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| Aidan Edge | Résident ☢ Teenagers
Surnom : Mac'A'Dames Âge du Perso : 19 ans Orientation : Hétérosexuel Admission : Tout juste ! Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 5221
Age : 34 Messages : 18 Jeux +16 : Oui Disponibilité : La plus part du temps.
MEDAILLES :
SECTES :
| | Sujet: Public Ennemy ~ Mer 10 Nov 2010 - 2:43 | |
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L’astre piqua du nez bien vite pour laisser rapidement place à Dame la Lune. Un vent fraie se hissa sur la Californie, en venant à hanter le vaste jardin qu’abrite l’Institut. La première fraicheur, annonçant certainement la mort de l’été bien que, ici on ne parle guère d’hivers mais d’automne plus ou moins rigoureux. Mais ce petit alizé suffit à vous faire dresser les poiles, à vous faire frissonner… Les feuilles rougissent de plaisir, quittant leurs attaches pour entamer une longue valse dans un souffle avant de finir leurs vies, perdues au beau milieu d’une pelouse. Les lampadaires illuminent ce spectacle de mille feux. D’un œil attentif mais distrait, le jeune Edge observe le manège, enviant un cours instant ces feuilles en fin de vie. Visage cajolé dans une large écharpe bien épaisse, cerné d’une capuche protégeant ses oreilles sensibles de la fraicheur. Cône entre les lèvres, il inhale lentement une bouffée de cette opiacé, les pupilles dilatées passent d’une feuille à l’autre sans un mot. Les murs sont bien calmes ce soir, et ce n’est pas pour lui déplaire. Non. Pour seul compagnie, ami de discussion, il n’y a que le vent et ses longues plaintes gémissantes… Il les écoutes, souriant de temps à autre quand ces dernières se font un brin plus insistant. Les frissons parcourent son corps à rythme régulier, le cône se meurt entre ses lèvres ; un coup de briquet pour le rallumer pour une légère prise. Un soupir pour recracher ces quelques nuages éphémères, blanchâtre… Le jeune homme est accoudé sur la rambarde de la terrasse. Les yeux dans le vide, des idées plein la tête. Bon. Il se redresse, s’étire tel un chat avant de craquer son joint à l’encontre de la barrière en bois. Le mégot est envoyé valsé un peu plus loin, dans les hautes herbes dansantes. Un pivot alors qu’il se meut dès maintenant à la rencontre du frigo… qu’il ouvre une fois dans la cuisine. Il attrape du bout des doigts un yaourt nature, y déposant au fond une cuillère de confiture de framboises. Le tout est avalé rapidement puis débarrassé… Il en soupir alors que son attention se dépose déjà sur une pomme qu’il frotte dans le creux de ses mains. Il baille. Tourne en rond un peu… Voilà déjà quelques semaines qu’il promène quotidiennement son petit cul dans les couloirs et qu’il ne fait pas vraiment de rencontres intéressantes. Mise à part Lou et cette étrange éducatrice. Hm, un maigre sourire se dessine sur ses lippes quand il y repense. L’envie est à la création. Un regard pour l’heure, 22h ; et la nuit commence seulement. Elle va être longue, sans doute. Un détour par sa chambre histoire d’enfiler une tenue plus adéquate. Un regard pour son déchet de frangin, camé comme il est, il ne sentira même pas Aidan lui poser sa couette sur ses épaules. Bref… Petit geste d’affection rien de plus. Il se change donc, optant pour un vieux jean déchiqueté aux genoux, quelque peu délavé et possédant déjà plusieurs marques de peintures ; souvenirs de ses anciennes œuvres. Il referme sa veste sur un t-shirt blanc, aux tendances moulantes ; rabat la capuche avant d’enfermer son doux minois dans une écharpe noire, assez fine. Il récupère au passage dans les poches de son frère une source de motivation à l’état pure. Hm… Un dernier regard pour ce dernier avant de quitter la pièce et de reprendre son errance. Ordinateur sous le bras, il s’élance donc dans les couloirs à la recherche des ateliers qu’il a entraperçus la veille. Il s’égare un peu, ouvrant quelques portes par-ci et par-là. Avant de… Enfin. Il presse l’interrupteur, les allogènes illuminent donc la pièce. De vastes tables, d’innombrables armoires contenant divers matériaux. Le pied. Il commence donc par régler l’éclairage, de façon à obtenir quelque chose de pas trop fort. Entre ambiance tamisée et illuminée. L’ordinateur est ensuite allumée, le dossier de musique ouvert dans le but de se concocter une petite playlist… Tout y passe, aussi bien du classique que du downtempo tout en passant par de petits Hip-hop. Sachet de poudre qu’il dépose, se prépare un rail… Le tout est reniflé avec délicatesse. Les yeux s’ouvrent un peu, la bouche entrouverte pour y venir y glisser une cigarette. Un coup de flamme avant de préparer la future descendante… Petit cône qu’il roule avec une certaine habilité et qu’il oublie au coin de la table, juste à coté de son ordinateur. Une fois ses choses faites, il s’élance vers les armoires, pour jeter un œil au matériel disponible et bien sûr, généreusement offert par l’institut. Il tire donc une large toile au format démesuré, d’un placard avant de l’étendre de son long directement sur le sol. Il placera ensuite près d’elle, un grand nombre d’aérosols ainsi que de pots d’acrylique et de mortier. La musique monte en intensité alors que le bellâtre s’active, passant une sous-couche d’aérosol noir sur l’ensemble de la toile. Il mélange par la suite, dans des bacs, mortier et acrylique. Des couleurs se dressent donc, des teintes orangées, ocres ; le tout rappelant les saveurs de l’automne. Quelques coups de bombes sur l’obscure toile pour tracer les grandes lignes, y inscrire les grandes lignes avant de tirer une brosse et de la plonger dans les fameux mélanges… Une heure du matin. La musique bat son plein, rythmant les gestes de l’interné. Il semble ailleurs, le regard rivé sur une création inachevée qu’il est le seul à pouvoir déterminer. Il s’accorde quelques secondes de pause, le temps d’aller chercher son joint et de l’allumer. Une ou deux inhalations avant de le laisser s’éteindre entre ses lèvres. La veste est retirée, il est pieds nus, le pantalon maculé de quelques nouvelles marques. Les cheveux sont en bataille, son écharpe pendant à son cou dans un simple tour, ondulant suite à ses mouvements. Il s’étire paresseusement devant son travail, attrapant une bombe d’orange histoire d’exercer quelques pressions ici et là… Une toile noire d’où en sort en tourbillon de flammes, des feuilles abstraites suivant le courant d’un alizé bien fraie, soufflant, balayant son esprit embrumé, saccagé par la came… L’heure tardive se creuse. Il ne voit guère le temps passer, ni les gens qui peuvent surgir à tout moment. Il est comme dans son monde, exorcisant le spectacle plaisant dont il a été le témoin ~ |
| | Sujet: Re: Public Ennemy ~ Sam 13 Nov 2010 - 16:37 | |
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« m*rde ! »
Les poings de la jeune femme s’abattirent sur le clavier, provoquant une cacophonie de dissonances qui emplit tout l’auditoire. Elle regretta son geste au moment où elle le commit et relâcha la pédale de l’instrument qui fit taire la résonance. Les cordes cessèrent de vibrer, bien que le son non accordé continue à se faire entendre durant de longues secondes. Elle soupira et ferma le clapet du piano où ses coudes prirent appui. La tête entre les mains, elle tenta se de calmer en réfléchissant peu à peu à la situation dans laquelle elle se trouvait ; un institut de dél… Non. L’Institut N°1 de délinquants d’Amérique, recueillant les cas les plus désespérés des États. Une nouvelle fois, elle se demanda ce qu’elle y foutait. Si seulement ses parents n’avaient pas été aussi stupides et bornés. Si seulement Ethan était là.
Ethan. Son frère. Pas celui avec qui elle avait… Pas celui qui… Bref. Son frère. Celui qui lui aurait rendu le sourire en moins de deux, qui l’aurait rassurée, qui était capable d’effacer le plus gros des nuages d’orage de son horizon. Celui dont le rire résonnait encore dans sa tête, à deux doigts de se muer en cri d’horreur lorsqu’elle songeait à nouveau à son regard vide, froid, mort, à sa bouche tordue, écumante, bleuie par la pression de la corde autour de son cou. Elisabeth serra les poings, tirant sur ses longs cheveux sombres qui camouflaient ses iris électriques. Son pied pressait nerveusement, à un rythme irrégulier, la pédale qui la narguait depuis le début de cette soirée. Qui la narguait comme tout ce qui composait cet instrument qui avait décidé de ne pas se laisser dompter. Elle avait essayé pourtant, un nombre incalculable de fois – elle avait arrêté de compter après le quatorzième essai – de jouer ; si pas de composer, d’au moins laisser courir ses doigts sur les rectangles blancs et noirs. Rien n’en était sorti à part des erreurs, des hésitations, des fautes de rythme, d’accords et d’arpèges qui auraient fait pâlir le plus débutant des novices en la matière. Elle avait fini par craquer, sentant après de longues heures que, non, définitivement, non, ça n’allait pas.
Et Elisabeth en avait assez. Elle en avait ras-le-bol de cumuler boulettes sur écarts idiots et irréfléchis et conneries sur conneries. Comme si sa vie ne se résumait qu’à ça : une lamentable et pitoyable bêtise, imbécillité, aberration, méprise. Peu importait les termes ou les synonymes employés. Cela lui faisait peur. Elle qui s’était jurée de ne jamais avoir de regrets s’en retrouvait couverte de la tête aux pieds. Et son seul échappatoire qui lui glissait entre les doigts…
Elle quitta la scène, traversa la fosse et monta les marches jusqu’à la sortie de la salle, évitant cependant l’endroit où Dan'– qu’elle avait affectueusement renommé « Le Cinglé » – lui avait flanqué la peur de sa vie en manquant de se jeter sur elle. Elisabeth respira lentement alors que les murs défilaient autour d’elle. Ses chaussures lacées grinçaient sur le carrelage, les jambes de son pantalon frottant l’une contre l’autre à chacun de ses pas. Ses pensées ne se taisaient pas, attisant sa crispation et la fatigue qui l’avait suivie depuis le jour où Ethan – comprenez Ethan, l’adolescent gigolo avec qui elle avait… Soit. – était sorti de sa chambre. A peine trois jours. Trois jours de trop. Si encore, elle ne l’avait pas rencontré, son séjour aurait pu être plus « léger » ; plus de questions, plus de « Et si », plus d’espérance. Rien. Que dalle. Trois mois à purger sa haine envers ses géniteurs. Peut-être plus, peut-être moins. L’exutoire parfait, en somme. Mais maintenant, elle ne savait plus. Partir ou rester ? L’affronter ou se taire ? Toutes ces interrogations lui donnaient le tournis. Elle aurait tant voulu une trêve. Un moment bien à elle où elle aurait pris le temps de se recentrer, de songer à quoi elle tenait vraiment. Ou ne fut-ce que s’évader. Quelques minutes, même pas, quelques secondes. Que son cerveau et son passé lui foutent la paix. Et peut-être que…
Quelques notes lui parvinrent ; à l’opposé de la direction où elle se rendait – précisément, elle n’en avait qu’une vague idée. Les notes d’une musique qu’elle n’avait pas l’habitude d’entendre. Du Hip-hop. Rythmé et bruyant. Entraînant. Intriguant, surtout à une heure pareille (à nouveau, l’heure précise lui échappait. C’était un de ces moments de la nuit où il est tard. Point. Entre une soirée tardive et une matinée trop précoce.). Son cœur battait aussi fort et aussi vite que la batterie et la basse réunies et son oreille la guida à travers les couloirs, jusqu’à une porte qui étouffait les sons bruyants (et elle s’en rendit compte davantage lorsqu’elle ouvrit le battant). La transition entre le genre moderne et le hard rock fut brusque, folle, presqu’épileptique, tout comme celui qui l’avait commandée. La résidente observa la silhouette qui s’acharnait sur une toile couchée à même le sol ; noir, ocre, orange, rouge ; gestes vifs, précipités, précis ; tourbillons de couleurs, de soupirs, de regards perdus dans le vide ; odeur âcre, étouffante, hypnotisante. Planage. Elle en était sûre, car ça lui était déjà arrivé une fois. Une seule et unique fois. Et cet instant de laisser-aller et de « kiff absolu » lui avait permis d’oublier, de se perdre dans des images floues et bariolées. Un joint. Quelques taffes. Douce inconscience.
Elle eut un léger raclement de gorge, plus pour déloger la boule qui s’y trouvait que pour signaler sa présence. Son regard bleu croisa deux pupilles dilatées, deux trous béants fous et ravagés. Folie qui lui avait permis de réaliser quelque chose de beau. Vraiment beau.
« C’est… spécial. J’aime beaucoup la façon dont tu as exécuté le reflet de cette toile ; les… feuilles ? flammes ? semblent vouloir en sortir. »
Léger sourire. Ses pensées se dissipaient peu à peu alors qu’elle s’avançait vers le tableau et son créateur.
« L’inspiration n’a pas d’heures pour s’exprimer, il faut croire. Tu as de la chance d’arriver à en faire quelque chose. »
Instinctivement, mais tout en gardant une distance raisonnable (environ trois mètres ; cet institut ne regroupait pas les plus tendres…), elle se posa sur les genoux, son regard rivé vers la peinture.
« Elisabeth Allen. Elisabeth, si tu préfères. »
Quelle entrée en matière. Si elle n’avait pas été aussi fatiguée, elle se serait donné des gifles. |
| Aidan Edge | Résident ☢ Teenagers
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| | Sujet: Re: Public Ennemy ~ Dim 14 Nov 2010 - 17:25 | |
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La musique bat son plaint. Quitte progressivement le monde rythmique des basses pour quelque chose de plus aérien. Tel un mime, le jeune homme suit cette progression. Les pas autour de la toile se font plus légers, gardant la dynamique que lui inspire ce morceau. Les gestes se font plus précis, s’appliquant sur diverses retouches et autres détails. Le regard fixe l’œuvre encore inachevée sans se douter que, non loin, une Inconnue l’observe. Non. Il est comme qui dirai-je, ailleurs. Perdu dans l’immensité de la création ; bien que parfois il aborde le coté destructeur. La destruction-créatrice. Principe, idée qu’il applique de temps à autre, quand une chose ne va pas ou cloche dans son travail. Comme pour illustrer ces fugaces pensées, il s’empare d’une bombe de noir, rayant ainsi une zone de la toile. Retour au néant, à la case départ. Un coup de rouge vient redresser ça, la ligne dynamique s’élance de plus belle alors que des coups de pinceaux viennent la nourrir ici et là… Ce qu’il recréé est identique ? Non. Les détails ne sont pas les mêmes, les formes non plus. Tout à changer bien que la perception, au final, soit totalement identique… Un pur plaisir pour les yeux.
La musique monte, accélère. D’un coup de flamme il relance son envole alors que les bras suivent le mouvement, transporté par le chef d’orchestre. Un moment de pause tout de même, il se redresse, cambre le dos pour mieux s’étirer tel un chat faisant au passage, craquer quelques unes de ses vertèbres. Une légère grimace de douleur qui fuit dans un bien être éphémère. Il s’arrête un instant, observant le travail déjà accomplis alors qu’il saisit un pinceau, rajoutant de la couleur, une pointe contraste par endroits. Sursaut quand la Belle se raclera la gorge, un pivot rapide et contrôlé en sa direction pour lui faire face. Pas un mot, son visage reste muet de toutes expressions alors qu’elle, elle ouvre la bouche.
Non mais… Qu’est-ce qu’elle raconte la Belle là ? Elle lui perle en chinois. Il en arquera même un sourcil. Surpris. Pas qu’il ne comprend pas ce qu’elle lui raconte, non, mais il n’est tout simplement pas habitué à des commentaires détaillés sur ce qu’il fait. Dans le monde où il a grandit, personne ne l’a habitué à une quelconque critique quant à ses productions. La plus part des gens observateurs de son Art se contentait d’un « j’aime ou je n’aime pas » et voilà que, sortie de nulle par, une demoiselle fait l’éloge de son travail. Il a de quoi en tomber sur le cul. Ce qu’il a faillit faire en raison de la petite frousse qu’elle lui a collée. Silence donc alors que la musique elle, s’exprime toujours et ne manière significative. Bien. Les larmes faisant ressortir ses pupilles d’un bleu marin sans fin, sont donc rivées par Elisabeth. L’inconnue n’en est plus une, elle porte dorénavant l’étiquette répondant à ce nom. Un maigre sourire se hissera à ses lèvres tout de même. En guise de bonjour sans doute. Une main s’élance, redressant le morceau de tissu qui sert à maintenir ses cheveux dans une position branlante, totalement aléatoire. Le tout chancèle, quelques mèches en viennent même à chatouiller son visage sous le rythme de ses pas. Il marche ? Oui, pour baisser quelque peu le volume de son ordinateur. Car il se doute que, si la demoiselle reste là c’est pour discuter. A moins qu’elle préfère de suite faire demi-tour…
« Ça n’a rien à voir avec la chance Beth. Mais plus une question de volonté qu’autre chose. Tu ne crois pas ? »
Simple murmure qui passe, s’échappe de ses lèvres ; sifflant l’air, montant sur le corps de la Douce jusqu’à échouer aux creux de ses oreilles. Une voix douce, posée. Un brin hypnotique, séduisante. Peut être est-ce voulu, ou non.
« Quand on veut, on peut. C’est bien connu. »
Un brin de malice se dresse dans son sourire. Un brin d’ironie n’a jamais tué personne n’est-ce pas ? Mais d’un certain coté, il pense vraiment ce qu’il vient de dire. Il n’ajoute donc rien à ce qu’il vient de dire, oubliant de ce fait de se présenter. Il en hausserait les épaules s’il s’en rendait compte. Mais ce n’est pas le cas. Il détourne donc son regard quelque peu insistant de la demoiselle pour entrer une nouvelle fois, dans une marche lente. Dans le but de ramasser sa bouteille d’eau. Il y trempe ses lèvres pour quelques gorgées avant de rallumer pour la énième fois son joint qui se meurt lentement. Un regard pour sa toile s’en suit. Il en lâche un soupir alors qu’il retourne près de cette dernière sans le moindre mot pour Elisabeth. Finalement, suite à cette pensée il entrouvre les lèvres.
« Un manque d’inspiration peut être ? Ou un blocage du à des pensées trop encombrantes ? »
Simples questions pour la demoiselle qu’il regarde du coin de l’œil alors que ses jambes se plient auprès de sa toile. Un coup de bombe qu’il a préalablement retourné, pour ne déposer qu’une fine pellicule de peinture, comme une brume peu dense, ombrant le paysage matinale. Bref. Les jambes lâchent, peut être sous le coup de la fatigue. Ou non. Il est donc fesses contre le sol, assit non loin d’elle. Regard qui s’y pose une nouvelle fois, une pointe d’interrogation s’y laissant lire… Suite à ses questions bien sûr. Il en vient à penser qu’il n’y a que des taxeurs dans cet institut ! Tout le monde chercherait-il à se retourner la tête gratuitement ? Hm. Il n’en affiche rien, gardant ce bien maigre sourire aux lèvres, lui donnant un léger ton de nonchalance et de désinvolture. Cela ne lui va-t-il pas à merveille ? S’accordant subliment avec le décor qu’il impose ? Piercings, tatouages et autres ornements. Ou encore avec son style dit vestimentaire ? Un haut simple, fin et quelque peu moulant laissant deviner un corps bien maigre ; allant de paire avec un jeans délavé, troué ici et là. Un brin négligent peut être. Non, non… De là où elle est, elle peut sentir la douce odeur d’un parfum. Fruité et très léger. Un parfum de Femme sans doute.
L’heure est à la découverte. Il s’y plait ~
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| | Sujet: Re: Public Ennemy ~ | |
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