde la jeune fille dans les yeux. Il semblerait qu’elle ait prêté une attention toute particulière à ce que je lui ai ordonné. C’est bien. Elle fait au moins des efforts pour être irréprochable. C’est une excellente chose.

    _ J’appelle cela du très bon travail, dis-je. Espérons qu’il soit aussi irréprochable dans votre chambre qu’ici.

    Sur ces paroles, j’attends que la demoiselle me guide jusqu’à sa chambre, histoire que je voie si tout ça est bien parfaitement conforme à ce que j’ai demandé.
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