► État Civil• Nom & Prénom : Kaelynn Bicelmos
• Surnom : Kajila
• Age : 17 ans
• Date de Naissance : 18 Avril
• Lieu de Naissance : Boston
• Nationalité : Américaine officiellement. Mais un Irlandais n'oublie jamais son pays d'origine, même plusieurs générations plus tard.
• Sexe : Une fille mais ne lui dites pas trop
• Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle, si tant est qu'elle ait une sexualité quelconque.
► Casier Judiciaire• Nombre d'arrestations : 4 à Boston - 1, le dernier, en Californie
• Délits commis : Kajila (comme elle se fait appeler) a commis beaucoup de délits mais n'a pas été attrapée à chaque fois. Les plus courants sont le vol et les coups et blessures. A Boston, elle a été arrêtée quatre fois Elle a déjà passé quelques temps à faire des travaux généraux mais recommence généralement dès que la probation est levée. Pour le dernier, un anonyme a payé sa caution et elle a fugué de la maison où on l'avait placée (foster care, pas maison de correction).
- Vol de livres
- Coups et blessures sur un adolescent
- Coups et blessures sur un membre du barreau
- Vol de livres (bis, au même endroit que la dernière fois)
En Californie, elle a été arrêtée pour vol aggravé de coups et blessures, port d'arme (un couteau) et insulte à agent..sans parler de son précédent casier montrant un grand risque de récidive. On la soupçonne également d'avoir de faux papiers puisque ses parents n'ont pas pu être joints.
► L'institut Teenagers• Présent depuis : 6 mois. Assez longtemps pour savoir qu'elle ne s'y plait pas.
• Chambre ou Dortoir : Kajila n'est pas dangereuse (sauf quand on la drague de trop près) mais ses répliques, son manque total de sociabilité et son indifférence aux besoins d'autrui lui ont donnés droit à une chambre. Moins elle est entourée, moins elle fout le bordel.
• Intégré à cause : Obligation judiciaire. Ils ne savaient pas quoi en faire, personne pour la réclamer, trop violente, récidiviste et visiblement pas décidée à rentrer dans le rang. La justice espère qu'un cadre strict la fera rentrer dans le moule.
► PhysiqueJe ne vous dirais pas que je suis belle parce que la beauté n'est rien qu'une réponse imbécile à des clichés sans intérêt. Je suis malheureusement une femme, et j'ai les attributs de mon sexe. A savoir une taille fine, des hanches bien dessinées et une poitrine qui, si elle aurait pu être plus grosse a au moins l'extrême avantage de ne pas me gêner. Je suis plutôt musclée, j'ai passé ma vie à faire du sport et j'adore ça. De taille moyenne, on me croit le plus souvent petite jusqu'à ce que je m'approche d'une autre fille. En fait, je tourne autour du mètre 70. Pas de quoi s'en vanter, pas de quoi le dissimuler non plus. Je suis plutôt contente de moi en général. Mon corps m'obéit et c'est tout ce que je lui demande. Comme je l'ai dit plus tôt, je suis musclée. N'allez pas non plus chercher un corps large boosté aux anabolisants, je suis simplement moins fine que la moyenne des anorexiques à la mode. Mon IMC est totalement normale, merci beaucoup, et mon régime certes déséquilibré est corrigé par une bonne hygiène de vie.
Voila donc pour ma silhouette, celle d'une femme formée, attirante si j'en crois les imbéciles qui me croient à louer, mais absolument pas un canon de mode. Quant au reste, il est à l'avenant. J'ai la peau blanche de mes ancêtres celtes. Le genre de peau qui ne bronze pas, ne rougit pas, ne change sous aucun prétexte. Comme eux, j'ai les yeux verts mais les miens sont si foncés qu'on pourrait les croire noir ou marron lorsque la lumière est changeante. J'avais de très longs cheveux châtains ondulés à une époque mais y a rien de pire que les couettes pour se battre. Je les ai coupés au couteau il y a quatre ans et je continue à le faire régulièrement. Du coup, ma coupe est pourrie, j'ai des mèches inégales un peu partout et ce qui reste est plus raide que bouclé mais ça ne me gène plus et il parait que cela me va bien. Seule coquetterie, je les maintiens en arrière par une petite barrette symbolisant un dragon qui date d'avant ma fugue.
Passons donc à mes habitudes corporelles. Que je marche, je dors ou je cours, je ne passe pas inaperçue. Le bon des arts martiaux c'est que ça aide à se détendre. Le mauvais c'est que toute son énergie devient perceptible à ceux qui savent regarder. On dit que je ressemble à une panthère au repos. Plein de violence contenue. C'est probablement vrai. J'ai la tête haute, le port droit, je sais ce que je vaux. Contrairement a la plus part de mes congénères, je sais quoi faire de mes bras et de mes jambes. On s'écarte inconsciemment devant moi. Pas par respect, juste par instinct. Et ceux qui ne le font pas…et bien, tant pis pour eux.
Enfin, la mode. Je m'habille pratique. Leggins en bas, long T-shirt -ou tunique - serré à la taille par une ceinture, convers' ou basket aux pieds l'hiver, sandales l'été. Du cheap, du solide, du vert/brun/rouge/noir/blanc uni. J'ai pas de temps à perdre en shopping et pas de sous à voler en fantaisie.
PS : Je n'ai ni tatouage, ni piercing. C'est cher et ça ne sert à rien. J'ai eu les oreilles percées pour mes deux ans mais je ne sais pas si le trou est encore là.
► CaractèreIl est toujours difficile de décrire son propre caractère. Enfin il parait. Le mien me parait pourtant très simple. Il est mauvais. Point. Et n'allez rien chercher pour l'atténuer, ça ne servira à rien. Je sais parfaitement qui je suis. La lucidité est l'une des punitions de l'intelligence. Il y en a d'autre mais je crois que c'est la pire.
J'ai mauvais caractère donc. Je suis susceptible, souvent violente que ce soit en paroles ou en actes. J'ai très peu de patience, aussi je préfère bien souvent me débrouiller seule, c'est plus rapide et mieux fait. J'ai horreur des hypocrites, des pseudo-rebelles, des adolescents, des adultes qui veulent vous "aider" alors que leur égo est la seule chose qui compte à leurs yeux. Je ne serais pas votre BA du jour. Vous perdez votre temps avec moi, foutez moi la paix. Depuis toujours, j'ai eu l'habitude d'avoir tout ce que je voulais, le plus souvent avant même d'avoir conscience de désirer quelque chose. Tout, sauf ce qui me tenait le plus à cœur. Mais ne versez pas de larmes de crocodiles. L'affection, l'amour familial ou l'amitié, finalement, j'en suis bien revenue. Je ne vous aime pas, vous ne m'aimez pas, il ne sert à rien de s'aveugler à essayer de croire le contraire, c'est stupide. Toujours à cause de mon manque de patience, je déteste les imbéciles. Je sais que vous ne pouvez pas tous être aussi doués que moi mais mince, faites un effort. Vous ne
pouvez pas croire à toutes les âneries que vous débitez, rassurez moi !
Vous l'aurez comprit, je ne suis pas des plus sociables. Cela dit, je ne suis pas un monstre non plus (juste un dragon). Si vous me laissez tranquille et ne traînez pas dans mes pattes, je ne vais pas aller vous chercher. Vous ne m'intéressez pas et le plus souvent, je vous opposerais de l'indifférence. Il vous suffit donc d'avoir l'intelligence simple de ne pas me chercher pour vivre sinon en parfaite harmonie, au moins en paix avec moi. Oh, et ne touchez pas mes protégés non plus. Pas qu'ils soient mes amis mais j'ai avec eux des obligations d'honneur et je me dois de les défendre. Vous ne voulez pas que je me mette en colère n'est-ce pas ? Bien. Je me disais aussi.
Que dire d'autre. On me dit prétentieuse parce que je suis honnête et douée, tant pis. J'ai très peu de respect pour autrui, vous l'aurez remarqué, et comme l'autorité est composée de gens, je la respecte peu non plus. Pourtant, j'aime avoir un cadre propre et bien entretenu. Vous ne me verrez jamais dégrader du matériel, c'est ridicule, je laisse ça aux imbéciles. Mes seuls "crimes" n'ont en fait été perpétrés que sur des criminels. On ne PEUT PAS vendre un livre 20 dollars. C'est du vol. Il ne faut pas s'étonner si je me sers après. Par contre je paye toujours moi-même mes vêtements, ma nourriture et les cadeaux qu'il m'arrive d'offrir. Parce que je ne suis pas du genre à empêcher qui que ce soit de gagner honnêtement sa vie. De même, je ne suis pas psychopathe. Je n'aime pas tabasser les gens. Ceux qui s'en sont pris plein la tronche l'ont mérités. Soit qu'ils aient voulu me toucher sans ma permission (je ne parle pas d'une main sur l'épaule ou d'une bousculade involontaire, je parle de me
toucher), soit qu'ils voulaient me prendre ce qui m'appartient. D'ailleurs je n'ai jamais résisté à une arrestation autrement que verbalement. Je ne suis pas dingue. Ils ont des flingues. Pas moi.
Enfin, j'ai quelques qualités derrière tout ça. Je suis honnête, sincère et je ne donne jamais à moitié. Une fois ma protection acquise, je ne vous laisserais pas tomber. Ma loyauté n'a pas de limite, pas plus que ce que je peux faire pour mes proches. Je suis intelligente, j'ai de l'humour quand celui d'en face est bon, je me prends moins au sérieux que l'on pourrait le croire et surtout je suis franche et sincère. Jamais je n'accuserais quelqu'un de mes propres erreurs. J'apprends vite et bien d'ailleurs aussi vous ne verrez pas souvent lesdites erreurs se répéter. Il parait que si on arrive a percer ma cuirasse, je suis quelqu'un de bien. Mais la seule personne qui aurait pu le confirmer est morte. Alors… tant pis pour vous.
Affinités Particulières•
J'aime/J'aime pas : Mes goûts maintenant. Vous vous faites pas chier vous. Alors. Euh. Je ne vous aime pas pour commencer. Pas plus que les trois quart de la population, pas moins non plus si cela peut vous rassurer. J'ai horreur de la saleté et du désordre, du bruit, des beaux gosses et des imbéciles hystériques qui bavent dessus. Je n'aime pas qu'on m'aime ou qu'on m'approche de trop prêt, je tiens à mon espace vital. Je n'aime pas qu'on me donne des ordres ou qu'on me traite comme un enfant, et j'ai horreur des bonbons suite à une indigestion quand j'étais petite. La simple vue d'une sucrerie me donne envie de vomir.
Je vais essayer de mettre un peu plus d'ordre à ce texte parce que sinon on ne va pas s'en sortir. Il y a trois catégories de choses. Ce que je n'aime pas, ce que je n'utilise pas et ce que j'aime. Comme je l'ai dit plus tôt, ce que je n'aime pas tiens surtout aux gens et à leurs vices. Mais il y a également les bonbons et surtout, l'argent. J'ai ce truc en horreur. Des bouts de papiers pour lesquels les gens se déchirent. C'est idiot. Ensuite, ce que je n'utilise pas et qui ne m'intéresse absolument pas. Vous pouvez y mettre toute la technologie. Déjà j'ai pas l'électricité alors c'est mal barré, ensuite c'est du bourrage de crâne et enfin une perte de temps. Téléphones qui prennent le contrôle de votre existence, ordinateurs qui vous font croire aux miracles, télévision qui vous manipule ou même radio qui vous remplit la cervelle jusqu'à destructions complète de vos synapses… la technologie c'est le début de l'esclavage et je tiens à ma liberté figurez-vous. Cela dit, je sais (mal) m'en servir au besoin. Je n'en ai juste pas et même si j'en avais, cela ne me sert à rien. Enfin ce que j'aime tiens à peu de choses. J'aime lire et apprendre, j'aime courir et vivre et rire, et me dépenser. J'aime les défis, comprendre des trucs difficiles, aller au théâtre (mais pas au cinéma), être indépendante, travailler et dessiner. Sans parler du sport et des arts martiaux sans lesquels je ne pourrais pas vivre. J'aime me sentir puissante, vivante et forte. J'aime quand vous me détestez, j'aime quand vous avez peur de moi, j'aime être meilleure que vous-même si vous pensez le contraire.
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Goûts Musicaux : C'est difficile à dire, je n'écoute pas de musique mis à part celle à la mode que les magasins divers m'ont imposés. Et je n'aime pas ce que j'entends. Quand j'étais petite, j'aimais le Jazz, le pop-rock des années folles et le classique pour dormir mais cela fait tellement longtemps que je serais bien en peine de vous donner des noms. J'aime la musique de la rue, le bruit des mots et des klaxons, le mélange des langues, la vie.
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Goûts Culinaires : Steak saignant, pommes au four, crème fraiche ? Si encore j'avais les sous. Je mange ce que je peux. Indien le plus souvent quand je bossais chez le traiteur à Boston. Ou du riz, le riz c'est comme les pâtes, c'est bon, rapide et cheap. Mais en fait je n'aime pas tellement manger. Ou plutôt j'ai trop tôt été habituée à la très bonne nourriture. Les trois quart des machins que l'on sert sont immangeables de toute façon alors bon, ça ou autre chose. Il y a juste les bonbons qui me rendent malade.
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Goûts Vestimentaires : J'aime mes fringues comme elles sont. Leggins, longues tuniques, un bandana, mon sac en bandoulière presque plus gros que moi, et mes chaussures. Les robes que je mettais gamines étaient vraiment pas pratiques. Là au moins je suis à l'aise, toujours décente, et ça cache au moins un minimum mes formes. Bon ça n'empêche pas les pervers de regarder mais eux te feraient du charme a une vache.
• Centres d'intérêts : Je m'intéresse à tout ce qui est intellectuel et à la médecine en particulier. J'ai déjà lu pas mal d'annales dessus, je suivais souvent les cours à la faculté et n'était d'ailleurs pas derrière la plupart des étudiants bien que je doive encore étudier une bonne année avant d'avoir l'âge de passer mon bac. Je sais, j'aurais pu sauter des classes mais ma bourse n'aurait pas suivit et j'ai pas trop le temps de faire mes devoirs. Enfin tout ceci est derrière moi tant que je ne suis pas sortie de là donc on va oublier et dire que j'aime lire, simplement, apprendre et étudier, de la philosophie aux maths modernes, en passant par à peu près tout ce qui fait la culture. Je lis également des romans mais ceux-ci ont plus tendance à m'énerver qu'autre chose. En gros, je suis très cultivée derrière mes airs de délinquante. Je dessine également énormément, un peu tout ce qui me passe par la tête, surtout des dragons et des caricatures. Je le fais depuis toujours et tout le temps alors j'ai fini par acquérir un certain dont pour le dessin mais j'ai besoin d'être seule ou totalement en confiance pour ce faire aussi je garde ce loisir plutôt secret.
Enfin, ce que tout le monde peut voir c'est mon amour des arts martiaux. Même ici je m'entraine régulièrement à taper dans le vide, à main nue ou avec un bâton (si j'en trouve), faire des abdominaux, courir en rond pour augmenter mon endurance. J'adore le sport. Il n'y a rien de tel pour se détendre lorsque vos camarades deviennent trop cons pour être supportables.
► HistoirePourquoi s'intéresser au passé hein ? Comme si vous vous y intéressiez réellement. Vous voulez me plaindre ? Impossible, j'ai toujours eu une chance de cocu. Un foyer uni, des conditions matérielles plus que convenable, l'intelligence qu'il faut pour faire son chemin dans le monde (et même plus que ma part) et une certaine beauté me permettant de ne pas me faire remarquer. Alors votre pitié, vous pouvez vous la mettre où je pense. Non, pas là, je pense à encore pire.
Alors oui, tout n'était pas vert (j'ai horreur du rose). Mes parents n'ont jamais été des modèles d'affection et même lorsque par hasard on se croisait à la maison, ils étaient occupés à prendre de l'avance dans un travail qui me semblait alors sans fin. J'ai grandi entourée cependant. Nourrice, précepteurs, domestiques veillaient à la moindre de mes envies. J'évitais toute fois de trop montrer mon attachement pour eux. Mon père était jaloux de mes affections alors même qu'il me refusait la sienne. Dès que je m'approchais trop d'un sous-fifre, il était renvoyé. J'ai donc apprit à faire semblant d'apprécier ceux que je n'aimais pas et à être froide avec mes préférés. Ca marchait plutôt bien et j'ai ainsi su très tôt ne faire confiance à personne.
J'ai dis plusieurs fois dans cet entretien que j'étais intelligente. Vous ne pouvez pas savoir à quel point je crois. Aucun calcul de QI ne peut révéler la vérité. De toute façon je fais dire ce que je veux aux tests. Bref. J'ai su lire, compter et écrire très tôt et dès mes 4 ans, mes relations avec mes parents se firent surtout à l'aide de post-it sur le frigo. Un enfant seul dans ces conditions, encouragé de toutes les manières possible à étendre sa culture et son intelligence apprend et comprend très vite. Trop vite. Je savais que mes parents malgré tout m'aimaient. Je savais aussi que je n'étais rien pour eux par rapport à leur ambition. Je savais que je n'avais pas été voulue et que malgré leur fierté à mon égard, je n'étais rien qu'un frein. Je savais tout cela et ne m'en formalisait pas. Comment l'aurais-je pu alors que je n'avais jamais rien connu d'autre ? Pour ce que j'en savais, toutes les familles étaient ainsi. Et la télévision ne montrait que des mensonges éhontés pour rendre les enfants tristes.
Ma vision du monde se modifia à l'entrée en primaire à 6 ans. Pour la première fois, j'étais confrontée à des enfants de mon âge. Je ne saurais décrire l'impatience que j'avais à les rencontrer et ma déception devant la réalité. Ils n'étaient de dessins et balbutiements. Anonnant l'alphabet au lieu de parler bouquins, violents, infantiles et sans intérêt. J'appris aussi à sortir seule, tandis que les mamans et les papas venaient chercher l'enfant prodige. Enfin seule…pas tout de suite, j'ai quand même eu une domestique à la sortie des classes au début jusqu'à ce que je décrète que je pouvais bien me débrouiller seule.
Le jour de la rencontre "parent"/professeur changea toutefois ma vie. Evidemment, mes parents ne s'étaient pas déplacés mais le chef du domestique avait accepté de le faire à leur place et le discours de mon institutrice n'était pour une fois pas totalement déplacé. Elle leur conseilla de me faire faire du sport, pour, disait-elle, apprendre à canaliser mon énergie et à m'ennuyer moins. L'information fut transmise aux intéressés qui me consignèrent dans un dojo, pour apprendre le karaté. Les arts martiaux changèrent ma vie. Le Maître était un vrai japonais et il su rapidement m'intéresser à sa matière. Ensemble, on étudiait non seulement les mouvements mais aussi la philosophie qui transparaissait derrière. Il allait à mon rythme, sans chercher à me faire grandir trop vite ou à m'infantiliser. Avec lui, je progressais terriblement. Le karaté, le taekwondo, le judo et même le kendo devinrent ma raison de vivre. L'école me paraissait de plus en plus ennuyeuse mais comme je continuais à exceller et à m'ennuyer, on m'y laissa tranquille. Quand à mes camarades, je du en blesser quelques uns mais l'un dans l'autre, ils m'ignorèrent et je fis de même. Ma plongée parmi ma génération ne m'avait pas fait de bien mais peu importait. J'étais différente, je le savais maintenant mais j'avais la force de ce savoir. J'étais meilleure qu'eux. Probablement le sang irlandais ou peu importe. Le monde allait m'appartenir un jour, c'était certain.
Les années se ressemblaient et passaient sans raisons précises. Mis à part les moments de détente au dojo où je pouvais être moi, j'appris de plus en plus à m'isoler et me taire. Je portais les affreuses robes que l'on me donnait, j'allais en cours où je ne causais plus de problèmes mis à part lorsque de petits rebelles essayaient de me provoquer et je ne répondais plus. Même lorsque l'on m'adressait la parole. J'ai commencé ma crise d'adolescence très tôt. Et ceux qui disent que je ne l'ai pas terminée se trompe. C'était pire.
J'avais dix ans quand j'ai commencé à haïr mes géniteurs. Le symbole, c'était un bocal de bonbon toujours plein au dessus du bar. Je ne sais qui avait donné cet ordre stupide mais j'avais beau en manger, le niveau ne baissait pas. Et c'était peu dire que ça m'énervait. Un jour où mes parents m'avaient couverts de tous les cadeaux possibles sauf celui que j'avais demandé - a savoir une après midi avec eux - je décidais de tenter une expérience. Jeune enfant que j'étais, le choppais le grand bocal et me forçait à tout avaler, cachant même les papiers pour que le bocal soit enfin vide. Je vous passe les détails sur la réaction de mon organisme a ce soudain excès de sucre. J'eu de la chance de ne pas faire de coma hyperglucidique. J'eu moins de chance a revoir le bocal plein a mon réveil le lendemain. Cette fois, ayant apprit la leçon, je me contentais de le fracasser au sol. Mais le mal était fait. Depuis ce jour, je ne peux plus voir une sucrerie en peinture. Ni mes vieux. Mais ça c'est la suite de notre histoire.
Bref, crise d'adolescence, fin des robes, et de la tranquillité pour le personnel de la maison. Mais j'étais trop jeune alors pour faire vraiment une différence et je me contentais d'attendre. J'attendis ainsi jusqu'à mes 14 ans. J'avais demandé une bourse au mérite, obtenue non sans peine vu les revenus parentaux mais obtenue quand même. Je m'étais également arrangée pour avoir un petit boulot au noir et obtenir une bicyclette. Et hop. Ni une, ni deux, je fuguais. Sans un regard en arrière. Après tout, ils me retrouveraient en quelques jours à peine…
… ou pas. Je n'avais pourtant pas changé d'école ou même de dojo (puisqu'ils payaient toujours les leçons) mais je ne sais pas, ils devaient ne pas avoir le temps. Lequel passa, chose qu'il faisait fort bien.
Si j'ai eu du mal au début avec ma nouvelle vie, j'arrivais plus ou moins à un équilibre stable avec les années. Je payais l'indispensable et volait le superflu. Les dealers avaient vite compris que je ne leur était pas utile, et tant qu'on ne se mêle pas des magouilles du voisin, on est facilement tranquille dans la rue. Le problème venait surtout des maquereaux (pas que j'étais belle, non, mais ils ont toujours besoin de chair fraîche) et des vieux pervers du côté riche. Quelques coups bien placés me permettaient de me défendre et je crois que j'ai surtout eu de la chance de ne pas tomber sur plus fort que moi. Au lycée, tout le monde pensait que tout était normal, je ne les détrompait pas, je ne veux pas de pitié. Et dans la rue tout le monde pensait que j'y était née. Il y avait donc deux personnes dans mon existence. Kaelynn et Kajila. Même que c'était Kaj' que j'aimais le plus.
Malheureusement, vivre dans la rue donne de mauvaises habitudes et passer de la richesse au dénuement ne se fait pas sans perdre quelques habitudes. Je volais. Je sais, c'est très mal. Mais ce sont les commerçants les voleurs pour commencer. Jamais je refuse de payer un travail honnête. J'ai juste besoin de livres et la seule bonne librairie de Boston est beaucoup trop huppée pour les moyens. Du coup je finis par me faire chopper. Pour ça et quelques bêtises (comme corriger un peu trop fort certains imbéciles), je passais plusieurs fois au tribunal. Le première fois j'eu le droit a une semonce, la seconde à une amende, la troisième a des travaux d'intérêt généraux et une probation, la quatrième…quelqu'un paya pour moi, un des vieux je suppose. Trop tard, j'en ai rien à foutre d'eux.
Cette fois, l'état me plaça dans une famille d'adoption. Foster Care System ils appellent ça. On était trois clampins chez un couple de vieux. Les deux autres étaient plus jeunes, moi je ne suis pas restée longtemps. Ils n'étaient pas méchants pourtant. Ni bons, ni mauvais, humains mais je n'ai pas refusé toute ma vie la charité de mes parents pour accepter celle d'étrangers. Je fuguais donc mais la famille en question était en Californie. Ils n'avaient pas trouvé plus près. Et, sincèrement, c'est un état que je ne connais pas du tout.
J'ai donc zoné un moment, fauchée (j'avais rien volé aux viocques, les pauvres) avant de me décider a piquer un truc a bouquiner. J'avais juste oublié que j'avais un laguiole dans ma poche… et j'avais pas prévu qu'un vigile me rattrape. Saloperie d'états de riche. J'ai un peu abîmé le vigile (qui me l'a bien rendu) et quand les flics se sont pointés…ben j'ai pas aimé leur sales pattes. Bref, c'était le bordel, la bérézina, Waterloo…euh non, Austerlitz, Pearl Harbour quoi !
Le juge était plutôt cool pourtant. Seulement il ne savait pas quoi faire de moi et personne n'a jamais répondu chez mes géniteurs aussi, il m'a collé là. Pour voir. On sait jamais au cas où quelque chose en sortirait. C'est beau l'espoir. La seule chose qui va en sortir, c'est moi. Et pas dans 5 ans.
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Joueur/Joueuse• Mot de Passe pour la Validation :
• Comment avez vous découvert le forum : Par un certain Andrew qui n'est pas encore inscrit je crois mais qui ne devrait pas tarder.
• Commentaire : Joli forum mais un peu lourd. Vous devriez penser à une version pour les petites connexion, c'est dommage parfois quand le fond met trois heures à charger.
Sujet: Kaelynn Bicelmos 
Surnom
Teen's
Age
MEDAILLES
SECTES
RP'
ou pas 
xD