∂ ÉTAT CIVIL•
Nom & Prénom : Declan O'Connell
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Surnom : The Wolf - An Faolchu.
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Age : 17 ans ½
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Date de Naissance : le 30 septembre 1992
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Lieu de Naissance : Cork
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Nationalité : Irlandaise
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Sexe : M
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Orientation Sexuelle : Hétérosexuel
∂ CASIER JUDICIAIRE•
Nombre d'arrestations : 1
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Délits commis : Détention de narcotique et braquage
∂ L'INSTITUT TEENAGERS•
Présent depuis : quelques jours.
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Chambre ou Dortoir : chambre.
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Intégré à cause : de son paternel.
∂ PHYSIQUEDeclan mesure un mètre quatre vingt cinq. Sa taille est un avantage dans la mesure où il n’est ni trop grand, ni trop petit. Celle-ci lui donne un certain bénéfice lors des bagarres, mais elle équilibre aussi son corps. En effet, s’il était plus petit, il paraitrait chétif et fragile – une vraie crevette. Mais la nature est parfois bien faite, et son mètre quatre vingt cinq fait de lui un homme auguste et élancé à la fois.
Declan aime le sport et de fait, entretient son corps. Il pèse 74kg, quasiment le poids idéal dit-on. La gonflette n’intéressant en rien le jeune homme, il se contente de se dépenser autant qu’il le désire. Ainsi, Declan a des muscles fins, mais surtout, dessinés.
Le jeune Irlandais n’est en rien l’archétype poil de carotte à tâches de rousseur que l’on assimile à son peuple. Il a des cheveux bruns mi-longs, plutôt hirsutes. Il ne porte pas vraiment d’intérêt à sa coiffure, si ce n’est qu’il se peigne une fois par jour et tient à avoir des cheveux propres. Alors, quelques mèches perdues viennent obstruer son regard tandis que les autres se baladent selon leur bon vouloir autour de son petit crâne.
Là où les origines de Declan s’immiscent, ce sont dans son regard. Il a des cils épais et couleur charbon. Ses pupilles sont d’un vert foncé soutenu, qui au soleil, s’éclaircissent en une teinte plus printanière.
Quant aux particularités physiques de Declan, il y en a peu. Le jeune garçon est tatoué sur l’intérieur de son bras droit, ainsi que sur celui de son bras gauche. Très sobre, ce ne sont que des inscriptions noire – «
Faolchu » et «
Eden ». Aussi, Declan a quelques cicatrices, réparties en divers endroits et dues à de vilaines bagarres.
∂ CARACTEREDeclan est ce qu’on peut appeler « un bon vivant ». Il a appris, à ses dépends, combien la vie ne tenait qu’à un fil et à quel point il est important de saisir chaque instant. Il sait s’amuser et profiter de toute opportunité s’offrant à lui. Le jeune garçon ne fait donc pas partit de ce que l’on pourrait désigner comme « associable », ou « dépressif ». De toute façon, Déclan ne comprend pas ce besoin constant – et si humain – de tout désigner et placer dans des catégories. Peu lui importe qu’on le qualifie de ceci ou cela. Il est comme il est. D’ailleurs, Declan est aussi un jeune homme très ouvert d’esprit et terriblement curieux. Bien qu’il n’en laisse rien paraître, il aime à découvrir et apprendre de nouvelles choses. Pourvu que son interlocuteur soit un tant soi peu cultivé et/ou ait des propos fondés, notre petit Loup prendra toujours plaisir à participer à une discussion.
Si la parole n’est pas nécessairement son fort, en revanche Declan est une personne extrêmement attentive et à l’écoute. Cette capacité d’attention figure parmi ses plus grandes qualités. Plus encore qu’écouter, il retient. Cela peut paraître incongru comme détail à première vu, mais à quoi bon passer plusieurs heures à recueillir les confidences d’une personne si l’on est incapable par la suite de s’en rappeler ? Du fait de son excellente mémoire, Declan sera à même de retenir vos confessions et de se tenir informé de leur évolution.
Ce joli loup, une fois séduit par la personnalité de l’autre, sera un ami des plus loyaux et respectueux. Pour rien au monde n’ira-t-il trahir ou porter préjudice à une personne à laquelle il tient.
Toutefois, faut-il encore réussir à se le mettre dans la poche. C’est là qu’interviennent ses défauts.
Pour son âge, Declan a déjà bien vécu. Ou plutôt, a connu ses petites tragédies. C’est un être très calme et assez taciturne. Ses parole sont mesurées, réfléchies et toujours sincères. Il est compréhensible que certains le considèrent comme agaçant – lui et son air tranquille, a jamais ouvrir le bec.
Cependant, le jeune Irlandais est un électron libre. Qualité ou défaut, c’est selon. Sa liberté, avant tout. Il est impensable de forcer le jeune garçon à faire quoique ce soit contre sa volonté. Ou ce serait à vos risques et périls. Car non, le jeune Loup n’est pas que sérénité et douceur. Loin de là. Il est au contraire très impulsif et surtout, difficile d’accès. Gagner sa confiance, c’est franchement la croix et la bannière. Et tant que celle-ci ne sera pas acquise, n’espérez pas obtenir quelconque confidence de sa part. Au fil des années, Declan a battit de véritables murs autour de lui et ne souhaite laisser personne l’atteindre. Ou tout du moins, l’éviter au maximum. Social, d’accord. Vulnérable aux yeux des autres ? Surtout pas. En somme, le terme Loup lui correspond tout à fait. Car, il faut admettre que Declan a tout du chien sauvage…
Comme évoqué auparavant, le jeune Irlandais est parfois instable. Elevé dans la solitude, puis ses expériences lui ayant appris à se défendre, il n’est pas surprenant de le voir parfois réagir de manière agressive. Un geste trop brusque, une tentative (vaine) de s’en approcher et le voici qui démarre au quart de tour. Declan a des colères froides. Une expression, un regard communiquent souvent bien mieux un ressenti qu’un coup de poing. Bien sûr, Declan a ses moments de faiblesse et il lui arrive de temps à autres d’exploser de colère. Et il faut dire qu’une bonne bagarre, ça ne fait pas toujours que du mal. Mais ça reste rare, ce n’est pas dans sa nature.
Enfin, en guise d’explications à ses défauts : Declan est humain. Et comme tout humain, il est en proie à des névroses et des traumatismes un peu trop marquants. Et s’il cherche tant à se protéger, à mettre des barrières, c’est qu’au fond, Declan n’est jamais qu’un petit garçon blessé.
∂ AFFINITES PARTICULIERES•
Declan aime :
- Son indépendance, plus que tout au monde ;
- Son pays, qui lui manque un peu trop parfois ;
- La nuit ;
- Le cinéma ;
- La pluie.
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Declan n’aime pas :
- Les oiseaux – sans raison particulière ;
- Les cauchemars, qu’il a l’impression de vivre réellement ;
- Les imbéciles ;
- Le mensonge ;
- Les restaurants où les serviettes sont en papier, il estime qu’un endroit où l’on déjeune correctement a nécessairement des serviettes en tissus.
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Centres d'intérêts : Etant très curieux, notre jeune garçon a de nombreux centres d’intérêts. Tout d’abord, sa plus grande passion est la photographie. Lors de ses huit ans, son père eut la très bonne idée d’offrir à son jeune fils un appareil photo argentique. Declan prit des cours et lut de nombreux livres afin de maîtriser son nouvel engin. Ce qui devait arriver arriva, il en tomba amoureux. Depuis, l’Irlandais traîne toujours avec lui un appareil photo et prend beaucoup de plaisir à capturer des instants, des visages, des lieux, des sensations.
Aussi, il adore courir. Plus jeune, il passait des heures entières à parcourir les collines et plaines de sa région. Ce sont ces rares moments où son esprit est vide de toute pensée et où le corps se dépense, respire – en d’autres termes, une alternative à la drogue. Depuis, Declan a pris l’habitude de faire des exercices ou d’aller courir quelques heures. Toujours dans cette perspective d’oubli, d’exutoire, Declan aime beaucoup la musique, les expositions artistiques et les voyages – meme s’il n’a pas eu vraiment l’occasion d’en faire.
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Goûts Musicaux : Le petit Loup fut élevé dans une maison où l’on écoute les musiques traditionnelles irlandaises, mais aussi du jazz. Surtout le jazz fusion et le jazz « classique », comme Chet Baker par exemple. Tout en gardant cette base musicale, Declan s’est ensuite tourné vers la musique classique et ses balades, ainsi que la Soul et le Blues. S’il n’écoute aucun autre genre de musique, c’est simplement qu’il n’a pas eu le temps de se pencher sur la question, mais il reste évidemment ouvert à toute découverte. En revanche, le peu de titres entendus à la radio, par hasard, ne l’ont absolument pas marqué, ni même intéressé…
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Goûts Culinaires: Declan n’est pas franchement exigeant sur la qualité de la nourriture. Bien qu’il soit né dans une famille fortunée, ses années dans la rue ont réduit ses attentes dans ce domaine. Il sait évidemment faire la différence entre des produits de qualité et d’autres moins convenables, mais il ne se plaindra pas. Il sera déjà bien content qu’on lui serve un plat.
Seule chose qu’il exècre et serait capable de refuser : tout ce qui est gratiné.
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Goûts Vestimentaires : Il y a une différence entre les préférences vestimentaires de Declan et ce qu’il a, concrètement, l’occasion de porter. En effet, le jeune homme raffole des costumes italiens et de leur superbe qualité. Il aime les vêtements classieux, élégants et sobres à la fois. Il n’éprouve pas le besoin d’arborer des accoutrements inabordables pour épater ses compères. Ce n’est qu’une question d’esthétisme et de plaisir personnel. Seulement, manque de moyens, Declan ne peut se permettre un tel train de vie. Il continue malgré tout de choisir ses vêtements avec soin et ses goûts portent vers les tenues typées « vintage » ; pantalon à pincettes marron clair, chemise blanche dont les manches sont retroussées et col entrouvert etc.
∂ HISTOIRE30 septembre 1992, Declan O’Connell nait au sein d’une des familles les plus riches d’Irlande. Son père est à la tête d’un véritable empire dans le domaine banquier, sa mère, elle, quitte le foyer un an après la naissance de son fils.
« Elle n’était pas à la hauteur
», aimait à préciser Mr O’Connell.
Declan grandit aux côtés de sa gouvernante, une vieille femme glaciale et un peu trop stricte au goût du jeune garçon. Les années défilent et rien ne se passe. Tout est trop facile, tout est si superficiel et dénué de sincérité. Courbettes, politesses, messes basses et hypocrisie. Un père absent, toujours au bureau ou en déplacement. Les anniversaires et les noëls fêtés dans la cuisine, avec les domestiques et son amie la solitude. Ces dames là, elles au moins, elles étaient tendres et prenaient soin du petit garçon. Elles le gâtaient de sucreries, le laissaient piquer les cookies sortis du four et prétendaient ne rien voir. Lorsque Declan revenait de l’école avec des A+, il se jetait sur le téléphone de la maison et ne tombait jamais que sur un répondeur. De temps en temps, un présent arrivait par colis, un simple carte :
« Thought you might like this, your Father
». Alors, les domestiques venaient une fois de plus à la rescousse du bambin et le collaient contre leur poitrine pour le réchauffer, sécher ses petites larmes de louveteau.
Toutefois, le petit garçon faisait preuve d’une mémoire étonnamment excellente. Cette capacité eut des répercussions assez spéciales. C'est-à-dire, qu’il développa la faculté de faire des rêves lucides. Certains mettent plusieurs années à apprendre à maîtriser leurs rêves. Declan, lui, le faisait de façon innée. Il a donc été envoyé devant plusieurs médecins et psychologues, car une fois le père O’Connell prévenu, il s’inquiéta du « qu’en dira-t-on » et tenait à savoir ce qu’il retournait exactement de cette histoire. Les docteurs rassurèrent l’homme d’affaire : non, ce n’ést rien de grave, votre fiston doit seulement apprendre à faire des tests de réalité afin que son cerveau ne mélange pas rêve et réalité. Car là, oui, ça serait un problème. La gouvernante de Declan devint alors encore plus stricte et serinait l’enfant avec ses tests, tandis que les domestiques lui demandaient de raconter ses fantastiques rêves où il peut faire ce qu’il veut !
L’affaire se tassa, Declan apprit à vivre avec cette spécialité et revint à son quotidien si lassant.
Treize longues années passèrent ainsi.
Vint alors l’adolescence, le collège, et Declan fit la rencontre de James et de son frère, Cillian. Les voici, ses compagnons, ceux qui allaient le tirer de son ennui profond ! C’était à trois qu’ils découvraient le monde extérieur. Toujours, tous les trois. Les cours que l’on commence à sécher, les chocolats qu’on pique au Drugstore, les monsieurs qu’on insulte dans la rue, sans raison, pour rigoler. Les premières bouteilles de bière, puis de whisky. Les premières cuites et les premières clopes. Les mouchoirs qu’on trempe de sirop et qu’on inhale, les premiers voyages dans la défonce. Puis les joints, et les filles… Aah les filles. Les mignonnes qui nous font rougir, les superbes qui nous font déglutir de désir, sans jamais oser les approcher. Et puis, celles aux formes suggestives que l’on coince dans les toilettes et dont on obtient quelques faveurs, ou une claque, ça dépend des jours.
Declan était plus heureux que jamais. Son père ne lui manquait plus et ses rêves devenaient de plus en plus magiques. Ils étaient un prolongement de ses superbes journées ; il s’y voyait voler, se baigner dans des cascades à l’eau claire, si claire. Plus jamais il n’était triste. James et Cillian étaient ses meilleurs amis, les seuls. Les vrais. Le monde entier leur ouvrait les bras et rien ne semblait pouvoir les arrêter dans leur allégresse, dans leur complicité.
Mais ils avaient tort.
Declan reçut un appel, un jour, de son ami Cillian. Une voiture qui roulait trop vite et ne s’était pas arrêtée quand il le fallait. Oui, un accident, aussi c** que ça.
James était mort.
Le choc. Les yeux grands ouverts sur une réalité qui ne devrait, en principe, être acceptée si tôt, si jeune. James n’avait que 15 ans et quelques mois. C’était injuste. Tellement injuste. Désespoir. Et puis… La colère. La haine. Les cris. Les dents qui se serrent, les vitres qui explosent et tout un univers qui s’effondre. D’un coup. Comme ça. Puis, la culpabilité. La peur, le doute. Ce mal qui ne quitte jamais le corps. La souffrance. Et enfin :
la drogue.
D’abord, quelques rails. Puis, plusieurs. L’ecstasy, les pilules qu’on enchaîne à longueur de journées. Mais ce n’est plus assez pour oublier. Alors : les piqûres. Le nec plus ultra, la crème des crèmes. Les rêves lucides qui s’en mêlent, vite, très vite ; et on ne fait plus la différence entre songe et réalité. Tout n’est plus qu’une grande et superbe hallucination. C’est si beau, tous ces océans dans la tête et la pluie qui lave toute cette haine et ce chagrin. Un véritable chef d’œuvre. C’est qu’il en viendrait à applaudir le Declan, tellement c’est fantastique tout ce vide. La tête légère, les pensées qui se baladent et font le tour du monde. Le tour des fantasmes, des désirs. Le tour de toutes ces putain de vagues de chaleur qui traversent le corps et inondent le cœur d’une jouissance suprême.
Seulement, après ces premiers instants, ces premières fois exquises, le besoin pointe son nez. Non, ce n’est plus l’envie seule, plus le plaisir. Mais
le besoin. Alors, ces prises qui n’étaient que parfois, juste comme ça, devinrent chaque week end. Et puis, de chaque week end, c’était le lundi aussi. Puis, le mardi. Et pourquoi pas, le mercredi. Pour en finir par être : tout le temps. Descente aux enfers.
Papa ne voyait rien, il faut dire qu’il rentrait à pas d’heure et fatigué par ses « réunions ». Alors, que son fils soit couché et bien bordé, peu importe, il était temps d’aller dormir pour lui. Seulement, le petit n’était pas dans son lit, non. Le petit était dehors, allongé dans une cave avec ses nouveaux amis. Que son père ne s’inquiète pas, ces nouveaux compagnons de jeu entretiennent très bien la seringue du petit fils adoré. De quoi le faire tenir toute la nuit. L’aube naissait au creux du ciel et c’était chaque fois la même histoire. Papa se levait pour aller travailler, car dans une heure, oui il en aurait des réunions. D’un autre goût que celles de cette nuit, en revanche. Declan rentrait, les yeux injectés de sang, le teint livide et au bord de l’évanouissement. Mettons ça sur le compte de la jeunesse, se disait cher Papa. « Boys will be boys », pourvu que son fils ne manque pas les cours, il pouvait bien profiter de ses jolies heures ! Seulement, Declan était au bord du précipice, et chaque jour, se rapprochait un peu plus du gouffre. Et papa ne voyait rien.
Cela dura près de sept mois. Jusqu’au jour où le père O’Connell reçut un appel furieux du directeur de l’établissement où allait Declan.
« Oui monsieur, votre fils se drogue et je ne parle pas de joints dans un coin de la cour. Je parle de piqûres monsieur, je parle de votre fils qui ne vient plus en classe et s’il daigne le faire, s’endort, s’évanouit, vomit et insulte les professeurs. Monsieur, je sais votre position et votre influence dans le monde du travail, ne me forcez pas à faire appel aux forces de l’ordre. Occupez vous de votre enfant ou je n’aurais d’autres solutions que de l’envoyer au commissariat, ainsi que de le virer.
»Illico presto, des hommes furent envoyés dans les rues pour retrouver le fiston. Declan fut ramené au domicile mais son père lui apprit qu’il repartait, sans plus attendre. Le jeune Loup serait envoyé aux Etats-Unis, en cure de désintoxication. L’Amérique, terre où les rêves deviennent réalité dit-on.
« Eux, ils sauront s’occuper de toi mon garçon, ne t’en fais pas.
» Declan n’était de toute façon pas en état de contester cette décision, son corps ne répondait plus et son esprit était trop embué pour analyser et comprendre la situation. Declan trippait toujours alors qu’on le mettait dans un jet privé, direction la Californie.
Les premières nuits sans came furent atroce. Le cerveau délire, l’estomac se tourne et se retourne, dans tous les sens. Le sang bat dans les veines, hurlant le manque de dose et c’est tout le corps qui se tord dans une lente agonie.
Les semaines défilaient et si le besoin s’atténuait, les rêves si particuliers de Declan devenaient cauchemars. Il vivait à ce moment là dans la hantise, la peur de s’endormir et d’être replongé dans ses terreurs nocturnes. Le garçon se mit en tête qu’il devait partir, quitter ce lieu de malheur. Un plan fut mis au point et une nuit, le Loup s’enfuit.
Son père étant un homme de pouvoir, Declan se vu forcé de faire profil bas et de vivre dans la rue, loin des radars policiers et des enquêteurs privés. Il se procura de faux papiers et résida dans des squats de junkie. Une ligne était franchie, Declan ne pouvait revenir en arrière. Malgré les mois passés en cure, le jeune Loup rechuta. Sans hésitation, aucune.
30 septembre 2008, il pleut et l’Irlandais assit sur un banc, fête ses seize ans, seul, dans la rue. Quelqu’un d’autre prend place à ses côtés, et bien trop rongé par la douleur, Declan ne prend pas garde à cet arrivant.
Comment pouvait-il savoir que ce garçon, à côté de lui, en cette triste nuit, deviendrait son meilleur ami ? Que son anniversaire serait aussi l’occasion de fêter la naissance d’une belle amitié ?
C’était une jolie rencontre. Son acolyte se prénommait Eden, et connaissait à peu près le même train de vie que notre joli brun. Un lien s’établit instantanément et depuis cette fameuse nuit, tous les deux devinrent inséparables. Plutôt que de faire des bêtises seul, autant les faire à deux. Eden recueillit notre petit loup en sa demeure, c'est-à-dire un squat au dernier étage d’un immeuble abandonné. Si leurs débuts furent tumultueux, tous deux apprirent très vite à s’accorder et vivre en paix, ensemble. Eden avait beaucoup en commun avec Declan, à part qu’il ne touchait pas à la drogue dure. Question de principe. Toutefois, il respectait les vices et faiblesses de son compagnon, et se contentait de le taquiner de temps à autres. En réalité, Eden était un autre genre de « type perdu » dans les rues. C’était un « caïd », un dur comme il aimait dire, un vrai de vrai. Et Declan le suivit.
L’alcool et la drogue, les cigarettes, de nouveau. Les mamies à qui on vole le sac dans la rue, car il manque quelques dollars pour se faire un fix. Les bars qu’on braque pour se nourrir et récolter quelques bénéfices. Les mecs à qui on casse la gueule, parce que c’est drôle et que parfois, ça libère. Ca fait du bien. Et puis, les dealers un peu trop véreux, les embrouilles avec les gangs du quartier qui veulent se faire respecter.
Non mais sérieusement, qui oserait croire que nos deux compères se laisseraient marcher sur les pieds par qui que ce soit ? Douce illusion. Qui terminait en un bain de sang.
Ce furent les années les plus intenses et violentes de l’Irlandais. Il devenait une véritable tête brulée et ne se souciait plus de rien. Non, ils n’avaient presque pas d’argent et oui, Eden et Declan vivaient constamment sous la pression et les menaces. Mais Declan apprit aussi à se confier, ce qu’il ne faisait pas avec James et Cillian. C’était une relation tout à fait différente, Eden était un frère pour lui. Celui qui l’accompagnait dans sa décadence, celui à qui il pouvait parler de ses rêves et de ses cauchemars qu’il avait la capacité de maîtriser. Eden ne le jugeait pas et l’acceptait entièrement, tel qu’il était. Il était à l’origine du surnom Loup, attribué désormais à Declan. Car il le comprenait et avait saisi toute l’essence du caractère du jeune Irlandais. Declan n’était plus seul et quel ami il avait à ses côtés !
Seulement, il semblerait que le sort s’acharne sur Declan. Peu après ses dix sept ans, son père le retrouva enfin. Un an déjà que le paternel lançait des avis de recherche et harcelait les commissariats. Jusqu’au jour où le braquage d’un bar par son fils & son très cher ami Eden s’ébruita un peu trop. Il faut aussi être honnête : la police se lasse vite des petits insolents qui se prennent pour les rois du monde – comme nos deux huluberlus. La trace du jeune Loup fut vite retrouvée. Declan fit de son mieux pour se défendre, mais il était une fois de plus cueilli en plein trippe et mit un moment à comprendre qui venait frapper à sa porte. Il eut toutefois le temps de laisser sur un bout de papier :
« Mâle alpha m’a retrouvé. Keufs – désintox - centre redressement : Teenagers Institute.
D. »
Declan n’avait plus qu’à prier pour qu’Eden trouve son message.
Son père fit jouer ses contacts et évita à son fils d’avoir à comparaître devant un quelconque juge – Comprenez moi bien, mr O’Connell avait une réputation à entretenir. Il fit seulement la promesse que les forces de l’ordre Californiennes n’auraient plus à faire avec son fils. Et ne soyons pas naïfs, plusieurs billets ont certainement été dépensés pour faire taire quelques bavards.
Declan retourna donc en cure, et le voici, plusieurs mois après, clean. Au Teenagers Institute.
∂ JOUEUR/JOUEUSE•
Mot de Passe pour la Validation :
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Comment avez vous découvert le forum : google.
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Commentaire : Un ami m'a dit que mon avatar paraissait à la taille "normale", en revanche, chez moi il apparait petit. Est ce normal ?
Voilà un moment que je n'ai pas RP mais cela fait un mois que je me balade sur le forum & je tenais à dire qu'il est vraiment très bien construit & très beau! Congrats'