Couché, Aby. [Seigi/Aby/Karl]

Ils allaient bientôt la trouver, cette infirmerie, naméoh ! Ca devait déjà faire 10 minutes qu'ils passaient par le même endroit, toujours sans trouver cette maudite infirmerie. Ils allaient bien la trouver un jour, si on s'en tient à ce qu'on appele "la chance des débutants", car Seigi et Aby débutaient encore dans cette prison mal construite. D'ailleurs, pour preuve, Aby l'avait hurlé à son entrée, "JE SAIS PAS OU ALLER AIDEZ MOI !", ou bien quelque chose dans le genre. [Bref] Ils arrivèrent bien sûr à l'infirmerie, après des heures de trajet ou, je le rappelle, Seigi n'avait pas pu tirer ou porter Aby car celle ci était malheureusement trop fragile. Pauvre petite. La porte était grande ouverte, mais il n'y avait personne. Sans prêter attention à Aby, Seigi "Red" inspecta les lieux. La pièce était blanche, autant que dans les salles d'hôpital, des étagères pleines à craquer recouvraient les murs, peut-être y avait-il de bonnes drogues ici. Il n'y avait pas encore de tableau de Van Gogh. Pourtant, les médecins adorent Van Gogh. *ahem* Au fond à gauche, il y avait un rideau qui cachait un espace annexe. Seigi entrouvrit et appercut une bonne vingtaine de lits alignés. Ca devait être là qu'on laisser agoniser les patients. Et puis, à l'entrée, il y avait un bureau, bien organisé, un peu trop même, tellement qu'il se pourrait qu'il n'ait jamais servi à quoi que ce soit. Mais, plus important, il y avait un saladier sur se bureau, rempli de pommes. Dans hésiter, Seigi en gouta une. Il la garda dans la main.

"Va te reposer là bas, en attendant."

[ C'est Carl d'abord Razz

]

Bien, après avoir rapidement visité sa chambre, dans laquelle il avait remarqué la présence de trois lits, Carl y avait laissé ses deux énormes valises et était redescendu, errant dans l'institut. Bon, ok, c'était une belle journée d'été, le genre de journée où on est plutôt tentés d'aller s'éclater dehors, mais là, y avait urgence ...

FUMER !! Merde, ça faisait trois jours, trois énormes jours, soixante-douze heures, que Carl ne s'en était pas grillé une. Et pourquoi cela ? Car ses parents, aussi débiles soient-ils, avaient eu la bonne idée de l'envoyer à l'institut sans un sous pour s'en acheter, et le surveillait assez depuis sa dernière arrestation pour l'empêcher de rassasier son organisme ayant soif de nicotine.
Où aller dans un pareil moment ? Sachant qu'il ne connaissait personne, Carl ne pouvait pas prétendre avoir un ami comme Tom le fut, prêt à donner de ces cigarettes ...

L'infirmerie.

Bon, certes, y aura surement pas de clopes là-bas, mais dans le dernier internat fréquenté par Carl, on y trouvait des produits efficaces. Et là, il en avait plus que besoin. Trois jours, c'est énorme. Surtout pour un pareil accroc. D'ailleurs, les premiers signes de faiblesse commençaient à apparaitre, les mains de Carl tremblant légèrement, ses nerfs semblant prêts à exploser.

Bien, maintenant, il fallait la trouver, cette infirmerie. Des pas rapides, une allure soutenue, Carl avait eu la mauvaise idée de penser, penser qu'il devait fumer, et cela avait soudain déclenché un état de stress.

Citation :: INFIRMERIE

Ouf. Violemment, Carl ouvrit la porte. Il y avait deux personnes. Une fille, un mec. Ils avaient tous les deux l'air louche, et ressemblaient plus à des cas sociaux qu'à des adolescents difficiles.

" Personne n'a de clopes ? "

Avant même d'avoir une réponse, il se dirigea vers les étagères qui semblaient contenir des médicaments. Il ouvrit un tiroir qu'il fit tomber au sol, et, excité et tremblant, commença à fouiller dedans, à genoux.

Il jetait dans la pièce tout ce qui ne lui convenait pas, cherchant quelque chose qui aurait le mérite de pouvoir faire effet.
Il trouva alors quelque chose qu'on lui donnait fréquemment, avant, et qui l'assomait un peu, mais réussissait à calmer temporairement ses fortes envies de nicotine.
Les doses ? Il les connaissait pas. Rapidement, il prit 5 gélules qu'il avala net, sans se soucier des deux extraterrestres qui étaient là.

Il se releva alors, soulagé.

" Euh, salut quand même. "

Ils allaient surement le prendre pour un dingue, mais là, en son for intérieur, Carl était fier d'avoir réussi à calmer ses ardeurs, bien que les médocs n'aient pas encore fait effet.

Seigi ne l’avait pas vraiment aidé pour monté les marches et ne l’avait pas du tout soutenus pour marcher. Il l’avait laissé se débrouiller seul estimant surement que la relever suffisait déjà amplement. Merci du coup de main Seigi je te revaudrais sa. La pauvre Aby avait suivis les moindres allers-retours de son pseudo ami. Si elle avait été à sa place, elle n’aurait surement pas fait mieux, mais cette saloperie d’infirmerie était introuvable. Il ne pouvait pas mettre des pancartes comme tout le monde ! Des plans ou quelque chose comme sa !

Aby avait de plus en plus mal au dos. Des douleurs violentes lui montaient maintenant dans les bras et redescendait vers ses jambes courbaturés. Qu’elle idée elle avait eu de sauter sur ce nain. Non mais franchement, elle lui aurait juste mis son poing dans la figure, aussi simple qu’efficace. Elle ne serait, dans ce cas, pas là en train d’agoniser. Enfin bon, comme Aby le dit souvent « Avec des si on refait le monde. »
Le nain ouvrit finalement une porte, LA porte. L’infirmerie dans toute sa splendeur –ou pas-. L’endroit sentait trop le propre, les murs étaient trop blanc, les médocs étaient trop proche, le bureau trop bien rangé, les lits trop bien alignés… Cet endroit puait. Une espèce d’odeur de mensonge où les jeunes venaient pour se faire drogués. Injectés des choses bizarre, encore plus étrange que celle qu’ils s’administraient d’habitude !
Aby n’aimait déjà pas cette pièce. Elle voulut partir mais la porte soutint sa pression et elle dut se convaincre de rester. Seigi n’avait tout de même pas fait tout sa pour rien. D’un certain point de vue il n’avait fait que chercher l’infirmerie mais bon c’était déjà pas mal.

La jeune fille suivit l’ordre de Seigi, elle n’était pas d’humeur à contester tout ce qu’on lui disait aujourd’hui… Et là PAF sa fait des chocapiks ! Un troisième protagoniste entre en scène, de manière assez étrange. Quoique non, on était quand même dans un institut pour jeune ayant des problèmes alors un gosse qui fouille dans tous les médocs présent dans la pharmacie pour soulager tel ou tel malaise il n’y avait vraiment pas quoi s’inquiéter. A première vue il avait envie de clope. Le pauvre… Etre aussi dépendant que sa faisait vraiment mal au cœur. C’est vrai qu’elle aussi avait besoin de son paquet pour vivre mais elle pouvait s’en passer assez facilement sans trop faire de crise de nicotine. De toute façon elle avait encore des dizaines de paquets d’avance. Prise au dépourvus elle lança un regard de travers à Seigi, il savait peut être qui c’était, lui. Vu sa tête de chien battus, il ne le connaissait pas non plus. M’aidé, M’aidé UN INTRU DANS L’INSTITUT *SBAF* Taggle ><
Elle venait juste d’arriver c’était donc normal que toutes les têtes ne lui reviennent pas.

Aby posa son dos entier sur un des lits juste après avoir tendus le rideau qui séparait l’entrée et le reste de la pièce. Elle ne voulait pas manquer l’action. Il voulait des clopes le malheureux, elle serait ravie de lui en donner une. Elle était gentille des fois ^^.
En plus il était sacrément canon ! Ses cheveux en bataille, sa bouche pulpeuse et ses petits yeux. Wow du calme poulette, voilà qu’elle se mettait à faire des fantasmes sur un inconnu.
O___O Nanmého ! Où allait le monde ! Les jeunes de maintenant jvous jure ! Aby avait alors un grand sourire comme lorsqu’elle avait parlé pour la première fois avec Seigi. De la drague, non pas du tout, c’était juste sa façon à elle de faire connaissance.

« Salut moi c’est Aby. (Temps de pause, je vous rappelle qu’elle est censée être à l’agonie XD) Tiens prend une de mes clopes si sa peut te faire plaisir. »

Trop mignon ! Faire connaissance autour d’un clope dans une infirmerie. Un peu pitoyable mais on aurait pu en faire un bon film.
En attendant l’infirmière n’était pas à son poste et Aby avait grand besoin d’elle. A moins qu’elle ne se serve toute seule comme une grande… Risqué. RISQUE, RISQUE. Un mot bien connus chez la jeune fille. Une chose qu’elle aimait faire. Mais là dans l’instant présent le goût du risque c’était un peu atténué. Sa se tombe elle avait des vertèbres de déplacés ou des côtes de fêlées ! Wooh dés le premier jour ! Elle faisait fort. Très fort.

« Tu m’apporte un oreiller Seigi steu plait. »

Héhé elle avait envie de jouer un peu sa chieuse.

Visiblement, Aby n'était pas la seule à devoir prendre rendez-vous avec l'infirmier, quoique, le nouveau qui venait d'entrer avait plutôt l'air d'avoir besoin de clopes... Ou d'un psy. Pas gêné, le type, il demandait des clopes avant de dire bonjour ! Remarque, Seigi aurait fait pareil, enfin, s'il fumait. Ah, je vous l'avait pas dit ? Seigi a été dégouté de la drogue, le jour ou il a perdu tout son fric à cause de cette merde. Ah, qu'est ce que vous voulez, Seigi est un faible, il a juste succombé à la tentation de "simplement gouter" et puis, de fil en aiguille, de pétard en pétard, on est vite accroc. Mais aujourd'hui, Seigi mangeait une pomme, encore une fois spectateur. Pour répondre au nouveau d'un "salut", Seigi ne fit qu'incliner la tête de 5 ou 6 degrès vers l'avant, rien de plus, et puis, on ne parle pas la bouche pleine. Pendant que Aby, visiblement charmée, saluait le toxico, Seigi regardait ce que ce dernier venait de gober. Intrigué, il se baissa pour ramasser la boite. Ingrédients; Morphine. C'était le seul que Seigi reconnaissait, les autres étaient illisibles. Plus bas, en tout petit, il y avait les effets secondaires.. Somnolence, troubles de la mémoire, confusion, chutes... Pendant qu'il lisait, il lanca à Aby un coussin qu'elle lui avait demandé, sans quitter la boite des yeux. Puis il regarda le Toxico, de son regard habituel, mais qui en disait beaucoup. Oui, ce gars allait passer un salle quart d'heure à lui tout seul.

"Bah mon vieux...Somnolence, troubles de la mémoire, confusion, chutes..."

Calmé, Carl était calmé. Oh, il avait encore envie de cigarettes, c'était indéniable, mais il se sentait apaisé, soulagé d'avoir pu prendre quelque chose qui, de toute évidence, l'aiderait à tenir le choc. A vrai dire, il n'avait pas fait attention à la boite, ne se doutant pas un instant qu'il avait pris une dose bien trop importante et que cela l'affecterait surement, surtout si ...

En saluant les deux déglingués du visage, Carl n'avait pas pensé un instant qu'il avait du passer pour un dingue, n'imaginant ce scénario que lorsqu'il remarqua la demi-stupeur sur leur visage. Euh oué, quand même, il y avait été fort, pour faire des présentations, c'était pas top. Et v'là que la fille aux cheveux ressemblant plus à un essai raté d'enfants maladroits qu'à une réelle coiffure lui proposait une clope. En tant que gentleman n'étant pas gêné à l'idée de côtoyer des gens bizarres, Carl se jeta sur le précieux petit bâtonnet qu'on lui tendait, bien qu'il sache qu'il ne faisait qu'embrumer un peu plus ses poumons déjà ben affaiblis.

N'importe quel idiot vous le dira : Le mélange tabac/médoc n'était pas forcément homogène, et ce couple n'avait jamais fait bon ménage. Mais bon, l'envie de fumer était encore là, le médoc n'avait pas eu le temps d'agir, bien que la dose impressionnante absorbée par le brun permettait de ressentir une étrange sensation.

" Tu m'sauves sur c'coup là, Aby. Moi, c'est Carl ... Enchanté ? "

Tandis que Carl se souciait plus de cette méritée clope que des sourires enjôleurs que la donzelle lui avait fait, un oreiller vola suite à la demande de la p'tite, ce qui permit à Carl de regarder rapidement le profil du troisième individu, tandis qu'il allumait sa clope avec un des trois briquets qu'il avait sur lui.

L'air intello/taré collait à sa peau d'asiat. D'où il venait ? Ca, Carl était bien incapable de le dire, ne s'étant jamais vraiment soucié des ethnies asiatiques.
Entre deux taffs qui apaisaient l'esprit et le corps de l'ado, il écouta à moitié ce que disait l'autre gars.

" Oué, mais j'connais s'médoc, on m'en donnait souvent où j'étais avant. "

Bon, là, les gens allaient penser qu'avant déjà il avait des problèmes, et c'était faux, car même maintenant il n'en avait pas. Carl était sain d'esprit, mais personne ne s'accordait à le reconnaitre. Ralala ...

" Bon, et vous, c'est vos c*nnards de parents, un juge à la c*n ou votre p*tain de conscience qui vous a envoyés ici ? "

Autant faire connaissance, non ? Et même s'ils ressemblaient à deux psychopathes privés de sortie, ils n'en restaient pas moins des adolescents, comme vous et moi. Faire connaissance reste dans toutes les situations un bon moyen de se sentir moins seul, surtout dans un endroit comme Teenagers ...

Dire qu’une simple clope pouvait calme les esprits. C’était un peu triste à voir. Quand on devient accro on en devient tout aussi pitoyable. Pourquoi fumait-elle déjà, elle ? A cause de ses parents, toujours eux. Ce n’était que pure provocation, elle pouvait tout aussi bien arrêter à l’institut mais cela ferait trop plaisir aux adultes bêtes et disciplinés. Aby avait ses droits et ses devoirs comme tout le monde mais ELLE, n’avait pas le droit de fumer chez elle. C’était bien pour cela qu’elle ne faisait que fumer chez elle. Provocatrice un jour, provocatrice toujours \o/
La gosse n’aimait pas se laisser dicter sa conduite et encore moins quand les ordres venaient de ses vieux.

Carl, Carl, Carl… Pas mal comme nom, un peu passe-partout mais bon. Aby insistait vraiment sur ses regards envers lui. Elle battait des cils comme on bat un éventail dans l’air, elle avait l’air cruche my god. En plus Carl n’y prêtait même pas attention, MAIIIS EUUH !
Bon okey, Aby n’était pas le top model tous les mecs rêves. Ses cheveux étrange en rebutait plus d’un, son style vestimentaire par la même occasion. Non pas qu’elle n’avait rien pour plaire, elle avait un très beau visage sous son maquillage et ses piercings. Il fallait juste la voir au réveil et tous ses artifices n’étaient pas présents. Enfin bref on n’était pas là pour évaluer la marchandise.
ILLUMINATION ! Elle ne lui avait pas répondus quand il avait dit « enchanté ». Wooh grave erreur Aby.

« Enchanté, Carl. »

L’accro aux clopes regardait attentivement Seigi. Serait-il… ? Non pas possible ! Pas encore un ! Elle allait définitivement se mettre aux filles se n’étaient pas possible autrement. Pourquoi tous les beaux mecs étaient-ils gai ? Nanmého où allait le monde ! Jvous jure les jeunes de maintenant plus aucune tenue. La gamine s’était déjà fait avoir. Faire de l’œil à un homme de l’autre côté de la bannière, cela avait finis en dégueulage sur le bord de la route. Agréable, charmant, raffiné. Ce souvenir lui pesait lourd. Entre toutes ses beuveries elle ne s’était jamais autant ridiculisée. La pauvre, avoir les cheveux –surtout les siens- pleins de gerbes puantes pendant le reste de la nuit. On ne peut pas dire que ce soit au comble du top confort. Mais on n’est pas là pour parler de son passé, hein ! Je parle je parle mais bon on s’en fou en fait ._.

Carl était donc habitué à prendre ce genre de médocs… C’était lui aussi un touriste dans les instituts pour fou. Elle n’était plus seule au monde, youpii \o/
Aby avait envie de lui demander pourquoi il s’était fait virer ou pourquoi il était partit de ses anciennes résidences mais c’était trop indiscret pour le moment. Quand je vous dis qu’elle a du tact cette petite.
En y réfléchissant bien Aby ne comptait même plus le nombre d’école qu’elle avait fréquenté. Une dizaine… Peut être plus. Tous avait péter les plombs devant son manque de progrès et à cause de son agressivité. Pas sa faute si tous les autres résidents avaient des têtes à claques non ? Une bonne baffe de temps en temps n’a jamais fait de mal à personne. Certes quand on combine les griffes et les coups de pieds, sa fait… Juste un peu plus circuler le sang ^w^

« Si tu veux tout savoir c’est un peu les trois combinés ! Mes connards de parents parce qu’ils en avaient marre de moi, les juges parce qu’il fallait me trouver une énième maison de correction et ma conscience car c’est quand même moi qui fait les conneries ! »

Wooh la réponse de la mort qui tu ! Elle avait déballé son petit spitch sur sa vie et sa venue ici. Sa pouvait en intéresser certain d’autre moins. Elle aurait pu faire une grande philosophe dans une autre vie non ?

"Oué, mais j'connais s'médoc, on m'en donnait souvent où j'étais avant."

Oh, eh bien dans ce cas, Seigi ne s'inquièterais plus pour lui, il avait la conscience apaisée. Ce type avait l'air de se foutre totalement des effets secondaires... Ca doit être l'habitude, oui c'est surement ça. Enfin bref, s'il était habitué, ce "Carl" n'aurait pas besoin de l'aide de Seigi. Alors qu'Aby... La laisser toute seule serait impensable, puisqu'elle n'avait pas l'air de comprendre la gravité de sa situation. Carl, visiblement beaucoup plus sociable que ces deux énergumènes d'Aby et Seigi, commenca la conversation qui tue. "Pourquoi t'es ici ?". Visiblement il attendait une réponse d'Aby ET de Seigi. Quel magnifique interêt lui portait-on ! Seulement, Seigi n'était pas vraiment du genre à parler de sa vie à n'importe qui, alors il trouva une réponse simple, qui n'en disait pas trop et dont Carl devrait se contenter. Il finit sa bouchée de pomme (qui par ailleurs était rouge et délicieuse).

"Je suis là parce que j'ai fait le nécessaire pour y arriver. C'est tout."

Ca, pour avoir fait le nécessaire... Bref. Seigi ne voulait même pas renvoyer la question à Carl, à coup sûr il était ici à cause de sa dépendance, genre trafic et consomation de drogues entrainant de graves conséquences... Un peu comme Seigi, sauf que lui, c'était pas la drogue qui le transformait en monstre. En même temps, il en appris un peu plus sur Seigi, mais rien de bien intéressant. Ses parents ne la supportaient pas, le juge non plus, et elle s'est réfugiée dans les délits. [...] Seigi "Red" regarda sa pomme. Il n'en restait plus grand chose, plus rien de très mangeable. Il la balanca dans la poubelle à côté du bureau puis en pris une autre, une rouge, elle aussi. Et ce n'est qu'un peu tard qu'il remarqua que Carl le regardait bizarrement, encore cet air débile que les gens prennent en regardant Seigi. Il le regarda de travers.

"Quoi ?"

Alors qu'il profitait pleinement de la clope qu'on venait de lui céder, Carl commença à s'apercevoir d'un truc.
Aby, l'extraterrestre allongée dans un lit, qui devait s'être suffisamment blessée pour ne pas arriver à tenir debout, regardait étrangement le brun. Un peu comme un enfant devant une glace, ou une femme devant une carte de crédit. Aie.

Bien, le meilleur moyen de ne pas avoir à deviner le pourquoi du comment, c'est de ne pas y prêter attention, non ? Non ? NON ?
Allez, hop, on creuse un peu, et on fait diversion.
Pourquoi vous êtes là, une question un peu fatale. Dans le fond, chacun des jeunes de l'Institut avait des tâches d'ombre dans son dossier, et c'est ce qui expliquait sa présence ici. Quoi que, de la bouche de Carl, ça sonnait plutôt comme : Qui vous a envoyé là, car le passé importe peu, mais si un matin, on se levait en se disant : " Tiens, et si pour être moins méchant, j'allais dans un internat pour enfants difficiles ?", on pouvait dire adieu à une vie normale.

Aby fut la plus rapide. Un condensé des trois, original. Les juges n'étaient jamais intervenus suite aux délits de Carl, tant ceux-ci paraissaient dérisoires, et c'était des flics qui avaient donné l'idée aux Hoffer d'envoyer leur fils à Teenagers. Youpi.
L'autre étrange type fut lui beaucoup moins enthousiaste. Pas drôle, quel rabat-joie ! C'était typiquement le genre de réponses du pseudo-rebelle essayant de se faire passer pour un dur, alors qu'en vérité, ceux de l'Institut n'étaient pas si différents des jeunes normaux. Quelques erreurs n'en faisaient pas d'horribles monstres.

Mais l'albinos voulait cultiver un certain mystère, génial non ? Surement pensait-il que c'est seul qu'il apprendrait à évoluer, s'il le voulait toutefois. Et bah mon coco, tu t'fous l'doigt dans l'œil, être incapable de comprendre que c'est en retrouvant une vie sociale normale, et des activités normales, que l'on reprend le "droit chemin" espéré par nos proches, et bah c'est grave.
Sans pour autant le dévisager, Carl essaya donc de tirer un rapide bilan physique de ce dégénéré. Roh, en plus, il était susceptible.

" Oh, man, no stress ! Si tu crois que j'te prends pour un monstre ... Euh, bah t'as pas totalement tort, mais bon, on est tous dans le même panier ici ! "

Non mais franchement, Carl n'était pas un abruti de première, au contraire, c'était un chouette type.
Puis soudain, tirlipimpon, le cerveau du brun sembla prêt à exploser. Merde, il avait p't'être abusé sur les médocs, après réflexion. Ouh pinaise, il ne tiendrait pas longtemps debout.

Tentant de feindre que tout allait bien, il s'installa sur le lit à coté de celui d'Aby, l'air naturel, et fit mine d'agir normalement.

" Bon, on va pas attendre debout qu't'ailles mieux, hein ? "

S'il s'écoutait, Carl serait surement déjà en train de hurler sa douleur, n'ayant pas pensé qu'en plus d'en avoir pris trop, Carl avait fumé juste après avoir consommé ses médicaments, ce qui amplifiait surement les effets secondaires.

Décidemment Carl faisait semblant de ne pas la regarder et de ne pas faire attention à ses regards intense. Hu ! Elle allait avoir besoin de patience pour savoir de quel bord il était. Bon okey, cela faisait à peine quelques heures qu’elle était là et elle commençait déjà à vouloir se faire un mec. Mais bon valait mieux s’y prendre tôt pour avoir tout ce qu’elle voulait avant de se faire renvoyer. Et oui la demoiselle avait déjà prévus de se barrer d’ici. De toute façon, cet institut n’était pas bien différent des autres. Elle y resterait maximum quelques semaines et finirait par en avoir marre. L’envie de changement était forte, très forte chez elle. Il suffirait de faire une grosse connerie et hop, les valises sur le pas de la porte.
Pour l’instant elle en était à se demander comment elle allait trouver le moyen de faire parler Carl sur ses orientations. Attendre que Seigi ne soit plus là et le prendre dans un coin –oh pervers !- ou lui demander du tac au tac et foncer dans le tas. Ah, dur choix. Elle prit quelques secondes de répit et se coupa du monde comme elle savait si bien le faire.
Elle ferma les yeux et s’enfonça un peu plus dans l’oreiller que Seigi lui avait envoyé. Peser le pour et le contre, elle était forte à ce jeu mais la conclusion n’était jamais celle qu’elle voulait entendre. Dommage.
Physiquement parlant Carl était pas mal, pas mal du tout même. Moralement il avait l’art de la parlote intempestive et ne s’emportait pas trop vite. Les deux seules solutions qu’elle trouva ne lui plurent pas forcement.
La première était que Carl était définitivement attiré par les hommes. Si c’était le cas, elle respecterait et s’attaquerait à un autre garçon sans défense ._.
La deuxième fut que l’apparence de Seigi l’intriguait tellement qu’il ne pouvait détacher ses yeux de lui et qu’il ne prenait donc pas garde au regard de la demoiselle en détresse \o/
Cette dernière était plus prometteuse et Aby s’attacha donc à cette idée.

Vu la réaction de Seigi, lui était Hétéro sans aucun doute. Dans le cas contraire il n’aurait pas parlé sur ce ton et aurait surement profité de l’occasion. Peut être trop timide le coco ? Bref, on n’était pas là pour parler de lui x__x
Le visage nonchalant de sa première rencontre la faisait beaucoup rire mais elle s’en retint pour ne pas paraître débile. Rire sans aucune raison ou se taper une barre toute seule la ferait passer pour plus atteinte qu’elle ne l’était.
La franchise de Carl était si mignonne qu’elle en aurait fait sourire un mort. Seigi, un monstre ?! Oh pas tellement. Tous les deux réunis ils faisaient un beau couple de bizarroïde. Avec ses cheveux verts et lui ses yeux bordés de rouge, trouvé mieux et je mange mon clavier u__u
Soudain les yeux de leur nouvel ami –si on pouvait l’appeler ainsi- s’ouvrir un peu plus. Les effets secondaires, elle en aurait mis sa main à coupé. Okey, il avait l’habitude de se genre de cocktails, comme il l’avait lui-même dit, mais avec la clope s’était un peu moyen. Surtout que les cigarettes d’Aby n’étaient pas pour les enfants de cœur. Bien forte et concentré en produits bizarre. Si elles coutaient si cher ce n’était pas pour rien. Elle eu envie de lui dire qu’il suffisait qu’il vomisse un coup pour aller mieux mais elle n’en fit rien. C’était ce que faisaient ses amis qui ne supportait pas ses cigarettes, ils vomissaient et tout allait mieux. Mais je vous passerais les détails.
Carl fit style d’aller bien et de s’allonger à ses côtés tout naturellement. Presque drôle. Il tournait la situation au comique et sa l’était vraiment. S’il croyait que personne n’avait rien vue il se mettait le doigt dans l’œil et bien profond.
Aby prit son courage à quatre mains (car deux ne suffisait pas) et se redressa, calant l’oreiller entre son dos et le lit.

« Aïe »

Cette idée lui arracha un petit cri de douleur. Qu’elle idée elle avait eu de sauter sur Seigi aussi ! Jvous jure les jeunes de maintenant plus moyen de les tenir.
En plus les deux garçons restaient là, dans l’infirmerie, en attendant qu’elle aille mieux. Mais ce n’était pas en restant dans un lit et à attendre qu’elle allait guérir. Il lui fallait des cachets pour l’anesthésiée un peu et pour la remettre d’aplomb. Elle n’aimait pas être aussi molle. Dans cet état, elle avait l’impression de ne servir à rien, s’était un peu vrai en même temps.

« Hey Seigi, tu me rendrais service si tu m’envoyais des médocs ! »

Quels médocs ? Pfiou n’importe. Tous feraient l’affaire.

« Hey Seigi, tu me rendrais service si tu m’envoyais des médocs ! »

[/b]Quoi ? Encore une droguée ? Eh m*rde... En même temps, il y a relativement de gens avec le cerveau et les poumons en bon état qui passant dans cette infirmerie. Enfin, c'est ce que laissait penser la pièce, où les étagères couvraient presque tous les murs. Les médicaments que Carl avait jeté par terre n'étaient rien, à côté de tout le reste, surement. Et puis bon, un infirimier dans cette "cage à tarés" est censé savoir ranger son materiel. Alors, si on y reflechissait, Carl devait avoir ouvert l'étagère des médicaments stupéfiants, ou quelque chose du genre, et l'étagère d'à côté servirait à autre chose, ainsi de suite. Et puis, cette odeur... Enfin, revenons à nos moutons (Aby). Aby demandait donc une merde pour se sentir mieux... Enfin, Seigi imaginait plutôt qu'elle faisait ça pour se la peter face à Carl, qui visiblement plaisait à Aby. Seigi contempla la pomme qu'il avait gardé dans la main, et lui lanca, avec un peu de rage dans le fond de la voix ;

"Fais le toi même, moi je touche pas à ces merdes."

Y'a un problème ? Depuis tout petit, Seigi déteste les hopitaux et tout ce qui y ressemble. C'est assez fréquent chez les jeunes, même chez les psychopathes, rassurez vous. La plupart du temps, c'est à cause d'un ancien traumatisme. Mais nan, pour Seigi, c'était simplement de la haine sans fond. Il n'aimait pas les salles blanches, les longs couloirs d'où sortent des hurlements de douleur, l'odeur de désinfectant dans l'air, et encore moins ces centaines de médocs alignés qui prétendent nous soigner. La seule pourriture dans cette infirmerie que Seigi a l'habitude de prendre, c'est l'alcool. Fort, léger, ou en cocktail, il s'en fiche. Mais on s'éloigne du sujet. [...] Seigi regarda alors la réaction d'Aby. Il s'en foutait, Carl allait surement lui servir un truc. En parlant de Carl, ce dernier semblait déjà un peu assomé. C'était qu'une question de temps avant qu'il boite ou qu'il tombe dans les pommes. Et Seigi croqua la pomme, attendant la suite du spectacle.

Sujet: Re: Couché, Aby. [Seigi/Aby/Karl] Sam 6 Sep 2008 - 17:20

Bon vu que Carlouchounet à disparus de la circulation je met ce sujet en attente.
Dans une semaine ou deux on pourra même le mettre dans les archives, pas la peine d'encombrer le forum avec des sujets inactifs.

Voilà ;D

Sujet: Re: Couché, Aby. [Seigi/Aby/Karl]

» Karl Blaskowitz

Couché, Aby. [Seigi/Aby/Karl]

Couché, Aby. [Seigi/Aby/Karl]

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