Il y a de ces fois ou il vaut juste mieux abandonner la cause. En fait, si on résumait la situation ici, les contacts humains n’aimaient pas Lukasz. Il fallait bien sur par cette affirmation éliminer le cas de Zephyr, un jeune danois avec qui tout allait vraiment à merveille, mais soyons pessimiste un peu. Juste pour aujourd’hui…Après tout, ce jeune homme là ne comptait pas. Il était de ces êtres avec qui on se sent bien, malgré la barrière de la langue et bien d’autres choses.

Non. Ici on veut parler du reste des Teenagers. Ceux avec qui il devait vivre, mais avec qui ça ne collait juste pas. Braginski, par exemple. Qu’ils parlent une langue compréhensible ou non, il n’avait pas envie de parler à ces gosses capricieux et pour la majorité totalement déglingués. Des chouinards, des violents. Des sados, des masos, des toxicos, des pyros, des alcolos, des nymphos. Lui avait eu des amis qui l’avaient entrainé dans la mauvaise voie. C’est mauvais, ça? L’avait-on cloitré parce qu’il était polonais? Tiens, c’est amusant, garder en captivité un vilain toutou qui jappe différemment…Ou parce qu’il ne couchait pas qu’avec des nanas et qu’il était aussi flamboyant qu’Elton? Mais une minute! Mis à part ce pourquoi il n’avait PAS été attrapé par la justice, Lukasz était un bon garçon!!!

Bref, ça ne collait pas. Mais vraiment pas. Un autre regard autour de lui permit de constater que...Bah non, ça ne collait pas! Il était contre son gré un de ces immigrants insatisfait. L’Amérique pourtant ouvert lui avait interdit sa pornographie. Rien de mal, que des nanas tomboy et des mecs bien membrés qui se touchent et s’arrosent! Ils avaient même caché WoW sur son pc…une chance que la force du désespoir lui avait donné la détermination de le retrouver. Ces abrutis de yankees…

Si quelques jours auparavant il était tolérant, la plus rien n’y faisait. Il sombrait peu à peu dans ce merdier profond, mais pas non plus au point d’en comprendre ces emos et gothiques qui s’écorchent les veines et pleurent à longueur de journée. Juste suffisamment pour…râler.

Après tout, depuis que tout allait mal, Lukasz avait développé des mécanismes de défense contre son malheur. Et par « tout va mal », il est à comprendre ici depuis que sa mère est morte. Sans être pour autant de la skyzophrénie, il lui arrivait de se parler. Tout le monde le fait, mais lui s’en servait à bon essieu. Dans sa tête, sa voix raisonnait autrement toutefois, ses cordes vocales étant tout ce qu’il y avait de plus ordinaires. Une voix entre celles de Dark Vador et Anthony Hopkins. Elle lui était des plus rassurantes.

Il y avait aussi cette fascination pour les armes artisanales les plus saugrenues…la raison d’être de son blog d’ailleurs. Cocktail Molotov, papier alu et acide chloridrique…il les avait probablement toute essayé et on avait même sous-titré ses exploits. Il recevait des tonnes de mails de gens qui avaient entendu parler de recettes étranges et bien sur, il les testait. Plusieurs fois, ses sourcils en avaient souffert. Sachant bien se protéger, il n’avait non plus de marques permanentes, hormis le cadavre d’une vieille Honda Civic rouge, sa première voiture qu’il avait piégé lui-même juste pour tester l’efficacité de la chose…et bien sur, il l’avait fait plusieurs fois. Il n’achetait que les pièces nécessaires à l’installation du dispositif suivant et ça y était, le cadavre de Civic était bon pour une autre explosion.

Tout ceci pour en venir à la visualisation. Ces détonations le rendaient zen, tant et aussi longtemps qu’il se concentrait sur le problème avant de faire exploser son environnement.

Il venait de fermer son blog, s’excusant auprès de ses fans en leur disant que la justice américaine l’avait attrapé et qu’il serait de retour un jour, mais pas tout de suite. Des nouvelles leurs seraient donnés, bisous à tous. Affectueusement, votre dévoué Kaczo.

Il ouvrit le lecteur Windows Media et mis Once Upon a December en polonais de dans le film Anastasia. Ses pauvres oreilles…tout ce qu’elles devaient endurer ces derniers temps! Ces américains avaient mauvais goût pour la plupart.

Il était au même endroit qu’il y a quelques jours avec Zephyr, sur cette terrasse splendide et calme. Le soleil ne tapait pas aussi dur que ce jour là, il se garda donc une petite gêne et toléra son haut sans manche. Son short noir taillé un peu plus haut qu’à la mi-cuisse, ses chaussettes aux genoux et ses bottines de cuir ne le dérangeaient pas non plus.

Cette fois-ci par contre, il ne joua pas à Stepmania comme la dernière fois, je tiens à signaler une petite variante. Il avait vraiment très envie de se faire faire un tatouage. Il choisirait donc le dessin et se le ferais faire plus tard, quand il sortirait de ce trou minable. Un chien de préférence. Un truc qui ressemble plus à du dessin qu’à Lassie, une sorte de démon. Pas non plus Inuyasha. Quelque chose de potable quand même…

Les minutes passèrent sans qu’il ne trouve quoi que ce soit. C’était vraiment ridicule. Il avait beau avoir comme philosophie de vie « tant que je respire ça va », mais ça devenait long. Il posa son portable à côté de lui, soupira, se leva et se leva. De jolies fleurs attirèrent son regard, une variété qu’il n’avait encore jamais vu auparavant. Le pot était suspendu, il s’étira donc et sentit l’une d’entre elle. Un peu de pollen le fit éternuer, mais ce qu’elles sentaient bon…la Californie avait bien ça de bon. Les fruits étaient frais, l’air sentait bon…les fleurs étaient splendides.

Oubliant son portable un peu plus loin, il descendit sur l’herbe et vit un arbre bien intéressant…la seconde d’après, il l’escaladait. Ses membres étaient presque engourdis. Bien qu’étant geek, il aimait faire de l’exercice, mais pas du sport comme ces hamsters dans les gyms. Ni comme ces lévriers autour d’une piste de course. Un arbre était bien suffisant à ses activités. Il s’y installa et ferma les yeux, protégés ainsi des durs rayons du soleil.

La vie était vachement plus belle vu d’ici quand on était un adolescent oppressé…Il pouvait entendre de la où il était la musique que produisait son portable. Il ne manquait plus que Zephyr réapparaisse et sa journée serait magnifique, malgré ses frustrations…

Une voix s’adressait à lui, le sortant de ses rêveries. Oh well, une autre de ces voix qu’il ne comprenait pas, mais qui plus ne connaissait pas. Un regard plus bas lui permit d’analyser la situation.

OH MON DIEU ÇA A DES NICHONS!!!

Voix intérieure de Kaczo : on.

*Bien roulée la nana. T’as pas justement un mec à oublier---Oui mais elle parle anglais, la poulette. --- Et alors, improviste, trouve un truc!*

Ludovic…ça faisait maintenant trois jours qu’il n’avait eu qu’échos de sa personne. Leurs baisers, tout serait à oublier. Un épisode de sa vie, puis Farewell. Mais pourquoi se sentait-il se vide maintenant?

Bref, un second regard lui permis de MIEUX analyser. Sérieusement, la taille de ses nichons le tenait en esclavage. Pas trop gros, pas trop petit. Et le creux de sa taille, et la forme de ses cuisses, et la courbe de son cou qui ne méritait que des choses immondes performée par ses lèvres qui ne tarderaient pas de la faire gémir…Oui. Ça sonnait bien tout cela, mais la langue restait son pire ennemi ici. Il faudrait qu’il ronronne silencieusement sans la faire fuir s’il voulait vraiment en tirer quelque chose, visiblement.

Usant de sa force d’instructeur d’escalade et bungee, il se positionna différemment sur la branche en n’utilisant que la force brute de ses bras et de ses épaules. La souplesse de son bas fit le reste, puis il salua d’un geste la nana et lui tendit la main, se tenant au tronc pour arriver suffisamment bas. Pour sa main.

Que pouvait-il faire de plus…il n’avait même pas compris son charabia.

Ah oui, le sourire.

Ses muscles possiers se tirèrent dans une expression qui se voulait sympathique et calme. L’impression qu’il voulait donner était celle d’un mec zen et bien dans son corps un de ces Tarzan pacifique qui veut être rejoint par sa Jane. Un Tarzan qui cache quelque chose, toutefois, une fougue et un côté plus sombre vachement ma enfoui, mais qui savait tirer la curiosité des gens qui l’approchaient.

Mais pourquoi pensait-il encore une fois à Ludovic…?

L’infirmier était un démon. Bref, changement de sujet.

Windows media fit son travail et à la fin de la chanson précédente, quelque chose de plus enjoué commença, toujours en polonais, sans être ni du métal, ni du hard-quoi-que-ce-soit. Non, Łukasz n’en avait pas envie, pas en ce moment. Il devait l’avouer, son cœur était blessé et il avait plus besoin de réfléchir et de se faire bercer par de douces mélodies que de sortir son fou. C’était alors une chanson qui faisait bon écouter en été, la chanteuse jeune et enjouée, le rythme régulier et enveloppant qui semblait venir avec une odeur de crème solaire.

La main était toujours tendue vers la nana, il attendait sa réponse…

Elle le regarda un peu pour enfin regarder le portable posé sur la table de dehors, un jolie portable sans plus, il est vrai qu’elle en avait pas, et alors ? Elle avait sont LAPINOU, pas besoin d’un stupide portable pour pomper tout ton argent et devenir presque accros a la nouvelle technologie. Il est vrai qu’elle était jalouse de ce singulier personnage qui n’était qu’autre qu’un macaque qui avait eu l’idée saugrenue de jouer dans un arbre avec un air totalement stupide, ce balançant tel un chimpanzé qui cherchait sa banane. A dire vrai et en regardant un peu plus le personnage, la sensation de jalousie s’effaça aussi vite qui était apparue, « La dame en bleu » pourrais la rendre comme cet étrange personnage. Elle ce remit à le regarder avec un air moqueur, il commença a faire une épreuve de souplesse spectaculaire, quel sens du mouvement ! Ce macaque avait du ce perdre et devait provenir d’un cirque… Non, en fait il était bien de l’institue. Après les innombrables efforts qu’il avait fait preuve et de l’admirable souplesse qui l’animait, il finit par tendre la main à Max en la regardant avec un air d’appétit mais sans plus. Elle le regarda et protégea de ses bras son LAPINOU en se retournait violemment, il est vrai que Max craignait pour la sécurité de son LAPINOU d’amour. Elle regarda LAPINOU qui arborait toujours, celons Max, la même expression que tout à l’heure. Elle le regarda en tournant le dos au macaque et finit par comprendre le sens de cette tête affreuse que tirait son LAPINOU chéri. En effet, LAPINOU n’avait pas eu beaucoup d’autonomie depuis son arrivé et Max l’avait toujours dans ses bras tel un bébé qu’on cajole un peu de trop, mais cela ferait de la peine à Max de laisser ce pauvre personnage seule et sans personne pour le surveiller. Elle le regarda et lui fit non de la tête, et le posa sur la table à côté du fameux portable. Elle écouta la douce mélodie ce finir et ce retourna vers le macaque qui avait toujours pas baissé sa main et qui la tenait toujours aussi droite qu’auparavant, un vrai roc ! Max s’approcha de ce macaque, et lui serra la main en retour et s’élança elle-même sur l’arbre car elle aussi aimait ce tenir en hauteur, mais les gestes de Max était largement plus fluide et doux comme un chat. Elle regardait l’horizon comme si elle était a la recherche d’une proie, mais sans succès, elle humais l’air tel un félin sauvage. Perché dans cette arbre elle ce sentait libre et presque inaccessible, sauf pour ce macaque. La douce Mélodie était terminée depuis un moment déjà et avait laissé place à une musique horrible, une musique presque inhumaine, une musique au tempo d’été, ringard. Les gouts de ce macaque laissait à désirer mais elle ne prêtât pas intension à ce petit détaille futile et sans impotence. Elle caressa le tronc de l’arbre et titilla les feuilles, autant de force pouvait-il ce faire ressentir par le biais de la nature ? Elle ne sait pas mais, la force de se tronc la fit frissonner et jeta un œil su LAPINOU et sa petit moue joyeuse était revenue, Max ce mit a sourire. Son sourire s’effaça quand elle entendit un oiseau ce posé sur l’arbre, elle le regardait sans bouger. Puis finit par regarder le macaque et lui dit :
- Bon maintenant que je suis dans un arbre tout comme toi tu va enfin te sentir dans ton élément et me parler la langue des macaques !

Elle se mit à rire aux éclats. Franchement il est vraiment trop drôle !

Plus de deux semaine de silence ... Vous jouez encore ?