Sujet: Aaron Lowney Jr. Mar 15 Juin 2010 - 19:18 | |
| ► État Civil
• Nom & Prénom : Aaron Lowney Junior • Surnom : Junior, gamin, sale gosse, « le chieur », « le nain »... Il a le chic pour s’attirer des tas de petits noms, qu’il déteste évidemment. C’est Aaron, point. Et si malgré tout vous avez envie de faire preuve d’imagination, évitez tout de même « Junior ». Ça le met dans une rage folle.
• Age : 14 ans • Date de Naissance : 01 avril 1996 (ha ha). • Lieu de Naissance : Bristol (Angleterre) • Nationalité : Anglaise
• Sexe : M • Orientation Sexuelle : Pas encore définie. Vous croyez qu’il n’a que ça à penser ?
► Casier Judiciaire
• Nombre d'arrestations : 11 • Délits commis :
Dégradation d’un lieu public (5x) : Tags, peinture, déchets et autres sur divers bâtiments publics, tels que son école primaire, son collège et dans la rue en général. Insulte à un représentant de l’ordre (2) : La politesse et Aaron, ça fait deux. Coups et blessures (2) : Un camarade de classe puis un professeur dont la tête ne lui revenait pas. Vol des énoncés de l’examen final de son collège (2x) : Ha ha.
Il avait aussi pris l’habitude d’insulter ses parents (entre autres), mais ce n’est pas reconnu comme un délit envers la loi. • Nuits passées au poste de police : 6
► L'institut Teenagers
• Présent depuis : Quatre mois.
• Chambre ou Dortoir : Il a fait un scandale le jour de son arrivée pour avoir une chambre à lui tout seul. C’est pourquoi ceux qui ont assisté à la scène le surnomment « le chieur ».
• Intégré à cause : Ce n’est en aucun cas un choix personnel. D’ailleurs s’il le pouvait, il aurait déjà mis les voiles. (Notez qu’il a déjà essayé deux ou trois fois, mais sans succès.) Le collège du jeune homme menaçait de coller un procès aux parents ; choix parental, donc.
• Objectif ultime : S’évader de l’institut par tous les moyens possibles et inimaginables. Toute aide sera chaleureusement acceptée... Enfin, peut-être pas chaleureusement, mais acceptée quand même.
► Physique
• Taille : Aaron mesure 1m50. C’est peu selon lui, ce qui lui a aussi valu le surnom du « nain ». Toujours est-il que comparé aux grandes perches auxquelles il a affaire tous les jours, il se sent légèrement... inférieur. Et s’il y a bien une chose qu’Aaron déteste, c’est se sentir inférieur à quelqu’un. • Poids : 45 kilos. Là encore, rien de quoi rivaliser avec les grands dadais qui partagent sa chambre. Le deuxième objectif ultime d’Aaron, c’est de devenir baraqué. Mais comme il ne peut pas planifier deux plans machiavéliques à la fois, il le laisse pour plus tard (ouais... en fait, c’est surtout qu’il est incapable de soulever des haltères). • Ses cheveux : À la base, les cheveux d'Aaron sont blonds. Blonds et lisses. Mais comme son visage a déjà des traits fins et angéliques, et qu'il ne veut pas ressembler davantage a un gentil fils à papa, il les décolore et les 'sculpte' tous les matins à l'aide de gel pour leur donner leur aspect actuel : Blancs et déstructurés, façon 'saut du lit'. Alors qu'en fait, ça lui prend une bonne demi-heure tous les jours, mais chut... il n'aime pas qu'on dise qu'il prend soin de lui. • Ses yeux : Les yeux d'Aaron sont d'un bleu profond. Comme si ça ne lui donnait pas assez l'air d'un petit ange, il faut qu'en plus ils soient grands et légèrement en amande. Il a l'air innocent au possible au naturel, raison pour laquelle il s'entraîne ardemment pour développer un (je cite) 'regard de tueur'. Et c'est pas gagné. • Autres : Aaron a deux tatouages sur les bras et les avant-bras. Ils sont souvent la cible de moqueries car, en raison de son âge, et de sa petite taille qui lui donne encore un ou deux ans de moins, on le charrie en prétendant qu'ils sont factices. Mais non, ils sont bien réels, et il a bien souffert pour les avoir. Il les a faits clandestinement, parce que ses parents étaient forcément contre... alors il les a mis devant le fait accomplis. Il s'agit de quatre lézards (deux de chaque côté) qui se mordent la queue, à l'encre noire eten style 'tribal'. Est-il utile de préciser qu'il en est extrêmement fier ?
► Caractère
• Qualités : Oh oui, Aaron a des qualités. Si on les cherche bien. Il a un sens de l'honneur démesuré (malheureusement proportionnels à sa fierté et à son ego sur-développé), qui lui interdit de revenir sur sa parole lorsqu'il l'accorde. Heureusement pour lui, il est aussi méfiant par nature, ce qui fait qu'il ne fait pas de promesses inconsidérées. Ce n'est pas un garçon à proprement parler intelligent, à vrai dire il est assez maladroit dans la vie de tous les jours et fait pas mal de gaffes, mais il a un très bon instinct, qui lui permet de détecter assez facilement qui est digne de confiance ou pas. Ce qui fait que, malgré son manque flagrant d'expérience dans la 'criminalité', il se sort plutôt bien des situations auxquelles il est confronté. Ensuite, malgré qu'il ne soit pas démonstratif par nature et qu'il donne l'impression de détester tout le monde, Aaron est un gamin plutôt... sentimental. Mais évidemment, il le cache parce qu'il considère que c'est une faiblesse. Par exemple, il déteste voir pleurer une fille. S'il en trouve une dans cette situation, son instinct lui dictera d'aller la consoler, alors que son cerveau lui intimera de passer devant en la traitant de pleurnicharde ou de 'faible'. Généralement, il écoute plus son cerveau, mais ça ne signifie pas qu'il est insensible à tout ce qui l'entoure. Juste... très maladroit. • Défauts : On pourrait passer des heures à énumérer les défauts d'Aaron, alors contentons-nous des principaux. Premièrement, c'est quelqu'un de très égoïste. Ok, il partage son goûter, mais pour le reste il ne faut pas rêver. Cependant, il est aussi du genre opportuniste. Du coup avec lui, c'est 'faites ce que je dis mais pas ce que je fais'. Bien qu'assez jeune, il se montre déjà manipulateur avec son entourage. Et même si sa technique n'est pas encore très élaborée et ne fonctionne pas toujours, il a déjà compris qu'il pouvait obtenir beaucoup avec sa petite bouille d'ange. Cependant, à moins d'avoir quelque chose à retirer de quelqu'un, Aaron se montre froid et distant avec son entourage. Il aime bien lancer des petites piques et prendre les gens de haut, même s'il lui arrive de se faire clouer le bec. Évidemment, il aime avoir le dernier mot, il prend donc ceci comme un affront personnel. Parce que pour couronner le tout, Aaron est aussi extrêmement rancunier. Il n'est peut-être pas super intelligent, mais il a une mémoire photographique, méfiez-vous de ça. Finalement, ajoutons que malgré son dégoût envers ses origines 'bourgeoises', Aaron conserve un petit côté 'exigeant', à la fois avec lui-même et envers les autres, ce qui l'amène à être considéré comme un chieur par la plupart des gens. Ai-je précisé qu'il n'avait pas beaucoup d'amis ? Vous savez à présent pourquoi. Enfin, malgré son désir de devenir un grand méchant bad boy, il reste extrêmement naïf sur certains sujets, de par son jeune âge et son manque d'expérience. S'il méprise les plus âgés que lui, c'est en partie parce qu'il se sent inférieur à eux à cause de cela. Son attitude froide, hautaine voire méchante ne lui sert qu'à se protéger. • Centres d'intérêts : Le loisir principal d'Aaron a toujours été le piano. Du moins, quand il habitait encore chez ses parents. Ces derniers l'on forcé à prendre des cours à l'âge de trois ans pour en faire un virtuose, ce qui l'a au départ dégoûté. Il a continué jusqu'à dix ans, puis s'est rebellé. Mais deux ans plus tard, il s'y est remis en secret. Il n'a rien dit à personne, parce qu'il considère comme une honte de revenir sur sa parole. Sinon, Aaron se passionne en ce moment pour les films, les séries et les livres sur l'univers carcéral. Son sujet préféré ? L'évasion. Oui, Aaron a l'intention bien arrêtée de sortir de l'Institut un jour. Il se fiche de savoir comment, et est même prêt à accepter l'aide d'autres pensionnaires s'il le faut, mais qu'on se le dise : monsieur le jeune héritier ne moisira pas plus longtemps ici.
Affinités Particulières
• Aime/n'Aime pas : ♥ + Le piano, les sucreries, le cinéma, les séries télévisées, lui-même. ♥ - L'autorité, ses parents, l'institut, les gens plus âgés que lui, les pleurnicheurs/-chardes.
• Goûts Musicaux : Je vous rassure, ce n'est pas parce qu'Aaron joue du piano qu'il se borne à écouter de la musique classique. Premièrement, elle lui rappelle trop les mini-concerts que ses parents le forçaient à faire. Et deuxièmement, elle ne correspond pas du tout à l'image qu'il veut se donner. Si vous lui posez la question, Aaron répondra donc qu'il aime tout ce qui fait du bruit, du hard-rock et passant par le rap, pourvu que le chanteur crie fort. • Goûts Culinaires : Aaron n'est pas difficile en ce qui concerne la nourriture. D'ailleurs, c'est bien la seule chose sur laquelle il ne trouve rien à redire. Il se fiche un peu de ce qu'il mange, du moment que c'est mangeable, et la présentation des plats est bien son dernier souci. Franchement, qui se préoccupe de ça ? Au final, tout finira dans l'estomac. En revanche, il adore les sucreries. C'est le seul moyen d'obtenir quelque chose de lui, comme lui soutirer des informations par exemple... Aaron est accro aux bonbons... c'est vite vu : quand il n'a pas sa dose de sucre par jour, il est encore plus exécrable. • Goûts Vestimentaires : Aaron se préoccupe pas mal de son apparence, même s’il fait croire que non. Il aime porter des vêtements décontractés, et supporte très bien le froid. Du coup, il n’est pas rare de le voir se promener en short ou en t-shirt même en hiver. Il affectionne tout particulièrement ces derniers car ils lui permettent de mettre ses tatouages en valeur, dont il est extrêmement fier et aime se vanter.
► Histoire
Aaron est fils unique. Né dans une famille anglaise plutôt aisée, il se retrouve très vite entouré de l’affection de ses parents ou, le cas échéant, de cadeaux que ceux-ci lui envoyaient lorsqu’ils étaient absents. Malgré son enfance pourrie-gâtée par des domestiques et des caprices toujours satisfaits, Aaron apprit à se débrouiller seul. Car seul, il l’était un peu. Mis à part quelques enfants de son âge qu’il croisait vaguement dans l’école privée où il étudiait, et les domestiques dont il n’était pas proche – professionnalisme oblige – le petit chéri à son papa et à sa maman n’avait pas réellement d’amis. Bien sûr, il était invité à tous les goûters d’anniversaires des enfants des amis de ses parents, mais il ne considérait pas ces gamins de son âge comme ses amis. Pour lui, ils étaient soit bons à combler momentanément sa solitude, soit semblables aux adultes de son milieu, pour qui seule l’apparence semblait compter. Pourtant à ce moment-là, Aaron ne mettait pas encore ses parents étaient « dans le même sac ». Il savait qu’ils l’aimaient et que c’était uniquement par obligation pour leur travail qu’ils ne pouvaient pas toujours être à ses côtés. Cependant, cette conviction changea lorsque, un matin de Noël, Aaron – qui avait alors huit ans – découvrit au pied du sapin, au lieu de ses cadeaux habituels, une brève lettre écrite par sa mère : Junior (ses parents l’appelaient ainsi puisqu’il portait le prénom de son père), ton père a dû s’absenter pour son travail et je l'accompagne. À cause de cet imprévu, nous ne pourrons pas être présents aujourd’hui, mais nous avons laissé ta liste de cadeaux à Wilfred (c’était le nom du majordome). Passe une très bonne journée de Noël, Tes parents qui t’embrassent très fort. Aaron blêmit. Apparemment, non seulement ses parents n’avaient pas jugé utile de le réveiller pour lui dire au revoir, mais en plus ils semblaient avoir oublié qu’il croyait encore au Père Noël. Du moins jusqu’à ce qu’il comprenne, en lisant cette lettre, que Wilfred était chargé d’acheter ses cadeaux. Alors à moins que le vieux majordome soit le Père Noël – mais il en doutait ; il était naïf mais pas stupide – ses parents venaient de gâcher doublement son Noël. Et ceux à venir, par la même occasion. Révolté contre ses géniteurs – et n’ayant même pas de cadeaux ou de chocolats sous la main pour se consoler – Aaron décida que dès à présent, il gâcherait les Noëls de ses parents. Et cela lui plaisait tellement qu’il se mit à gâcher le reste de leur vie aussi. Bien sûr, Aaron ne pouvait pas grand-chose à son échelle ; il se contenta donc de briser les rêves que ses parents avaient pour lui, comme ils avaient brisé le sien, à savoir celui de faire partie d’une famille heureuse et qui l’aimait. Il commença à se montrer désagréable, puis impoli, puis franchement exécrable et fit exprès d’échouer dans toutes les matières à la fin de l’année scolaire. Ajoutons à cela un comportement turbulent voire violent en classe, qui lui valut d’être renvoyé de la prestigieuse école privée dans laquelle il évoluait depuis qu’il avait l’âge de parler. Il ne s’arrêta pas là évidemment, et s’appliqua à se montrer le plus cancre possible afin d’exaspérer ses professeurs, qui ne faisaient que convoquer ses parents. Lorsque ceux-ci étaient en mesure d’assister aux réunions, ils ne pouvaient que constater la situation sans vraiment y trouver une solution – il fallait dire qu’Aaron refusait à présent de se laisser soudoyer par un paquet de bonbons ou un joli jouet. Et lorsqu’ils ne pouvaient y assister, ils envoyaient Wilfred. Tout cela n’était donc pas suffisant pour Aaron, qui décida de passer à la vitesse supérieure. S’ensuivirent plusieurs infractions qui le menèrent finalement à l’institut Tennagers. Ses parents disaient être dépassés, ignorer comment gérer ce subit changement de comportement. Ils eurent beau l’envoyer voir des psychologues, cela ne changea rien. Ils avaient compris que l’attitude de leur fils n’était pas dû à un caprice passager, ce qu’ils pouvaient gérer en lui offrant quelque chose qui détourne son attention, mais ils ne savaient pas comment réagir. Ils ignoraient que la seule chose qui aurait pu arranger la situation eut été d’essayer de se mettre à la place de leur fils, de tenter de le comprendre, ou du moins d’engager la conversation avec lui. Au lieu de cela, ils déléguèrent le problème à autrui dès que la direction du collègue d’Aaron menaça de les poursuivre en justice suite aux énoncés des examens qu’il avait dérobés. Sachant qu’Aaron est têtu, ce n’est assurément pas lui qui fera le premier pas pour engager le dialogue avec ses géniteurs. Au lieu de cela, il n’a rien trouvé de mieux à faire que d’imaginer comment « s’évader » de l’institut. Simple caprice d’un gamin agacé et ennuyé par sa nouvelle situation, ou nouvelle tentative de faire réagir ses parents ?
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