► État Civil

• Nom & Prénom : Abigaël GIBB
• Surnom : Par pitié, appelez-moi Aby, il n'y a guère plus que ma famille de catho' qui me nomme encore ''Abigaël'' …

• Age : 17 ans
• Date de Naissance : 19 Mars 1994
• Lieu de Naissance : A Logan, dans l'état de l'Utah
• Nationalité : Américaine

• Sexe : F
• Orientation Sexuelle : Bisexuelle

► Casier Judiciaire

• Nombre d'arrestations : Une seule, j'ai pas eu le temps de récidiver, mes parents m'ont envoyée direct' ici …
• Délits commis : Vol de perfusions dans un hôpital ( lisez donc mon dossier complet avant de vous mettre à rire comme des débiles … )

► L'institut Teenagers

• Présent depuis : Hè ho ! J'suis là que depuis 5 minutes ...
• Chambre ou Dortoir : Je suis loin d'être asociale, alors un dortoir me convient parfaitement.

• Intégré à cause : C'est ce foutu psy qui m'a envoyée là

► Physique

• Taille :Je suis grande, indubitablement. Aux dernières nouvelles, j'atteignais les 1 mètre 78, mais voilà longtemps que je ne me suis pas mesurée, trop déprimant. Si certaines seraient heureuses de faire la taille d'un de ces mannequins anorexiques, c'est bien loin d'être mon cas. Je n'aime pas être grande : je ne peux même pas porter de talons ou bien de pantalons moulants sans ressembler à une sauterelle. La galère, quoi …
• Poids : Car, en plus d'être une grande perche, je ne suis pas particulièrement grosse non plus. Je revois encore ma grand-mère me dire « Mais mange donc Abigaël ! Tu ressembles à un sac d'os … » Un ''sac d'os'' de 59 kilos, et encore … Non, j'exagère un peu. Mais si je suis assez fluette, je ne suis pas faible pour autant, j'ai des muscles -un peu- et je sais m'en servir ! Plus ou moins …
• Ses cheveux : Mes cheveux en ont vu de toutes les couleurs, au sens propre comme au figuré. Normalement, je suis châtain. Couleur fade et banale au possible. Au début de mon adolescence, j'ai tellement insisté auprès de mes parents, à l'origine totalement contre l'usage de teintures, qu'ils ont fini par céder -abandonner ? Et depuis, je m'en donne à cœur joie. Actuellement, j'arbore une soyeuse et longue crinière noire aux reflets violets. Mon abondante chevelure est parcourue de légères ondulations et s'arrête au niveau de la chute de mes reins. Il me semble qu'au départ, j'avais les même cheveux que ma mère, mais il serait difficile d'en juger maintenant …
• Ses yeux : Quant à mes yeux, je les ai hérités de mon père. Des iris sombres, couleur café très noir, dont je renforce souvent la profondeur en utilisant des fards très foncés. Des yeux en amande ombragés par de longs et épais cils bruns. Ce que je vais dire va certainement vous paraître narcissique au possible mais je dois bien avouer que … Je suis littéralement amoureuse de mes yeux.
• Autres : Un jour, complètement ivre, j'ai accepté qu'un ami tatoueur m'offre son art : une croix chrétienne sur le sein gauche. Autre signe particulier ? Mes poignets, couturés de cicatrices, constamment dissimulés sous une collection de bracelets et de rubans.

► Caractère

• Qualités : Je suis particulièrement indépendante, pour le plus grand désespoir de ma mère qui aurait souhaité que je reste au stade couche-culotte. Je suis vraiment éprise de liberté, aussi je redoute ces prochaines années à passer dans cet établissement. Mes amis me manqueront, je ne les verrai probablement plus. Car j'aime les gens, la nature humaine. Je suis d'une empathie profonde : il suffit que je vois naître une larme au coin d'une paupière pour que je me rue consoler celui qui en a besoin. Je suis une fêtarde, mais je doute réussir à m'amuser de nouveau sans eux …
• Défauts : Je viens de vous exposer mes deux plus grands défauts : je profite souvent trop, faisant fit des conséquences et des personnes que j'aurais impliquées dans mes galères -certains appellent ça de l'inconscience, d'autres de l'égoïsme- et mon défaitisme impromptu. Je n'en fais pas exprès mais c'est plus fort que moi. Dès que quelque chose ne va pas dans mon sens, je tire la tronche et grogne sur toute personne osant m'approcher. En y réfléchissant mieux, je me demande si ce n'est pas juste du caprice ...
• Centres d'intérêts : Ce que j'aime … Voilà encore une question à laquelle il m'est difficile de répondre … La chose qui me tienne le plus à cœur, c'est ma petite bande de potes, mais je ne pense pas que ce soit vraiment une réponse valable … Une activité … Le sport en chambre, ça compte ? Non, bon … Ah oui, un sport ! J'aime beaucoup l'escrime -j'ai vraiment une attirance morbide pour les lames. J'en ai fait pendant 6 ans, mais je ne pratique plus aujourd'hui. J'avais pourtant un assez bon niveau d'après mon maître d'armes, mais je n'ai plus le temps maintenant. Autrement j'aime sortir, j'aime boire, j'aime m'amuser. J'aime la vie, la fumer jusqu'au filtre …

Affinités Particulières

• Aime/n'Aime pas :

*Car oui, dans ce monde où les gens ne sont que des fantômes marchant sans joie sur le chemin qui les mènera dans la tombe, je profite de chaque instant qu'il m'est donné de vivre. Eux, ils sont morts avant l'heure. Mais moi, je vis et j'aime ça. PAN ! Je leur tirerais une balle dans le creux de l'estomac, pour qu'ils réalisent, ces abrutis, que la vie est pleine d'espoir.

Aimer. Le verbe, verbe du premier groupe, en ''-er'', exemple parfait des livres de grammaire, utiliser à tort et à travers. « Je m'aime à travers toi », je sais plus qui a dit ça.

J'aime danser. Je n'aime pas la psychanalyse. J'aime l'amour. Je n'aime pas les prises de tête. J'aime regarder le ciel. Je n'aime pas la frivolité. J'aime l'essentiel. Je n'aime pas l'été. J'aime me tailler les veines. Je n'aime pas l'étique, la moral et tout ce qu'on nous fait bouffer depuis l'école maternelle. J'aime l'idée de paradoxe.

J'aime vivre, on en revient toujours là …

• Goûts Musicaux : Je n'ai jamais été très difficile côté musique. Sincèrement, j'écoute de tout. Du classique aux groupes métaleux complètement inconnus en passant par la transe, le jazz et autres. En y réfléchissant, il n'y a que le hip-hop, r&b et compagnie qui ne réussissent pas à charmer mes oreilles.
• Goûts Culinaires : Je suis une doguée du sucre. Que ce soit gâteaux, bonbons ou boisons, je ne peux réellement pas m'en passer. Mais étonnamment, je déteste le chocolat, sous quelque forme soit-il. Et j'ai beau me gaver de cochonneries édulcorées, je ne prends pas un gramme, que d'injustice en ce bas monde … Autrement, on remarque que mon alimentation révèle ma névrose : je ne peux mange la viande que très saignante. Impossible pour moi d'avaler de la viande blanche, ça me répugne.
• Goûts Vestimentaires : A l'instar de mes cheveux, mes looks varient énormément, au grand damne de mon porte-feuilles. On dernier style en date se résume trois mots : couleur, dentelle et motif. Après avoir passé un an à ne porter que des teintes sombres et ternes, je me suis découverte une passion pour la couleur, j'affectionne tout particulièrement le bleu et le vert. Et les imprimés … C'est tellement beau. Une chemise liberty fera tout de suite plus recherchée qu'un simple tee-shirt uni par exemple … Et puis il y a toujours ma ribambelles de rubans, environs trois à chaque bras, dont je prends particulièrement soins d'accorder à ma tenue du jour. Futile vanité … Mais peu importe, tant que ça me plaît …

► Histoire

Je suis née un certain 19 Mars 1994, à Logan, dans l'Utah. C'est du moins ce qui est écrit sur mon acte de naissance. Il faut savoir que je suis issue d'une famille très conservatrice, du genre ''pas de relation sexuelle avant le mariage'' ou bien ''les drogués sont possédés par le mal, que le Seigneur -que son nom soit sanctifié- leur vienne en aide''. Ce genre de conneries. Pourtant, j'ai vécu les 13 premières années de ma vie dans ce climat de ''fanatisme religieux''. J'étudiais dans des écoles privées, j'allais au catéchisme tous les mercredis, à la messe tous les dimanches. J'étais une élève calme et attentive, ramenant toujours de bons bulletins et ne causant aucun tumulte. J'étais une petite fille modèle, comme beaucoup de parents rêveraient d'avoir. Mais ma conduite exemplaire ne dura qu'un temps.

L'été de mes 15 ans, je faisais la connaissance de Ben. La plus merveilleuse rencontre de toute mon existence. Il me fit connaître les plaisirs de la vie. Il fut également mon premier amour. Avec lui, j'atteignais la plénitude la plus totale. Dès lors, je sortais souvent tard prétextant une réunion de ma chorale ou de mon groupe d'éclaireuses. Mes parents me faisaient trop confiance pour se douter de quoi que ce soit, et, de mon côté, je m'évertuais à leur dissimuler le plus possible la vérité.

Dans le même temps, je me découvrais une autre drogue. Le sang, qui m'avait toujours fasciné, m'attirait d''une toute nouvelle façon. Je voulais le boire. Une envie maladive, un besoin impérieux … Il ne devrait y avoir aucune honte à ça, mais je ne me faisais pas d'illusions : mieux valait cacher cette lubie. C'est à ce moment que j'ai commencé à porter mes rubans.

Et puis il y a un an environ, je suis allée rendre visite à une amie, à l'hôpital. Elle avait eu un accident de moto. De cet entrevue, je ne me rappelle que d'une chose : le goutte-à-goute de sa perfusion. Cette idée accaparait mon esprit, je ne pensais qu'à ça. Ça clignotait dans ma tête, comme un de ces néons aux couleurs criardes qui vous agressent. Et là, j'ai pété un câble. Plus rien d'autre ne comptait. Juste ce besoin. Ce besoin de sang. Et à partir de ce jour là, je me fournissais régulièrement en sang et en médoc' ,que je revendais ensuite, dans différents hôpitaux de la ville. Personne ne remarquait rien, et ma névrose grandissait.
Mais il arrive des fois où rien ne se passe comme prévu. Il était tôt. Trop tôt dans la soirée. Je n'avais pas eu la patience d'attendre la relève du service. J'étais dans un état second. Inconsciente. Tout juste une droguée cherchant sa dope. J'en étais réduit à cet état à peine humain. Une bête. Une bête qui s'est faite prendre. Des boites de cachets dans une main, des poches d'hémoglobine dans l'autre, les médecins qui m'ont chopée n'ont pas eu de mal à comprendre ce que je venais faire dans le coin … Le syndrome de Renfield. Plus communément appelé vampirisme clinique. Voilà ce dont je suis atteinte. Ayant un casier auparavant vierge, j'ai juste écopé (enfin mes parents) d'une amande pour mon larcin.

J'ai beaucoup apprécié la réaction de mes parents, ils étaient littéralement défaits. Surtout ma mère : « Qu'ai-je fait au Seigneur pour mériter ainsi son courroux ? ». Égoïsme. Voilà un des défauts de ma mère qui m'avait jusqu'alors échappé … Mais peu importe. Elle voulait m'envoyer en ''maison de repos'' comme elle avait su si bien le dire. Manière comme une autre de se débarrasser de sa fille aux pratiques impies. Mais le psy -que je n'ai consulté qu'un mois- leur a conseillé de me faire intégrer cet établissement. Je préfère ça à n'importe quel asile. Peut-être pourrais-je vivre comme bon me semble. Peut-être …