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[+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich]

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MessageSujet: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyMer 23 Juin 2010 - 18:21

Aujourd'hui, je n'avais que très peu de résidents à voir. Et encore, je les avais expédiés durant la matinée. Il était à présent deux heures et quart de l'après-midi. Je refermai le manga que je lisais, ou plutôt, que je venais de finir; et le rangeai dans ma table de chevet. Seulement, du coup, je ne savais plus quoi faire du reste de mon après-midi. Aller à la bibliothèque ne m'enchantait pas plus que cela, d'autant qu'à ces heures-là, il y avait pas mal de résidents qui squattaient. Je déambulai donc dans les couloirs, triturant l'une de mes chaînettes. Que pourrais-je donc faire? C'est en croisant l'un de mes collègues que l'idée me vint : L'infirmier. En le croisant au détour d'un couloir, je n'eûs rien d'autre à faire qu'à lui lancer un regard riche en sous-entendus ainsi qu'à lui glisser à l'oreille deux simples mots : « Chambre d'hôte ». Je savais qu'il comprendrait.
Ainsi, je me rendis au lieu du rendez-vous. Regardant derrière moi, je m'assurai qu'aucun résident ne me suivait. Prenant la clé de sous le pot de fleurs, je la tournai dans la serrure. Pour signaler mon passage, je laissai une chaînette sur le sol. Il n'aurait qu'à toquer, je serais toute disposée à lui ouvrir. A bien y réfléchir, je n'étais jamais allée dans cette ancienne chambre. Autant dire qu'elle était impressionnante, et que le salon du personnel n'était rien à côté de cela : Un plafond immense, et même des fenêtres à vitraux. Au milieu de la pièce trônaient deux anciens canapés, assez larges et aux motifs floraux. Du reste, il y avait un grand tapis. Quand à ce qu'il y avait encore dans la pièce, je ne m'y attardai pas. Je me contentai de me poser sur l'un des divans les jambes croisées et les bras derrière la nuque, croisés eux aussi. Je fermai les yeux, tendant l'oreille pour être à l'affût du moindre bruit.

(HRP : Comme dit, c'est pas fameux, hein tongue.)


Dernière édition par Laura Layszee le Lun 12 Juil 2010 - 20:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyMer 23 Juin 2010 - 20:44

C’est alors qu’il se rendait à son appartement qu’il croisa apparemment une collègue, au détour d’un couloir. Elle semblait plus vieille que la plus part des autres pensionnaires, d’où sa déduction. Elle lui lança un regard qui en disant long, peut être trop, et le lieu qu’elle lui indiqua tout en s’éloignant, confirma ce qui venait de passer par la tête de l’infirmier. Il attendit qu’elle disparaisse par les escaliers, avant de pousser un long soupire. Lui qui avait passé un an à rien foutre, ici au moins il avait de quoi s’occuper.

Une jeune femme blonde, un corps plus qu’attirant, qui n’était d’ailleurs pas vestimentairement son genre, des formes avantageuses et un visage vulgairement suggestif. Malgré tout, ayant passé plus de deux heures à l’infirmerie à remplir de la paperasse administrative, le jeune homme avait besoin de se changer les idées. Mais avant il fallait qu’il se change. Oui, madame attendrait un peu. Il pénétra dans la chambre, alla dans la salle de bain où il passa son visage sous l’eau pour se rafraichir. Il marcha jusqu’à sa valise, pas encore vidée puis enfila un pantalon droit en coton noir, et opta pour un débardeur. Après tout à deux heures passé il n’aurait surement pas beaucoup de boulot, on digère à cette heure çi. Il avait un peu trainé avant de prendre la direction de la chambre d’hôte qui se situait dans la tourelle. Encore un challenge pour son de l’orientation. Par chance il y parvient quelques minutes plus tard.

Rien qu’à la vue du couloir, il comprit tout de suite, avec son œil de connaisseur, que le lieu ne devait être réservé que pour les personnalités qui venaient faire une visite dans l’établissement. Pour le coup sa chambre lui parut un peu miteuse. Qu’importe, il n’était pas venu ici pour étudier la vieille architecture du bâtiment. Il avança jusqu’à la seule porte qui se trouvait au bout du couloir, prêt à être accueillit par la jeune femme qu’il avait croisé dans le couloir. Il toqua trois fois sur le bout de bois. Il était déjà prêt à se présenter : grand sourire, main tendue dès qu’elle ouvrirait la porte. Quand celle-çi s’entrouvrit il murmura pour surement éviter qu’on n’entende leus présence ici.

[Anglais] " Ludovic V. Friedrich, infirmier, et à qui ais-je l’honneur ? "

Présentation faite, il entra dans la pièce et alla s’installer d’un pas pressé sur un des divans qui composaient l’ameublement de la pièce. C’était plutôt sympa, ça lui rappelait vaguement chez lui…

(Pas de problème, le mien est pas top par contre <.<)
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyJeu 24 Juin 2010 - 22:24

Je ne tardai pas à entendre trois coups sur la porte. Je m'y dirigeai à grandes enjambées, allant l'ouvrir rapidement tout en ayant un immense sourire sur le visage. Je fûs légèrement surprise de la façon qu'il eût de se présenter – j'avais zappé le fait qu'on ne se connaissait pas, en fait – mais ne dit néanmoins rien, lui serrant la main bien volontiers. D'ailleurs, il avait les mains douces, pour un infirmier.

- Laura Layszee, psychologue. Enchantée.

Les yeux pétillants, je m'empressai de lui rendre sa main et allai me placer derrière lui, ramassant ma chaînette tandis qu'il pénétrait dans la pièce. Mieux valait qu'on ne voie personne près de la chambre d'hôte : Les résidents pouvaient avoir l'idée saugrenue de nous faire cracher le morceau. Je m'empressai de refermer la porte, contre laquelle je m'adossai. Quoique... Tout compte fait, vu la grandeur de la pièce, si je restais adossée à la porte, on ne pourrait pas s'entendre. Je rangeai donc ma petite chaîne, m'approchant de lui pour venir prendre place à ses côtés.

- T'es mignon.

C'était sorti comme ça, spontanément. Je recroisai les bras derrière ma nuque, affalée sur le canapé en me souciant peu de notre proximité. De toute manière, j'étais persuadée que mon regard dans les couloirs l'avait mis sur la voie.

- Bref, on va pas discuter de la pluie et du beau temps, hein? Je pense que mon regard était assez explicite. Et que tu serais pas venu si t'en avais pas envie.

Je tournai la tête vers lui. Juste pour voir s'il avait effectivement compris avant de m'attaquer à lui. Mais je pensais ce que j'avais dit (comme d'habitude, en fait) : J'étais persuadée qu'il ne serait pas venu s'il n'avait pas compris le regard que je lui avais lancé, et qui était parfaitement clair au sujet des occupations que nous pourrions avoir.
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyVen 25 Juin 2010 - 2:23

La porte s’entrouvrit et il revit la femme qu’il avait croisé dans les couloirs. Elle serra sa main, se présenta et il pénétra dans la pièce d’un pas bien décidé. Psychologue, cool, la profession qu’il détestait le plus. Ca allait être marrant, tiens. Tant pis, il prit place sur le divan, préférant oublier ce qu’il venait d’entendre. Il la regarda refermer la porte puis laissa un sourire s’afficher sur son visage. Un peu surpris par la chainette que la jeune femme trimballait, il ne dit mot. Il n’était pas venu ici pour parler bijoux.

Mignon ? Le mot était peut être un peu faible. Il se contenta de sourire comme à son habitude et lui retourna le compliment. Elle était affalé sur le divan, c’est charmant comme position pour une femme. Très subtile, très vulgaire. Mais ça lui plaisait. Il prit alors un air surpris quand la femme eut fini de parler.


" Ah… Vous aviez prévu autre chose ? "

Juste histoire de la taquiner un peu. Il avait parfaitement compris le message. Il avait été assez explicite comme ça, avec un regard brulant on ne pouvait le comprendre autrement. Ou alors il fallait être puceau ou aveugle. Il croisa ses jambes et posa son bras gauche sur le haut du dossier du sofa. Pas la peine de se jeter sur elle tout de suite. Il n’était pas pressé aujourd’hui. Pour une fois. Il examina la pièce un court instant, laissant ses yeux parcourir le mobilier. La chambre d’hôte lui plaisait. Ca le mettait à l’aise pour poursuivre.

Encore une fois, ses relations avec ses collègues se résumeraient à une partie de jambe en l’air. Cette idée le chagrina un peu. Il sentait que le feeling passait bien avec cette femme. Elle était excentrique tout autant que lui, crue, impulsive. Il aimait ça. Baiser d’abord et discuter ensuite ? Faire les deux en même temps, ou discuter puis se passer dessus ? Il ne savait pas trop sur le coup, toutes les situations lui plaisaient. Il tenta donc d’engager la conversation, en fonction de sa rection il verrait pour laquelle il opterait. Il tourna son visage vers elle, les lèvres tendue vers le haut, puis avec son anglais à l’accent fortement marqué par ses origines de l’Est, demanda :

" Pas trop de cas sociaux pendant les consultations ? "
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptySam 3 Juil 2010 - 1:51

Ce jeune homme n'avait pas l'air pressé. Je m'impatientais un peu de découvrir ce qu'il cachait sous ses fringues, mais chaque chose en son temps. Ce n'était pas un plan à plusieurs, c'était déjà ça. Il pouvait s'estimer heureux. Quoique, il faudrait que j'essaie un jour. Bref. J'eûs un grand sourire franchement amusé en entendant sa question.

- En effet, oui.

Je lui jetai un regard largement entendu. Mais avant de lui sauter dessus comme une femelle en rut, je le laissai parler. Sa mimique le rendait absolument craquant, même si ses vêtements faisaient un peu trop sérieux. Et il me questionna encore une fois. Je me déplaçai, gardant une fesse sur le divan de façon à être en face de son flanc. Et, gardant toujours mon sourire – quoiqu'un peu moins prononcé peut-être –, je déposai; avec autant de légèreté que possible; ma main sur sa cuisse.

- Tu veux vraiment parler boulot, hmmm?

Mes doigts remontèrent légèrement vers le haut de sa cuisse, tout en restant à une distance raisonnable de son entrejambe.

- Parce que moi, pas vraiment.

Mon autre main, elle, restait à côté de la cuisse que j'avais investie. Pour commencer à le chauffer, je préférais user du côté ''valide'' de mon corps : Je pouvais mieux sentir les réactions de mes amant(e)s. Les prothèses, ce n'était pas vraiment pratique. En plus, ça me donnait l'impression d'être Robocop.

- Si je t'ai ''invité'', c'est un peu pour penser un peu à autre chose qu'au boulot. Dans un premier temps, tout du moins.

Mon sourire était un peu retombé, alors que mes yeux restaient profondément ancrés dans les siens. Mes doigts caressaient lentement et doucement l'intérieur de sa cuisse, sans qu'il n'y ait une trop grande distance à couvrir. Grosso modo, il y avait disons... Deux ou trois centimètres dont je m'occupais. Rien de bien important.

(HRP : Sebastian Michaelis *Q*).
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyDim 4 Juil 2010 - 17:17

Impatiente, c’est l’impression que Laura laissait à Ludovic. Pouah. Bon bah on expédierait ça vite fait alors. Si elle n’avait pas envie de longs discours sur comment planter correctement un cathéter dans la chaire, il lui parlerait donc de ses sous-vêtement en coton de chez Yves Saint Laurent. Sourire amusé, les réponses de la psychologue l’amusaient. Au moins elle était franche et savait ce qu’elle voulait, elle ne passait pas par quatre chemins. Ludovic lui donnerait donc ce qu’elle attendait de lui. Tant pis pour la parlotte, ils pourraient toujours se rattraper après. Ou alors il se revêtirait puis partirait comme un voleur. D’ailleurs vu l’attitude de la jeune femme, elle devait également être du genre à se servir puis filer une fois satisfaction obtenue. Il pencha légèrement la tête sur le côté, regard plongé dans le sien, dans ses grands yeux bleus, puis d’une voix suave, après avoir rapproché son visage du sien à quelques centimètres, se contenta d’un bref :

« Ok… »

Sur ses mots, il ramena sa bouche contre la peau du cou de Laura, sous les caresses qu’elle lui offrait non loin de son entrejambe. C’était agréable oui, mais si elle n’était pas là pour discuter, ou du moins pas dans l’immédiat, autant en finir maintenant. Ca ne servait à rien de tourner autours du pot avec elle. Il savait ce pour quoi il était venu, il prendrait donc ce qu’on lui donnerait sans broncher. Elle n’était pas son genre de femme, et pourtant ce côté un peu félin lui plaisait.

Il déposa donc quelques baisers dans le cou de la créature aux cheveux blancs à la mèche rouge, exerçant de légèrement pressions sur sa chaire avec ses lèvres, puis alla avec sa main droite chercher la nuque de la jeune femme. Nuque sur laquelle il laissa ses doigts la caresser langoureusement. Elle descendait parfois un plus bas, juste en haut des omoplates, nichée sous le haut de la jeune. De toute façon il ne pouvait pas descendre plus bas, l’allemand n’est pas un homme élastique.

Bref, reprenons. L’infirmier, laissa donc sa langue se balader sur la peau blanche de la jeune femme. Par contre qu’elle ne s’attende pas à voir sa bouche se coller contre la sienne. Les catins n’embrassent jamais sur la bouche, c’est trop intime - *keuf* - et il ne réservait ce genre de baiser qu’à des privilégiés. Quoique vu, l’embrouille qu’il avait eut avec le polonais, il pouvait s’en trouver un autre de privilégié. Bref, de toute façon, la psychologue ne pouvait pas savoir qu’elle avait affaire à un prostitué, donc l’affaire était réglée.


[HRP : Han oui *ç*]
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyMar 6 Juil 2010 - 16:36

Ce gars était très réceptif, c'était un plaisir à voir – et surtout à sentir –. Alors qu'il me regardait dans les yeux, je fis de même, un léger sourire coquin venait étirer les commissures de mes lèvres. Il se rapprocha pour m'offrir un simple mot, et alors que je m'attendais à ce qu'il m'embrasse, je le sentis loger la tête dans mon cou. Par réflexe, la main que je n'utilisais pas alla se perdre dans sa chevelure dont je ne pouvais pas vraiment sentir la douceur. Mais je m'y étais habituée, à ce demi-corps artificiel. Et même si c'était un grand changement avec le corps de chair et d'os en matière de toucher, je ne le sentais plus trop. La force de l'habitude. Je me mordis doucement la lèvre inférieure tandis que sa main venait caresser langoureusement ma nuque. Les caresses de mes doigts se firent un peu plus appuyées, alors que je sentais sa langue dans mon cou et que, parfois, les siens s'aventuraient un peu sous mon haut.
La main que j'avais glissée dans ses cheveux descendit, passant sous son bras pour atteindre son dos. C'était un peu un parcours du combattant, mais j'y arrivai tout de même. Mes phalanges allèrent s'aventurer un peu plus loin dans l'entrecuisse du mâle, sans trop s'approcher néanmoins. Je tenais à le faire dans les règles de l'art. Cessant de maltraiter ma lèvre, je passai ma langue dessus, venant par pur jeu me cacher moi aussi dans l'arabesque de son cou. Je n'y fis cependant rien et me contentai de poser mon menton sur son épaule, les phalanges de mon autre main allant s'introduire sous son débardeur. Rien de bien conséquent : A peine le bout des doigts; ceux-ci placés juste au-dessus de la ceinture, près de sa chute de reins. En général, les hommes étaient assez sensibles aux caresses à ce niveau-là.
Nous n'en étions encore qu'aux préliminaires. Dans le fond, tant mieux. Je pouvais me concentrer sur quelque chose, alors je souhaitais que cela prenne le plus de temps possible. Sans quoi, je me mettrais à penser à ma soeur. Ca m'était déjà arrivé, une fois, de penser à elle alors que je faisais l'amour avec un homme. Quelqu'un avec qui les préliminaires avaient été expédiés en deux temps trois mouvements. Avec une femme aussi, ça m'était déjà arrivé, et je pensais même plus souvent à elle encore. C'était trop étrange, vraiment trop étrange. Il s'agissait de ma soeur, après tout. Pas d'une amante. Alors je voulais vraiment que cette fois, tout se passe avec intensité avec ce type. Absolument tout; même le plus infime petit détail. Et ce même si j'avais été plutôt rapide, abrégeant les discussions. Ainsi, ma bouche effleura sa carotide, déposant un baiser sous son oreille avant de venir mordiller presque tendrement le lobe de celle-ci. Il avait la peau douce, mine de rien. Aussi douce que ses mains. Un peu comme une peau de bébé. C'était plutôt bizarre, dans le bon sens du terme. Faudrait que je voies si tous les infirmiers avaient le même genre d'épidermes que lui.

- Hmmm... Hey, dis-moi... Pourquoi tu m'embrasses pas?

Je lui avais murmuré cela au creux de l'oreille, cessant mes mordillements pour ce faire. Je verrais bien comment il réagirait face à cela. Il avait l'air bien étrange, pour un infirmier. Peut-être étais-ce le charme européen, allez savoir. A bien y réfléchir, c'était le premier Allemand avec lequel je couchais. Car oui, j'avais cherché un peu. Mais après tout, il y avait une première fois à tout, non? Et autant que le gaillard soit canon, c'était plus agréable.
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyMer 7 Juil 2010 - 14:48

[Haya, j’aime ton post ~ J’ai juste deux petites questions : elle porte quoi en bas (pantalon, jupe ?) et pour la chainette elle est accrochée a son cou et reliée à son poignet ? Dans le doute, je n’ai rien précisé, j’espère que tu ne m’en voudras pas…]

L’allemand était passé à la phase deux, sachant que la première étape avait été passée à la demande de la charmante psychologue. C’est donc dans de sensuels mouvements, empreint d’un désir naissant que Ludovic c’était attaqué à la chaire de son cou. Des gestes lents, délicats, tout le contraire de ce qu’il était capable de faire quand il était en mode « je fais connaissance ». Pas de brutalité, non. Sa partenaire était consentante et c’était amplement suffisant pour le satisfaire. Par reflexe, ou par envie, la jeune femme allait glisser ses doigts dans ses cheveux, alors que lui avait préféré caresser sa nuque. C’était silencieux, agréablement silencieux. On ne devait entendre dans la chambre que le bruissement des tissus qui se frottent, rien de plus et rien de moins.

La main de Laura, qui descendit après s’être glissé sous le bras de l’infirmier vint effleurer se peau. Ses doigts avait eut pour effet de le faire frissonner, de créer un courant qui partait de la naissance de sa colonne jusqu’à la racine de ses cheveux. Elle ne fit rien, menton posé sur son épaule. Lui se contentait de s’affairer au travail. Pour une fois que ce n’était pas un coup vite tiré dans une ruelle sombre ou des toilettes d’un restaurant, il prendrait donc son temps. Continuant lentement de passer sa langue sur son épiderme. Elle alla ensuite parcourir son cou, sa carotide pour enfin venir lui mordiller un bout de l’oreille. Et sensible comme il était, il laissa un sourd rire, a demi-étouffé s’échapper quand il sentit le souffle de la psychologue venir chatouiller sa peau.

Ila aurait très pu s’arrêter à l’entente de ces quelques mots. Elle voulait qu’on l’embrasse ? Première solution : se lever, la laisser en plan puis se barrer sans dire mot. Deuxième solution, elle celle que l’allemand choisira : continuer sans se préoccuper pour le moment de ce qu’elle venait de lui dire. Le brun se contenta de marmonner un bref
« Hum. » Signe distinctif qu’il ne répondrait pas tout de suite. Non, elle attendrait un peu avant d’avoir sa réponse. Il éloigna doucement son visage de sa chaire, puis passant ses mains sur son corps, en suivant ses courbes, alla attraper le bas de son vêtement, pour le lui retirer. Dans un doux mouvement, il tira le bout de tissus vers le haut, le faisant remonter jusqu’à sa poitrine. Durant cette opération, il avait remarqué la prothèse mais ne dit rien. Un accident ? Qu’importe, elle ne lui enlevait rien à son charme et il en fallait plus pour effrayer l’infirmier. Il avait déjà vu des jambes sectionnées, des plaies béantes, des doigts retournés… Il continua donc dans sa manipulation, lui faisant signe de lever les bras.

Sourire aux lèvres, il se rapprocha de son visage, gardant toujours ses mains sur le vêtement prêt à lui retirer.


« Si tu veux parler, ca ne me pose pas de problème… »

Non, ca ne répondait toujours pas à sa question. Ca n’avait même aucun rapport. Ca devait être la main que Laura avait laissée non loin de son intimité qui devait le mettre hors d’état de réfléchir. C’était un homme après tout, et tout le monde sait qu’ils ne peuvent pas faire plusieurs chose à la fois… Une fois le haut ôté, l’allemand fit parcourir ses doigts sur ses hanches, les remonta sous la poitrine puis décida cette fois-ci d’aller poser ses lèvres sur son buste, juste au dessus de cet atout féminin que les hommes n’avaient pas la chance de posséder. Une de ses mains se fit un peu plus baladeuse. Elle parcourut ses côtes, suivit la courbe de son corps avant de se poser sur le côté de sa cuisse, et relevant la tête, ajouta :

« Et excuse moi, ça doit être l’habitude du travail. »

Qu’importe s’il elle comprenait ou non. Sa main située en bas parcourut, au travers du tissu, la rondeur de sa jambe, s’approchant parfois dangereusement de son entrejambe. Et dans ces mouvements, à demi-effleurés, alla de son autre main prendre la nuque de la jeune femme pour approcher son visage du sien. Posant ses lèvres contre les siennes, lui offrit un baiser langoureux traduisant son envie.
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyDim 11 Juil 2010 - 16:52

Je savourai le moindre de ses mouvements, alors qu'il s'occupait avec une délicatesse exquise de mon cou. Je fûs un peu étonnée de son rire, mais n'en laissai rien paraître. Je n'obtins aucune réponse quant à ma question, hormis un simple petit mot qui avait l'air franchement blasé. Je n'y fis pas attention – tant pis pour ma réponse – et, alors qu'il saisissait le bas de mon vêtement supérieur, je détachai la chaînette de mon cou. Pour ce faire, j'avais enlevé ma main de son entrejambe; mais m'empressai de l'y remettre une fois l'action effectuée, poursuivant presque tendrement mes caresses. Il rapprocha ensuite son visage du mien, le sourire aux lèvres. Je fis de même, nos lèvres s'effleurant même, et alors que je pensais qu'il allait enfin daigner m'offrir un baiser, il se mit à parler. Je ne compris d'ailleurs pas l'utilité de sa phrase et en fit fi, le laissant finir d'enlever mon vêtement supérieur. A nouveau, ma main quitta sa cuisse pour que j'enlève mon bracelet, histoire que la chaînette ne gêne aucun de nous deux. Cependant, ma paume reprit bien vite sa place. Un sourire se peignit sur mes lèvres alors qu'il laissait ses doigts parcourir mes hanches : J'étais un peu chatouilleuse. Je ne dis rien, un petit soupir appréciatif se contentant de venir franchir mes lèvres alors qu'il déposait les siennes sur mon buste. L'une de ses mains se fit un peu plus baladeuse, mais cela ne me gêna pas. Mais il se mit à parler. Une phrase qui n'avait absolument aucun rapport, une nouvelle fois; alors que sa main avait à son tour pris place sur l'une de mes cuisses et qu'il avait redressé la tête. Un autre sourire, un peu amusé cette fois-ci, vint élire domicile sur mon faciès.

- Je ne comprends rien à ce que tu dis!

L'une de ses mains se mit à caresser ma jambe et l'autre alla se saisir de ma nuque, avant qu'il n'approche son visage du mien pour enfin venir m'embrasser. Un baiser aussi langoureux qu'agréable. Ma langue alla jouer avec la sienne, et ma main qui s'affairait sur sa cuisse remonta, effleurant sans doute ses bijoux de famille. L'autre remonta dans son dos, tandis que je m'approchais suffisamment pour que ma poitrine vienne se poser contre son torse. L'une de mes jambes alla se glisser entre les siennes, et ma patte vint défaire la boucle de sa ceinture. J'allai glisser cette même main dans son pantalon, venant caresser doucement et lentement cette partie si masculine – par définition – que tant de femmes enviaient sans pouvoir l'avoir. J'approfondis le baiser, et tout en le gardant contre moi, m'allongeai sur le canapé.
Alors voilà. J'allais avoir droit à une partie de jambes en l'air avec un collègue que je connaissais à peine, mais qui était sexy. Le pire, c'était peut-être qu'il ne bronchait pas. J'en étais réduite à flirter avec des membres du personnel, mes propres collègues, pour oublier ma soeur. Ce souvenir d'elle qui à chaque fois que je faisais quelque chose d'osé avec quelqu'un me revenait sempiternellement en tête. Un souvenir contre lequel je luttais : C'était vraiment trop étrange de penser à quelqu'un de sa propre famille, à plus forte raison la seule personne qui nous restait, alors qu'on s'accordait quelques plaisirs charnels avec quelqu'un. Alors je préférais me concentrer un maximum sur l'instant présent.
La main que j'avais sous le débardeur du jeune homme alla agripper le vêtement, que je lui ôtai presque trop lentement. J'ignorais si il avait remarqué les prothèses, mais à vrai dire, je n'en avais cure. Qu'il pense ce qu'il voulait, de toute manière beaucoup de gens pensaient que les siamois n'étaient qu'un mythe. Alors je préférais ne pas en parler et vivre avec un demi-corps, et advienne ce qui pourrait du reste!
Jouant toujours avec sa langue, la main que j'avais infiltrée sous son pantalon alla lui caresser les hanches, puis les fesses. Un fessier bien ferme, d'ailleurs, que je caressai aussi. Après quoi, ma main retourna s'occuper de ses parties génitales au travers de ce stupide morceau d'étoffe qu'était son sous-vêtement.

(HRP : Ravie que tu aimes XD. Celui-là est pas top, par contre.)
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyLun 12 Juil 2010 - 3:29



Van Fiedrich Junior aida donc la demoiselle à se déshabiller. La voilà maintenant recouverte seulement de son soutien-gorge, poitrine plus qu’alléchante bien que cachée par ce foutu bout de tissu – qui heureusement était là pour luter contre l’attraction terrestre –, l’allemand alla déposer des caresses du bout de ses fines lèvres sur ce buste féminin qui appelait au plaisir de la chaire. Décrochant son visage de sa peau, avec un peu de mal il fallait l’avouer, il se mit à lui dire un truc qu’elle ne comprit pas. Le brun se mit alors à sourire, rictus enjôleur qui alla se poster prés de l’oreille de la jeune femme. Et dans un long murmure, alla lui souffler mots :

« Est-ce que ça a vraiment de l’importance ? »

Question rhétorique. Pas besoin de réponse, tout était dit. Il décida donc de lui donner ce qu’elle voulait, c’est-à-dire un long baiser langoureux, pour lequel il y eut participation au bout. Quand l’entreprenante main vint alors caresser l’organe génital masculin, le baiser se fit plus profond. Collé à elle il suivit sa chute sur le sofa et alla accouder son avant-bras sur l’assise, pour une question de confort afin de maintenir son corps juste au dessus de la créature. Poitrine plantureuse collée à son torse. Heureusement que Laura prit alors l’initiative de lui faire retirer son débardeur. Et pour se faire il se redressa, arrêtant alors ce baiser auquel il avait pris plaisir à jouer avec sa langue. Une fois le haut retiré il rapprocha de nouveau son visage du sien, passant sa langue sur sa bouche pulpeuse, puis se fraya un chemin entre ses lèvres. Il poussa alors un gémissement sourd quand les mains de la jeune femme parcoururent le bas de son corps. Toujours se maintenant au dessus de la psychologue, il fit glisser sa main parcourra doucement un de ses seins par-dessus le soutif, puis descendit sur ses côtes, sa hanche puis alla se poser sur sa cuisse, l’invitant à ramener légèrement son genoux vers elle. Il laissa un instant sa menotte ainsi, effleurant à peine sa chaire puis la remonta mais la fit passer sous sa jupe cette fois-ci, en suivant son bas résille.

Il passa ses doigts sur l’aine de la femme, puis les glissa avec lenteur, prenant le temps de caresser le tissu qui lui servait de sous-vêtement, pour aller par la suite toucher son intimité. Par de légers mouvements les phalanges vinrent frotter le tissu d’entre ses cuisses, alors que son baiser ce fit plus fort. Un soupçon plus passionné alors qu’une vague de chaleur envahissait tout son corps. Son muscle se contracta mais ne pressons rien. Son autre main quant à elle trouvait refuge, tant bien que mal, sur la joue de la sulfureuse et parfois dans son cou. Désir ardent qui le poussa à faire glisser ses phalanges derrière le tissu qui cachait son organe pour se montrer plus doucereux encore. Caressant avec légèreté cette zone sensible il finit par faire pénétrer deux de ses doigts en elle, peut-être un peu soudainement, à un moment où elle ne s’y attendrait pas. Malgré tout il le fit avec délicatesse, il n’était pas brutal et ne souhaitait pas non plus blesser sa partenaire de jeu.

Et dans cet élan, il éloigna son visage, les commissures de ses lèvres dessinèrent un sourire teinté de malice avant d’aller de nouveau se loger dans la courbe de son cou, sa langue s’y perd alors qu’il continuait de faire travailler ses habiles doigts de pianiste pour accomplir au mieux l’onanisme. C’était un moment empreint à la passion, une partie de jambe en l’air qui traduisait l’envie fougueuse des deux amants de l’instant de profiter de leur jeunesse tant qu’ils le pouvaient. Situation satisfaisante pour l’homme qu’était l’allemand. Il se plaisait à toucher sa chair, sentir son odeur, frissonner sous ses caresses. Frémir au moindre contact de leur corps. Peu importe si elle aimait, ça lui plaisait comme ça.

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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyLun 12 Juil 2010 - 20:38

Il était doux. Pas seulement sa peau, ses gestes étaient empreints d'une douceur dont je n'aurais jamais cru un homme capable. Les quelques mots qu'il avait prononcés m'arrachèrent un sourire : Effectivement, plus besoin de mots. Pas dans l'immédiat, tout du moins. Et il m'embrassa, d'une façon langoureuse mais ô combien exquise. Alors que je venais m'aventurer sur ses parties, le baiser se fit plus profond. Et je constatai avec plaisir que lorsque nous nous allongeâmes, au lieu de se laisser retomber de tout son poids sur moi comme un gros bœuf, il alla appuyer son bras à l'accoudoir. Alors que je lui retirais son débardeur, il se redressa. Encore un point positif pour lui : Certains se contentaient de rester sagement avachis. Un autre léger sourire, plus coquin cette fois-ci, étira mes lèvres alors qu'il y passait sa langue. C'était agréable. Et finalement, il revint m'embrasser. Son gémissement fût assez apprécié, de même que les gestes qui suivirent : Le doux effleurement de sa main sur mon sein, puis sur mes côtes et ma hanche, avant de finir sur ma cuisse. Instinctivement, je fléchis ma jambe; tout en veillant à ne pas écraser sa main. Et au final, cette agréable mimine alla se nicher sous ma jupe. Les choses sérieuses allaient commencer, vraisemblablement. Il commença à venir titiller mon intimité, toujours avec cette lenteur et cette douceur qui étaient fort appréciables. Le baiser se fit un peu plus fort, comme un peu plus passionné; alors qu'il laissait sa deuxième main me caresser la joue, parfois le cou. J'avais bien senti la réaction de son membre mais ne fis rien, feintant de n'avoir rien remarqué. Et il glissa ses doigts derrière mon sous-vêtement, caressant cette zone féminine sensible avant d'y insérer deux de ses doigts. Il éloigna dans le même instant son visage, le sourire aux lèvres. Un petit gémissement surpris mais bel et bien fiévreux grimpa le long de ma gorge. Ma main se crispa légèrement, presque imperceptiblement, alors que je m'arc-boutais un peu. Et il revint se cacher dans mon cou, alors que ses doigts poursuivaient sur leur lancée. Ma main qui n'était pas près de son organe descendit, et j'ôtai ce qui me chaussait ainsi que mes bas; tout en essayant de ne pas trop entraver mon compagnon.
Ensuite, je me mis à agir, moi aussi. La main que j'avais mise sur son membre dévia légèrement, venant s'infiltrer dans son sous-vêtement au niveau de ses fesses. Je jouai quelques secondes avec l'élastique du sous-vêtement, puis allai remettre ma paume sur son sexe, le caressant longuement – durant quelques minutes, en fait – avant de m'en saisir, avec toute la douceur dont j'étais capable. J'entrepris alors de faire de légers vas et viens, au même rythme que lui. Ma seconde patte s'arrangea pour que ses vêtements ne dérangent ni lui, ni moi. Avant de la remonter jusqu'à sa nuque, tandis que la jambe que j'avais fléchie se collait, au niveau du genou, à son bassin. Je me mis à embrasser son cou avec une certaine tendresse, veillant bien à ce que ce ne soient que de légers baisers un peu humides déposés du bout des lèvres. Je le mordillais de temps en temps, prenant soin de ne pas lui faire mal.

(HRP : Oui oui, j'aime *Q*. Mais excuse-moi, ce post-ci aussi est pourri si ce n'est plus que l'autre...).
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyJeu 15 Juil 2010 - 3:23



Oui, les catins sont douces parce que c’est leur boulot, parfois brutales mais c’est plus cher. L’allemand préférait avec les femmes les ébats longs et sensuels, ceux qu’on savoure avec passion. Même s’il aimait passer rapidement à l’acte il ne pouvait pas nier que c’était pour la délicatesse des femelles qu’il les aimait dans un lit. Elles étaient agréables à regarder et ne se cachaient pas pour gémir au moindre de contact de la chaire. C’était généralement une bonne consolation après une rude journée. Et quelle consolation quand on n’avait le plaisir, et l’opportunité facile, de gouter à la psychologue. Un peu excentrique mais tellement féline en petite tenue. Eloignant son visage, alors que les choses sérieuses commençaient, l’allemand eut le plaisir d’entendre ce sourd gémissement qui émana de l’œsophage de la jeune femme. Il retourna nicher sa tête prés de son épaule et reprit lentement, mais surement, son travail. Ses doigts qui se trouvaient maintenant en elle, firent des mouvements de vas et viens avec un peu plus de rapidité, une fois qu’elle s’était aventurée dans le sous-vêtement de l’allemand.

Et dans ce même élan, elle vint saisir sa nuque, pour le mordiller de temps à autre sa chaire. Un long courant électrique, empreint de l’alchimie des deux corps parcourra le dos de l’homme alors qu’il se laissait caresser. Les vêtements commençant sérieusement à gêner les deux protagonistes, l’infirmier stoppa toute action, se retirant par la même occasion du sexe de la femme, puis passant ses mains derrière le buste de la psy il alla saisir les agrafes du soutien-gorge. Les décrochant lentement, en l’incitant à se relever légèrement, il ôta le bout de tissu. Le divan était sympa, mais le lit là-bas serait beaucoup mieux. Question de confort, les mouvements étaient limités sur cet espace beaucoup trop restreint. Il était habitué aux draps de soie. Se relevant alors du sofa, il lui lança un grand sourire, puis de ses menus bras, alla saisir la taille de Laura et dans le même élan ramena son svelte corps contre lui. Maigrichon peut-être, mais suffisemment de force pour la porter jusqu’au pieu un peu plus loin.

C’est donc en la portant avec douceur par la taille qu’il alla l’allonger sur le lit. Mais avant de la rejoindre, il prit soin de retirer son pantalon. Il n’y avait pas de raison qu’elle prenne la peine de le faire si lui n’en faisait pas de même. Donc, maintenant tout à son aise, il alla reprendre place sur elle. Encore une fois il prit soin de ne pas l’écraser, et glissa son bassin entre ses cuisses. Visage prés de son oreille, d’une voix suave, s’assura que le lieu convenait à la jeune femme.


« On sera mieux là je crois, non ? »

Sauf si elle préférait faire à même le sol. Il reprit donc l’étude du corps de la jeune, toujours en maintenant son torse au dessus d’elle. Elle dégageait un de ses charmes dans ce coin de la pièce un peu moins éclairé que le sofa. Il resta un moment s’en rien faire, se contentant de la fixer, presque fiévreusement. Alors que son cœur battait le rythme de son envie, il alla lécher un court instant le lobe de l’oreille de la jeune femme, avant de reprendre la parole.

« J’ai horriblement envie de toi, mais t’as surement dû le remarquer. »

Ah, nan, il ne pouvait pas s’empêcher de parler, il fallait l’excuser. Et sur ces quelques mots, repris d’une envie soudaine il alla capturer les lèvres de la jeune femme, appelant à la danse la langue de la jeune femme. Envie de plaisir, celui d’en donner mais surtout d’en recevoir. La vue de la jeune femme, leur toucher, tout ce désir contenu dans si peu de chaire. Caleçon bien trop petit, il n’attendait plus qu’on lui donne en quelque sorte le signal. Et tout en glissant de nouveau sa main entre ses cuisses, il reprit le jeu auquel il s’était prêtait sur le divan.
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyVen 16 Juil 2010 - 10:52

Je ne pouvais m'empêcher de frissonner à chaque caresse. Je fûs un peu surprise en le sentant se retirer, mais me relevai légèrement en comprenant ce qu'il faisait. Un petit sourire malicieux étira les coins de mes lèvres, alors que je le laissais faire. Je fûs un peu surprise de le sentir me porter mais me laissai faire, enlevant mon collier durant le trajet – ce pouvait être assez gênant selon les actions que nous allions exécuter –. Et finalement, il m'allongea sur le lit. Je le regardai avec cette même malice dont était teinté mon sourire et ôtai ma jupe alors qu'il faisait de même avec son pantalon. Et il revint vers moi. Je passai mes bras autour de ses épaules tandis qu'il revenait prendre place entre mes jambes, le visage près de mon oreille; le tout en faisant attention de ne pas m'écraser. Que c'était mignon de sa part.

- Effectivement, nous serons beaucoup mieux ici.

Je n'avais pas vu ce lit, en arrivant. Le fait qu'il soit placé dans une alcôve non éclairée devait d'ailleurs jouer. En tout cas, c'était loin d'être déplaisant. Il resta un moment à ne rien faire, se contentant de me fixer avec ardeur – du moins, c'était comme cela que je l'identifiais –. Je lui rendis un regard langoureux, mon sourire s'élargissant encore alors qu'il laissait sa langue gambader sur le lobe de mon oreille.

- Il faudrait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte.

J'approchai la bouche de mon oreille, pour que les quelques mots que je voulais encore dire y soient susurrés. Comme s'il s'agissait d'un secret.

- Mais sache que c'est réciproque.

Je n'eûs pas le temps d'en dire plus que déjà, il revenait m'embrasser. Et tout en jouant délicieusement avec ma langue, il remit sa main entre mes cuisses, reprenant les mouvements qu'il avait entamés sur le sofa. Un gémissement d'envie grimpa le long de ma gorge, brut. J'étais même presque sûre qu'on l'aie entendu jusqu'au niveau du sofa environ. Quoique, ça, c'était peut-être mon imagination. Toujours était-il qu'il dût l'entendre clairement. Je pûs nettement sentir que ma respiration s'était accélérée. Pas énormément, mais tout de même.
Je laissai mes mains parcourir son corps, lentement et délicatement. Il trichait un peu : Je n'arrivais plus à atteindre ses parties. Je me contentai alors d'intensifier le baiser, l'une de mes jambes venant s'immiscer entre les siennes. Les paupières closes, je finis par déposer une main dans sa nuque. Une main qui s'était d'ailleurs légèrement tendue : Il savait vraiment y faire, il n'y avait pas à dire. Main qui ne resta pas longtemps sur sa nuque car elle remonta, se glissant dans sa chevelure que j'agrippai sans force. Ma seconde jambe se fléchit, lui laissant ainsi un accès plus grand. C'était... Bon. Ca faisait bizarre de me le dire, mais c'était bien la vérité. Je finis par rompre le baiser à regret, lui offrant un regard sensuel qui en disait long sur mon ressenti. Je ne pensais plus à autre chose, c'était étonnant.
Mon crâne s'enfonça dans l'oreiller, alors que je me cambrais légèrement. Ma poitrine toucha légèrement son torse, alors que ma main raidissait un peu sa prise sur ses cheveux. Quelques longs petits gémissements s'échappèrent de ma gorge.

- Tu sais vraiment y faire, dis-moi.

Cette simple phrase n'avait été prononcée qu'en un simple soupir. Pour un infirmier, c'était étonnant. En fait, tout chez lui m'étonnait. Comparés à lui, mes autres amants n'étaient que des petits joueurs. Ca me changeait radicalement, dans le bon sens du terme.
Reprenant une position plus pratique, je revins enfouir mon visage dans son cou, la pointe de ma langue parcourant l'arabesque de ce dernier. Cet instant était diablement agréable. J'irais même jusqu'à dire que ce moment était divin. On aurait dit qu'il avait fait cela durant toute sa vie. Que c'était délicieux. Je pris le temps de détailler son visage du regard : Il était encore plus sexy dans cette légère pénombre. Cela était d'autant plus agréable de faire l'amour avec lui. Okay, on en était encore aux préliminaires. Et alors? La suite des évènements était tout à fait prévisible. Trop, même. C'était gros comme une maison.
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyMer 21 Juil 2010 - 14:43

Le lit, il avait enfin réussit à l’atteindre, comme la jeune femme qu’il venait de déposer sur la couverture couvrant le matelas. Tous deux maintenant en sous-vêtement, l’homme aventura son bassin entre les cuisses de la jeune femme. Ils étaient très peu éclairés, mais ça ne faisait pas de cet instant quelque chose de romantique. Ils allaient peut-être baiser, mais en rien on ne pouvait ressentir un quelconque sentiment d’amour. C’était un coup entre deux consultations. Rien de plus, rien de moins. Et peu semblait les importer, ils ne se connaissaient pas et c’était mieux ainsi à vrai dire.

Aux mots que susurra la jeune femme à son oreille, l’allemand répondit par un discret sourire. Si ça lui convenait et qu’elle en avait envie tout autant que lui, il ne pouvait en être que satisfait. Venant de nouveau embrasser sa compagne de jeux il rejoua avec son intimité. Les mauvaises habitudes reprennent vite le dessus, si on ne fait pas attention. Baiser plus intense, désir grandissant. La jeune femme alla glisser sa jambe tant bien que mal entre les siennes. L’embrassade fit son temps avant qu’elle n’éloigne son faciès du sien. Pas de surprise dans les yeux de l’infirmier. Non, le regard qu’elle lui lança alors qu’il rouvrait les outils qui lui servait pour voir en était tout aussi bon, tout comme l’entente des gémissements. Et toujours souriant il attendit qu’elle enfouisse son visage dans son cou pour répondre.


« Ouais, je sais. »

Il n’était peut-être bon que pour ça d’ailleurs, mais qu’elle ne s’attende pas à ce qu’il lui renvoie le compliment, ce n’était pas son genre de jeter des fleurs à tout bout de champ à tous ses intimes. Toujours souriant, regard plongé dans le sien, il retira ses doigts avec lenteur. Il ne pensait à rien, c’est vrai que les parties de jambe en l’air ont le pouvoir de tout vous faire oublier, et jamais l’allemand ne venait à regretter ce genre d’instant. Il se redressa de manière à être assis, puis parcourant les cuisses de la psy alla tirer sur le tissu. Il le fit glisser doucement jusqu’à ses chevilles et l’ôta pour le poser aux pieds du lit.

Empressement.

Alors qu’il se replaçait juste au dessus de Laura, quelques mèches de cheveux vinrent suivre le mouvement. Venant chatouiller son front et cacher ses yeux bruns. Avec le peu de lumière qui les éclairait elle ne devait voir que le rictus étiré sur ses lèvres. Une employa sa main libre pour suffisamment baisser son boxer noir à cœurs rouges (bah quoi è_é) puis tout en allant nicher son visage dans la courbe de son cou entra par la même occasion la seule chose qui faisait de lui un homme, en elle. Par de lents mouvements de bassin, parce que ça ne sert à rien de brusquer, joua un instant avec sa langue sur la peau de Laura. Il suçota un peu la chaire, la marqua légèrement par une forme circulaire puis vint de nouveau capturer ses lèvres.

Gémissements étouffés alors que le bas de son corps continuait la danse, il posa son avant-bras sur le lit, puis fit parcourir sa main en liberté sur les formes et rondeurs de la jeune femme. Caresses qui suivaient la courbe sa nuque, de ses seins pour aller ensuite élire domicile sur sa hanche. Semblables à de légers effleurements pratiqués du bout des doigts il resta sur la zone, exerçant parfois de légèrement pression aux rythme de son bassin.

Elle avait un corps des plus agréables. A voir comme à toucher. Finalement lui qui ne la trouvait pas à son gout, il reverrait peut-être ses critères de sélection. Non seulement elle avait la peau douce mais en plus il était harmonieux, et tellement plus excitant quand il était nu.



[HRP : Désolé il est vraiment à chier celui là <_<’ Je me rattrape au prochain >.<]
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyJeu 22 Juil 2010 - 21:03

J'avais vraiment hâte de voir ce dont il était capable. Je ne pouvais retenir quelques gémissements fiévreux, attestant de son indéniable talent. C'était étrange de qualifier cela de talent d'ailleurs, mais bon. Il retira ses doigts avec lenteur tout en me regardant dans les yeux, comme s'il voulait me faire languir encore. Et il se redressa, venant ôter mon sous-vêtement pour le déposer au pied du lit. Lorsqu'il revint au-dessus de moi, quelques mèches de cheveux vinrent lui cacher les yeux, ce qui lui apporta un air encore plus sexy vu l'obscurité. Il avait encore plus l'air à croquer, tiens. Je pouvais voir le rictus qui étirait ses lèvres et, bien que je ne m'y attendes pas, ce n'était pas désagréable à voir sur son visage d'ange. Il abaissa son boxer – ça m'étonnait d'ailleurs qu'il ne l'enlève pas totalement mais bon, chacun son truc – et vint enfouir son visage dans mon cou. Par réflexe et instinct, je déposai une main sur sa nuque alors qu'il me pénétrait. Cela me fit pousser un autre gémissement, plus franc que les autres cette fois-ci, tandis qu'un frisson de plaisir venait électriser mon échine. Il entama de lents vas et viens, sa langue revenant à l'assaut de ma peau. Après quoi, il revint m'embrasser, son avant-bras se posant à mes côtés sur le lit alors qu'il continuait ses mouvements, et que sa seconde main parcourait mon corps. Il arrêta ses doigts sur mes hanches, et je le sentais de temps en temps exercer de légères pressions dessus au rythme de ses coups de reins.
Ma main toujours posée sur sa nuque, je descendis jusqu'à sa chute de reins, que je caressai avec avidité. Mes jambes allèrent se nouer autour des hanches du damoiseau, alors que je collai mon corps tout contre le sien. J'entamai moi aussi de légers mouvements de la taille, accompagnant les siens tout en douceur. Oui, quand je m'y mettais, j'étais une vraie araignée... Dans le sens où je refermais mes pattes sur ma proie. Et dans les parties de jambes en l'air, je me disais que mon corps était normal, et non pas une moitié. Au moins, avec cet infirmier, je n'y pensais pas. Je ne pensais à rien d'autre qu'à l'instant présent. Pas à mes défauts physiques, que d'ailleurs il ne semblait pas remarquer. Heureusement d'ailleurs, parce que ça en faisait fuir plus d'un. Mais pas lui. Comme quoi, j'avais de la chance.
Stoppant à regret le baiser, je le laissai libre de pouvoir écouter mes gémissements pendant quelques secondes, puis allai mordiller le lobe de son oreille avec coquinerie. Tout en faisant cela, je resserrai un peu l'étreinte de mes jambes, comme si je voulais l'approcher encore plus de moi. Je relâchai rapidement ladite oreille pour cacher mon visage dans son cou, venant y déposer une multitude de baisers humides, le mordillant parfois. J'accélérai légèrement mes mouvements de hanches, l'incitant à se faire plus rapide. Et comme pour le faire mien, j'apposai mes lèvres sur sa jugulaire, y faisant un suçon. Possessive? Non. Mais bien souvent, on prenait les toubibs pour des coincés. C'était une occasion de prouver que non. Je sais, parfois, certaines de mes habitudes étaient très farfelues.
Une fois ma marque posée sur le cou de l'infirmier, je l'attirai encore un peu plus à moi. Pas besoin de mots dans des moments comme celui-là. Il suffisait de déguster lentement, sans rien précipiter. Comme s'il s'agissait d'un plat unique, exactement. Et pour être un plat unique, ça oui, Ludovic en était un; et pas des moindres! Ma langue alla explorer et caresser sa gorge avec gourmandise, allant ensuite se balader sur son cou. Je sentais déjà quelques gouttelettes de sueur poindre le long de mon échine. Il avait eu son petit effet, mine de rien, ce bel Apollon. Il faudrait que je garde son nom sous le coude, au cas où.

(HRP : Na I love you L'était pas mal du tout. Le mien est un peu court, par contre...).
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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyMer 28 Juil 2010 - 0:59

Le moment était plus qu’agréable, presque jouissif – mais pas encore – leurs corps ne faisant maintenant plus qu’un, chacun jouait son rôle dans les règles de l’art. Elle gémissait, il y répondait mais de façon un peu plus silencieuse. Il avait appris à se taire. Sexuellement il n’était pas forcément très expressif, il était autre. Faisant parcourir ses mains sur le corps de la femme, il faisait balancer son bassin tout en faisant squatter l’une d’elle sur sa hanche. Sa prothèse ? Il ne la voyait même pas. A vrai dire il s’en fichait complètement, tout était bon à prendre, surtout chez elle. Qu’importe si son corps n’était pas tout de chaire, c’était mieux une prothèse qu’une paire de nichon siliconé.

Elle le fit se rapprocher encore, et l’allemand ne résista pas. Baiser langoureux, la main de Laura vint prendre possession de sa nuque. Il émit alors un bruit, semblable à un gémissement, alors que la main de la psychologue descendit sur ses reins pour lui caresser avec entrain le bas de son dos. Frissons. Elle savait s’y prendre, tout autant que lui. Leur plaisir se communiquait. Leurs corps se rapprochèrent encore quand elle vint nouer ses jambes autours de ses hanches. Elle suivait ses mouvements avec un peu plus de rapidité. Ses courts gémissements quand elle stoppa le baiser, le rendirent un peu plus fou. Il la laissa le mordiller, mais ne put empêcher son corps de lui faire cracher un gémissement quand elle entreprit un suçon sur sa chaire. Et pour répondre à sa demande, il se fit plus rapide, des vas et viens accélérant la cadence, oppressé par ses jambes délicieusement possessives. La poitrine imposante de la jeune femme vint se coller sur son torse et ce de façon amoureuse. Contact savoureux. Il était quasiment allongé sur elle, mais veillait à ne pas l’étouffer. En même temps, c’est elle qui le maintenait contre lui et puis il n’était pas très épais. Soyons francs, elle était bandante. Tout comme sa langue qui avait pris possession de son cou. La nurse laissa son faciès près du sien, mais ne fit rien si ce n’est poursuivre ses allers-retours.

Chaque coup de rein était un pas de plus vers ce que le commun des mortels appelait le septième ciel. Grand mot pour un instant qui serait si court. Quoiqu’avec la quantité d’endorphine produite par l’organisme c’était court mais bon. Pas autant qu’un peu d’héro, car là c’était l’orgasme multiplié par dix. Mais qu’importe, les relations physique avaient ce petit plus. Celui de sentir l’épiderme du partenaire se frotter contre le sien. Celui-ci s’humidifiant avec l’effort, les muscles se contractant aux moindres touchers. Sensations sensationnelles. Dans des mouvements plus certains, au rythme qu’imposait la créature aux cheveux blancs et rougeâtres, il lui faisait écouter son souffle qui se faisait un peu plus rapide. L’organe qui lui servait de pompe, à savoir le cœur – hein – accéléré la cadence, battant un tempo nettement plus rapide.

Le brun décida d’aller s’attaquer de nouveau à son cou. Après la marque qu’elle lui avait laissée sur la peau, il se devait de la lui rendre. Sa langue glissa dans l’arabesque de son cou et quand il trouva le lieu adéquate, il vint en téter un morceau, jusqu’à avoir ce léger gout de sang dans la bouche. Signe qu’il avait fini son travail. Mais il ne releva pas la tête, jouant encore de sa langue sur la zone rougit. Peut-être que c’était par esprit de vengeance. Il n’aimait pas qu’on lui laisse de marque, c’était comme lui dire qu’il appartenait à quelqu’un. Mais pour cette fois il laisserait passer. Capable de lui pardonner cette maladresse. En même temps, elle ne le connaissait pas, et lui non plus d’ailleurs.

Sa langue remonta par un léger effleurement le long de sa mâchoire, chatouilla un court instant sa joue, avant de caresser d’un long huit, dans une danse quasi orientale, ses lèvres. Il prenait plaisir, effectivement. Son corps trahissait ses pensées. L’étreintes des cuisses de la jeune femme, ses mouvements de hanche langoureux, sa façon malicieuse de sourire. Il posa une de ses mains sur son sein, faisant passer une phalange sur le bout rose, alors qu’il jouait toujours avec ses lèvres, venant parfois mordiller l’inférieure. Les minutes défilées, et ses mouvements se faisaient un peu plus pressant. Il n’était pas loin. Gémissement un soupçon plus vigoureux, son corps en devenait moite.

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MessageSujet: Re: [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] [+16] Rendez-vous avec l'infirmier [PV Ludovic Van Friedrich] EmptyDim 1 Aoû 2010 - 1:34

J'hallucinais. Ce type était un sacré bon coup, même si on pourrait penser le contraire. Pour un infirmier, c'était même un dieu. J'avais l'impression qu'il avait fait ça tout sa vie, c'était dingue. Un véritable expert, ce gars.
Il ne résistait pas à mes gestes. C'était divin, tout simplement. Absolument délicieux. Je continuai de caresser sa chute de reins, remarquant que c'était une zone assez sensible chez lui. Enfin... A priori. Son souffle, qui s'était légèrement accéléré, me chatouillait l'oreille. C'était agréable, mine de rien. Et il revint se nicher dans mon cou. Sa langue le parcourut sans gêne aucune, et à son tour, il me marqua. Il voulait se venger? Bon, admettons. J'enfouis moi aussi la tête dans son cou, le laissant jouer avec cette marque qu'il venait de me déposer. Ah, ça n'allait pas passer inaperçu, ça, mais bon, je ferais avec. Sentant sa langue remonter, je lui laissai à nouveau accès à mon visage, un léger sourire aux lèvres. Sourire qui s'agrandit lorsqu'il vint jouer de sa langue sur mes lèvres, mordillant parfois l'inférieure. Il avait l'air de bien s'amuser. Un gémissement un peu plus fort que les autres mais tout aussi léger se fit entendre de ma part lorsqu'il vint poser la main sur mon sein. Il savait y faire, décidément. Ses mouvements s'étaient accélérés, plus pressants. C'était assez satisfaisant, de l'entendre gémir.
Je fermai les yeux et remarquai que ma cadence respiratoire s'était elle aussi un peu accrue. Je resserrai l'étreinte de mes jambes, les caresses que j'effectuais au creux de ses reins se faisant un peu plus insistantes. Je me sentais frissonner, de temps à autre. La peau de mon dos se collait aux draps, tout en douceur. Je cessai de lui caresser la nuque, venant me saisir de son épaule. Mes mouvements de hanches suivaient la cadence de ses allées et venues. Je prenais mon pied, il n'y avait pas à dire.
Rouvrant doucement les yeux, je les plantai dans les siens. Sa langue commençait à se faire légèrement agaçante. Ainsi, la mienne se permit de sortir de ma bouche et d'aller caresser la sienne, jouant délicatement avec. Presque trop délicatement, d'ailleurs. Et sans cesser de jouer avec sa langue, je revins l'embrasser. On ''jouait'' ensemble, certes, mais il ne me traitait pas comme un jouet insignifiant. Je me sentais vivante et entière, ce qui ne m'étais pas vraiment arrivé depuis des lustres. Et ça, c'était bon.
Je refermai lentement les paupières, le collant un peu plus à moi d'une légère pression exécutée sur ses reins et son épaule. Qui savait, peut-être qu'on allait en remettre une couche. Après une discussion, peut-être. On verrait bien.

(HRP : Court, désolée ._.).
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