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| Que tu me reviennes... [Nath'] | |
| Aby Dan | Résidente ♦ Administrateen
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En rang et qu'ça saute ! *.*
Surnom : Aby'chou Orientation : Hétérosexuelle Admission : 22 Septembre 2008 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 6768
Age : 32 Messages : 797 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Sur rendez vous !
RP' : Pour plus d'informations
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Que tu me reviennes... [Nath'] Mar 27 Juil 2010 - 14:18 | |
| Tu sais ce que je voudrais le plus au monde ? Que tu me reviennes. Tu es désolé, je peux le comprendre. Tu m’as ruiné. Tu sais, ce petit organe qui bas, il ne m’en reste plus qu’un tiers, le reste est partis en fumée, désintégré par tes actes, écrasé par tes regards, explosé par tes mots. Le champion du monde de puzzle ne parviendrait même pas à le refaire. Les morceaux sont bien trop fins, bien trop nombreux. Un vrai casse tête. Tout ça pour quoi ? Ai-je souffert pour quelque chose ? Car on souffre toujours pour une bonne raison, il arrive même que cela nous apprenne la vie. Dans mon cas, j’ai compris une chose importante ; il ne faut se fier à personne, pas même aux amis dont on croit avoir le soutien pour toujours. On ne pense jamais plus qu’à sa propre gueule, on ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Et ne dites pas le contraire, je vous le prouverais par A+B. CQFD.
J’ai peur.
Peur d’avoir fait une de ces erreurs où tu te dis que tout ira bien mais où, au final, tout ira toujours de plus en plus mal. Un de ces trucs irréparables, irrécupérables. Tu t’en mords les doigts toute ta vie jusqu’au jour où tu fais quelque chose de pire. Parfois, tu peux avoir l’impression que ça va s’arranger, du moins, ça en a l’air. Et puis tu te prends une grosse claque dans la gueule, là tu réalises que ça ne se finira jamais. Cercle vicieux. Tu tentes de sortir du trou mais tu t’abimes les ongles sur des murs trop lisses, laisse tombé.
Et j’avance. Tout doucement, le long des couloirs, je glisse le bout de mes doigts contre les plaintes. Ramenant avec moi toute la poussière s’accumulant, merci femmes de ménages fainéantes. Il me suffit de souffler, et tout s’évapore. Si seulement c’était aussi simple avec ce que j’ai fait, si seulement je pouvais souffler pour tourner la page, la brûler même. Que personne ne s’en souvienne, que le monde se remette à marcher pour moi.
Une main aux fesses.
« T’es libre aujourd'hui, poupée ? »
Je lève les yeux au ciel, espérant être en plein cauchemar. J’allais encore être obligée de me battre, j’en étais lassée.
« Retire c’que tu viens de dire ! Je ne suis pas TA poupée et jamais plus tu ne poseras tes mains crasseuses sur moi. Maintenant casse toi. »
Je lui avais laissé sa chance, je lui avais offert une porte de sortie avant que je ne m’énerve vraiment. Il n’avait pas l’air d’être bien malin. Monsieur siffle et ajoute :
« Mais c’est qu’elle mordrait presque la gamine. Oh allez soit sympa, juste un coup et j’men vais. »
Il s’approche et tente de me voler un baisé en laissant balader ses mains. Grossière erreur sal chien galeux. Aby Dan tire plus vite que son ombre. Je me recul et prend mon élan, il l’aura bien mérité. Mon poing s’écrase contre sa face de porc et j’entends ce petit craquement délicat que j’adore. Le bruit du nez cassé. Délicieuse musique. Il s’écrase au sol, pleurant sa maman.
« T’aurais dut te casser quand il en était encore temps, gamin. »
Je trace ma route, laissant l’imbécile pisser le sang en plein milieu du couloir. Qu’il aille se plaindre et je m’occuperais de lui, encore une fois. Je laissai même échapper un petit rire, quel être pitoyable, il ne méritait même pas que je me casse un ongle pour lui.
Il était presque midi et la plupart des résidents devaient déjà être à table, les premiers arrivés étaient les premiers servis. Si tu ne voulais pas avoir des épinards tous les midis, autant venir tôt. Je n’avais pas faim, un moment de tranquillité ne pouvait pas me faire de mal. Cet abruti m'avait à peine énervé mais son horrible tronche m’avait coupé l’appétit. Le salon était le meilleur endroit que je puisse trouver pour me reposer un peu. Les fauteuils étaient exquis et le feu dans la cheminée ravirait mes petits pieds. J’avais apporté de quoi m’occuper dans mes poches.
Il n’y avait personne, amen. Je mis le canapé près du feu et installa un pouf sous mes pieds afin de me caler confortablement. Le vernis sur la table, du coton entre les orteils, j’étais parée pour une séance de manucure-pédicure. Il n’y avait rien de tel pour me détendre, au moins quelques minutes. Cela allait commencé à me prendre la tête lorsque je mettrai du vernis à côté des ongles… Mais nous n’en étions pas encore là, profitons du feu. |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Que tu me reviennes... [Nath'] Mer 11 Aoû 2010 - 3:51 | |
| Il y a des jours comme ça, où l'on se pose des questions existentielles rien que pour se torturer l'esprit. Du genre, à quoi je sers. Pourquoi j'suis là. Pourquoi ma vie est comme ça. Comment j'en suis arrivé là. C'est le genre de questions que Nath' évite habituellement...Car les réponses ne viennent pas, ou ne lui plaisent pas. Mais en ce moment, il ne peut pas s'en empêcher. Surtout depuis cette nuit là en fait. Cette nuit où, presque ivre mort, Aby lui avait déclaré sa flamme, et où il avait presque craché le morceau concernant son passé. J'ai bien dis presque. Il n'était pas encore prêt, même si plus le temps passe, et plus il se dit qu'il devrait le faire. Les psychologues lui ont plus ou moins suggéré la même chose, bien qu'ils ne sachent rien de l'histoire. Aucun d'eux n'avait encore réussi à faire parler Nathanaël. Et ce dernier ne leur rendait pas la tâche aisée. Et blablabla, il serait peut-être temps de t'ouvrir, de guérir, blablabla...Cause toujours. Il y a marqué "schizophrène" dans son dossier ; qu'ils continuent de croire ça. Au moins, ça lui donne une excuse pour se taire.
S'ouvrir à eux, il n'en était pas question. Mais à Aby...Peut-être. Car il est peut-être temps en effet. Arrêter les frais. Arrêter d'être égoïste. Arrêter de mentir. Mais plus facile à dire qu'à faire ; cela fait des semaines qu'il n'a pas adressé la parole à sa meilleure amie. Ce n'est pas qu'il ne le veut pas, au contraire...Il tient à Aby comme à la prunelle de ses yeux. C'est juste que vu la conversation qu'ils ont eu...Il ne sait plus comment se comporter avec elle.
Il suppose qu'il n'embrassera plus ses lèvres pour lui dire bonjour. Qu'il ne sentira plus jamais son corps nu et chaud contre le sien. Qu'il ne la verra plus à ses côtés quand il se réveillera le matin. Qu'il y a des choses qui ne seront plus comme avant, tout simplement.
Ça encore, il pourra le supporter. Il pourra tout supporter, tant qu'Aby continue de lui adresser la parole. Mais elle ? Briser des coeurs ne lui avait jamais posé problème avant ; il s'en accommodait fort bien. Mais quand il s'agit du coeur de sa meilleure amie, là, ça lui pose un GROS problème. Il ne peut pas continuer à faire comme si rien ne s'était passé...Ça serait manquer de respect à elle, à ses sentiments. Il ne peut pas trop prendre ses distances non plus ; non seulement il ne veut pas, mais ça la blesserait aussi.
Le junkie se sent oppressé, prit au piège comme un rat. Il ne sait pas quoi faire. Pas quoi lui dire. Lui qui était pourtant persuadé de la connaître par coeur...Le voilà complètement désemparé. Ne rien connaître à l'amour est aussi un handicap, et cette fois, il ne pourra pas s'en sortir avec une pirouette. Le junkie sait que le jour viendra où il sera bien obligé de lui parler...Mais comme d'habitude, il repousse tout au lendemain ; persuadé de trouver la solution plus tard. Malheureusement non. Il ne trouve rien. Et désespère. Puis cerise sur le gâteau, il enchaîne les conneries depuis quelques jours...C'est difficile de se prostituer la conscience tranquille (lol) en pensant aux sentiments d'Aby. Et, le pire de tout, c'est qu'il avait couché avec Jeremiah. Aussi bon coup soit-il, Nathanaël regrette tout à présent. Déjà parce que ce type est une ordure. Puis surtout, si Aby l'apprenait...Il n'ose imaginer le désastre. Reste à savoir qui des trois en bavera le plus.
Mais il l'avait fait, tout ça. Sa seule justification : plus assez d'héroïne dans le tiroir. Et en ce moment c'est de pire en pire. Il a du mal à être fourni. Si bien qu'il s'est mit récemment aux antidépresseurs volés aux psychologues pour palier le reste. Même si le manque est toujours là, au moins son humeur reste t-elle stable. Avec la dépression nerveuse qu'il se tape depuis plusieurs années, c'est déjà un miracle.
Mais son problème reste entier. Il faudra bien qu'il lui parle pour crever l'abcès...C'est pas faute de savoir que les choses n'avanceront pas si elles restent ainsi. Et puis m*rde. Pourquoi les sentiments humains sont-ils si compliqués ? Lui voudrait juste auprès d'elle. Revoir son sourire. Et tout oublier comme avant...
Plus tôt que tu ne le crois mon gars. Quoique pour le sourire c'est plutôt mal barré.
Car en effet, l'irlandais choisit comme par hasard de squatter le salon - pour mieux réfléchir sans doutes. Avec un beau temps pareil, il pense avoir peu de chances de trouver quelqu'un ailleurs que dehors, ou dans le réfectoire. Hélas non. Déjà, ce mec pleurnichant sur son nez en sang croisé dans le couloir aurait dû lui mettre la puce à l'oreille...C'est ainsi que, comme un c**, il pénètre dans le salon, dans la même pièce que la seule personne qu'il aurait aimé ne pas croiser en ce moment.
Pas prêt. Il n'a rien préparé, même pas un discours. Et prendre la fuite n'est certainement pas une bonne idée, ça serait un coup à ruiner son amitié avec Aby - ou à prendre un flacon de vernis dans la tronche dans le meilleur des cas. Bon, le voilà mit devant le fait accomplit ; il ne lui reste plus qu'à faire face. Improviser. C'est encore ce qu'il fait le mieux.
"Salut, Aby."
Le junkie est un peu mal à l'aise - mais sérieusement très content de la voir. Sa présence lui manque cruellement en ce moment. Sans elle, il a encore plus de mal à joindre les deux bouts. Est-ce le genre de chose qu'il doit lui dire pour la retenir...Ou bien doit-il la laisser partir ? Nathanaël gratte un moment sa nuque tatouée, cherchant les mots, restant planté près de l'entrée. Respire un bon coup. Tout se passera bien. Ou pas.
"Il faut qu'on parle, je crois..."
Parler. Des choses qui fâchent. De l'avenir. De toi et de moi. Pour qu'il y ait encore un nous.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Re: Que tu me reviennes... [Nath'] Dim 29 Aoû 2010 - 22:23 | |
| Silence. Le calme le plus total. Un ravissement pour mes sens, ma bulle.
Encore une fois, si je n’allais pas bien, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. C’était encore un de mes coups foireux qui m’étaient revenus en pleine poire, personne n’était coupable, la gloire, la coupe de la plus grosse c**** du jour me revenait de droit. Malheureusement, ce n’était pas, cette fois du moins, un coup foireux sans conséquence. Et oui, j’avais tout perdu, sans blague. Ce n’est pas la peine de vous dire que, puisque je suis une fille, j’ai tendance à tout exagérer, à tout accentuer. Non. Ce n’était que la pure vérité, j’avais tout perdu et la chose qui me tenait le plus à cœur était partie avec. La tornade avait tout balayé sur son passage, il ne restait pas même les restes du désastre.
Ma tête n’était plus qu’un aquarium abritant un poisson qui tourne en rond, encore et encore. Passant des centaines de fois par jour devant la même chose et ne trouvant toujours pas comment sortir de là. Désolant. Faire pitié ? C’était surement le premier sentiment que j’inspirais aux gens qui me croisaient. Mais si vous saviez ce que je pouvais m’en foutre de l’avis des gens. Qu’ils parlent donc, je serais au premier rang pour rire quand ils tomberont de leurs nuages. Tombe, tombe, tombe et enfonce-toi bien profond sous terre. Réclame de l’aide ? Tu pourras toujours attendre que je vienne vers toi, je viendrais autant que tu seras venu vers moi. C'est-à-dire, oui, tu as compris, je ne bougerais pas d’un poil de cul. J’admirerais ta mine déconfite et je rirais. A gorge déployée tu vois, toutes dents dehors, m’étouffant presque. Et ce n’est pas parce que je serais passé par là que je comprendrais ta peine, mets toi là où je pense et fous moi la paix.
Troublant silence, grincement de porte, pas. Intrus. Si tu savais à quel point tu n’es pas désiré mon petit. Vas t-en.
Et cette voix. Transperçant mes entrailles, des pieds à la tête. Ma respiration s’accélère, mon cœur bas plus fort dans ma petite poitrine et c’est le drame. Mon poignet prend les pleins pouvoirs et décide de faire valdinguer mon pinceau, me voilà avec du vernis sur le côté du gros orteil et non SUR le gros orteil. Un verre se casse, une porte claque et je ne rêve plus que d’être une souris. Toute petite, ridicule et hop direction le dessous du canapé. Tu ne pourras pas m’attraper, haha.
« Il faut qu’on parle, je crois… »
Non, non, je t’assure, on n’est pas obligé. Fais demi-tour et hop, on n’en parle plus. S’il te plait. Vas-t-en. Tu pourrais aussi bien ne pas être là. Je lève la tête malgré tout. Et c’est un regard accusateur que je lui porte. Il a le regard fixé sur ses baskets, à cet instant je rêve tout autant qu’il me regarde et qu’il reparte. Comme tu le sais, tu pourrais aussi bien ne pas être là. Toi et moi n’en serions que plus heureux. Je ne veux pas te parler, toi, tu en as peur. Alors fuis ! Tu sais, la queue entre les pattes comme tu sais si bien le faire ! Tu es le maître en la matière non ? Montre moi comme tu excelles et peut être qu’un jour je reviendrais vers toi.
Rien ne sera plus jamais comme avant. Et ça me brise. Ca ne se voit pas hein, que je suis au comble de la joie ? Figure toi, mon pote, que ta présence me ravis, tu me manques. Je n’ai jamais été aussi heureuse de te voir, prends moi dans tes bras, bordel de m*rde ! Tu ne peux pas ? Hum, je comprends. Ca me ferait bizarre aussi, tu aurais peur que je te viole hein ?
« Tu veux qu’on parle vernis ? Celui là est pas terrible, regarde il s’écaille déjà. Quelle m*rde… » [En fait, j'ai eu le temps de répondre ce soir. J'espère que c'est à la hauteur de l'attente intermiiiiinable ^^"] |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Que tu me reviennes... [Nath'] Lun 25 Oct 2010 - 2:16 | |
| Il se sent à l'aise comme un chaton dans l'eau ; l'angoisse qui lui prend les tripes laisse comme un goût amère dans sa bouche, une saveur à en faire froid dans le dos et qu'il se rappelle avoir déjà connu auparavant. La peur de perdre quelqu'un...Aby, dans le cas ici présent. Elle est encore plus forte que sa peur de l'affronter, et c'est sans doute cette force lâche qui le pousse à ne pas repasser la porte. Nathanaël sait qu'il n'est pas le bienvenu, et que sa meilleure amie a autant envie que lui d'éviter la confrontation. Mais égoïstement, lui n'en peut plus. Ces derniers temps, il l'avait fuie, par instinct...C'est vrai que c'est culotté de sa part de venir demander son pardon. Mais n'est-il pas connu pour être le culot par excellence ?
Il faut tout de même garder à l'esprit qu'Aby avait déjà cassé quelques nez pour bien moins que ça.
Son regard accusateur le foudroie sur place, et il se sent soudain comme un enfant prit en faute. Et il y a le choc, surtout ; jamais il n'aurait cru que sa meilleure amie le regarderait comme ça un jour. Beaucoup l'avait subit, et il avait toujours été amusant de voir les autres se confronter à sa légendaire et intimidante personnalité. Parce qu'elle l'avait toujours protégé, toujours favorisé. Et sans doute ne l'a t-il jamais assez remerciée...Étrangement, depuis qu'elle n'est plus là, le junkie se sent plus vulnérable qu'il ne l'a jamais été entre les murs de Teenagers. Il enchaîne les conneries, encore plus que d'habitude, et il le sait. Si seulement il avait un peu plus de force mentale, si seulement...
La pique arrive comme un boulet de canon, en plein dans la gueule. Ça le fait déglutir, et même trembler de peur...Le papillon sait qu'il n'est pas de taille contre l'Arc-en-Ciel, tout simplement parce qu'il la respecte beaucoup trop pour faire marcher sa langue de vipère. Il s'y refuse catégoriquement. Jamais ça n'arrivera...Encaisser le tout, alors, et faire un simple non de la tête. Baisse les yeux et serre les dents, avant de te jeter dans la bataille. Et il s'approche donc, se tortillant les doigts pour dissimuler son mal-être, avant de s'assoir sur le canapé à côté d'elle...Priant pour qu'elle ne le frappe pas.
Nathanaël avait pensé que les mots viendraient tout seul, mais force est de constater que c'est beaucoup plus difficile quand on cherche à parler avec sincérité. Il fixe le sol, les joues rouges et la bouge entrouverte, comme un poisson hors de l'eau ; et ses méninges torturés fonctionnent à toute vitesse pour pouvoir exprimer le plus clairement possible tout ce qu'il aimerait lui dire.
"Je..."
Sa gorge lui fait mal, et l'empêche de parler ; est-ce le tabac ou le désespoir ? Et puis c'est quoi, tout ça, cette peur qu'il cherchait à étouffer et qui refait surface ? Pourquoi ne peut-il pas avoir des couilles une fois dans sa vie, et cesser de trembler de terreur devant la solitude ? Submergé par ses émotions, il prend le vernis des mains d'Aby un peu trop rapidement qu'il ne l'aurait voulu. Pour la forcer à l'écouter, à le regarder. Par un effort de volonté, il se force lui aussi à lever les yeux vers elle...Il les sent s'embrumer, mais refuse de pleurer encore devant Aby. Il est là pour essayer de se racheter, et non pour profiter de sa pitié. Son regard vairon exprime juste le manque, le regret et l'amour.
"Qu'est-ce que je dois faire, pour que tout redevienne comme avant ?"
Car il ne peut pas vivre sans elle, qu'elle est sa vie, sa lumière. Ce qui le raccroche à cette putain de vie ; il n'a besoin que d'elle, que de sa présence, son rire. Parce que sans elle pour le contenir, il se laisse entraîner dans les pires conneries, sans trouver la force d'y résister. Jeremiah, pour ne pas le citer.
"S'il te plait..." supplie t-il.
La prière muette de l'enfant martyr.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Re: Que tu me reviennes... [Nath'] Lun 25 Oct 2010 - 12:32 | |
| Oublier qu'il est là. Fuir sa présence. Faire comme si ce n'était qu'un mauvais rêve. Je vais bientôt me réveiller, éviter cette conversation aux élans tragiques, je déteste Roméo et Juliette. Un imbécile courant après une garce, pas de happy-end. Les histoires d'amour ne finissent pas toujours bien, on est pas chez Disney. Arrête de te tortiller comme ça, t'as envie de pisser ou quoi ? Fais ce que tu veux mais arrêtes de bouger comme un asticot, je t'en prie tu me donnes le tournis. Je n'ai pas envie de parler avec toi mais tu vas m'y obliger. Je te connais par cœur Nathanaël mais tes yeux de chatons ne marchent plus sur moi. Je suis immunisée tu te souviens ? J'ai tellement appris de toi, bien des choses que j'aurais préféré ne jamais découvrir d'ailleurs. Pourquoi fais tu cela mon mignon ? Ah, je sais, c'était tellement pratique d'avoir Aby la super justicière à tes côtés. Que de bons souvenirs...
Je ne craquerais pas. Ravale tes larmes mauviette !
Je déglutis avec du mal, j'ai un chaton coincé dans la gorge, une sacré boule de poil qui m'empêche de respirer. Je déteste les chats. Encore plus les poules mouillées. Regarde toi Nathanaël, il fait plus de 30 degré dans cette pièce et tu trembles comme une feuille. Je ne savais pas que tu avais autant peur de moi. Et ce n'était pas mon intention de t'effrayer, je suis désolé. Si je peux faire quelque chose... Enfoiré ! Je n'ai pas le droit d'avoir de la compassion pour toi ! Ta technique est efficace, bravo ! Je suis tombé dans le panneau.
Respire.
Je dois me calmer, je suis trop tendue. Mes ongles sont déjà enfoncés dans les bras du canapé, j'ai envie de frapper quelqu'un. Et je ne te ferais pas cette honneur. Tout simplement parce que je ne le pourrais pas. Je ne peux pas te frapper, je ne peux pas bordel ! Et Dieu seul sait à quel point tu le mérites. Une bonne baffe, juste une seule. Non ! Je ne te frapperais pas. Jamais. Je me recroqueville sur moi même et tu m'arraches mon vernis des mains. Ok, tu veux que je t'écoute ? Qu'il en soit ainsi, j'ai toute la journée et vu à la vitesse où tu débites, il nous faudra au moins ça. Je suis en colère, tout est de ta faute. Rien ne sera comme avant, il suffit pas de passer le balais pour tout effacer mon mignon.
Si seulement tu savais tout ce que j'ai sur le cœur. Tu n'as pas été là quand j'avais besoin de toi ! Je me suis confié à un abruti sans cervelle, je le connaissais même pas ! Tu trouves ça normal toi ? Tu m'as abandonné, lâchement. J'étais seule pendant que tu prenais ton pied, sale égoïste. Et je mettrais ma main à couper que tu ne regrettes rien. Ah ça devait être tellement bon, Jeremiah est un dieu il parraît. Un dieu de l'emmerdement. Mais le papillon adore se brûler les ailes, encore et encore. Quoiqu'en pense l'arc en ciel. L'arc en ciel n'est qu'un détail, une touche de couleur occasionnelle, furtive, passagère, inexistante presque.
Tout est de ta faute mais tu me manques. J'ai envie de retourner dans tes bras, me blottir contre toi comme avant. Et crois moi, je me force pour ne pas me jeter sur toi. Je veux un câlin, sans arrière pensée, juste toi et moi. Ton odeur me fait tourner la tête, tu as mis le pull que je préfère, tes cheveux m'appellent, il faut que je joue avec. Tu es déjà terrorisé, si je bouge, tu vas t'enfuir. La queue entre les pattes. Alors je ne fais rien, je te regarde, je t'admire en fait. Avant, je ne te protégeais pas pour m'amuser, ok c'était chouette d'avoir une excuse pour me battre mais j'avais vraiment peur qu'il t'arrive quelque chose. Tu m'es plus que précieux, j'ai besoin de toi. Je ne veux pas te perdre. Tu n'as pas le droit de partir ! Pourvu que tu comprennes... Regarde moi ! Je ne rêve que d'une chose c'est que tu me prennes dans tes bras, allez ! Bouge toi. Je t'en supplie, réagit car je ne le ferais pas.
« Réagit Nathanaël, je t'en supplie, réagit. Fait quelque chose. » |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Que tu me reviennes... [Nath'] Ven 29 Oct 2010 - 11:22 | |
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Sa lumière l'attire, il en a besoin, il la respire. Aby Dan, soit-disant meilleure amie selon les critères du junkie. Il lui fait confiance au point de dévoiler la noirceur de son âme, de pleurer dans ses bras, et l'aime au point de coucher avec elle dans le plus total des respect. Mais pas au point de tout lui dire. Pas au point de vouloir guérir, et d'être à elle, rien qu'à elle. Il sait que ça ne suffit pas pour elle, que c'est pour ça qu'ils en viennent à se déchirer. Pourtant, Dieu sait qu'il l'aime, il l'aime tellement...Sans doute plus qu'elle ne l'imagine. Mais ça ne suffit pas, n'est-ce pas ? Doit-elle croire pour autant qu'il ne tient pas à elle ?
Non, assurément pas. Mais Aby est une fille, et Nathanaël sait qu'avec ces dames, les mots ne suffisent pas. Il faut les prouver, toujours. Mais lui ne sait pas trop comment faire...À supposer qu'il en soit capable, avec sa maladresse et sa bêtise. Mais tout ça ne dépend plus de lui à présent, si Aby le prie de passer la porte, ça lui sera difficile de la convaincre. Il attend donc, et prie silencieusement. Ça fait des années qu'il ne s'était pas sentit aussi croyant...D'ailleurs il n'y avait jamais vraiment cru, à tous ces trucs. Mais que ne fait-on pas lorsqu'on est désespéré....Sa meilleure amie daigne le regarder franchement, enfin...Et ce qu'il voit dans ses yeux le laisse pantois.
Quel c**. Quel sale égoïste. Une fois de plus, il avait pensé être la seule victime ans l'histoire ; mais il est évident qu'Aby souffre aussi de cette séparation. Même si elle a d'autres amis, ils étaient presque toujours ensemble. S'était-elle sentie aussi seule que lui ? Qui l'avait réconfortée, et dans les bras de qui avait-elle pleuré ? Il l'avait laissée seule...Toute seule. Aveuglé par sa peur, il n'y avait pas songé, et là il se sent plus mal que tout. Devant son air suppliant, il ne peut que l'attirer doucement à lui pour la prendre dans ses bras. Sa chaleur l'apaise...Et il la serre, fort. Parce qu'elle lui a tellement manqué. Et à cet instant, le junkie se promet de faire plu attention à elle, et d'être toujours là quand sa meilleure amie aura besoin de lui. Pour une fois, c'est à lui de la consoler, et de l'aider. Parce qu'elle a toujours été plus grande que lui, à tous les niveaux.
"Je suis désolé...J'suis vraiment qu'un...Qu'un..."
Nathanaël ne trouve pas les mots ; il n'y a pas d'injure assez grossière pour définir ce qu'il est. Pourvu qu'elle le laisse se racheter. Pourvu qu'elle le pardonne de faire à chaque fois de grands détours pour voir l'évidence.
"Je te laisserai plus toute seule."
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Re: Que tu me reviennes... [Nath'] Jeu 23 Déc 2010 - 13:54 | |
| Et enfin ce fut le déclic. La petite étincelle qui mit le feu aux poudres. Je ne sais pas si mes regards suppliants en étaient la cause, mais Nathanaël fit enfin ce que je voulais qu'il fasse. Il me prit dans ses bras. Comme enveloppée dans un cocon, j'aurais pu m'endormir. C'était tellement confortable, tellement réconfortant, tellement tout. J'étais comme un chaton bien protégé dans les pattes de sa mère, au diable le danger, je n'en avais plus rien à cirer. Le monde se remettait enfin à tourner, à tourner à ma manière. Plus d'entourloupes, je reprenais ma place de maître du jeu, adieu le rôle de vulgaire pion, Jeremiah pouvait bien aller se faire mettre. Si seulement il pouvait voir cette scène, la réconciliation des membres du jeu ne fait pas partie des règles habituelles. Ah il serait sur le cul l'emmerdeur, et rien ne me ferait plus plaisir.
Je n'avais besoin que de ce câlin pour reprendre du poil de la bête, c'était peu mais indispensable. La petite chaleur que j'avais toujours sentis en sa présence était enfin revenue de son long voyage. Et n'allez pas croire que c'était la petite flamme de l'amour qui renait de ses cendres, non, juste le sentiment d'avoir retrouvé une personne précieuse que j'avais perdue. Et c'était sacrément agréable.
Tellement surprise qu'il ai enfin pris une initiative que j'en étais restée totalement immobile et raide comme un piquet. Toutes mes excuses beau papillon, tu n'es pas le seul à être engourdi par tes sentiments. Une belle bande d'empotés. Mais comment lui montrer, autrement que par le serrer lui aussi dans mes bras, que j'étais au bord de l'hystérie ? DING DING ! Facile ! Il me suffisait d'être moi même et ça, je savais très bien le faire en sa présence. Je tournais mon visage vers lui, tout en espérant que mon sourire ne ferait pas trop peur couplé avec ma tête de morte vivante et lui lécha, tel un gros labrador, la joue droite. Si il y avait bien une chose que j'adorais faire avec Nathanaël, c'était lui mordre les lobes d'oreille, et je ne m'en fis pas prier. Au risque de l'entendre hurler, il n'avait plus le droit de me refuser quoique ce soit et je comptais bien en profiter pendant un petit bout de temps. Ça lui ferait les pieds au lâcheur.
« T'es vraiment qu'un sale c** ? Ouais c'est pas faux. Mais prépare toi à souffrir, cher petit esclave chéri ! »
Garce ? Non, j'appliquais ce qui me paraissait juste. Je n'avais pas vraiment eu de revanche, qu'il devienne mon esclave pour une durée indéterminée en était un bonne. Les protestations de ce dernier ne seront bien sur pas acceptées et toutes revendications de sa part seront rejetées. Ah, il n'y avait rien de mieux pour me mettre de bonne humeur que l'apparition d'un chevalier servant qui allait assouvir tous mes désirs les plus fous.
« Ta première mission sera de me faire un massage des pieds, je les ai lavé ce matin, pas d'inquiétude mon mignon ! »
Et le meilleur était la tête que tirait Nathanaël, il devait déjà regretter de s'être réconcilié avec moi. J'étais la pire des meilleurs amies, je l'avoue. Je le poussai avec force pour qu'il tombe sur le dos (sur le canapé hein) et lui sautai dessus. Correctement allongée sur son torse, les jambes enroulées autour des siennes pour l'empêcher de bouger, je mis mes mains dans ses cheveux.
« Haaaa ces cheveux ! Une tuerie »
Oh la vache, j'suis vraiment désolé, j'avais pas capté que ça faisait autant de temps que je n'avais pas répondu. Vraiment vraiment vraiment désolé :/ |
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| | Que tu me reviennes... [Nath'] | |
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