[HJ: Désolée pour le temps et la qualité médiocre, j'ai encore un peu de mal j'essayerai de faire mieux par la suite >__<]

Savez-vous ce qu'il y a de pire que la mort ?

La vie.
Certains ont plus de chances que d'autres. Ils viennent au monde dans des vraies familles, avec deux parents qui s'aiment, un frère ou une soeur, une bonne entente générale, ont des amis sur qui compter, les problèmes relationnels sont rares, les résultats scolaires sont corrects, bref. La vie idéale pour beaucoup en somme. Mais d'autres non pas cette chance. La situation familiale est désastreuse, les relations externes tout autant ou presque, les plus malchanceux se retrouvent à la porte et tombent parfois dans la prostitution pour s'en sortir, se tournent vers l'usage des drogues pour tenir le coup.
On nous promet des choses depuis qu'on est gosse, et toutes ces choses ne sont en réalité qu'un ramassis de conneries. Ceux qui s'en sont rendu compte continue de vivre par curiosité de voir de quoi sera fait demain -bien qu'au fond, ils le savent déjà-, ou alors par espoir que tout s'arrange, ou encore sans but précis, telles des âmes errantes.
Beaucoup des adolescents présents ici savent déjà tout cela. Une fois enfermés ici, que se passe-t-il ? Certains vous diront que c'est la fin. La fin d'eux, de vous, de tout. D'autres cherchent à se barrer à tout prix, mais pour faire quoi ? Pour retourner dans le même bordel qu'avant ? Sans doute. Ils sont considérés comme fous, toxicomanes, alcooliques, psychopathes, putains, délinquants, voyous, schizophrènes, troublés psychologiquement, paranoïaques, dépressifs. Et en dehors de tout cela, il y a les "normaux". Et ceux là, je peux vous dire que ce sont les pires de tous.

La solution que beaucoup choisiront pour "aller mieux" est celle de se défoncer. Certes, ce n'est pas la meilleure solution, mais s'en est une. Se défoncer à coup de seringues, à coup de lattes, à coup de verres, à coup de sexe. Les soirées et fêtes clandestines devenaient de plus en plus fréquentes à l'institut bien qu'elles se devaient de rester discrètes. Et pour rester discrètes, il fallait commencer par trouver un endroit qui pourrait le permettre. Les galeries souterraines s'avéraient être parfaites pour organiser une nouvelle fête.

20H13.
Herbe. Feuilles. Carton. Tabac. Rouler.
Le visage blafard du nordique s'éclaira à la lueur de son briquet. Il expira la fumée de son joint en un soupir, créant un petit nuage gris qui s'évapora rapidement. Il faut bien se détendre après.. une journée comme une autre -d'autant plus que ce n'était sûrement pas son premier de la journée. Le jeune homme s'adossa sur une paroi d'un des couloirs sombres et humides où il attendait depuis peu Kyllian. Un charmant jeune homme qu'il voyait plus ou moins comme un ami. Un ami oui, on peut dire ça comme ça, bien que la relation devenait parfois tendue entre eux. Bref. Daëron devait se faire rejoindre par Kyllian dans les galeries afin de savoir si une quelconque soirée pourrait avoir lieu ici puisque les deux hommes avaient l'intention d'en organiser une. Il ne niait pas que cela lui manquait, ce genre de soirées que l'on pourrait pratiquement qualifier d'orgies. Si le lieu ne conviendrait pas, ils iraient voir ailleurs tout simplement. Le finlandais tira une fois de plus sur son petit rouleau de bonheur et constata qu'il se consumait trop vite à son goût.

Alors qu'il était en train de regarder la chose fumante qu'il tenait entre deux doigts, il entendit des pas se rapprochant vers sa direction. Son regard argenté se releva et chercha le nouveau venu. Un sourire malicieux se dessina aux coins de ses lèvres.

-"Tu m'attends même plus pour fumer ?"


Grand -certes pas autant que lui mais bon-, légèrement musclé, cheveux mi-longs.
C'était bien Kyllian. Le nordique esquissa un sourire à sa remarque, il n'avait qu'à arriver plus tôt après tout. Enfin, heureusement que Daëron n'attendait pas depuis longtemps et qu'il était d'accord pour partager sa marie-jeanne. Il s'assit quelques secondes à peine après lui et lui tendit donc son pétard. Il sortit ensuite le même matériel et s'en roula un autre. Autant en profiter.


-"C'est ici alors, pour la fête ?"


Daëron laissa un blanc de quelques secondes, juste le temps d'allumer son nouveau joint. Il rangea ensuite son briquet et reprit l'objet fumant entre deux doigts, laissant ses poumons se vider de la fumée toxique. Il se sentit rapidement léger et monter d'un étage. Quelle agréable sensation.


-"Ouep.. Alors, t'en penses quoi ?"


D'après lui, l'endroit était très bien.
Bien placé, discret, parfait. En y pensant, il se dit qu'ils devraient peut-être penser à demander des frais de participation, ou que les gens ramènent un peu de came et de boissons, parce que s'ils devaient s'y mettre rien qu'à deux, ça reviendrait à beaucoup. Certes, lui-même avait sa propre réserve de drogues puisqu'il dealait à certaines personnes de l'institut depuis un moment, mais hors de question qu'il ramène tout sans faire payer. Il n'y gagnerait rien, ça serait les autres qui se défoncerait avec sa came, et en plus après, comment ferait-il pour retrouver de la drogue sans argent ?


-"Hmm... Faudrait penser à faire payer.. Ou demander à ce qu'on ramène ce qu'il faut... A moins que t'arrives à trouver tout ça gratuitement."


Ce qui l'étonnerait fortement.
L'homme à l'allure ténébreuse tira une nouvelle fois sur son pétard et garda la fumée trois secondes dans ses poumons, histoire d'avoir un peu plus d'effets. Au final, lorsqu'il y pensait, il se disait qu'il ne savait pas grand chose de Kyllian. Et c'était vrai. Il ne savait pas grand chose de cet homme. Ils s'entendaient plus ou moins bien, se fréquentaient parfois en soirées. Mais il y avait beaucoup de chose qu'il ignorait, et c'était pareil dans le sens inverse.


Au final, peu de personnes se connaissent vraiment.

Je te présente mes excuses ^^°
Et je vais te libérer d'un poids : je n'ai aucune inspiration pour répondre à ce sujet é.è
Alors j'abandonne. Comme de nombreux autres rps >.<

Tu auras le droit de me flageller !