► État Civil

• Nom & Prénom : Carl Hoffer
• Surnom : Ceux qui connaissent Carl ont tendance à l'appeler "l'Accroc".

• Age : 16 ans.
• Date de Naissance : 12 mars.
• Lieu de Naissance : Boston.

• Sexe : Hmm, Carl est tout ce qu'il y a de plus masculin.
• Orientation Sexuelle : Bisexuelle.

► Casier Judiciaire

• Nombre d'arrestations : C'est suite à sa troisème arrestation que Carl a été envoyé à l'institut.
• Délits commis : - Le premier délit de Carl remonte à trois mois avant son arrivée en Californie, à l'institut. Ce jour là, son professeur de mathématiques l'avait bousculé, par accident, et le manque de nicotine rendant le jeune homme irascible, Carl s'était empressé de le frapper avant d'être immobilisé par ses camarades. L'acte s'étant passé en dehors du lycée, c'est la police qui vint trouver le brun.
- Moins d'un mois après sa première arrestation, Carl s'est retrouvé à nouveau au commissariat, et ce à trois heures du matin. Raison ? Ivresse sur la voie publique.
- Le troisième et dernier délit, vieux d'une semaine avant l'intégration de Carl, est lui plus grave. A nouveau en manque de nicotine, Carl a attaqué un passant qui fumait, et ce dans le seul espoir de lui voler sa cigarette. Il a réussi à briser trois doigts et à démettre l'épaule de l'innocent qui a porté plainte, très logiquement, contre Carl et ses parents.

► L'institut Teenagers

• Présent depuis : Carl est tout nouveau, et vient juste de poser ses valises.

• Chambre ou Dortoir : Les Hoffer ont préféré que leur fils rejoigne une chambre qu'il partagera avec une ou deux personnes, pensant qu'il vaut mieux un environnement calme pour éviter que Carl ne devienne particulièrement irascible.

• Intégré à cause : Les Hoffer ont envoyé leur fils à l'institut, et ce sans son aval. Ils espèrent que là-bas, il apprendra à se contrôler et que l'équipe d'adultes réussira à éradiquer sa dépendance au tabac et à l'alcool.

► Physique

• Taille : Carl est relativement grand, et du haut de son mètre quatre-vingt-cinq, il arrive à impressionner physiquement.
• Poids : Soixante-douze kilogrammes, et pas une trace de graisse. Le jeune adolescent fait parti de ces américains pratiquant le culte du corps. Il fait tout pour se muscler, et pratiquait même le football américain jusqu'à ses quinze ans.
• Couleur de cheveux : Carl aime se sentir beau, et ses cheveux sont un artifice dont il a appris à tirer profit. Cela ne plait pas à tout le monde, mais ils sont mi-longs. Leur couleur brune a tendance à blondir quelque peu en été, s'approchant alors plus du châtain.
• Couleur des yeux : C'est un peu banal me direz vous, mais les yeux de Carl sont eux aussi bruns. Marrons et clairs, ils ne sont pas l'atout charme du grand fumeur.
• Vêtements les plus souvent portés : Pour être beau, Carl pense qu'il se doit de bien s'habiller. Ainsi, il porte souvent des polos colorés, des jeans de marque retenus par des ceintures de cuir à plusieurs dizaines de dollars, des chaussures en toile d'une marque particulièrement populaire, tout ce qu'il y a de plus classique, mais ça plait, du moins parait-il.
• Autres : Le visage de Carl est assez carré, et ses lèvres sont relativement charnues. Le brun porte aussi un collier de fer, tout ce qu'il y a de plus banal.

► Caractère

• Qualités : Appliqué, Carl s'investit dans ce qu'il entreprend et ne fait pas les choses à moitié. Il prend le temps de mener à bien ce qu'on lui demande, et aime pouvoir être fier du travail qu'il a produit.
Certains prendront ça comme de l'orgueil, mais le brun se déclare être sympa, et il n'a pas tort. Il est en général agréable et aime discuter avec les jeunes de son âge, les découvrir. Il est plus que sociable et sait faire abstraction des différences des autres, même si au quotidien, il préfèrera "trainer" avec des gens influents.
Souriant, l'adolescent croque la vie à pleines dents. Il ne se laisse pas déstabiliser par les évènements extérieurs et apprend à rebondir sur chaque échec ou déception.
Volontaire, il n'hésite pas à proposer son aide, ou à participer à des activités. Il aime se montrer pour pouvoir jouir d'une image de marque.
A l'écoute, il respecte ses amis et leurs problèmes, et tente souvent de leur venir en aide.
• Défauts : Trop fier de lui, Carl peut paraitre pédant, alors qu'il ne se considère pas comme tel. Cependant, il n'est pas rare que son comportement se rapproche plus de l'orgueil que de la simple ambition. En plus d'être fier, l'adolescent est susceptible, et n'hésite pas à user de sa force pour calmer les ardeurs, verbales ou physiques, de ceux qui le chercheront.
Plus téméraire que courageux, Carl ne mesure pas la portée de ses actes et agit sans réfléchir aux éventuelles conséquences de ceux-ci.
Pour finir, et c'est surement là qu'est le principal défaut du brun, Carl devient irascible, sensible, se sent vulnérable, et ce assez rapidement et simplement. Le jeune homme est totalement accroc à la cigarette et à l'alcool, bien que ce soit plus la nicotine qui le rend ainsi, l'alcool n'étant pour lui qu'un manque, une envie permanente. Ainsi, ne pas avoir de cigarettes sous la main métamorphose l'adolescent.
• Centres d'intérêts : S'il devait y avoir, aux Etats-Unis, un seul jeune n'aimant pas participer à ces soirées de jeunes qui finissent souvent mal, ça ne serait pas Carl. Le brun aime plus que tout être de ceux buvant à en être inconscient, fumer à en étouffer ses amis, hurler à en gêner les voisins. Lorsque l'on voit Carl agir en soirée, on ne le reconnait pas, et ivre, il est quelqu'un d'autre, ce genre de bourré qui se prend pour le maitre du monde.
Mais relativisons un peu, il n'y a pas que l'alcool dans la vie de l'adolescent, il y a aussi le sport. Le football américain, Carl le pratique de huit à quinze ans, et cela en fait un bon sportif appréciant les activités physiques.
• Goûts & Loisirs : Passer du temps avec ses amis, voila un hobby addulé par Carl. Il adore être en compagnie d'autres gens et prend du plaisir à être avec ses amis.
Cela a déjà été dit, mais il n'est pas inutile de le répéter : Alcool et cigarettes font partis de la vie courante de Carl. Plus qu'une envie, c'et désormais un besoin pour lui que de nourrir sa dépendance.
Pour finir, il est bon de savoir que l'adolescent est un très bon chanteur, et qu'il aime, lorsqu'il en a le temps, reprendre et arranger des titres pop-rock.

► Histoire

Lorsque l'on nait à Boston d'une mère consultante en ressources humaines et d'un père avocat pour grandes entreprises, rien ne nous prédestine à finir dans un institut pour jeunes perturbés. Et pourtant ...

D'abord, parlons un peu des Hoffer, un couple plus qu'aisé, vivant avec pour seul objectif une réussite professionnelle poussée. Pour eux, les termes week-ends ou vacances n'existent pas, et cet enfant, c'est après un commun accord qu'ils l'ont fait, ne souhaitant pas risquer de mourir avec la certitude que leurs biens financiers seraient transmis à la soeur de Jane Hoffer, Adam Hoffer étant fils unique.
Voila, cette simple anecdote suffit à briser l'image du couple parfait, même si pour leur entourage, Carl est présenté comme "un réel don de Dieu".

Autant dire dès maintenant que l'enfance de Carl, bien qu'elle fut entourée d'argent, n'eut rien de très sentimental. Des parents se fichant de leur enfant, sauf peut-être le jour de l'arrivée des bulletins, et encore, une gouvernante vieille et taciturne, une banlieue d'hypocrites corrompus, youhou, bienvenue à Boston.

Mais bon, malgré cela, Carl évolua plutôt bien, réussissant à ne pas se transformer en pantin pour parents riches, et devenant un réel enfant heureux de vivre. L'école sauvait le petit garçon qui rencontrait des jeunes de son âge, et se montrait particulièrement sociable.

Bien, on peut le dire, il n'y eut, durant l'enfance de Carl, pas grand-chose d'extraordinaire. Il y eut bien cette fois où il demanda à un collègue de son père pourquoi Adam l'appelait constamment le "connard" lorsqu'il parlait de lui, mais ce fut le seul débordement, sévèrement reprimandé.

A onze ans, Carl était élève dans un collège privé de renom, faisait du football américain, avait de bonnes notes, il était la fierté de ses parents, qui aimaient s'afficher avec lui pour soigner leur image. L'image des Hoffer, un bien à conserver et à honorer dont Carl hérita.
Le collège, d'ailleurs, fut révélateur d'un trait de caractère du jeune Carl : Il était fier, très fier, et aimait beaucoup être au coeur de ces groupes de gens dits "cool", ces sportifs ou cheerleaders se regroupant, pensant former l'élite de leur niveau, bien que cela n'empêchait pas à Carl se s'intéresser, de temps à autre, aux gens de sa classe, aussi misérables puissent ils paraitre, pour certains.

Mais si l'on veut trouver un réel changement dans le comportement du brun, il faut attendre ses 14 ans, et sa première cigarette.
C'était lors d'une soirée, la soirée d'un ami proche, à laquelle Carl avait évidemment pu se rendre, ses parents se fichant totalement de lui. Il y avait beaucoup de monde, oui, et dans l'euphorie générale, le brun accepta une cigarette. Puis vint une deuxième. Une troisième. Au total, c'est seize cigarettes qu'il finit ce soir là, et près de neuf verres qu'il vida.

De retour à la maison, Carl se sentit démuni. Il lui manquait ce gout, cet odeur, cette saveur. Adam comme Jane ne fumaient pas, il lui fallait trouver quelque chose.
Tom, son voisin, avait lui 16 ans, et fumait régulièrement. Ses parents étaient d'accord, et lui fournissaient son stock de cigarettes.

Carl alla sonner. Les deux adolescents se connaissaient un peu, mais jamais ils n'avaient vraiment passé de moments ensembles.
Carl expliqua ce qui l'avait amené ici, et Tom l'invita à monter dans sa chambre. Là, il lui passa une clope, s'en alluma une, et ils discutèrent un peu. Finalement, ce voisin était cool.

Après trois heures passées dans une chambre empestant le tabac, rassasié, Carl retourna chez lui. Ses parents, qui étaient absents, ne s'aperçurent de toute façon de rien.

Le lendemain, le jeune garçon alla en cours. Il passait, comme toujours, une journée agréable, entre cours qu'il comprenait et amis avec qui il rigolait, mais encore une fois, il se sentait démuni, désarmé, la cigarette l'appelait.

En fin de journée, lorsque le bus s'arrêta devant la maison de Carl, celui-ci se hâta d'en sortir, et frappa à la porte. Le souci, c'est que ce n'était pas sa porte, non, mais celle de Tom. Il était là, ouvrit, et invita Carl à monter.

Seulement, après une demi-heure passée dans la fumée, Tom écrasa sèchement sa cigarette, et déboutonna son jean.

- Ca te fait plaisir de venir ici, et d'fumer avec moi, tu pourrais m'rendre la pareille, non?
- Euh ... Tom, j'suis pas comme ça.
- Alors dégage de là.

Carl se leva, éteignit à son tour sa clope, et ouvrit la porte de Tom. Ainsi, il n'aurait plus l'occasion de fumer ? ...

- Tu veux que je fasse quoi, au juste ?

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Finalement, une relation assez étrange lia Tom à Carl. Du sexe, mais rien de bien poussé, de l'alcool, du tabac, des confidences. Ils étaient un peu comme des meilleurs amis, oui, sauf qu'ils ne se voyaient qu'en soirée. Pas un jour ne passait sans qu'ils ne se voient, et ce car l'alcool et la cigarette devenaient indispensables à l'équilibre moral et physique du brun.

Cette relation, elle dura un bon moment, sans que jamais leur rendez-vous quotidien ne soit décalé. Pendant les vacances, ils réussissaient à s'arranger, Tom refilant à Carl une quantité suffisante de clopes pour que celui-ci tienne, bien que lorsque c'était à Carl de gérer son stock, il consumait à une vitesse impressionnante cette drogue qui le bouffait de l'intérieur.

Au lycée, tout se passait bien, et personne ne se doutait que le populaire et apprécié Carl Hoffer étant en réalité un alcolo fumeur et bisexuelle.

Seize ans, où l'âge où le besoin d'indépendance des adolescents se fait ressentir. Pour la première fois en deux ans, Tom fut absent sans que Carl ne soit au courant, et sans qu'il puisse continuer à assouvir son besoin constant de cigarettes.

Il marchait en centre ville, à quelques kilomètres de son lycée, à la recherche d'une solution. Personne n'accepterait de lui ventre de tabac, et bien que cela ne fasse qu'une semaine qu'il se soit retrouver sans clopes, Carl était devenu irascible, tremblait, devenait même violent. Ses camarades supposaient qu'il traversait une mauvaise passe et ne se doutait pas de la réalité peu glorieuse qui entourait le brun.

Ses pas étaient rapides, son visage baissé, de la sueur perlait sur son front. Il devait fumer.

BOUM.

Il s'agissait de Mr.McDonald, le professeur de mathématiques de Carl, qui l'avait accidentellement bousculé. Il sourit à son élève, s'excusant, et ne s'attendant surtout pas à recevoir le poing de son étudiant en pleine poire. Une série de coups de pied dans le ventre de l'adulte fut interrompue par les hurlements des passants, et par le plaquage d'un homme robuste qui maitrisa Carl, en plein pétage de plomb.

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Une caution et une amende furent payées, un avocat s'occupa d'étouffer l'affaire, tandis que Jane et Adam Hoffer hurlaient sur leur fils.
C'était une honte, il salissait leur image, c'était un drogué, il était accroc au tabac, rien n'allait!

La sanction fut de taille. Carl dut quitter son lycée, et fut intégré dans un internat privé, situé en plein cœur de Boston, où l'on promit de soigner sa dépendance au tabac.

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Pour le tabac, l'équipe de l'internat était persuadée d'avoir fait du bon boulot, et offrit plus de quartiers libres à Carl, ignorant que l'alcool était également un plaisir qu'il aimait s'accorder. Un soir, il profita de la non-vigilance d'un surveillant pour s'enfuir, avec le peu d'argent économisé qu'il avait.

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C'est alors qu'il était en train de vomir dans un caniveau que la police amena Carl au commissariat, complètement ivre.

Autant être franc, cela ne plut à personne. Les Hoffer menacèrent de trainer l'internat en justice, internat qui lui intégra Carl en cure de désintoxication, visant cette fois-ci à anéantir son envie d'alcool.

Deux mois de travail intensifs, et le jeune homme semblait a priori guéri. Les Hoffer se risquèrent à en reprendre la garde, tout de même méfiant. Ils pensaient que leur fils avait changé, et qu'il ne toucherait plis ni à l'alcool, ni au tabac. Grossière erreur.

A peine trois jours après son arrivée, Carl commit l'erreur de trop. Il était dans la rue, convaincu lui aussi d'être soigné, quand il croisa un simple passant qui fumait. Un sens fut réveillé, une envie réapparue, et Carl perdit tous ses moyens. S'attaquant au passant pour lui subtiliser sa cigarette, c'est à nouveau au commissariat qu'il finit sa course.

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- Monte dans la voiture.
- J'vous ai déjà dit que de toute façon, ça marchera pas.
- Carl, arrête ! Cet institut a une très bonne réputation, et tu y passeras le temps qu'il te faudra pour redevenir le jeune garçon que tu étais avant.
- Ferme-la, toi. Vous avez jamais été là pour moi, et vous feignez une affection qui m'écœure.
- Espèce de petit c**, si la clope vient pas à bout de toi, j'en ferai une affaire personnelle.

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Ils m'avait déposé, avaient réglé quelques détails à l'administration et s'étaient barrés. La Californie, qu'est-ce que j'allais foutre ici ? Dans cet institut pour enfants à problèmes ... J'en suis pas un, merde !

Présentation parfaitement complète, je te valide tout de suite, bienvenue à Teenagers!