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Chérie Williams
Chérie Williams

Secrétaire
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Nothing can change what you are, again.
Féminin Meurtrière

Surnom Surnom : Cherry.
Âge du Perso Âge du Perso : 26 ans.
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 25 Avril
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Accordée

Teen's Teen's : 5596

Age Age : 30
Messages Messages : 202
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RP' RP' : Ludovic.

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MessageSujet: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: EmptyLun 12 Juil 2010 - 5:18



    If it was a Game, I thought I would win !



    De doigts délicats je retraçai les courbes gracieuses. Des traits loin d’être obsolètes, de l’art, simplement dit. Un rictus aux lèvres, je touchai la chaire blanchâtre comme je le ferais avec une exquise peinture. Le bout des ongles guidés par l’encre noir qui s’étalait doucement. Je respirai silencieusement, l’odeur de crème solaire fleurait jusqu’à mon nez sensible. Le soleil tapait mais quelques nuages moutonneux dissimulaient ses lourds rayons, permettant ainsi aux nordiques de sortir un peu et profiter de la belle température californienne. La Norvège me manquait, mais la sensation de chaleur contre ma peau blême était agréable, si l’on oubliait les tons grisâtres qu’elle portait. Dans ma natalité, l’air y était frisquet et l’hiver était magnifique ! Bleuté et blanchâtre, un paysage pur qui méritait d’être regardé, admiré. Mais plutôt, ces traits fins qui se dessinaient sur la peau de l’allemand, je n’avais cessé de les suivre du bon d’un doigt depuis qu’il avait pris repos sur une chaise longue, étendu au soleil comme une star.

      « Que veut dire… Ab intestat ? Il s’agit de latin, non ? »


    Dis-je doucement, effleurant les lettres avec mon ongle empourpré. Je passai une main distraite dans mes cheveux roux détrempés, les ramenant lentement devant mes épaules. Pour éviter qu’ils ne se mêlent, je les avais soigneusement tressés et ils retombaient délicatement contre ma poitrine pour chatouiller mon ventre plat. Égarée dans mes songes, je murmurai une comptine de mon enfance, faiblement. Les mots sortaient de mes lèvres en un souffle, certains restaient accrochés à ma gorge, manquant de force pour se prononcer. Assise, mes longues jambes repliées contre mon corps, retenues à l’aide d’un bras, je continuai de redessiner les tatouages de l’infirmier, chantonnant comme une enfant un peu isolée, distraite par l’irréalité. Je psalmodiai de douces paroles dans ma langue nordique, des mots qui me touchaient, chantés par ma mère lorsque j’étais petite. Je coupai net mes mots lorsque Ludovic éleva la voix. Je l’écoutai, hochai la tête sans le regarder, plutôt concentrée sur les milles et un dessin recouvrant son dos. Malgré la crème solaire habilement étendue par ma petite personne, la peau de l’homme était amusante à toucher, doucereuse sous mes mains fragiles.

    Je continuai, cependant, à répéter ma chanson. Elle était courte, adressé aux plus jeunes, pour les aider à se rendormir lors d’une nuit tourmentée. J’ignorais pourquoi elle ne venait à l’esprit. Mais dans le silence troublé par le doux bruit des vaguelettes de la piscine m’avais inspirée. Peut être était-ce les médicaments ? Ceux contre la pseudo-psychopathie, ou bien certains calmants que le psychiatre m’avait obligé à avaler. De petites pilules, rose et orange. Je les avais ingurgitées sans mot dire, mais avec les larmes aux yeux, terriblement apeurée. Il s’amusait de mes humeurs, de mes tourments, me prescrivant des remèdes inutiles, un sourire vilain aux lèvres. Il me mettait sous traitement pour ensuite le couper soudainement. Je semblais fatiguée, absente d’esprit. Néanmoins très enjouée avec l’infirmier que j’avais eu la chance de rencontrer avant de me jeter dans la piscine.

    Je replaçai mes lunettes de soleil sur ma tête, les empêchant ainsi de tomber. J’étirai un peu mon cou, regardant plus loin sur le mince dos de Ludovic. Il y était inscrite nombreuses phrases, symboliques ou poétiques. Des citations que j’avais eu la chance de connaitre, certaines même en français. Je souris, puis retirai ma main du dos de l’allemand. Je soupirai calmement, posant mes paumes contre le sol pour habillement me lever. Je bougeai un peu, étirant mes jambes engourdies par ma précédente position. Je levai les bras, les agitant pour les dégourdir. Je jetai un bref coup d’œil au –à peine- bronzé. Je plissai les yeux, prenant un instant pour viser droit puis je filai à pas rapidement vers la piscine. Arrivé au bord, je me donnai un dernier élan pour faire un flip avant et atterrir dans l’eau froide. Si, froide, lorsque l’on avait grillé au soleil, elle paraissait moins chaude qu’avant. Je coulai lentement et lorsque je touchai le fond, pressai mes pied contre le sol pour rapidement me remonter.

      « Aaaaaaooowh ! »


    Gémissement, plainte, bouderie. Sautillant sur place, je frottai mes fesses. Une douleur aigue c’était accaparée mon derrière alors que j’avais fait une rencontre brutale avec l’eau, lors de mon saut. Je continuai de pleurnicher, discrètement mais de façon agitée. Au moins, j’étais rafraichie maintenant ! Je ramenai mes cheveux vers l’arrière, dégageant ma vue puis me hissai sur le rebord de la piscine. Comme si rien ne c’était passé, je retournai m’asseoir à même le sol, au côté de Ludovic qui aurait bientôt l’air d’un bon bacon. Un sourire vilain sur le visage, je posai mes mains refroidies sur le dos de l’infirmier. Une bouille d’ange un peu assommée, mais joyeuse à la fois. La compagnie de Ludovic avait un effet calmant, divertissant. Lorsqu’il parlait, j’avais envie de lui répondre, il avait se don pour engager une conversation. Je ris un peu puis me calmai, fixant le vague et posant mon bras sur le rebord de la chaise longue.

    Commençant à grelotter, j’attrapai ma serviette qui trainait à côté et la glissai sur mes épaules. Elle était rouge, orange, jaune et verte. Des couleurs d’été, un paysage avec des fleurs. Naturellement enfantin, me représentant bien. Je pliai mes jambes en tailleurs, soupirant silencieusement. Soudainement, je portai mon poing à mes lèvres et toussai quelques coups. Rien de bien grave, un petit rhume voire seulement un toussotement hasardeux.

      « Tu es sur le point de cuire, Ludovic. »



Dernière édition par Delicatesse Lisander le Mer 14 Juil 2010 - 23:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: EmptyMar 13 Juil 2010 - 1:42

Par ce bel après-midi d’été, le nordique avait décidé de faire une petite séance de bronzage au bord de la récente piscine installée à l’institut. Il pouvait enfin prendre un peu de temps pour lui. Les dossiers des patients c’était marrant un temps, mais on s’en lasser vite assis sur une chaise à siroté un café dans l’attente de blessé. Il était donc monté à sa chambre, se saisi d’une serviette, enfila un short de bain : rouge aux arabesques blanches. Il détestait les boxer de bain et encore plus les slips. Ou est l’intérêt de comprimer ses parties intimes lors d’une baignade qui se devait être relaxante. Il avait donc pris place sur un transat’ après avoir retiré son t-shirt.

Le soleil était rude et l’allemand ne se gêna pour demander à la norvégienne de lui mettre de la crème solaire sur son dos. Elle avait prit de l’avance et c’était déjà baigné dans l’eau fraiche de la piscine. Le brun n’y mettrait surement pas un doigt de pied, à cette heure-ci il avait envie de prendre un bain de soleil. Ventre pâlot collé à la chaise longue, il avait enfoui la tête des ses bras et laissait la jeune femme admirer le travail de l’américain qui y avait passé des heures dans leur appart’. Amourette inscrite dans sa chaire.

Il arrivait à l’allemand de se tordre aux passages des doigts légers de Delicatesse sur sa peau, traçant de ses ongles les calligraphies. Un rire parfois étouffé s’échappait. Quand elle lui demanda la traduction de l’une de ses nombreuses lignes, il redressa la tête et tourna son faciès vers elle.


« Oui, c’est du latin et ça veut dire Sans avoir fait de testament. Ne me demande pourquoi j’ai tatoué ça, c’était sur un coup de tête. Enfin si ça a une signification… je dirais que ma simple vie est un testament que je rédige chaque jour et au bout du compte je n’aurais rien à léguer. Ouais, j’pense que ça serait dans ce sens là. Bref. »

Ca lui plaisait de passer du temps avec elle, surtout depuis qu’elle avait vaincu sa timidité et ne se gênait pas pour parler, ramenait sa fraise. C’était agréable. Plaisant d’entendre sa voix, surtout au bord de la piscine, par ce bel après-midi d’été. Elle était amusante, elle dégageait une douceur à vous en faire pleurer les plus durs à cuire. Elle avait cette sérénité que l’allemand tentait d’attraper du bout des doigts, mais sans succès. Il était toujours trop excité, trop foufou pour rester sérieux et calme. Sauf avec elle, elle apaisait en quelque sorte sa fougue. Il recolla sa joue contre la peau de son avant-bras, mais le tourna de façon à voir l’eau miroitante de la piscine. Une paire de Ray Ban postait sur son nez, il balada son regard sur les élèves qui pataugeaient comme des gamins de six ans. Et quand on pense qu’ils sont là parce qu’ils avaient fracassé la tête d’un officier de police ou faisaient partis d’un réseau de prostitution. Quelle ironie, il ne manquait plus que les hôtesses et on était au club med. Les commissures des lèvres de Ludovic se dressèrent quand la norvégienne apparut dans son champ de vision. Pouah, et ça a 19 ans ça ? Il ne fit rien, si ce n’est se tourner légèrement pour se mettre de côté, appuyé sur son bras reposant sur la chaise de détente.

Il la regarda sortir de l’eau, alors qu’il rôtissait sous ce soleil brulant, puis poussa un cri aigu quand la jeune femme eut la bonne idée de poser ses mains trempées sur sa peau chaude comme la braise. Le choc de température ne fut pas aussi agréable que prévu, mais il lui fit un sourire.


« Et toi de tomber malade. »

Sur ses mots il se mit assis sur le transat’, fit un demi tours sur la planche en plastique, dos à la jeune femme. Il empoigna quelque chose puis se remit dans sa position initiale, de nouveau en sa direction et lui tendit une bouteille d’eau. Si c’était juste un petit truc qui lui grattait la gorge en buvant une gorgée elle ne ressentirait plus la gêne.

« Nous ne sommes décidemment pas fait pour ce temps là… »

Moue de chagrin. Il souleva un instant ces lunettes et regarda une de ses épaules. Il n’allait pas tarder à choper un coup de soleil. Bientôt rouge comme pivoine, heureusement que la norvégienne l’avait badigeonné de crème, sinon il aurait déjà été cramé. Finalement c’est vrai qu’un peu de fraicheur ne lui aurait pas fait de mal. Il se leva alors de la chaise longue, s’accroupit devant la piscine, puis prenant de l’eau entre ses mains les ramena au dessus de ses cheveux pour la laisser filtrer entre ses longs doigts. Un long frisson lui parcourut le dos, suivant le chemin qu’avaient pris les gouttes. Elle était gelée. Il se redressa vivement puis retourna s’asseoir à sa place en contournant la jeune femme assise à même de sol. Il saisit son paquet de clope qui trainait à ses pieds, sortit un tube qu’il porta à sa bouche et l’alluma. Tout en tirant une taffe dessus il alla poser doucement sa main sur la haut du dos de la jeune femme et frictionna sa serviette contre elle.

« Ce serait trop bête de devoir retourner s’enfermer dans l’infirmerie pour un stupide rhume, surtout par ce beau temps, et pour une fois que je peux bronzer ! »

Il éloigna son bras du dos de la norvégienne et le leva en direction du ciel. Pour une fois qu’il ne bossait pas. Haha. Vous n’aurez qu’à attendre jeunes délinquants ! Et puis de toute façon, il y avait son collègue, donc l’affaire était réglée. Merci bel européen de faire permanence cette après-midi ~
Chérie Williams
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MessageSujet: Re: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: EmptyJeu 15 Juil 2010 - 5:59

      « Je ne suis pas malade… »


    Dis-je à voix basse, plutôt adressé à ma personne. Ludovic bougea et je me contentai de me pencher légèrement pour attraper le bout de mes pieds. La serviette collait à ma peau, séchait mon dos et la partie d’épaule qu’elle couvrait. Entre mes longs doigts, je tins mes orteils au chaud car, après cette petite saucette, elles avaient un peu froid. Je me redressai, remontant la serviette humide qui menaçait de s’échouer sur le sol si je ne la remontais pas correctement sur mes épaules. Je secouai la tête avec légèreté, laissant quelques nombreuses gouttelettes perlant mes cheveux s’enfuir vers toutes les directions. Pas très loin, puisque mes mouvements étaient lents et imprécis. Certaines venaient s’écraser contre mes longues cuisses, ou coulaient sur ma poitrine avant de rouler doucement jusqu’au sol. J’appréciais l’eau, les baignades, mais, je préférais l’hiver. Le doux paysage des montagnes, la délicate neige immaculée qui venait se déposer sur le sol. Le ciel bleu dans cet univers blanc.

    Sans avoir fait de testament, donc ? Des paroles sensées qui, même pour moi, semblaient floues. Charmante, néanmoins. Si je devais me faire tatouer une phrase, une seule, je ne pourrais choisir. Peut être fus-ce le problème de l’infirmier, non ? Il ne pouvait choisir entre ce latin et ce Montaigne, alors il encra contre sa peau blanche telle du papier, celles qui lui plaisaient. Un vrai roman, soir un recueil. Je cogitai ses mots, alors que je me laissais tranquillement aller vers la chaise longue. Je m’y accotai le bras, prenant un appui léger. Ludovic se leva et fouilla dans ses choses pour me tendre une gourde d’eau. Derrière mes cils foncés, je levai les pupilles vers lui, le fixant un instant, silencieusement. Je levai la main, tout lentement, sans quitter l’allemand des yeux. J’attrapai la bouteille entre mes doigts incertains et ramenai l’objet contre moi. Je cessai de fixer les verres noirs de ses lunettes lorsque je déposai la bouteille froide sur mes cuisses. Je la débouchai, avec un peu de misère. Mes forces étaient absentes cette après-midi, loin derrière les médicaments et la fatigue mentale dont je faisais preuve un peu plus chaque jour. Un simple zombi qui ne mangeait pas de cerveau.

    Les lèvres entrouvertes et un éclat maniaque au fond des yeux, je le regardai se lever, partir vers la piscine et s’asperger d’eau. Il y avait les gouttes rebelles qui partaient de ses cheveux pour suivre les courbes droites du corps de Ludovic. Je croisai les bras sous ma poitrine, dissimulant ma taille encore petite. Malgré la nourriture, elle n’était toujours pas raisonnable. Ni pour le psychiatre, ni pour personne, je crois. J’étais malingre, avec de petits mais longs os. Comme j’étais grande, je paraissais longue, maigre. Observant les changements depuis deux ans déjà au travers d’un miroir, j’y avais vu de l’amélioration. Il revint, les cheveux trempés et dégoulinants, aisément, comme dans les publicités de Parfum pour hommes. Il me contourna, je n’avais pas bougé la tête avant d’avoir cligné une dizaine de fois les yeux, puis tournai le visage vers lui alors qu’il reprenait place sur la chaise longue.

    Nonchalamment, il se tira une cigarette. Je ne bronchai pas, malgré l’odeur désagréable qui envahissait le nez et prenait la gorge. Je m’y étais habituée, les autres prostituées, le proxénète, les clients, puis les résidents et le membre du personnel de l’établissement. Tout se bon semblaient fumer, mais pas moi. Si je semblais fragile à l’extérieur, je l’étais toute autant à l’intérieur. Je ne serais pas étonnée de découvrir un cancer des poumons dans quelques années, seulement du aux émanations de fumée environnante. Non, pas étonnée du tout. J’étirai le coin de mes lèvres, lorsqu’il toucha mon dos et frotta la serviette contre moi. Ce geste m’obligea en quelque sorte à raffermir ma prise sur la serviette dans laquelle je m’enroulai davantage. Je ramenai une nouvelle fois les jambes contre mon petit corps froid et les entourai de mes bras pour les recouvrir du tissu humide. Je posai ma tête sur mes genoux, et regardai Ludovic au travers mes mèches rouges, roussies sous le soleil californien.

      « Profite. Mais vu la pâleur de ta peau, je crois que bronzer est un mauvais terme. J’opterais plutôt pour… Rougir, rôtir... »


    Moi-même, bronzer ? Naaan. J’attrapais des coups de soleil, des brulures quelconque, mais je n’obtenais jamais une peau brunâtre, moins blême et cela, même si papa était basané. Ma mère avait la peau blanche, et elle était blonde platine. Mes cheveux roux sont arrivés de nulle part, comme la plus part des roux d’ailleurs. Je déposai délicatement la bouteille qui trônait sur mes cuisses, sur le sol. Je tournai le visage, attrapant mon sac de plage. J’en sortis une bouteille cylindrique ; Crème solaire. Je me levai, la serviette demeurant sur mes épaules, et m’assis près de l’infirmier, sur la chaise longue. Je secouai le contenant, puis l’ouvris pour laisser sortir une quantité généreuse de crème au creux de ma main. Elle était froide, il n’allait pas apprécier. J’étampai ma main sur l’épaule de l’allemand. J’étendu la crème blanchâtre. Sur son bras, sur son dos. Je caressai sa nuque, ses reins, du moins, comme si. Pareil, mais le message n’était pas le même. Je ressemblais à mes proches cousins les légumes, en ce moment. Tourmentée, lente d’esprit. Je fixai le vide alors que je crémai le torse de l’allemand. Son corps était tout chaud, contrairement à moi qui étais fraiche. J’eus un frisson, je me redressai un instant. Je me détendis et m’étirai un peu pour atteindre son second bras, celui qui se trouvait de l’autre côté, pas du mien. Il y avait la fumée de la cigarette, qui voletait autour de moi. Les yeux un peu plissés. Je pris encore de la crème solaire, et cette fois-ci, l’en déposai tout doucement sur le visage de Ludovic. Je retirai ses lunettes, puis contournai ses pommettes de mes doigts. Je lui en étendis sur le nez, puis la mâchoire.

      « Tu n’es pas obligé de venir, si je devais me rendre à l’infirmerie. N’y pense pas, laisse-toi bronzer. »


    Sur mes mots, je le levai tout aussi doucement et me rassis à ma place initiale, où il y avait un rond d’eau sur le sol. J’abandonnai ma serviette, elle était trempée et moi, presque sèche. Je mis en aplat devant moi, mes longues jambes auxquelles j’agitai un peu mes orteils vernies. Me servant de mes bras comme appuis derrière moi, je penchai la tête vers l’arrière, tournant mon visage vers le ciel bleu. Quelques secondes, puis ramenai ma tête devant. Je jouai avec mes doigts, les croisant puis les décroisant de façon maniaque. Je vis la bouteille d’eau, et l’attrapa soudainement, la ramenant près de moi. Je tentai de l’ouvrir ; Mauvais côté. Je changeai de main et dévissai le bouchon. Je regardai dans l’ouverture, le trou… L’eau qui bougeait. Je le portai à mes lèvres mais… Quoi que, finalement, Oui ! Je bus une gorgée, pas trop exagérée, puis reposai la gourde un peu plus loin. Pas trop, mais à une distance respectable de ma mentalement maladive petite et chétive personne. Le liquide était frais, ça fait du bien par où ça passe. J’hoquetai, brièvement, portant rapidement ma main contre mes lèvres. Oops. Bulle d’air dans mon estomac.

      « Pa… Pardon… »


    Question de politesse.
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MessageSujet: Re: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: EmptySam 17 Juil 2010 - 14:34

L’allemand entendit la jeune femme marmonner quelques mots mais n’en tenu pas compte. Elle devait surement pester le fait qu’elle n’était pas malade, et bla bla bla. Préférant ne pas s’y attarder, il alla chercher une bouteille d’eau pour faire passer sa courte quinte de toux, et puis étant donné la chaleur désertique du lieu il valait mieux s’hydrater régulièrement avec un peu d’eau. Elle avait de la chance elle était encore fraiche. Bras tendus vers Delicatesse, il attendit qu’elle la saisisse pour reposer son bras sur la chaise longue. Mais qu’elle était lente ! Elle était déjà molle quand elle parlait, mais alors quand son corps suivait la danse de ses mots ça en devenait presque terrifiant.

Une fois la bouteille sur les cuisses de la jeune femme, le brun se rendit prés de lla piscine pour se saisir de l’eau et s’en rafraichir à l’aide de ses mains. Froide, terriblement froide. Il avait bien fait de ne pas plonger à pieds joins dans le liquide, sinon il aurait été bon pour l’hydrocution. Retournant s’asseoir prés de la jeune femme, il s’alluma une cigarette et la laissa s’enraciner à ses lèvres alors qu’il aspirait la fumée toxique. C’était une mort à petit feu qu’il s’offrait, mais c’était tellement jouissif de sentir ce nuage emplir les poumons. Et tout en fumant il alla frotter le dos de la jeune à travers l’éponge trempée. Han !


« Vilaine ! T’es presque aussi blanche que moi ! »

En même temps le jour où on verra des nordiques au teint bien mat qu’on vienne me voir. Et pour souligner le ton de la vexation du premier mot, il lui donna une légère et délicate tape sur l’épaule, alors que ses lèvres s’étiraient jusqu’aux oreilles. Oui, il était blanc, blanc de neige, mais il aimait cette couleur. Version féminine, Ludovic aurait pu se faire appeler Blanche neige, quoique même en mec il se comportait comme telle. Il avait déjà le Prince charmant. Et comme une princesse il se laissa badigeonner comme un rôti par les douces mains de la norvégienne. Même s’il grimaça au choc de température, il resta mou. Mou par les caresses, certes amicales, de la jeune femme. Quelle délicate intention de sa part, pour lui le pauvre infirmier bientôt couleur écrevisse. Il ne bougeait pas et se contentait de laisser planer un sourire beta, limite bavouillant. Etant très chatouilleux, il arrivait que ses muscles se crispent sous les doigts habiles de la jeune femme.

Et quand elle s’attaqua à son visage il se contenta de fermer les yeux comme un enfant sage, mais en les rouvrant il pu constater que Delicatesse était pensive, distraite.


« Tu pense à quoi chou ? »

Elle se releva ensuite pour se remettre à sa place, c’est-à-dire les fesses sur le sol brulant. L’allemand n’avait qu’une envie : la serrer grossièrement dans ses maigrelets bras, lui étirer les joues comme s’il s’agissait de chewing-gum, lui faire des papouilles dignes d’une grand-mère. Mais rien, il ne bougea pas elle était déjà ailleurs et en plus il tenait maintenant sa cigarette entre ses minces doigts. Il se contenta de lui envoyer un petit bisous du bout de ses phalanges. Il reprit alors ses lunettes de soleil et les reposa négligemment sur l’arrête de son nez. Il fixa à travers les verres fumés la jeune femme qui se décida enfin à boire une ou deux gorgées, après un rude combat avec le bouchon de la bouteille. Tout en admirant le spectacle, il reprit une taffe, recrachant la fumée en direction du ciel. Il fut coupé dans ses rêveries lorsqu’il entendit un bruit émaner de Delicatesse, et il ne put s’empêcher de glousser silencieusement, manquant par la même occasion de violemment s’étouffer avec sa propre salive.

« Ne t’excuse pas, c’est normal. Tu es beaucoup trop polie. »

Toujours opérationnel. L’infirmier reporta la cigarette à sa bouche dans un lent mouvement, savourant avec plaisir les rayons du soleil. Il y avait bien du soleil en Allemagne, mais rare étaient les fois où il pouvait griller comme ça, au sens premier du mot. Même si l’air en était étouffant, ne se trouvant pas vêtue de son habituelle chemise blanche et d’un pantalon, il était des plus agréables. Pour une fois qu’il ne s’en plaignait pas trop. En même temps, vue l’épaisse couche de crème que la norvégienne lui avait étalé sur le corps, peu de rayons UV pourraient franchir cette grasse barrière.

Yeux rivés sur elle, il l’examina sans pour autant insister. Il laissa son regard effleurer les formes de la jeune femme. Concentré mais à la fois perdu il ne pensait plus. Heureusement que ses yeux étaient cachés derrière les verres opaques de ses lunettes, sinon on y verrait le néant, comme dans le regard de ces blondes écervelées. Une tête de poisson mort qui se laisse emporter par le courant sauvage de la rivière. Il soupira en se sachant aussi mou, puis empoignant le tube de crème que la jeune résidente avait utilisé il tapa la main qui lui restait de libre, juste à côté de sa cuisse, sur la chaise longue. Ses doigts firent un bruit sourd au contact de l’épais plastique.


« Aller, viens là, j’te mets de la crème ~»

Etant donnée qu’elle était rousse, elle avait la peau qui allait avec, c’est-à-dire allergique au soleil. Brulant à la prolongation d’une exposition au soleil. L’allemand lui avait une peau de blonde, malgré ses cheveux de jais, donc abricotée mais tout aussi sensible. Il attendit donc que la jeune femme prenne une décision. Mais qu’elle n’ait pas peur, il n’irait pas lui en étaler sensuellement sur la poitrine, il se contenterait d’en faire le tour. Visage de sollicitation, il la fixa lourdement. Han, non ce n’était une menace, mais une simple demande. Elle lui avait fait la grâce de l’en badigeonner, il en ferait de même. Et peu importe si elle venait à refuser son offre. Il ne se gênerait pas pour lui en étaler sur le dos, de cette manière elle n’aurait plus vraiment le choix. Il avait bien réussit à lui faire avaler un foutu morceau de Kit Kat, il arrivait quand même à la convaincre de protéger sa si douce peau.
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MessageSujet: Re: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: EmptyDim 18 Juil 2010 - 1:22

      « … Et ta peau est presque aussi rouge que mes cheveux ! »


    Même ayant la mentalité présente d’un bout de fromage, je demeurais apte à quelques échanges. Un air taquin au visage, je lui tirai la langue. Cela semblait devenir une habitude, mais l’infirmier ne semblait pas être vexé par le geste, du moins, pas les fois précédentes. Il avait de l’humour, un humour particulier, mais agréable si l’on n’était pas trop susceptible. J’avais un certain humour moi-même, mais j’étais timide, alors le tout s’annulait. Tel 2-2=0. Moui. Donc, pour éviter que mes précédents dires deviennent exactes, je m’étais posée près de lui sur la chaise et l’avait tartiné de crème. Il rouvrit ses yeux, je le fixai distraitement. Je levai mes prunelles au ciel, cherchant une réponse tout en me rassoyant sur le sol. Je pense à quoi ? Je reposai mon regard sur lui et écartai les paupières, les lèvres pincées. Aucune idée ma foi ! J’hochai les épaules, surprise moi-même de constater que je ne pensais pas à grand-chose. À rien en fait, rien du tout.

      « Oh… Tu sais, avec ce que le psychiatre m’a fait avaler, il n’y a pas beaucoup de choses ayant de la consistance dans ma tête. »


    Un amas de jello coloré, du vomis de clown, la laveuse mise à slow. Je lâchai un hoquet, tout simplement. J’avais plutôt semblé manquer d’air un instant, surprise à reprendre mon souffle difficilement. Naaa… Juste avaler un peu d’air avec l’eau, rien de grave. L’air était étouffant, et le soleil ne cessait de s’attaquer à moi. À mes cheveux roux, à ma peau blanche, et mon maillot de bain bleu. Oui. Dont la coupe démontrait clairement que j’étais une indécise de la vie, incertaine de mon choix. Une pièce ou deux pièces ? De derrière, il y avait le cordage qui retenait le haut, ainsi que le bas qui couvrait l’essentiel. Et, devant, c’était un une pièce, couvrant le ventre et tout, finalement. Qui camouflait mon ventre creux, sans me restreindre à un unique morceau dont le tissu collerait ma peau une fois trempé. J’avais la gorge sèche, heureusement que Ludovic avait une bouteille d’eau, sinon devrai reprendre son rôle d’infirmier pour me réanimer. Me laisser tomber dans un bain emplie de glace, d’eu froide et d’une ventilation adéquate saurait me réveiller. Oh wi ! Pourquoi attendre d’être inconsciente pour profiter de se bain et de cette glace ?

    Il y avait des gens dans la piscine, ils jouaient comme des enfants. Certains nous imitaient, restant dans leur coin à se faire griller au soleil ou somnolant à l’ombre. Puis l’allemand parla de nouveau et, prise au vif, me tournai vers lui. De la crème ? J’avais déjà de la crème et… Non, elle c’était enfuie dans l’eau froide de la piscine lorsque j’y avais sauté. Je passai une moins délicate sur mon épaule, puis dans mon cou. En effet, il n’y avait plus de crème, seulement ma peau blanche qui menaçait de me faire souffrir durant les prochains jours. Je soupirai et me relevai. Encore une fois, oui. Je me rassis près de lui, sur la chaise longue mais je lui tournai le dos, histoire qu’il étale la crème solaire à cet endroit. Je levai les mains et attrapai mes mèches de cheveux, les ramenant tranquillement sur ma poitrine. Mes couettes dégoulinaient, laissant de longues traces luisantes sur mon dos, et tout mon corps. Silencieuse, je lui laissai le temps de mettre de la crème solaire dans mon dos. Je savais que j’étais particulièrement sensible au soleil et que je n’aurais pas du oublier d’amener un chapeau. Un aux bords larges, suffisamment pour me cacher un minimum du soleil. Un vieux chapeau que ma mère avait porté, oui ! Il était entouré d’un large ruban rouge qui se nouait en nœud papillon.

      « Ça chatouille… »


    Je commençai à me tordre sur la chaise. Je tentai de rester calme et immobile, mais les mains de l’infirmier m’avait prise au dépourvu. Il suffisait d’un simple toucher pour me titiller, me donner des frissons. C’était plus fort que moi, lorsque l’on me touchait, je réagissais. Je préférais toucher les gens plutôt, qu’à l’inverse, ils me touchent. Ce n’était pas la même chose. Je tournai ma tête lentement, tentant de garder mon dos droit. Je bougeai les pupilles et jetai un coup d’œil à l’infirmier. Je lui souris gentiment et le prévint.

      « N’en met pas dans mes cheveux, surtout. »

    Sans méchanceté, juste par prévention où sa main irait un peu trop haut. De la crème dans les cheveux, beurk. Elle était grasse et désagréable à porter sur la peau, alors dans les cheveux… Nan. Je m’ennuyais de l’intérieur, à l’abri du soleil, devant un ventilateur qui pourrait de l’air frais, une fois de temps en temps. Lorsqu’il eut terminé d’étaler la crème solaire sur mon doc, je me retournai vers lui et, cette fois-ci, envoyai mes cheveux vers l’arrière. Je sentais les mèches se coller contre ma peau grasse et je frémis. Je soufflai doucement, éloignant la fumer de cigarette qui venait près de mon visage. Je lâchai finalement dans une pointe de plaisanterie :

      « Pardonne-moi… Je ne suis pas très bavarde, et assez molle en faite… Mais je t’écoute, pour les maigres réponses que je te donne… »



    [Déééééééésolé ! C'est un poste assez nul, trop pourri >_< Et plutôt court aussi. Vraiment, pardonne-moi, c'est une vraie m*rde ce que j'ai écrit TT J'me rattrape au prochain, promis.]
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MessageSujet: Re: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: EmptyLun 19 Juil 2010 - 9:07

[HRP : C’est pas terrible désole <.<]

A la remarque de la norvégienne, l’allemand fronça les sourcils. Mais c’est qu’elle continuait ! Digne d’un dessin animé, le brun tourna la tête vivement sur le côté, laissant ses court cheveux suivirent la courbe de son mouvement précipité. Non, il n’était pas vexé, mais il prenait bien conscience que là elle avait raison. Il était en train de cuire à la manière d’un œuf dans une poêle, bientôt sa peau sauterait comme le blanc d’un poussin pas encore né sur de l’huile bien chaude. Elle eut donc la merveilleuse idée de le protéger avec cette crème pas très agréable au toucher, mais tellement protectrice. Quel indice ? Aucune idée, mais vu sa peau délicate, la jeune femme devait opter pour la meilleure protection, ça devait être au moins du 50. Mais qu’importe il se laissa faire.

Voyant, qu’elle n’était plus de ce monde, il ne manqua pas de la faire redescendre sur terre. A quoi pouvait-elle bien penser ? Lui, c’était vite fait, mais je ne m’attarderais pas sur le fouillis qui avait encombré le peu de neurones encore disponible. Les commissures de ses lèvres se dressèrent en direction du ciel bleu, alors qu’elle finissait de le recouvrir de la mixture blanchâtre, peut-être inquiet de ce qu’il venait d’entendre. Han, parce que le psychiatre avait, en plus de la martyriser avec des questions sans intérêt, décidé de la bourrer de cachet.


« Il ne faudrait pas que les cachets t’achèvent, t’es déjà assez molle. »

Molle, le mot était peut-être un peu fort, mais comparé à l’allemand qui s’agitait dans tous les sens, on pouvait même aller jusqu’à dire qu’elle était dans un état léthargique. Et si ce c** d’infirmier avait eut le courage de lire le dossier médical de la rousse, au lieu de la faire danser sur du Ramstein, il n’aurait pas été aussi surpris. Ca y est, ses mauvaises habitudes d’autrefois reprenaient le dessus. Ca ne lui avait pas suffit apparemment sa longue année de chômage. Non, il fallait encore qu’il manque à son devoir. Mais qu’importe, il n’était pas sorti pour parler de boulot. Quoique si la demoiselle décidait de tomber dans les pommes, il ne la laisserait pas gisante sur le sol… si ? Bien qu’un peu inquiet, chose rare chez un individu de ce genre, il préféra prendre soin de sa peau en lui proposant de lui mettre de la crème. Intention qu’elle accepta puisqu’elle vint se mettre devant lui, dégageant sa nuque de ses longs cheveux. Tube en main, il fit sortir la pâte sur le bout de ses doigts puis alla les poser sur sa chaire. Maintenant libre de ses deux mains, sachant que sa clope pendait à ses lèvres, tube près de sa cuisse il étala la crème solaire. D’abord sur le haut du dos, les mains remontèrent vers la nuque, par de petits cercles il tentait de faire pénétrer la crème dans la peau.

« Oh ! Je ne me suis pas plaint. »

Remarque qu’il fit sur le ton de la rigolage. Mais c’est qu’elle ne le laisserait pas finir tranquillement. Il souffla silencieusement, évitant à chaque instant que sa clope ne vienne de nouveau lui irriter les yeux. C’était un rude combat qu’il menait avec ce tube. Mais il s’affairait au travail, ne préférant pas répondre à cet avertissement qui se voulait plus être de l’ordre de la prévention, au cas où il dérape, qu’une menace. Il était si maladroit ? Certes il était toujours un peu brusque, mais ne fallait-il pas être habile pour manier les cathéters ? Il finit le badigeonnage par de grands mouvements, dans le bas de son dos. Elle avait la peau brulante et pourtant si douce, tellement qu’il aurait surement apprécié, certain même, un peu plus que ces amicaux touchers... Attention, nous nous égarons. Une fois recouverte, Delicatesse se tourna vers lui, alors qu’il refermait le tube pour le poser sous le transat. La crème solaire chauffait au soleil devenait vite de la soupe. Elle souffla pour combattre le dioxyde de carbone qui prenait possession de l’espace entre les deux protagonistes. Et tout en l’écoutant il essuya ses mains grasses dans sa serviette éponge. Une jolie serviette de plage avec de grosses fleurs couleur fuchsia. Bah quoi, c’est super joli sur un fond rose pastel. Okey, j’avoue tout, il l’a volé à sa sœur.

« Nan mais faut que te secouer un peu là, sinon je vais finir par m’endormir… »

Et tout en évitant de lui envoyer la fumée dans les yeux, il cracha la fumée qu’il venait d’emmagasiner dans ses poumons en direction de la piscine. Et pour tenter de la faire réagir, il alla porter une main sur sa joue, mais non pour la caresser. Il prit un peu de sa chaire entre deux de ses doigts et tira avec amour dessus. Mais sans brutalité, son geste n’avait pas pour but de la faire hurler la mort. C’était juste un petit geste d’affection, affection qu’il affectionnait. Grand sourire, alors qu’il écrasait sa fin de cigarette sur le sol, après avoir arrêté de torturer la joue de la norvégienne. Une fois action faite, il se rapprocha du visage de la jeune femme.

« Bon allez, raconte moi tout, t’as repéré quelqu’un ~ »

Murmure qui parvint aux oreilles de la jeune femme. Elle ne comprendrait peut-être pas ce qu’il lui demandait, et si tel était le cas, il se montrerait plus explicite dans ses dires. Sourire taquin aux lèvres, oui il avait envie de savoir si son cœur chavirait pour une beau jeune homme, ou jeune femme. C’est vrai d’ailleurs, elle était hétérosexuelle où se prêtait à des jeux avec le sexe semblable ? Et même si l’infirmier n’aimait pas spécialement l’envoûtement du cœur quand il s’agissait du sien, il était curieux de savoir si cette fleur fragile avait un penchant pour un résident, ou un membre du personnel –hu hu.
Chérie Williams
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MessageSujet: Re: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: EmptyLun 26 Juil 2010 - 19:25

      « Oh ! Mais les cachets servent à toutes sortes de choses comme… Heum… »


    Je levai lentement les yeux au ciel, portant le bout de mon doigt crémeux à mes lèvres. Je poussai un son inaudible, preuve de mon esprit mou et de mon incertitude. Quoi !? Que faisaient-ils les médicaments déjà ? Hmm… Je plissai les paupières, fixant un point vague et quelconque derrière Ludovic. La branche d’arbre. Celle-ci avait une drôle de forme, une forme tordue et indéfinie. Une forme de branche d’arbre. Yep ! Je reportai mes prunelles trop pâles sur l’infirmier, le fixant un moment comme s’il avait quelque chose dans les cheveux, entre les dents, ou dans le nez. Ah ! Des cachets contre la schizophrénie, pour ne pas que je m’attaque et que j’élimine le premier qui voudra me tuer m’offrir de la nourriture. Des cachets contre la paranoïa, pour ne pas que je tremble à chaque point noir que je vois, que je n’hallucine pas des insectes un peu partout. Mais… Il y en a réellement ! Je ne comprends pas pourquoi personne ne me croit… Les insectes vont vite, ils ont le temps de partir avec que les adultes arrivent ! Bref. Il y en a d’autre aussi je crois…

      « Bah… Tu sais... Je sais pas finalement, j’ai oublié ce que j’voulais dire… J’pense que c’est à cause d’la chaleur, j’sais plus c’que j’dis… »


    Une claque pour mon front couvert d’une frange rouge. Depuis quand j’oubliais ? Depuis quand je coupais mes pronoms avec des apostrophes ? Heeein !? Depuis quand j’utilisais seulement ‘pas’ au lieu de ‘ne…pas’ ? Ça y est ! Je suis maintenant à l’état léthargique de légumineuse rôtie à la vapeur rose. Je pris une grande inspiration, et me laissai crémer le dos. La tête basse, il passait ses mains sur mon dos et je gigotais un peu, chatouilleuse comme tout. Il faisait atrocement chaud, ma matière grise limitée bouillait et s’évaporait par mes oreilles. Seigneur ! Je m’étais rassise sur le sol, reposant le peau de crème solaire dans mon petit sac bleu de plage. Lorsqu’il émit l’idée de s’endormir, je levai les yeux vers lui, silencieuse, et fut attaquer par ses grandes mains d’infirmier.

    L’allemand tira ma joue, il tirait carrément dessus ! Avec toute la violence que sa narcissique personne pouvait y mettre ! Un brin masochiste, la douleur n’atteignant pas mon cerveau, je me laissai faire en gémissant. Non, finalement, il était doux, pas blessant. Je laissai ma peau s’étirer sous l’affection affective de Ludovic. Je fronçai les sourcils, j’étais douillette. Extrêmement douillette et d’ailleurs, ma chaire glissa entre ses doigts. Il éteignit sa cigarette sur le sol et se pencha vers moi. Je portai ma main à ma joue avec une moue accablée, je la caressai un peu pour lui redonner sa forme initiale. Je respirai calmement en l’écoutant, levant mes prunelles curieuses et surprises vers lui.

      « Quelqu’un comme… ? »


    Comme qui, quoi, comment ? C’est une bonne chose pour une prostituée d’avoir repéré quelqu’un. Mais en tant que résidente de Teenagers… Avoir repéré un billet de sortie ? Bien bien. Sachant qu’on me laisse rapidement aller à la ville, et que la maison de mes parents se trouve à moins de deux heures d’ici… Bref ! Connaissant l’infirmier, ce n’était pas de ce quelqu’un là dont il voulait parler. Je ramenai mes jambes, les croisai en tailleur. Je lâchai un long souffle, pensive, encore une fois. Quelqu’un, quelqu’un ? Quelqu’une peut être, étant toujours aussi traumatisée. Être tapée à s’en fendre la peau par un vieillard alcoolique et violent, il y avait de quoi laisser des cicatrices. Autant intérieur qu’extérieur, je veux dire. Je craignais toujours que l’on me touche, mais j’osais toucher les gens, simple.

    Je baissai timidement la tête, les yeux orientés vers le sol. J’hochai vivement mais discrètement la tête. Mentir, moi ? Comment ça, mentir ? Je ne mentais jamais. Jamais de la vie. J’étais franche et honnête et, malheureusement, je pouvais être blessante. Très peu blessante, connaissant ma chétiveté. Je préférais garder le silence, le silence ne tuait pas, si ? Oh ! Peut être avais-je des vues sur un personne en particulier… ? N’es-ce pas Ludovic ? Je ramenai quelques mèches sur mon épaule et, avec mes doigts, commençai à jouer avec. À les emmêler, les démêler. Les tourner les détourner. Pleins de petits mouvements subtils d’un minime ou grand malaise. Repéré quelqu’un ? Comme c’était drôle !

      « Et toi, Ludovic, as-tu repéré quelqu’un ? »


    Un mince sourire, un peu taquin, sur mes lèvres roses. Si moi, pourquoi pas lui ? Je relevai discrètement la tête, l’épiai dans ses expressions faciales au travers ma frange rouge qui était retombée sur mon visage. La vilaine, coupée un n’importe comment. Coupée au-dessus d’un œil, puis en descendant, un peu à la emo. Non, je n’étais pas emo, avec mon maillot de bain coloré, et mes vêtements qui l’étaient tous autant, dans les tons de pastel, car les teintes foncées blêmissaient ma peau déjà suffisamment diaphane. Pouet, donc.
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MessageSujet: Re: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: EmptyMer 28 Juil 2010 - 15:10

Mais que racontait-elle ? L’allemand tentait de déchiffrer ses mots, son raisonnement, sa médiation, que sais-je. Droguée. C en pouvait être autre que des substances illicites pour mettre dans cet état de léthargie. Ou des antidépresseurs. Au choix, dans les deux cas c’était bon. Trop bon même. Il arqua un sourcil en la voyant le fixer comme s’il avait quelque chose sur la face. Soucieux de son apparence, il passa sa main le long de son visage. Et maintenant je l’ai encore ce truc sur la gueule ? Mais pourquoi d’ailleurs portait-il attention à ça ? Dans l’état où elle était, il était impossible qu’elle soit consciente de tout ce qu’elle disait, ou faisait. Rah, même dans cet état vulnérable elle était à croquer.

Pinçage amoureux d’une joue, cigarette écrasée sur les dalles entourant la piscine, il questionne. La fixe de ses grands yeux marrons, faisant battre ses cils à la manière de Blanche-neige quand elle drague un des sept nains. On sait parfaitement que cette garce a croqué la pomme pour piller la fortune du Prince. Elle se mit en phase de réflexion. Avait-elle seulement compris ne serais-ce qu’un mot de ce qu’il avait dit ? Oui. Elle n’était pas bête, et puis elle commençait à le connaître.

Désespoir.

Comment ça non, elle n’avait pincé pour personne ? Bon c’vrai Delicatesse était très grande, mais avec ces yeux là et cette chevelure aux couleurs des torrides flammes, difficile de ne pas la voir marcher sur ses deux gambettes. Haya. Pas même un prétendant ? L’allemand émit une moue un peu boudeuse. Ha, s’il avait eut quelques années de moins, il lui aurait surement tourné autours. Quoique, faisant parti des membres du personnel il avait la chance de rencontrer les résidents et pouvait les obliger à parler. Alors que s’il avait eut encore ses 19 ans, difficile de trouver une manière d’attirer l’attention. Non finalement, c’était bien comme ça. Bon il vivait chaque jour avec la hantise de vieillir, de se voir rider devant le miroir, de voir dégouliner ses tatouages sur une peau flasque qui se flétrie. Mais la vie est belle !

Les coins de sa bouche se dressèrent, laissant alors apparaître un sourire aux dents acérées. Oui, contrairement à elle il avait bien quelqu’un en vue. Mais Top Secret. Quoique. Il produisit un son avec sa bouche, semblable à un rire teinté de malice. Un
« Fuh fuh » un peu cocasse. Avant d’assouvir la curiosité de la norvégienne, la nurse se rallongea sur le transat, mais étendit son corps sur le dos, croisant gracieusement ses jambes. Fallait pas trop abimer l’encre avec les rayons, ils les ternissent et leurs donnent une couleur bleuâtre. Beurk. En fait c’était bien plus qu’une simple personne en vue, c’était un début de relation, un peu compliqué et déprimant, mais quand même. Il se l’était difficilement avoué, mais oui, il éprouvait un petit quelque chose pour un individu. Et contre vents et marées ils braverait l’interdit qu’il lui avait été imposé à son arrivée.

« Oui. »

Elle était toute agitée, à se tripoter les cheveux, en les mêlant et démêlant. Ca n’agaçait pas Ludovic, au contraire il était tout amusé de la voir reprendre un semblant de vie. C’était mieux que quand elle avait les épaules tombantes et ce visage mou empreint d’une sorte de nostalgie.

« Et pour te faire une confidence, parce que je sais que tu ne me trahira pas, hein, c’est un jeune homme. Mais j’suis pas homosexuel, enfin y a pas de honte à ça. Non en fait pour être plus exact je suis bi’. Et si tu veux tout savoir j’ai vécu avec un américain pendant… 4 ans, si je me souviens bien. Enfin bon, donc j’reprends, ouais, c’t’un garçon. Han ! Je ne te raconte même pas, il a un de ses charmes à t’en arracher les yeux. Enfin après tout dépend des goûts. »

Débit de voix accéléré, un poil efféminé, une de ses main gigotait à la manière des duchesses quand elle compte les exploits de leurs chasseur de mari. Par des mouvements de haut en bas, doigts tendus à l’horizontal, mouvements gracieux du poignet, il la bouge au rythme de ses mots. Il regarde la norvégienne au travers de ses verres fumés, puis empoignant son paquet de cigarette, s’en rallume une. Toute cette émotion. Il en avait des frissons, son peu de poil se dressa sur avant bras alors qu’il mimait comme s’il faisait froid en secouant sa tête par de vifs mouvements, entre ses épaules.

« Il est band… attirant. »

Tempo entre le Lento et l’Adagio. Corrigeant le tir avant qu’elle ne fasse sortir ses yeux de ses globes oculaires. Un peu plus et il serait devenu presque vulgaire. Heureusement qu’il n’était pas dans léthargique de la jeune femme, sinon attention aux oreilles sensibles. Clope en bouche, il fixe le ciel. Non pas par désintérêt pour la conversation, au contraire, mais un chouilla pensif, et puis c’était quand même plus confortable.

« Tout comme toi chérie. »

Les yeux de l’allemand ne se reposèrent pas sur la norvégienne. Il gardait un sourire taquin aux lèvres, tout en portant le papier en forme de cylindre à sa bouche. Au final, c’était lui qui avait posé la question, et c’était lui qui avait encore parlé le plus. Mais bon dieu, c’était toujours la même chose. Il aimait parler de lui. Mais il aimait aussi la vie des autres. Sans bouger, si ce n’est sa main tenant la clope et ses lèvres, il soupira.

« Jamais, un ‘tit amoureux ? »

Ha bah écoute, on revient à l’attaque ! Non, parce que si la vie sentimentale de Delicatesse c’était résumé à des relations physiques qu’elle faisait payer, quelle tristesse. Une vie vide de toute excitation à la vue d’un être chère qui s’immisce dans notre intimité. Il aurait peut-être un peu de chagrin pour elle, mais il se la consolerait en lui donnant un peu d’affection ~
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MessageSujet: Re: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: EmptyLun 2 Aoû 2010 - 3:33

    Fuh fuh… ? Je me mis face à lui, je me redressai un peu pour le voir se coucher sur la chaise longue. J’écartai finalement mes mèches de cheveux, dévoilant mon visage toujours aussi pâlot, faible en couleur. Avec le reflet du soleil, puis mes couettes rougeâtres, peut être ma peau avait-elle une étrange teinte ? Loin du blême habituel, couleur flottant sur mon visage lorsque j’avais faim, que j’étais fatiguée et qu’une vilaine fourmi volante menaçait de me rentrer dedans. Là, plutôt rose, blanchâtre, un beau teint pour une rousse aussi excentrique que moi. Normalement, j’aurais du être blonde, ce qui n’aurait fait que renforcer l’aspect poupée et idiot de ma personne. Blonde et bouclée, visage poupin. Non, seulement rousse et bouclée, visage d’hystérique. Lorsque quelqu’un vous fixe avec intention, les prunelles claires mais point lucides, il y a de quoi s’inquiéter.

    Légèrement levée, attentive aux babines agitées de l’infirmier, je ne perdais, en aucun cas, ses paroles. Je penchai la tête sur le côté, curieuse, lorsqu’il répondit un clair et simple « oui ». Oui ? Un homme, une femme ? Certainement un homme, ils étaient tous homosexuels dans cet institut ! Sur mes genoux, je le regardai toujours de la même façon, avec une attention inédite. Quelques mèches avaient retombées sur lui, tant dis que d’autres se faisaient agréablement tripoter par mes doigts de fée. Je pinçai les lèvres, lui sourit un peu, toute en simplicité. Peu réactive verbalement, mais toujours très active niveau comportement. Je bougeais, je ne cessais de bouger, mais que faire sinon ? L’état de légume est si peu tentant.

    Oh ? Comment pouvait-il affirmer que je ne le trahirai jamais ? Mon visage d’ange, mes gestes et neurones sous traitements ? Ah ! La confiance, si floue. Moi-même, trop naïve, appréciais tout le monde. Ils étaient gentils, ils ne pouvaient être fondamentalement méchants. Se serait… Une triste vérité. Je pourrais aisément me jeter dans les bras du premier vilain venu, mais… N’était-ce pas pour cette raison que j’étais aujourd’hui à Teenagers ? Qu’ils fussent bruns et barbus ou grands et blonds, je n’avais comme unique choix d’aller vers eux. Oh ! Rouquine aux longues gambettes, fière allure, slim et jeune. Bref, il ne fallait pas se fier aux apparences. Encore moins à la mienne. Quoi que je n’avais pas grand-chose à cacher, j’étais aussi fragile et chétive que je le laissais voir. Donc ce cher infirmier était gay bisexuel ? Parfois garçon, parfois femme. Selon l’envie de donner ou de recevoir des coups de reins, peut être. Un jeune garçon, charmant qui plus est. Je soupirai silencieusement, toujours mes pupilles rivées sur lui, le regardant agiter ses mimines de Lady. Les coudes posés sur le rebord de la chaise longue, soutenant mon maigre poids. Je souris, à sa presque vulgarité. L’homosexualité, en y repensant, devenait grotesque juste à l’imaginer, alors pourquoi retenir un langage si ordurier ? S’il le voulait bien, dure des « fukin’ » entre chaque mot et des « bitches » comme ponctuation, rien ne l’en empêchait, encore moins moi.

    J’humai encore l’air expiré de la cigarette. Sans sourciller, plissant un bref instant les paupières. Attirante ? Je lâchai un petit rire cristallin, la réaction la plus réactive de notre échange. Froncement de sourcils, hochement d’épaules. Naaah. Très peu. Sauf si les girafes trop minces étaient le genre de proies qu’avait l’habitude d’attraper Ludovic. Attirante ? Non, c’est une blague. Peut être, mais pas dans cet état de léthargie qui ne se hâtait pas pour m’endormir. Je roulai un peu les yeux, regardant autour de moi. La fameuse branche d’arbre qui c’était éclipsée, le ciel trop chaud, la piscine trop peuplée. Bouh. Je posai mon regard sur lui, pris ses lunettes foncées et les fis glisser contre ma tête, les déposant devant mes yeux. Look de Star. Je regardai un instant à l’intérieur, me retournant finalement vers l’infirmier. Je baissai la tête, puis légèrement les lunettes.

      « De qui s’agit-il ? »


    Même en état de débilité totale, je demeurais toujours aussi curieuse. Je remontai les lunettes sur mes yeux, puis sur ma tête. Vol. Hold Up. Stolen. Et quelques autres synonymes. S’il voulait les reprendre, il devrait investir dans un minimum d’effort physique. Malheureusement, ses glasses étaient devenues mon jouet, que je reposai une seconde fois sur mon nez. Comme un enfant, découvrant un nouveau joujou, l’essayant sous toutes ses coutures. Si, je donnais l’impression de n’avoir jamais porté de lunette de soleil. Bref, un peu folle, mais tout à fait adorable. Il pu sentir mes longues couettes contre son torse, se déplacer au même rythme que ma tête. Surprise.

    Un petit amoureux ? Un petit garçon qui t’offre une fleur, un chocolat, qui t’invite au cinéma, qui te fait un merveilleux souper, qui embrasse comme un dieu, qui à un cœur parfait, qui à cette petite manie de te faire rire, qui a un bon sens de l’humour, qui est tout simplement adorable, qui n’a peur de rien, qui te tend toujours une main, qui te protège en cas de pépin, qui n’est pas vulgaire, qui attend que tu sois prête, qui fait jouer de la petite musique romantique, qui ne te délaisse pas pour ses potes, qui te valorise devant sa famille, qui aime de complimenter, qui aime humer l’odeur de tes cheveux, qui est toujours gentil avec toi, qui prend soin de toi, qui prend congé pour t’inviter à danser, qui passe en secret par la fenêtre de ta chambre, qui est le plus cool, qui est intelligent, qui aime les enfants, qui a un avenir prometteur, qui est, au final, tout simplement un mec parfait. Un sourire taquin apparu sur mon visage, je le regardai au travers les verres fumés.

      « Un homme ? Jamais. »

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MessageSujet: Re: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: EmptyJeu 26 Aoû 2010 - 23:59

[Désolé pour l'attente et pour la qualité, promis je me rattraperais, faut juste que je m'y remette ! >_<]

Ludovic attrapait n’importe quelle proie à vrai dire, malgré quelques critères de sélection très stricte au final, que cela porte un caleçon ou un string peut lui importait tant qu’elle se foutait dans son lit. Et pour être très franche, je crois que la situation lui convenait ainsi. Quand il avait un coup de cœur tant mieux, il garderait le compagnon de jeu plus longtemps, sinon pour les autres : ciao ciao. La jolie Delicatesse n’avait rien à envier aux blondes ou aux grosses poitrines, non. Elle était bien plus harmonieuse que Kate Moss , que cela lui chante ou non. Même son rire cristallin ne changerait pas l’opinion de la nurse, non, il avait des lunettes et des mains qui lui avaient permis de « tâter » la créature. Jeune femme qui ne se croit pas séduisante, tristesse. Mais bon, lui dire que quand elle était catin elle avait eut des clients ne l’aurait pas conforté à adopter le point de vue de Ludovic. Evidemment que non, les hommes qui se tapaient des p*tes n’en avait que faire de la gueule de la marchandise. Et contrairement aux catins de sexe féminin, les clientes qui payé pour une nuit avec un homme s’attachaient plus à leur minois. La lutte des sexes persiste !

Petite femme qui ne cesse de s’agiter, tout en écoutant les paroles de l’infirmier. Il s’en fichait un peu, tout ce qui lui importait c’est qu’elle soit là. Parce que même s’il lui était difficile d’admettre qu’il avait besoin de quelqu’un, elle était attachante, et aimait la savoir auprès de lui. Et malgré leur première rencontre un peu spéciale, il savait que le lien qu’ils étaient en train de nouer était bien plus solide qu’il n’y parait, en tout cas de son côté. Mais la norvégienne ne devait pas le détester non plus puisqu’elle passait de son temps libre avec lui au bord de la piscine par une chaude après-midi d’été…

La jeune femme ressortit de son mutisme qui commençait à lui coller à la peau. L’allemand sourit à sa question, puis laissa échapper un rire à peine inaudible. La curiosité est un vilain défaut ma belle. Il sourcilla un peu quand elle vint lui retirer les lunettes de devant les yeux, car le soleil vint irriter quelques instant ses yeux. Il plaça alors une de ses mains au dessus de ses arcades, limitant ainsi l’arrivée des rayons dans ses prunelles marrons.


« Je ne sais pas si je dois te le dire, et puis entre nous, vu le nombre d’élève dans cet établissement il y a peu de chance que tu le connaisses, à moins que tu n’ailles à la rencontre de tout le monde… »

La nurse baissa son regard sur la jeune femme qui triturait ses superbes lunettes dans tous les sens, les posant sur son nez puis les retirant, comme si elle cherchait à recouvrir les verres de ses empreintes digitales. L’allemand émit un bref soupir puis lui demanda si elle avait trouvé chaussure à son pied au moins une fois dans sa vie. Non ? Pas d’homme ? Il ferma ses paupières un court instant, puis mimant une larmichette lui coulant sur la joue, il fit une moue désespérée. Pauvre de toi ma chère et délicate Délicatesse. Au final, n’est-ce pas mieux ainsi ? Les peines de cœur étaient dures à faire cicatriser, alors à vingt ans épargnons nous ce genre de souffrance. Mais le cœur est bien plus fort c’est vrai. Tu cherche peut-être à te protéger ? Pourquoi se priver de palpitation à la vue de quelqu’un ?

« Une femme alors ? »

Pourquoi pas ? N’y avait-il pas que des homosexuels ici ? Peut-être que la nordique faisait partie de cette grande famille d’indécis sexuellement… ? L’allemand se redressa de sa chaise, puis d’un geste affectueux alla frotter les cheveux de la jeune femme à l’aide d’une de ses mains. Mais c’est qu’on ne pouvait s’empêcher de toucher cette crinière de feu, légèrement onduleuse. Elle avait ce reflet soyeux, presque trop attirant, elle appelait au toucher, et l’infirmier y répondit comme il se devait. De sa main délicate, il glissa quelques mèches de ses cheveux entre ses phalanges, la décoiffant légèrement sous ses mouvements. Qu’elle grimace, qu’elle couine si cela ne lui plait pas.

Il saisit alors la bouteille d’eau, dévissa le bouchon puis porta le goulot à la bouche avant de boire quelques gorgées. L’eau fraiche passa sa gorge, faisant tressaillir sa pomme d’Adam, et une fois ration faite, il tendit la bouteille à la demoiselle.


« Bois. »

Un peu sèchement certes, mais l’inquiétude qui était née à la vue de son état était toujours bien là. Soucieux de savoir qu’elle se portait bien et qu’elle n’allait pas s’effondrer au soleil comme un poisson desséchant au soleil.[ Il lui aurait bien donné un Kit Kat à grignoter, mais la connaissant elle le fixerai comme s'il s'agissait d'un vers et lui demanderais de croquer dedans, chose dont il avait très peu envie.
Chérie Williams
Chérie Williams

Secrétaire
♦ Secrétaire


Nothing can change what you are, again.
Féminin Meurtrière

Surnom Surnom : Cherry.
Âge du Perso Âge du Perso : 26 ans.
Orientation Orientation : Hétérosexuelle
Admission Admission : 25 Avril
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Accordée

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Age Age : 30
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Jeux +16 Jeux +16 : Non Précisé
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RP' RP' : Ludovic.

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MessageSujet: Re: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: .:: Scandinavians afoot ::. German && Norwegian .:: EmptyLun 30 Aoû 2010 - 22:07

    Ludovic m’apportait un étrange réconfort. Je me sentais à l’aise avec lui, bien. Il était détendu, ne semblait pas se compliquer la vie pour rien. Je me sentais, avec légèreté, plus en confiance, lorsque j’étais avec lui. Il avait cette façon de parler, sans jamais s’arrêter. Il parlait, autant que moi je devais m’agiter, assise à côté de lui, telle une hyperactive. M’avancer tout près de lui, presque penchée au-dessus de son visage. Mes prunelles caramels presque vides, lointaines, mais brillantes d’une joie infantile dont la source n’était connue de personne. Personne. Même moi, sincèrement, j’ignorais pourquoi j’étais ainsi, gamine. Peut être était-ce du à la façon dont mes parents m’ont élevée : Comme une enfant. Mon père qui ne cessait de m’appeler ‘Gamine’ ou ‘Lizy’, sans jamais prononcer correctement Delicatesse. Sauf si je faisais une bêtise, évidement. Delicatesse Hansen Lisander, dans ta chambre. Et je montais dans mon domaine de princesse pour jouer avec mes peluches et lire des bouquins pigés dans ma bibliothèque. Je préférais les romans islandais, même si la subtilité de la langue m’échappait régulièrement. Tant pis.

      « Ce fut un peu mon occupation, depuis quelques années : Aller à la rencontre des hommes. Mais il est possible que je le connaisse. Dis tout de même. »


    Sourire. Délicat. Alors que je tins ses précieuses lunettes entre mes mimines blanchâtres. Je les tournai, les retournai, puis les posai sur mon nez. Laissant l’infirmier en proie aux rayons infâmes du soleil. Dur soleil, je le préférai dans le nord de la Norvège, où il disparaissait presque durant une demi-année. Ma maman venait de cet endroit, alors la Californie… C’est le fourneau du Diable, mais elle c’est si faire, elle a l’habitude, maintenant. Contrairement à moi, surtout. Je trouvai toujours cette chaleur insupportable. Je baissai mes yeux vers lui, le voyant imiter une petite larme sur sa joue. Je soupirai. Je n’avais pas d’homme en vue. Je ne voulais pas en avoir non plus. L’amour n’est pas fait pour une prostituée, peut importe son prix. L’amour peut s’acheter. L’on peu m’acheter. Mis à part tout cela… Qu’il y avait-il ? Néant. Rien. J’ai été élevée comme une enfant de riches, j’ai fait mon adolescence dans les méandres d’un bordel upper. Ahah ! J’ignore toujours pourquoi aujourd’hui. Comme tout cela était cocasse. Vraiment.

      « Ni une femme… Ludovic, je suis une prostituée. »

    L’évidence sautait aux yeux. Prostitution = Pas d’amour. Qu’il fut homme ou femme. Bien que, secrètement, j’avais une préférence pour la gente féminine. Étant plus douce, délicate. Contrairement aux hommes rustres et violents. Mon opinion était très mauvaise de se côté. Et pourtant… Je laissai pendre mes cheveux sur le torse de l’allemand, tout près de lui. Lui. Il était un homme. Sans le fuir, je ne le haïssais aucunement. Cela me tira un sourire, fait à moi-même. Je penchai la tête sur le côté, le laissant caresser mes cheveux d’un rouge vif. D’un orange foncé qui, pourtant, ne me permettaient pas de passer inaperçu. Il mêla mes cheveux un moment, croisant des boucles et des mèches trempées. Agitant mes crinières, y glissant ses doigts. J’esquissai un nouveau rictus. Il me prenait vraiment pour une gamine. C’était peut être cela qui nous rapprochait. Qui m’empêchait de le fuir, effrayée par les touchers qu’il acharnait sur moi. Probablement.

      « Hm. D’accord… »

    Alors qu’il prit doucement une gorgée de l’eau bien froide, je passai une main dans ma frange, l’écartant de mon visage. Il me saisit la bouteille. Je la pris, deux mes deux mains, à la façon d’une enfant, et la portai à mes lèvres, buvant lentement. Ah ! Rafraichissement ! Je me sentais hydratée, maintenant. Je sentais l’eau se promener sous ma poitrine. Je frissonnai doucement, puis redonnai cette fameuse bouteille d’eau à l’infirmier. Ma serviette de piscine était là, par terre. Seule sur le sol, elle séchait grâce aux forts rayons solaires qui plombaient dessus. À moins que je sois en train de lui faire de l’ombre …. ? Bref. Je demeurai bras et jambes nus, à l’air frais et étouffant de cette journée d’été Californienne. Beurk.

      « Pourrais-je demeurer avec toi, plutôt que de me rendre à mon rendez-vous, se soir ? »


    Mine piteuse. Visage tristounet. Je ne retirai pas mes lunettes, mais le regardai avec un air très… Bas. Perdant mon sourire, adoptant une allure un peu enfantine, désespérée. Le psychiatre m’effrayait. Et je fuyais systématiquement ce qui m’effrayait. Je le savais bien, que j’étais une trouillarde, une peureuse. Mais c’était plus fort que moi, être blessée, ça faisait mal. Si, si, je te le jure ! Surtout quand c’est à coups de grandes claques dans le visage. Terrible. Pisser le sang, ce n’est jamais la grande classe. Surtout lorsque l’on avait un visage gamin, avec des pommettes saillantes et des yeux brillants. Des blessures pareilles passaient rarement inaperçues. Je soupirai silencieusement, retirant les lunettes. La lumière m’attaqua et je plissai les yeux, avant de tendre les lunettes à son propriétaire.
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