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| Sous la couette ? [Nathounet][+16] | |
| Aby Dan | Résidente ♦ Administrateen
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En rang et qu'ça saute ! *.*
Surnom : Aby'chou Orientation : Hétérosexuelle Admission : 22 Septembre 2008 Autorisé à sortir : Accordée
Teen's : 6768
Age : 32 Messages : 797 Jeux +16 : Oui Disponibilité : Sur rendez vous !
RP' : Pour plus d'informations
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Dim 23 Nov 2008 - 3:00 | |
| [Suite de 'A boiiiiiiireuh']« Un oiseau. » C'est vrai que c'était cette première solution qu'elle avait juger la meilleure. Les piafs pouvaient, en fait, faire tout ce qu'ils voulaient, comme chier sur la tête des gens sans aucun remord. Ce qui plaisait énormément à la gamine, allez savoir pourquoi. Laisser tomber une fiente bien épaisse sur le crâne de gens trop pressé pour profiter de la vie. C'était sa le vrai bonheur. Elle serait donc un oiseau, n'importe qu'elle race, n'importe qu'elle taille ou couleur, il devait seulement savoir voler -pour un oiseau ce serait rassurant. La mince pluie commençait à lui faire monter des frissons dans le dos. Son sweat ne servait à rien et son vieux jeans troué était une vraie passoire vivante. Si seulement elle avait prévus un pull digne de ce nom. Nath' n'était d'aucun secours, son corps d'asperge ne l'a protégeait pas trop voir pas du tout. Seul les petits nuages blancs qu'il faisait lorsqu'il respirait lui mettait du chaud au cœur. C'était cool la vie. Le temps passait trop vite quand on est en si bonne compagnie. Les minutes n'avaient pas l'air de s'écouler à la même vitesse que d'habitude, à moins que celle ci passe tellement vite qu'elle ne le remarquait pas. Le ciel était de plus en plus sombre, une bonne grosse pluie n'allait pas tarder à leur tomber dessus si il ne se dépêchait pas à rentrer dans le bâtiment. Pour l'instant celle qui persistait était trop froide pour être chouette, juste assez d'ailleurs pour atténuer les degrés d'alcool qu'elle venait de s'enfiler quelques minutes auparavant. Aby ne pouvait imaginer meilleur performance. Elle avait tout de même tenu tête à son meilleur ami en beuverie. C'était un exploit. D'ailleurs qui avait remporter le concours ? A en juger par les tas, c'était un peu près égalité. Juste une ou deux canettes de plus dans le camp de l'adversaire. La gamine avait donc, encore du pain sur la planche pour l'égaler dans ce sport. Nathanaël avait été le meilleur, cette fois. Il avait tenu bon jusqu'à la dernière goute, même si c'était lui maintenant qui était dans le pire état. « Tiens, lot de consolation de la perdante. » Le paquet de Pim's lui faisait toujours au chaud, mais une douche chaude et un séjour dans un lit s'imposait avant cela. Tout compte fait, les petits gâteaux trop sucré et trop caloriques était un bon prix de consolation. La gosse n'avait pas perdus de beaucoup, son meilleur ami restait le plus fort. Un peu déçu tout de même, le battre aurait été assez jubilant. Pouvoir lui mettre sa pâté sur son propre terrain l'aurait fait éclater de joie. Mais bon, ce serait pour une autre fois, peut être. 2 canettes de différence aujourd'hui lui assurait la victoire dans quelques semaines, avec un peu d'entrainement elle y parviendrait facilement. Elle avait de l'espoir, c'est le moins qu'on puisse dire. « Je t'aurais un jour, je t'aurais. » L'espoir fait vivre hein ! Mais pourquoi se levait-il déjà ? Ils venaient tout juste d'arriver. Elle n'avait aucune envie de bouger son derrière énorme et encore moins envie de marcher. L'alcool faisait encore le marathon dans ses veines pour l'instant, marcher allait lui faire perdre la tête -si seulement elle arrivait à mettre un pied devant l'autre. La gosse n'avait pas envie de tergiverser aujourd'hui, pour une fois ce serait Nath' qui allait décider de ce qu'il ferait. Elle lui laissait la chance de dominer pour un cours instant, c'était mieux que rien. Aby aimait avoir le dessus dans n'importe qu'elle circonstance, que ce soit sérieux ou non. Dominatrice un jour, dominatrice toujours. Elle avait toujours eu ce côté sauvage et dominateur en elle. Sa n'allait pas changer de si tôt, il en fallait beaucoup pour la faire changer. « Allez miss brute, on lève ses fesses. » « Tu sais ce qu'elle te dit la brute hein ! Va te faire voir un peu okey !? Fait pas le mariole parce que t'a gagné notre paris. J'te retiens ! » C'était plus ou moins sérieux tout sa. Être une brute était une chose, se l'avouer en était une autre. Aby se savait un peu 'ahem' brutal sur les bords mais elle n'aimait pas qu'on le lui rappelle. La gosse aimait l'être mais pas l'entendre dire. Enfin, c'est compliqué. Si vous voulez mon avis, elle est bizarre. *se fait frapper par son perso'* Elle se laissa lever et prendre par la taille. Depuis quand s'accordait-il le droit de la toucher ainsi, d'ailleurs ? Aby n'avait pas la force maintenant toute de suite de lui prendre la tête avec des morales à coucher dehors. Nath' serait capable de la laisser par terre comme la loque qu'elle était et elle ne serait jamais capable de marcher seule. Lui non plus de toute façon, ils avaient besoin l'un de l'autre, comme un oiseau -pour en revenir au piaf. Un moineau à besoin de deux ailes pour voler, la première ne marche pas très bien sans la seconde et la seconde ne fonctionne pas non plus sans la première, comprendo ? L'une sans l'autre ne sert à rien, pour Nath' et Aby, c'était pareil. Le moindre de ses pas étaient copier sur ceux de Nath', ils avançaient à deux à l'heure comme des petits vieux sans canne. Aby avait un peu la tête qui tournait, les arbres paraissaient bizarrement danser la Carioca main dans la main avec les buissons d'en face. Ses pieds étaient bien trop lourd pour marcher plus vite, ses cheveux lui arrivaient devant les yeux mais elle n'avait pas le courage de les renvoyer à leur place. Petit à petit, centimètres après centimètres, ils approchèrent de la bâtisse. Les portes n'étaient plus qu'à quelques pas. Ils pouvaient le faire, c'était dur mais ils pouvaient y arriver. Aby pris les devants, lâchant un peu l'étreinte « solide » de Nath' pour ouvrir la porte. Elle ne lui parut jamais aussi lourde. Elle se demanda même comment elle avait pu l'ouvrir facilement auparavant. Bref. « Viens les dortoirs c'par là ! » Genre, il ne savait pas où se trouvait sa piaule >_<. C'était surement la seule chose que son meilleur pote connaissait par cœur à l'institut, il y passait tout son temps avec des jolies filles sous sa couette. Des pétasses qui ne méritaient même pas de partager son oreiller d'ailleurs. Aby s'était toujours demandé comment il faisait pour se faire des pareils cas sociaux, mais bon c'était son choix après tout. Elle non plus, n'avait pas choisis les meilleurs compagnons de jeu depuis son arrivée, il faut dire que Teenagers n'était pas remplis de beaux mecs. Les marches furent la plus dure épreuve du jour. Comment grimper quand on aligne difficilement un pied devant l'autre ? Impossible, c'était du suicide. La gamine faillit quatre ou cinq fois tombé à la renverse, se prendre les pieds dans le tapis et glisser sur le sol à cause de ses chaussures mouillées, entraînant à chaque fois son meilleur ami dans une demie-chute. « Alleluia on est arrivé. Remercie moi, on serait toujours en bas sans ma force intersidéral ! Au fait, t'a pas une brosse qui traîne dans le coin s'teu plait. Mes cheveux sont tout emmêlés et sa m'énerve. » |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Lun 17 Aoû 2009 - 23:25 | |
| La pluie tombait comme un rideau d’étoiles, inondant les deux adolescents d’une désagréable sensation de froid et d’humidité. L’odeur de nature mouillée revigora un peu le junkie, idem pour cette douche improvisée, mais il ne pourra pas lutter indéfiniment contre l’alcool. Il essayait pourtant. Le sol tanguait sous ses pieds, sa vision était déformée, et il se sentait aussi faible qu’une poupée de chiffon. Mettre un pied l’un devant l’autre était un combat de tous les instants, mais il n’avait pas le choix. L’idée de passer la nuit dehors ne le réjouissait pas, à vrai dire. Même si avant tout ça il avait l’habitude de coucher à même le sol, dans les ruelles sombres et sales d’Atlanta, il avait prit goût au confort en arrivant à l’institut. Les chambres et la bouffe n’étaient pas d’un luxe exquis, mais c’était largement mieux que rien, surtout pour un vagabond comme lui. Alors le lit chaud et les repas réguliers, il n’y avait pas de raisons qu’il y renonce – en dehors du fait qu’il ne les méritait sûrement pas.
Alors ils se trouvaient enfin devant le bâtiment, laissant derrière eux un buisson pollué de bière. Nath’ regrettait de ne pas pouvoir sentir la douce lumière du crépuscule sur son échine à cause de la pluie. Sans doute les nuages gris cachaient-ils un beau coucher de soleil. Ils se retrouvèrent enfin au sec, et malgré son état déplorable, Nathanaël ne put s’empêcher de sourire face aux menaces d’Aby, sans pour autant y répondre car il sentait que s’il ouvrait la bouche il allait gerber. C’est vrai qu’elle s’était bien battue, et même s’il avait finit par gagner – de peu -, son alter-ego était tout à fait capable de le battre. Avec quelques cuites et un peu de volonté supplémentaires. Avec de la chance aussi. Nath’ était loin d’être un adversaire facile en matière d’alcool, car c’est à se demander s’il n’était pas perpétuellement bourré. Ce n’était pas très loin de la vérité en fait. Nathanaël avait remplacé l’eau par la bière, l’air par le tabac et le sang par l’héroïne. Ceci expliquait cela, fatalement.
Aby délaissa le corps mal en point du junkie pour ouvrir la porte. Nath’ dut alors s’appuyer sur le mur juste à côté pour ne pas tomber, et en profita pour reprendre son souffle. La nausée rendait les choses plus difficiles. Il attendit d’avoir à nouveau le soutien de sa meilleure amie pour avancer. Comment diable avait-il pu s’en sortir avant, sans elle ? À bien y réfléchir, il n’en était pas sortit ; il avait été forcé de dormir à l’endroit même où il avait bu comme un trou. Même qu’une fois il s’était réveillé parce que certains défilants de la Gay Pride lui avait marché dessus, c’est pour dire. D’accord, il était dans le caniveau, mais quand même. Ce n’est pas bien de marcher sur un type dormant la face dans une flaque de bière. Mais bon il s’était vengé en vomissant sur les pompes de l’un de ceux qui lui avaient marché dessus. Bien fait.
Son petit arc-en-ciel sembla juger nécessaire de lui rappeler dans quelle direction se trouvait le dortoir. Aby, je suis bourré mais pas c**, avait-il envie de lui dire, mais trop mal au bide. Et cette migraine lancinante qui commençait à lui marteler le crâne…Il se contenta donc d’hocher la tête, avec un sourire qui ressemblait d’avantage à une grimace. S’en suivit alors la douloureuse épreuve des Escaliers Maudits, du Tapis Vicieux, de la Godasse Mouillée Traîtresse. Tant d’ennemis à vaincre, avec pour seule arme l’Aby Bourrée. Pas évident donc. Ils faillirent succomber plusieurs fois mais, à force d’acharnement, les deux amis finirent par arriver au dit dortoir. Le junkie se sentit légèrement mieux en forme devant la perspective de retrouver son lit, et d’en profiter en bonne compagnie. Aby réclama sur-le-champ remerciements, brosse, et peut-être câlins sans le dire. Nath’, docile comme un poney, s’empressa d’obéir. Il embrassa son amie sur la joue.
"Ouaaai, merchiii Aby, t’es trop forte ♥ j’vais te chercher une brosse tout de suite."
La nausée n’avait pas disparu, mais restait contrôlable. Aujourd’hui, son estomac ne lui ferait pas des misères, et c’était tant mieux, parce qu’avoir la gerbe n’est pas le meilleur atout pour conclure avec une fille, je pense que vous êtes d’accord avec moi. Lâchant l’épaule d’Aby qui le soutenait, le junkie se dirigea vers la salle de bain d’un pas incertain, s’aidant des murs pour ne pas tomber. Il failli trébucher une ou deux fois en route, et mit un peu plus de temps que prévu à allumer l’interrupteur – il bougeait sur le mur, j’vous juuure ! Alors. Brosse, brosse. Y’avait celle fournie par l’institut qu’il n’avait jamais utilisé, vu qu’il avait encore la sienne. Elle était faite d’un bois grossier, très moche, mais elle semblait pouvoir coiffer. Il retourna dans la chambre, galérant toujours pour éteindre la lumière de la salle de bain.
Nath’ brandit son trophée-brosse, tout fier, et s’empressa de la donner à Aby. Voilà Sa Seigneurie satisfaite. Le junkie profita de ce court instant de répit pour s’assoir sur son lit – défait, comme toujours. Son regard s’attarda sur un tissu rose reposant dessus ; le Papillon fronça les sourcils et s’empara du dit objet avec le pouce et l’index. Il le porta jusqu’à ses yeux pour en définir la nature, et il ne lui fallut pas longtemps pour découvrir de quoi il s’agissait.
Un string.
Grimace de la part du junkie. Sérieux, il commençait à en avoir marre que les filles partageant sa couche oublient toujours leurs dessous. Il n’avait pas ce genre de problèmes avec les hommes, en revanche. Bien sûr, l’idée que ces filles le fassent exprès ne venait même pas l’effleurer xD il jeta le string au fond de la pièce ; ça fera sûrement un joyeux parmi ses coloc’. Il avait toujours mal à la tête et, maintenant qu’il se retrouva immobile assit sur son lit, il se rendit compte qu’il avait froid. ‘Faut dire qu’il était trempé aussi. Sur ce, ses épaules ne purent s’empêcher de trembler. Malgré tout, il leva la tête vers Aby, souriant, les yeux dilatés par l’alcool et l’héroïne.
"Tu te sens assez en forme pour la seconde récompense, ou on reporte ça ?"
Il parlait bien sûr de la nuit avec lui qu’il lui avait promit.
Dernière édition par Nathanaël Lewis le Ven 12 Fév 2010 - 13:56, édité 2 fois |
| Aby Dan | Résidente ♦ Administrateen
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Mar 18 Aoû 2009 - 23:39 | |
| "Ouaaai, merchiii Aby, t’es trop forte ♥ j’vais te chercher une brosse tout de suite."
Ah. Parfait. J’adorais plus que tout quand Nath’ était à mes petits soins. Dans cet état de bourré atypique il était aussi drôle qu’un poney faisant des claquettes en tutu rose. Certes je n’étais pas la mieux placée pour rire de son cas désespéré car j’étais moi-même en perte d’équilibre et état de nausée permanente. Mes mains me semblaient légèrement plus grosses que dans mes souvenirs et mes pieds refusaient de rester droits comme je le leur demandais. Je ne me souvenais pas combien j’avais pu boire de bières mais le balancement de droite à gauche de mon estomac me renseignait sur un bon petit paquet. Une armée d’écureuil masqué dansait du tango dans ma pauvre petite tête, la dernière danse allait me faire sortir les yeux des orbites. Encore quelques minutes et moi, Aby Dan, pauvre délinquante pommée allait vomir sur mes chaussures pourris et ressembler à une marionnette d’Halloween.
Il en mettait du temps mon chevalier servant. Il ne fallait pas une heure pour trouver une brosse et me la ramener tout de même. Si cela continuait à ce rythme, mes cheveux allaient avoir le temps de sécher et les nœuds seraient alors im-po-ssi-ble à retirer. Dans ce cas, l’extrême des extrêmes se produiraient : LE COIFFEUR. Et ça, je ne pouvais vraiment pas l’imaginer ne serait-ce qu’une petite seconde. On ne touchait pas à ma chevelure, encore moins avec des ciseaux. Ma couleur, ma coupe, ma longueur étaient unique au monde, pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer après tout ?
« Bon mon amour, tu bouges un peu tes fesses là ! J’commence à prendre racine ! »
Mon meilleur ami fit alors son grand retour dans la pièce. Il avait vraiment dut avoir un problème de myopie pour le pas l’avoir repéré du premier coup d’œil. La brosse était… ENORME ! Le genre d’outil de coiffure préhistorique qui pèse une tonne tout en vous détruisant le poignet et vous arrache plus de cheveux qu’elle ne vous en coiffe. Nathanaël aurait vraiment pu trouver mieux. L’institut fournissait des brosses à espace régulier pour tous les résidents, elles étaient assez solides, moelleuses et donnaient un peu de volume à ma crinière quand je m’y prenais bien. Mais assez parlé de ça.
« Hey chéri ! T’aurais pu me refiler autre chose que cette m*rde en bois. Abusé quoi ! Enfin bon, t’endors pas trop vite, j’te vois déjà sur ton plumard là ! »
A peine servis qu’il s’affalait déjà. Il avait vraiment des efforts à faire en matière de tenue de route. Un problème et hop le voilà sur le banc d’arrêt d’urgence. Comment faire pour profiter d’un mec pareil ? Et il se ventait d’avoir un démonte pneu à toute épreuve ? Mon œil oui ! Un oiseau fébrile rentrant dans son nid au premier coup de vent plutôt ! Mais passons, il y avait d’autres façons pour faire monter la mayonnaise… J’avais autre chose à régler avant cela.
Croyant peut être que je n’avais rien vu de son petit manège, mon petit papillon jeta avec désinvolture un string rose à l’autre bout de la pièce. Un morceau grossier, n’ayant pas la moindre valeur. Parole de pro’ ! Ce truc se trouvait sur son lit. A s’y m’éprendre j’aurais pu penser qu’il l’avait fait exprès pour m’énerver mais c’était impossible. Il ne savait pas que j’allais venir me glisser sous sa couette ce soir, je ne m’en doutais pas moi-même.
« C’est quoi ça ! Ah non o_o. Je ne veux même pas savoir de quelle façon tu as retiré ce string pourris à la pétasse avec qui t’a baisé. Mais essaie de mieux choisir tes copines mon amour, ce serait cool. »
Je n’avais pas la moindre envie de découvrir de quelle façon ce string avait été enlevé, ça c’était vrai. Mais cette espèce de salope qui avait partagé sa nuit, j’avais juste envie de lui arracher la tête à coup de petite cuillère et de lui pissé dessus. Rien de bien méchant en somme. Non pas que je suis jalouse mais j’aime avoir mon meilleur ami pour moi toute seule et malheureusement, Dieu seul sait le nombre d’autres donzelles avec qui il partage sa vie. Rien que d’y penser ça me donnait la nausée du siècle, mon repas de ce midi me remontait à la gorge. Un bout de patte à la sauce tomate vint même se glisser entre mes dents bien blanches. Yeurk.
Les effets de l’alcool pouvaient varier selon le sujet, tout le monde savait ça. Mais chez moi, la boisson faisait son œuvre par étapes successives. A cet instant là, j’avais envie de vomir. Le prochain passage obligé serait la perte d’équilibre flagrant et mon gros cul sur le sol. Encore quelques instants, le compte à rebours avait déjà commencé. Cinq, quatre, trois, deux, un…
Mon pied droit sur mon pied gauche, mes genoux s’éclatent contre le parquet en laissant des fils de jeans par terre, mes coudes rejoignent le cortège pour finir avec ma langue éclatée entre mes dents à cause de la chute. Un Aïe hurlé à la va-vite, j’avais l’habitude de ce genre de gadin. Je me relève, mais la chance n’était pas avec moi aujourd’hui, l’alcool par contre… Un peu plus proche désormais du lit de mon meilleur ami, j’étais sûr de lui tomber dessus sans aucun problème. Il aurait juste mon poids à supporter sur son estomac, j’allais tenter de réduire le choc au maximum, je n’avais pas très envie qu’il me gerbe dessus, c’est pas très glamour comme truc. Comme prévus j’atterris pilepoil sur lui. Ma chute et mon atterrissage pouvait être comparés à l’arrivée d’une fiente au bord du trou de balle d’un moineau et l’arrivée de cette dernière sur le crâne d’un gars chauve. Avec le bruit en moins. Et l’odeur aussi. Désolé pensais-je, mais il était grand temps de le secouer un peu le gaillard.
Je rapprochai mon visage du sien, caressai ses cheveux et ses lèvres pulpeuses lui volant un baisée bien mérité.
« Bien sûr que je suis en forme. Toujours quand il s’agit de toi. » |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Ven 21 Aoû 2009 - 23:29 | |
| Aby ne semblait pas vraiment satisfaite de la MA-GNI-FIQUE brosse qu'il lui avait pourtant ramené avec amour. Inexplicable. Cette brosse brossait, il avait vu un de ses colloc' utiliser une de ces fameuses 'merdes en bois' comme le disait si bien vous-savez-qui. Il n'en était sortit pas plus mal recoiffé qu'un mannequin de shampooing L'Oréal - parce que je le vaux bien©. Bon d'accord, peut-être un peu moins. Mais bon Nath' n'a pas vraiment pour habitude de choisir ce qu'il y a de mieux pour lui. C'est à peine s'il se plaindrait si on lui enlevait son lit pour y mettre une niche à la place. Il se contentera d'y voir le bon côté de la chose et de se dire qu'au moins dans sa niche, il pourra coller des posters sur les murs. Non, pas des photos cochonnes voyons. Pour quoi faire, vu qu'il avait facilement accès aux plaisirs de la chair dans la réalité.
"Désolé, je n'ai pas de brosses avec manche en ivoire et poils en soie chérie. Puis je suis bien trop défoncé pour dormir."
Son ton ironique allait de mèche avec son sourire amusé. Et c'est vrai que, sur le moment, il était relativement en forme. L'alcool et la drogue l'avait passablement excité, même un café Nespresso servit par Georges Clooney en string léopard - What Else?© - ne l'aurait pas autant fait garder les yeux ouverts. Mais il savait que ça n'allait durer qu'un temps...La drogue était autant éphémère que le papillon qu'il avait tatoué à la nuque ; il allait finir la soirée épuisé comme un papy. C'était le prix à payer pour le plaisir.
"Je suis sur le lit parce que je marche pas droiiit..." se justifia t-il.
Parce que franchement, se ramasser sur le plancher ne le tentait que moyennement. Il y avait toujours l'éventualité de se faire passer pour mort, ou en coma éthylique pour qu'Aby lui fasse du bouche-à-bouche, mais sûrement allait-il se faire casser la gueule ensuite pour s'être moqué d'elle. Et mine de rien il tenait à son beau visage qui lui permettait de se faire ravitailler régulièrement en belles donzelles et charmants délinquants. Le bouche-à-bouche d'Aby ne valait donc pas quelques semaines d'abstinences. Surtout que cette dernière ne semblait pas être contre l'idée de faire des bêtises sous la couette avec lui cette nuit, alors...
Les choses sont meilleures quand elles sont gratuites.
Sa meilleure amie ne sembla pas apprécier le coup du string et s'en empressa d'en faire part à notre junkie irlandais que-vous-adorez-tous-sans-aucun-doute *SBAFF*. Ce dernier fit une grimace, comme s'il venait d'entendre les remontrances de sa mère concernant ses fréquentations. C'était un peu agaçant, mais il ne voulait pas se lancer dans un débat qui durerait sûrement des heures avec Aby-tête-de mûle. Surtout qu'il risque de s'effondrer comme une souche dans quelques heures donc ils auront pas le temps de baiser, NON MAIS OH ! Il se contenta donc d'hausser les épaules :
"Baaah je sais même plus à qui il est. Puis c'est pas des copines."
Ça serait plutôt des 'amantes à usage unique' comme dirait sûrement Edward Norton dans le film Fight Club. Tout cela ne durait pas plus d'une nuit ; ces filles-là dont Aby parlait étaient en général bien trop c***** pour que ça vaille la peine de recommencer une autre fois, surtout quand elles demandaient à l'irlandais un sentiment qu'il ne pouvait leur donner. Mais dans le tas, il y avait des exceptions, des jolies filles sympa avec lesquelles Nathanaël n'hésitait pas à transformer en 'usage régulier'. Cela peut paraître choquant de parler ainsi des femmes, mais il fallait tout de même illustrer la chose. Non pas qu'il n'avait aucun respect pour la gente féminine, au contraire ; il était toujours galant avec elles. Mais quand on en vient au sexe, cela change tout. Il s'en garda donc d'en faire part à Aby qui pourrait bien se transformer en féministe féroce.
Il aurait du le prévoir, mais son amie se cassa brutalement la figure sur le plancher. Aïe, il avait mal pour elle. Le junkie voulut lui tendre la main, lui demander si ça allait, mais l'arc-en-ciel sur pattes se dirigea vers lui avec un regard qui le laissa pantois. Son amie se laissa tomber ensuite sur lui, et Nath' eut l'impression de se recevoir un sac à patates dans la gueule. Il ne tomba cependant pas à la renverse et attrapa Aby par la taille de crainte de la voir tomber à nouveau. Pendant un instant, leurs regards embrumés se croisèrent, yeux vairons contre marrons. Sur le coup, il eut sérieusement envie d'elle. Il avait toujours trouvé l'adolescente très jolie, mais il ne l'avait jamais vue comme un trophée à gagner. Il ne l'avait jamais désirée comme il désirait une jolie fille inconnue. Elle n'était pas inconnue ; c'était sa meilleure amie. Il éprouvait du respect pour elle, alors c'était différent.
Ses lèvres se posèrent sur les siennes, pour sceller un baiser doux et léger comme une plume. Il sentait ses mains toucher son visage, et des frissons sur sa nuque. Dans un doux murmure, elle dit les mots qu'il voulait entendre. Nathanaël lui sourit, et ses mains quittèrent la taille d'Aby pour venir se mettre sous son t-shirt. Il sentait sous ses doigts la peau de la jeune fille ; elle était humide comme la sienne, à cause de la pluie. Lui avait froid mais il savait que bientôt, ça ne serait plus qu'un mauvais souvenir. Il allait devenir chaud comme un brasier. Lentement, il remonta ses mains, et le T-shirt avec. Avec un sourire en coin, l'irlandais la faisait attendre, pour la faire languir et prendre son temps. Aby n'était pas n'importe quelle salope assoiffée de beaux jeunes hommes, elle méritait un festin de Reine.
Une de ses mains vint se poser sur le dos souple de son amie pour l'attirer contre lui. Sentir le corps de la jeune fille contre le sien réveilla en lui une douce et minuscule chaleur, comme un petit cœur qui ne demandait qu'à battre. Ses hormones se bataillaient déjà.
"Dans ce cas, je vais essayer de me montrer à la hauteur..." souffla t-il avec un sourire charmeur.
Puis il embrassa Aby. C'était la première fois qu'il touchait de lui-même à ses lèvres, et il y alla naturellement avec beaucoup de tendresse tandis qu'il alla à la rencontre du corps de l'arc-en-ciel, en déposant des petits baisers sur sa joue, son menton, puis dans son cou. Les cheveux noirs de Nath' étaient parsemés de gouttelettes de pluies qui brillaient comme des diamants. Tandis qu'il l'embrassait, le t-shirt fut presque totalement remonté, dévoilant la splendide lingerie d'Aby. Très jolie, mais Nath' comptait tout de même s'en débarrasser. Une de ses mains alla dégrafer le soutien-gorge, pendant que l'autre descendait le long de la colonne vertébrale de mademoiselle Dan, pour atteindre le creux de ses reins, ses fesses, puis sa cuisse.
Son souffle était faible et saccadé sur le cou d'Aby, pendant qu'il écartait quelques dreads pour atteindre sa nuque d'un baiser.
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| "Baaah je sais même plus à qui il est. Puis c'est pas des copines."
C’était la phrase que je voulais entendre. Ça me plaisait énormément qu’il avoue ne plus se souvenir de le ou la propriétaire du dessous. Pourquoi ? Car cela signifiait qu’il n’y accordait aucune importance, qu’il ne tenait pas à revoir cette personne et que seul le plaisir de la chair comptait et non les sentiments envahissants. Parfait. D’une certaine façon, ça me rassurait beaucoup que ce string Rose-Pétasse appartienne à un fantôme. Nath’ était encore à moi rien qu’à moi, pour un petit moment du moins. Aucune poufiasse sur-maquillé et sur-maniéré n’avait pris une place assez grande dans sa vie pour me voler son cœur. J’adore. On ne pouvait me priver de lui, il était à moi. Ce péteux de Ray suffisait largement à me mettre en boule pour qu’une gamine juvénile ne vienne ajouter une couche au tableau.
Pendant ma chute, nos yeux s’étaient croisées le temps d’une respiration. Je cru apercevoir une lueur d’envie, un brin de perversité dans la couleur profondes de ses pupilles. Peut être avais-je rêvé, peut être avait-il vraiment envie de mon corps de déesse ‘ahem’ ou bien était-ce moi qui avait cruellement envie de le dévorer jusqu’à la dernière miette… Cela nous arrivait assez régulièrement de mélanger plaisir et amitié, mais, en y réfléchissant bien, ça faisait un petit bout de temps que je n’avais pas tâté de son savoir faire et ça me manquait un peu. D’accord, beaucoup. Ce n’était pas le même homme lorsque je partageais son lit ; il se montrait doux, délicat, prévenant, parfois violent à croquer et j’adorais plus que tout le voir frémir sur ma peau nue.
Mon minuscule baiser suffit à réanimer chez lui ses premières chaleurs d’homme, cela me fit sourire. Qu’adviendrait-il lorsque je pousserais les caresses plus loin ? Je le savais déjà et savourais chaque instant dans ses bras. Sa main, sur ma peau humide, rien de tel pour vous mettre les hormones en cavale. Ma position n’était pas des plus confortables, comme je l’avais si bien dit, cela ressemblait à une fiente bien coulante. Il remédia très rapidement à cet inconfort, m’attirant vers lui d’une main experte. S’en suivit une remontée de T-SHIRT claire, nette et précise. Je ne me souvenais plus quels étaient mes dessous mais j’espérais de tout cœur qu’ils soient à la hauteur de ce monsieur.
"Dans ce cas, je vais essayer de me montrer à la hauteur..."
Oh. Quelle magnifique promesse. Je savais d’or et déjà qu’il la tiendrait les yeux fermés. Il posa ses lèvres sur les miennes, délicatement. Mais les retira très rapidement. J’en voulais encore, je voulais qu’il m’embrasse de nouveau. Je mis mes mains autour de sa belle gueule et les lui lécha par petits coups comme un drogué qui cherche jusqu’à la dernière miette sa dose. Nathanaël était ma drogue. Mais cela ne devait pas durer trop longtemps, il ne devait surtout pas penser que j’avais, plus que tout, envie de lui. Sinon j’allais être la dominée et non la dominante. Hors de question.
Mon soutien-gorge ne fut plus qu’un lointain souvenir en deux tours de mains tandis que mon maillot me gênait horriblement. Je le fis délicatement et le plus gracieusement possible passé au dessus de ma tête, jetant ainsi ma lingerie par-dessus bord. Je léchai, mordais mes lèvres, par pure provocation. J’étais la tigresse et lui l’antilope. J’étais au dessus et lui en dessous.
Je fis le tour de son beau visage avec mes doigts, cherchant son point sensible. Je mordillai ses oreilles au passage, tentant d’ignorer ses charmants baisers dans le cou, suçant, léchant tout ce qui me passait entre les dents. Je faisais des petits allers-retours sur son bas ventre avec mon bassin, une première. Aussi loin que pouvais aller mes souvenirs c’était toujours lui qui s’était retrouvé au dessus, il y avait une première fois à tout.
Son maillot me gênait, je le fis vite dégager au-delà de notre lit d’amour. Là, tout pouvait commencer. Un torse et une poitrine nue pouvaient faire des miracles de nos jours. Mes seins –ni trop gros ni trop petits, se firent plus insistant sur ses tétons à lui. Je voulais qu’il soit plus chaud que jamais. Ses mains restaient fixées sur mon dos, inutiles. Je les pris et les mis doucement sur ma poitrine, à lui de faire ce dont il était capable. Je descendis graduellement sur son ventre, embrassant amoureusement ses tétons pointés vers le haut, ma main droite caressant son engin au dessus de son jean… au dessus de son caleçon… en dessous. Il était prêt. Moi de même.
Je défis les quelques boutons de son jean, avec seulement deux doigts, ses derniers devaient avoir l’habitude d’être retirés vu à la vitesse où ils laissèrent le passage à mes mains. Mais nous n’en n’étions pas encore là. Je repris sa belle gueule en main, engloutissant tout sur mon passage. Un petit baiser timide, puis un deuxième, puis un autre et encore un autre jusqu’à ce que ma langue prenne possession des lieux. Une lèvre mordillée, des poutou dans le cou, des petits tours de hanches…
« Accélère chéri chéri. Ta réputation ne serait-elle pas celle que l’on te donne ? » Susurrais-je à son oreille, la titillant de la langue au passage.
J’avais un nœud à l’estomac. Comme si j’étais coupée en deux. Une partie m’hurlait de continuer et de profiter du corps qui m’étais si généreusement offert. Tandis que l’autre me criait d’arrêter, que s’était malsain de faire cela avec Nathanaël. Chuuuuut, saloperie de tête débile. Si seulement tu pouvais arrêter de penser ! |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Mar 8 Sep 2009 - 23:30 | |
| Nathanaël se sentait bien. D'ailleurs, il était toujours bien avec Aby. Même si elle était loin de tout savoir de lui, même si elle était loin de connaître ses chimères et ses doutes, elle restait la personne qui en savait le plus long sur lui. D'ailleurs, personne ne connaissait son passé, personne ne semblait avoir encore capté à quel point il souffrait. Et c'était mieux ainsi. Il ne souhaitait en parler à personne, pas même à Aby. Surtout pas à Aby même. L'idée que sa meilleure amie connaisse les détails les plus obscures de sa vie lui faisait horreur, tellement il se dégoutait lui-même. Puis il avait peur aussi. Peur qu'elle le méprise, qu'elle ne le voit plus comme avant. Ou pire, qu'elle ait de la compassion pour lui, car il n'en méritait aucune. Dans les deux cas, ça le blesserait encore plus, et il ne voulait pas perdre Aby avec qui il entretenait une relation si particulière.
Car il fallait bien l'avouer, il adorait cette fille. Il ne l'aimait pas au point qu'il y ait une gêne ou une quelconque ambiguïté entre eux, mais assez pour se reposer un peu sur elle, rire avec elle, la désirer et lui faire l'amour. Non, elle n'était pas comme sa soeur, puisqu'il la voyait comme une femme. Elle était plutôt comme une autre moitié de lui-même, son alter-ego, sa jumelle née d'un autre ventre maternel. Quand il se sentait mal, c'est dans ses bras à elle qu'il venait se réfugier. Ou dans ceux d'un(e) inconnu(e) quand elle n'était pas là, mais c'était toujours moins bien. Et comme toute personne qui en aime une autre, il adorait lui faire plaisir, et voir ses yeux briller quand il ne faisait qu'un avec elle le rendait un peu plus vivant.
Elle était son Aby. À ses côtés, il se sentait moins misérable, et il ferait presque n'importe quoi pour elle. Elle possédait également une sorte de pouvoir attractif sur lui, et contrairement à sa meilleure amie, il ne s'en cachait pas. Il assumait totalement son désir envers elle. Après tout, Aby était une femme désirable, quoi de plus normal. Sans compter l'affinité naturelle qu'il avait avec elle.
Il fallait avouer aussi qu'elle savait y faire. La demoiselle enleva son t-shirt avec une sensualité déconcertante, mettant ainsi sa délicieuse poitrine sous son nez. Il admira le corps fin et souple de sa partenaire, jusqu'à rencontrer ses yeux. Elle le regardait comme une lionne affamée, et lui ne demandait qu'à être mangé. Une nouvelle étreinte, ponctuée de caresse et de baisers. Aby se mit à onduler des hanches, ce qui ne fit qu'agrandir son excitation. À son tour, elle prit la peine de le dévêtir, et Nathanaël se laissa docilement faire. Si ça plaisait à son amie de le dominer, il était prêt à inverser les rôles sans problèmes. Son corps pressé contre lui était encore froid et mouillé, comme le sien, mais tout deux savaient que ça n'allait pas durer. Sentir les seins d'Aby sur son torse ne fit que redoubler ses ardeurs, et Aby l'invita à les toucher. Avec douceur, il se mit donc à les caresser, faisant des mouvements circulaires avec son pouce autour de ses mamelons et sur ses tétons, s'hasardant parfois en dessous de ses côtes, pendant que sa partenaire l'embrassait au même endroit. Elle descendait lentement sur lui, aussi sensuelle qu'une vipère. La main d'Aby s'activait dangereusement sur le contenu de son pantalon, et Nath' ne put retenir un râle d'extase. Comme si ce n'était pas assez, elle déboutonna son jean pour mieux toucher ladite zone sensible.
S'en suivit un long baiser langoureux. Nathanaël passa une main sur la nuque d'Aby pour mieux l'embrasser, tandis que l'autre continuait de lui caresser la poitrine. Alors qu'ils se dévoraient ardemment les lèvres, il choisit de faire descendre sa main, effleurant ses côtes, son flanc, son nombril...Jusqu'à arriver à la limite du pays de la jouissance. Aby lui suggéra d'accélérer la cadence, mettant en doute sa réputation. Hum, elle le provoquait , eh bien elle allait être servie. Un sourire carnassier lui vint aux lèvres.
"À tes ordres, princesse."
Il serra la taille de sa partenaire avec ses bras pour la garder coller à lui et, brusquement, il la fit basculer sous lui, sur le lit, avant de revenir l'embrasser sauvagement. Pendant la manœuvre, il en profita pour retirer son pantalon, se retrouvant ainsi en boxer. Puis, lentement, il quitta ses lèvres pour commencer une descente infernale. Il embrassait en dévorant à moitié le cou d'Aby, jusqu'à descendre à ses seins, puis son ventre. Une fois arrivé entre ses cuisses, il déboutonna le pantalon de sa meilleure amie, et le fit lentement glisser en même temps que ses dessous, la rendant ainsi complètement nue. Il leva un instant les yeux vers elle pour lui faire un sourire énigmatique, et le visage de Nathaaël se perdit entre les jambes d'Aby. Là il se mit à embrasser et lécher sa féminité, la mordillant parfois, tandis qu'il caressait l'intérieur de ses cuisses.
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| Aby Dan | Résidente ♦ Administrateen
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Sam 3 Oct 2009 - 22:52 | |
| J’avais mal au ventre, plus que tout maintenant. Une sorte de boule grandissante qui appuyait sur mon estomac de plus en plus fort. C’était comme le mal de mer mais sans la mer, le mal de l’air sans l’avion et la peur sans la peur. J’étais attentive et incroyablement sur le qui-vive. Je ne parvenais pas à me détendre, pourtant en si charmante position et compagnie la chose aurait dut être futile. Chacun de mes membres étaient tendus à l’extrême et j’avais mal à la nuque à force de courber le dos. Je n’étais pas dans mon élément, enfin pas comme à mon habitude dirons-nous. Je prenais un malin plaisir à faire l’amour, comme toute personne censée de ce monde, je pense. Pas aujourd’hui. Pas avec CE partenaire là. Pas avec Nath’. Je ne m’en sentais pas capable. Je ne savais pas vraiment pourquoi. Ce n’était pas notre première fois ensemble ni notre première compétition d’alcoolique et pourtant j’étais comme un gosse qui saute dans le grand bassin : effrayé et honteux de ne pas oser y aller comme un dingue. J’étais une gosse mais au contraire de ne pas oser, je ne pouvais pas le faire, tout simplement. J’avais un blocage, un mur me séparait de l’extase que j’avais ressentis il y avait quelques secondes à peine. Pendant un instant j’avais été sur le point de devenir la tigresse qui sommeillait en moi à côté de mon angoissante envie de pleurer. C’était peut être la faute à l’alcool, la faute à pas-de-chance, la faute à Dieu ou la faute à la pomme trop mûre que j’avais mangé ce matin… Nathanaël me semblait être trop proche, trop pur à côté de mes autres coups. Il n’avait pourtant rien d’un ange. Pour cause, je ne savais rien de lui. Son nom et son prénom était surement le seul renseignement de sûr que je pouvais avoir sur lui. Et rien ne me disait qu’il ne m’avait pas aussi mentis sur ça car Nathanaël mentait. Pas de la façon la plus commune et la plus simple de toute, celle qui consiste à dire des mensonges plus gros qu’un immeuble 7 étages, non. Il ne me disait juste rien, rien du tout. Pas un mot sur sa vie d’avant, sur ses embrouilles, ses amis, ses amours ou sa famille. Je considérais ses silences comme des mensonges car j’en savais autant que s’il m’avait mentis véritablement. Avait-il des sœurs ou des frangins ? Des chiens ou des chats ? Peut être un lapin qui sait ? Aimait-il les grenouilles ? Avait-il déjà fait l’amour dans un parc public en plein jour ? Avait-il déjà… déjà quoi ? Je ne peux même plus compter toutes les choses que je ne sais pas sur mon meilleur ami. J’en connais trop peu. Mais ça ne me dérange pas dans l’immédiat. Je m’en fiche pas mal même. J’ai confiance en lui et tout ce qu’il a bien pu faire le regarde. S’il veut se livrer, qu’il le fasse. Je serais là, toujours. Pendant ma méditation profonde et purement inintéressante , mon Papillon avait pris ses ailes à son cou jusqu’à ma féminité. Je ne pouvais pas ne pas réagir. Ce n'était pas humainement possible de rester sans aucune réaction. J'avais tout de même un homme entre les jambes, et Dieu seul savait à quel point sa langue était agile. J'étais coincée entre deux mondes; celui de la jouissance à grande échelle et celui de la honte. Nathanaël faisait son boulot, il n'y avait rien à redire la dessus mais l'idée d'en jouir me dégoûtait. Je mordais avec force mes lèvres pour les obliger à rester fermées, je ne devais pas crier. Je n'avais pas le droit de le faire. Un seul petit cri retentit pourtant, maigre et presque discret.
Mon meilleur ami prit cela pour de la jouissance pure et dure. Il ne se trompait que sur un point, ce n'était pas consentis. Il se fit plus brutal sur mes lèvres, plus nerveux sur mon clitoris, c'était un dieu. Il fallait être fou pour ne pas aimer tout ça. Il ne fallait pas avoir inventé l'eau chaude pour conclure que j'étais folle. J'avais besoin d'être interné, enfermé, embrigadé dans un établissement pour détraqué. Hic. J'y étais déjà depuis plus d’un an. Merci maman, merci papa. Sur ce coup là, vous m’avez devancé. Vous avez vu en moi la folle qui se révèle enfin à mes yeux, sympa les parents.
Je resserrais les jambes petit à petit, au même rythme que les larmes qui coulaient sur mes joues. Le maquillage, ma nudité, cette position, tout était hideux à mes yeux. Mon corps se recouvrait de furoncles et mon cerveau de toiles d’araignées.
« Haaaaaaaa ! » hurlais-je à en perdre la voix. J’étais en plein cauchemar éveillé.
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| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Mar 27 Oct 2009 - 22:24 | |
| En matière de relations sexuelles, Nathanaël était un homme très simple, qui n'utilisait pas beaucoup sa tête. Comme beaucoup d'hommes, me direz-vous. Mais en ce qui concernait ses partenaires, il se posait très rarement des questions. Tiens, peut-être que cette personne est déjà en couple. Oh, ce gars là a une tête de violent. Ou dans le cas d'Aby : c'est ma meilleure amie, ça peut faire bizarre de coucher avec elle. Toute ces pensées ne l'atteignaient même pas. Tant que l'autre personne était consentante, le reste n'avait pas d'importance. Dans le cas présent, c'était un peu égoïste ; il faisait l'amour avec Aby, sans songer une seule seconde à une gêne potentielle la concernant. Après tout, si vraiment quelque chose la dérangeait, elle se serait plainte, non? Oui, pire qu'un animal le junkie...Pour le défendre un peu, j'ajouterai qu'il est difficile de penser à quoi que ce soit avec un nombre de grammes conséquent d'alcool dans le sang. Même si ça n'excuse pas tout.
En tout cas, pour l'instant il faisait le nécessaire pour faire plaisir à sa partenaire, donc pas le temps de penser à tout ça. Mais, concentré sur les réactions d'Aby, il remarqua une chose : ce n'était pas pareil que d'habitude. Je veux dire par là, ce n'était pas la première fois qu'il couchait avec elle, donc même si chaque fois était comme une nouvelle danse, il la connaissait bien. Au lit, Aby était fougueuse, sans complexes, une vraie tigresse. Du moins il la connaissait ainsi. Et là, tandis qu'il lui offrait monts et merveilles entre ses jambes, il avait l'impression qu'elle se retenait. Oh, elle y prenait plaisir, c'était certain, le Papillon le voyait à ses jambes qui se resserraient, à son corps souple qui se tortillait. Mais elle ne l'exprimait pas vocalement, ou alors elle se retenait. Se retenir? Pourquoi donc? Il n'y avait jamais eu de retenue entre eux. Il hésita un moment à s'arrêter pour comprendre le comment du pourquoi, mais il se ravisa. Aby n'avait qu'un mot à dire pour qu'il arrête ; elle était assez grande pour décider. Ce n'était pas pour flatter l'égo d'homme viril qu'il n'a jamais eu ; seulement, l'ambiance ne permettait pas l'hésitation, et il suffisait d'une question, d'un mot pour la briser. Le junkie reprit donc son ouvrage de plus belle, bien décidé à lui arracher quelques cris de plaisir. C'était tout un art, et Nath' aimait plus que tout satisfaire ses partenaires. Non pas par fierté. Mais c'est seulement l'une des rares choses qu'il sache bien faire.
Se sentir utile et doué dans un domaine apporte toujours un peu de réconfort.
Aby ne pouvait pas lui rester insensible, il le savait, comme toute personne normalement constituée. Le corps ne peut pas mentir ; il la sentait mouiller, sa peau réagissait à ses caresses par de délicieux frissons. Quand elle lâcha enfin le hurlement qu'il attendait, il stoppa sa diabolique entreprise et lui embrassa tendrement l'intérieur d'une cuisse avant de revenir se coucher sur elle, presser son corps contre le sien. Il embrassa doucement le cou de sa belle et effleurait sa peau à de nombreux endroits, jamais deux fois le même. Tout doucement, pour lui procurer de délicieux frissons. Mais même en étant bourré, il la sentait angoissée, et cela le travaillait de plus en plus. Avait-il fait quelque chose de mal, quelque chose qu'il ne lui avait pas plu? Comment savoir? Le junkie ne pouvait pas y remédier si elle ne lui parlait pas, et ce n'était pas le genre d'Aby de lui cacher ce qu'elle pensait. Son amie était franche, alors ce comportement inhabituel l'intriguait. Sans cesser de la toucher, il quitta son cou pour lui murmurer à l'oreille d'une voix rassurante :
"J'te sens tendue...Ça va?"
Aby savait que c'était elle qui avait les rênes. Que si elle voulait arrêter, elle pouvait. Mais cette perspective semblait bizarre à Nathanaël. D'ailleurs, Aby était bizarre, à ce moment même. D'accord, il ne savait pas grand chose d'elle, mais il ne l'avait jamais vue comme ça. Nathanaël la connaissait assez pour prévoir la plupart de ses réactions ; et ça, il ne l'avait pas du tout prévu. Étrange.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Mer 11 Nov 2009 - 0:46 | |
| Que dire ? Que faire ? Rien ne me venait, aucune réponse alors que Nathanaël patientait comme un chihuahua attend son os, la gueule ouverte et la langue bien pendante. Il avait fait sa part du marché « ne pas faire pipi sur le tapis », il réclamait son dut, maintenant. Un peu de reconnaissance peut être ? Devais-je lui dire « merci, tu as bien fait ton travail ! », ou me taire et attendre que les minutes passent et que l’incident soit oublié ? Je ne savais pas vraiment. L’alcool, le stress, l’excitation et la peur ne faisaient que s’ajouter au nombre incalculable de choses que j’avais déjà en tête. Comme si mon cerveau n’était pas assez gorgé de connerie… il fallait en plus de ça, penser à la réaction la plus appropriée. Mon beau papillon avait quand même joyeusement commencé les préliminaires. Le rendu final était irréprochable même si j’étais en ce moment même en larmes. Mon meilleur ami, n’avait rien à se reprocher. Comme d’habitude, c’était moi le seul problème dans l’histoire, le cygne parmi les petits canards. Alors que faire ?
Son corps chaud comme la braise sur le mien m’apportait un mince sentiment de sécurité et de réconfort. C’est vrai quoi, je me sentais terriblement coupable d’être là où j’étais ce soir et, en plus, de ne pas en profiter. Pourquoi étais-je si compliquée ? Je ne sais pas ! Surement une énième erreur de la nature, une fois de plus. Le plus pathétique dans l’histoire, c’est que toutes ses erreurs se retrouvaient bloquées dans une seule et même personne : moi. Alors qu’on ne me dise pas qu’il n’y a pas d’injustice sur terre !
Alors, alors ?! Allais-je ou non ouvrir la bouche pour sortir une de ses excuses bidons passe-partout que l’on sort dans toutes les situations où on se retrouve la gueule contre le mur, barrage impossible à traverser de force. C’était aussi stupide qu’inutile. Nathanaël, même bourré, s’en rendrait compte et me demanderait des explications dans les secondes qui allaient suivre. Aïe, aïe, aïe. MAAAMAAAAN. Qu’Est-ce que je fais ? Qu’Est-ce que je fais ? Putain de m*rde, sa mère en string de guerre sur un poney !
Il ne me restait plus qu’une seule chose à faire, me réfugier très vite sous la couette et me mettre à pleurer. De toute façon, les larmes coulaient déjà très bien toutes seules et la chaleur d’une bonne couverture ne pouvait pas me faire de mal. En quelques tortillements de bassin j’étais parvenu à m’extraire de sous mon partenaire de danse de chambre et m’étais glissée rapidement sous le duvet. Je n’avais plus qu’à réfléchir au calme.
La seule raison pour avoir fait une crise était celle de la honte et du malaise. J’avais soudain eu, des remords à faire l’amour avec mon meilleur ami. Pourquoi ? Je ne sais pas ? Peut être avais-je plus de respect pour lui et pour moi. Parce que mes sentiments « amicaux » à son égard avaient quelque peu évolué ces derniers mois. Parce que j’avais envie d’autre chose que de baiser sans but réel. Parce que l’alcool me rendait coupable d’une chose totalement naturelle. Parce que j’avais peut être grandit. Parce qu’en le voyant s’éloigner petit à petit de moi et se rapprocher des autres, Nathanaël m’apparaissait plus important à mes yeux, plus digne de confiance peut être. Parce que les blessures intérieures que je m’auto-administraient me rendaient plus forte. Surtout parce que je ne fonctionnait pas correctement. Le service après vente n’avait jamais voulus me reprendre après ma naissance car mon cas leur semblait irréparable. Il y avait une raison à cela !
Les larmes coulaient toujours, en grosse marre noire pétrole sur l’oreiller. Mes cils étaient collés par l’eau salée et le mascara. J’avais la bouche pâteuse, les mains moites et le corps collant de sueur. Tout pour plaire en fait (xD). Je devais être répugnante à voir et à entendre (les reniflements nasals sont rarement gracieux).
« J’suis désolé Nathanaël. J’ai pas d’excuse. J’men veux tellement… J'suis qu'une vieille loque incapable de faire l'amour correctement. » |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Dim 29 Nov 2009 - 22:59 | |
| La situation commençait à devenir...Bizarre. Incompréhensible. Du moins aux yeux de Nathanaël. Il a beau avoir testé tout les recoins de la pièce avec Aby, elle n'avait jamais réagit comme ça quand il faisaient l'amour. D'autant plus que, plutôt expert en la matière, il sait en général deviner comment satisfaire ses partenaires. Mais là, il faut bien avouer qu'il se sent un peu perdu. Non pas que sa meilleure amie semble rester sur sa faim...Il la définirait plutôt comme réticente. Mal à l'aise. Voilà ce qu'il ne comprend pas. Aby n'a jamais été mal à l'aise avec lui, ni avec personne d'autre à sa connaissance. Son caractère fait que des fois, elle paraît même TROP à l'aise. La situation actuelle le déstabilise alors quelque peu. Il essaye de réfléchir, de comprendre. Et quand il s'aperçoit enfin que sa meilleure amie est en larmes, il cesse immédiatement de la toucher.
A t-il fait quelque chose de mal?
Dans sa tête, tout s'affole soudain. Il ne l'a pas mordue, ni même griffée, il sait qu'Aby n'a pas de tendances masochistes. Il ne s'agit pas là d'un homme s'inquiétant de sa virilité, non. La seule chose qui l'intéresse à cet instant, c'est de savoir comment il a pu blesser Aby, et se faire pardonner. L'irlandais ne songe pas tout de suite que c'est peut-être autre chose. Autre chose de plus grave, de plus profond, quelque chose qu'il ne peut pas voir. Sa meilleure amie finit par se détacher de lui pour disparaître sous la couette, pleurant et reniflant de plus belle. Il n'aurait pas cru possible que sa meilleure amie puisse un jour pleurer devant lui, elle qui est si fière...Sans doute la croit-il plus forte qu'elle ne l'est réellement. C'est fou à quel point on peut parfois se tromper sur les gens.
Cependant, il eut la délicatesse de ne pas insister. De toute façon, les jeux non consentis, ça n'est pas son truc...Il se redressa un peu, coupant sa respiration pour faire retomber son excitation. Il faut dire qu'il avait été coupé en plein milieu, pas facile de s'arrêter en étant si bien partit. Trucs d'hommes, quoi. Mais il y est bien obligé, là ; il y a plus urgent. Son Aby chérie pleure, peut-être à cause de lui. Il ne sait pas. Et c'est ça le plus terrible. Sur le coup, il se sent très inquiet pour elle. Nathanaël se couche alors sur le côté, face au dos de sa meilleure amie. Il pose ensuite timidement une main sur son épaule, ou plutôt sur le duvet qu'il n'ose pas franchir. C'est une main amicale, qui n'a plus rien de celle d'un partenaire sexuel.
"Aby-chou?" demande t-il timidement.
Par cette simple appellation, il l'encourage à parler, sans la brusquer ni l'obliger. Obliger Aby à tout lui raconter et à le regarder n'est pas la bonne solution, il le sait. Son Arc-en-Ciel n'avait qu'un mot à dire pour qu'il la laisse tranquille, cependant il préfère l'aider s'il en a la possibilité. Mais certains ne veulent pas se faire aider. Lui le premier. Malheureusement, les seuls mots qu'Aby consent à lui donner ne l'aide pas vraiment. Tout ce qu'il éprouve, c'est de la surprise. Il ne va pas lui faire croire qu'elle pleure pour ça quand même? D' accord, Nathanaël est un peu lent du cerveau, mais pas au point d'ignorer les évidences. Tendrement, il la prend dans ses bras, sans enlever ce rassurant duvet de son corps.
"Allons, dis pas n'importe quoi...T'es une déesse au pieu, j'suis bien placé pour le savoir. C' toi la plus belle ! Si t'as pas le moral ce soir pour le faire c'est pas grave, tu m'entends? C'est pas grave..." essaye t-il de la rassurer.
Il lui parle doucement, gentiment. En réalité, il s'en fiche bien de cette nuit de plaisir tombée à l'eau. Le moral d'Aby l'inquiète bien plus. Il la serre un peu plus fort dans ses bras, et tente le tout pour le tout :
"Mais ce n'est pas ça qui te tracasse, je me trompe? Tu veux m'en parler?"
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| L’oreiller sur lequel j’étais posé était en train d’être complètement trempé de mes larmes et tâché de maquillage noir crasseux. Je notai dans un coin de ma tête de laver tout ce que j’avais dégradé sur mon passage dés le lendemain. Je ne devais pas laisser des preuves qui me rappelleraient douloureusement cette journée merdique. Tout ce que je pourrais oublier serait une chose en moins à me reprocher dans les années à venir. J’avais déjà bien assez de souvenirs entassés dans ma tête pour en rajouter encore d’autres désagréables qui me dégouteraient une nouvelle fois d’être née.
J’avais la couette jusqu’au dessous des yeux, je voyais ainsi l’ombe de Nathanaël qui bougeait sur le sol. Il devait se plier en quatre pour trouver une solution au problème, pour trouver comment me réconforter sans me demander la raison complète du malaise, sans me blesser, sans me brusquer, sans en demander trop ni pas assez et sans s’engouffrer dans des discussions larmoyantes de 3 jours. Il n’aimait pas parler longtemps, je le savais. Le problème c’est que ce genre de situation amenait souvent à un règlement de compte en bonne et dut forme. Il n’y avait pas de raison que j’hurle, que je l’envois paître ou que notre relation tourne au vinaigre puisque j’étais l’entière responsable. Il n’avait rien à se reprocher, son sex-appeal était irrésistible, incontournable. Le bon miel a toujours attiré les ours.
Au début, l’établissement n’accueillait que très peu de personnes. Nous étions une petite vingtaine, tout au plus. Maintenant, des centaines de nouveaux arrivants débarquaient chaque mois et cela pour mon plus grand bonheur (ha-ha). La plupart était homo, en plus. Je n’ai rien contre les gays, sauf quand ils tournent trop près du joli p’tit cul de Nath’. Ses coups étaient en plus, des gars gaulés comme des dieux du stade, intelligent en général et particulièrement apte à capturer mon papillon dans leurs filets. Mon meilleur ami était particulièrement facile à prendre, non pas qu’il soit un parfait abruti mais plutôt son goût du danger l’emmenait sur des voies bien trop pentus pour moi. A tout moment, la glissade pouvait lui tomber dessus et le descendre dans un trou bien plus profond que les précédents. La remontée est généralement moins agréable que l’allée. Le retour à la réalité n’a jamais fait du bien à personne.
« Allons, dis pas n’importe quoi… T’es un déesse au pieu, j’suis bien placé pour le savoir. C’toi la plus belle ! Si t’as pas le moral pour le faire ce soir c’est pas grave, tu m’entends ? C’est pas grave… »
Sa voix soudain attentive et amicale me réconforta, il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre la gravité de la situation. Mais ce n’était pas le moment de s’extasier sur ses progrès en réflexion.
« J’suis pas une déesse au pieu… J’suis qu’une grosse m*rde. Désolé. T’aurais dut inviter ta copine au string rose, elle aurait plus assuré… Tu te serais surement moins fait chier ! »
Et chiotte. Allait-il s’énerver ? Il détestait quand je m’autocritiquait sans argument réel et son coup de l’autre soir était aussi insignifiant à ses yeux que toutes les autres filles qui y étaient passées. Je pouvais m’estimer heureuse qu’il ne me réponde pas par l’affirmative. « En effet j’aurais dut aller la voir, tu me déçois, j’te croyais une bête du sexe… Tu parles d’une bête, une vraie loque. » C’était le genre de phrases que mon meilleur ami était incapable de prononcer. Il était bien trop gentil pour ça, et même si il pouvait le penser, il ne me le dirait pas. Par tact.
« Mais ce n’est pas ça qui te tracasse, je me trompe ? Tu veux m’en parler ? »
m*rde. Je lui devais des explications que je n’avais pas du tout envie de lui fournir. Comment allais-je lui expliquer le fait que j’étais jalouse de toutes ses aventures, jalouse de son succès, égoïste de part le fait que je voulais l’avoir pour moi toute seule ? Comment ? Allait-il comprendre que je ne supporte pas de le voir s’éloigner de moi ? Allait-il s’énerver en me faisant comprendre qu’il n’avait jamais été à moi et qu’il ne le serait jamais ? Je voulais juste un peu de compassion, un peu de compréhension aussi. Je tenais à lui, n’était-il pas normal que je m’inquiète pour lui… Surement pas non. Etre possessive à ce point avait un truc de maladif, un truc de dingue.
« Je… je ne sais pas si… si il faut vraiment que tu entendes ça. (grande respiration) J’ai… trop honte. Je baissai la tête de peur qu’il voit mes joues rougir. C’pas super classe. » |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Mar 22 Déc 2009 - 3:47 | |
| Vous l'aurez compris, Nathanaël n'est pas un garçon très perspicace, surtout quand il s'agit des filles. Il sait comment leur faire plaisir, les charmer, sait en général ce qu'il peut dire devant elles ou pas. Et pour la plupart il les respectent. Une fille, c'est une dame. Et à moins qu'elles soient des salopes, Nath' les traitent plutôt bien. Bon ok il couche avec et le lendemain il a déjà oublié leurs noms. Mais c'est pas comme s'il est du genre à prendre son pied tout seul, hein. Sa réputation n'est plus à faire, et pourtant les nanas s'obstinent à en espérer plus de lui. L'irlandais trouve ça stupide. Heureusement, ses amants masculins font beaucoup moins d'histoire.
Donc, Nath' ne comprend pas grand chose aux femmes, comme la plupart des hommes. Et là, il se retrouve complètement désarmé face aux larmes d'Aby, n'imaginant pas un instant qu'il puisse être la cause de tout ça, que sa meilleure amie s'inquiète pour lui, et qu'elle l'aime d'une façon qui n'est peut-être pas très saine. Il n'est pas doué pour ces choses là, lui et les sentiments ça fait deux. Peut-être qu'Aby a ses règles - quoique non, il l'aurait vu XD. Ou qu'elle a un bouton HORRIBLE à un endroit et qu'elle ne veut pas qu'il le voit o_o' *SBAFF*. En tout cas il est très loin du compte. C'est pourquoi que le fait qu'elle lui parle de nouveau de la nana en string rose le laisse un instant perplexe. Depuis quand Aby lui fait des complexes d'infériorité? Naïvement, il se persuade qu'il s'agit juste de ça, et il ne peut se retenir de pouffer un peu de rire. Il la serre dans ses bras comme un gros nounours et embrasse son épaule dénudée, rare parcelle de peau que son amie n'a pas mise sous la couette.
"Mais qu'est-ce que tu racontes? J'm'en souviens à peine de cette fille, mais je sais qu'elle t'arrivait pas à la cheville. Et même dans le cas contraire je préfère rester avec toi, même si on reste tout habillés. Puis c'est pas pour tout ça que je t'adores et que t'es ma meilleure amie. C'est parce que t'es la fille la plus géniale, la plus belle, la plus drôle de touuuut l'institut. Okay?"
Nath' ne dit pas ça pour lui faire plaisir, bien que ça reste un avis purement subjectif, il pense chaque mot sortit de sa bouche. Il n'a pas beaucoup d'amis filles, enfin à qui il parle régulièrement quoi. Puis bah Aby, elle est super jolie, dans un troupeau de bombasses, Nath' ne verrait qu'elle. C'est même la seule à qui il prend la peine de dire qu'elle est belle.
"Allez, sèches tes larmes de crocodile. Y'a que toi en qui j'ai vraiment confiance ici, ça te suffis pas?"
Confiance est un bien grand mot pour Nath'. Disons qu'il sait qu'il peut compter sur elle. Que s'il a des problèmes, elle l'aidera. Aby est la personne qui en sait le plus sur lui, bien que ça soit bien peu en fin de compte. Pourra t-il un jour lui parler de ses problèmes à cœur ouvert, de cette culpabilité qui le fait mourir à petit feu? Peut-être. À force de rester avec lui, elle finira bien par se douter de quelque chose, et sans doute qu'un jour la douleur deviendra trop insupportable pour qu'il puisse la cacher davantage. Pourtant, il prie intérieurement pour que ce moment n'arrive jamais. Aby n'a pas à subir ses chimères. Inutile qu'elle sache à quel point il est au bord du gouffre si elle ne peut rien faire pour l'aider. Elle n'a pas à porter ce poids. Le junkie se redresse un peu, sourit pour la rassurer, et caresse son dos nu doucement sous le drap.
"Tsss, je ne me permettrai pas de dire du mal sur quelque chose qui fait pleurer mon Aby'chou. Et si tu me dis rien, je pourrais pas t'aider."
S'il avait su...Peut-être qu'il l'aurait fermée.
|
| Aby Dan | Résidente ♦ Administrateen
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Mer 23 Déc 2009 - 1:01 | |
| J'avais envie d'être dans un trou bien profond avec de la boue puante, des crocodiles, des sangsues, des vers et de la vodka. Un peu de terre sur le dessus, on ne me retrouverait jamais. Je n'aurais pas à dire la vérité à qui que ce soit, plus à manger des trucs dégueulasses du réfectoire, plus à me battre pour avoir la paix et plus à regarder les gens en face en leur crachant des mensonges à la gueule. J'en avais marre de tout ça, j'avais envie de disparaître, de devenir une toute toute toute petite souris parmi des gros éléphants pommés.
Ces idées pourris du trognon me donnaient envie de vomir. Je ne savais pas comment je pouvais être aussi négative. Ce n'était qu'un petit malentendu après tout... Nath' ne se doutait tout simplement pas de ce qui se passait dans mon petit cœur à moi. Je ne pouvais lui en vouloir, moi aussi j'aurais préféré ne pas découvrir ça. C'était dégueulasse d'avoir des sentiments pour son meilleur ami. Je ne devais pas. C'était impossible.
Avec un peu de chance c'était juste de la jalousie, je tenais vraiment à lui après tout. Et le voir partir me faisait mal. Cela m'aurait fait la même chose si ça avait été un autre ami proche. J'en suis sûre... J'en suis sûre.
"Mais qu'est-ce que tu racontes? J'm'en souviens à peine de cette fille, mais je sais qu'elle t'arrivait pas à la cheville. Et même dans le cas contraire je préfère rester avec toi, même si on reste tout habillés. Puis c'est pas pour tout ça que je t'adores et que t'es ma meilleure amie. C'est parce que t'es la fille la plus géniale, la plus belle, la plus drôle de touuuut l'institut. Okay?"
« C'est vrai ? » dis-je avec de grands yeux de gamine qui découvre sa poupée de Noël.
Il le pensait vraiment ? Pour de vrai ? Ce n'était pas tous les jours que l'on recevait des compliments de Nathanaël. Il ne m'en avait pas dit souvent depuis que l'on se connaissait. Ça me remontait vraiment le moral de voir qu'il en était capable. Je n'étais pas qu'un vulgaire objet d'occupation qui fait bien rire et passe le temps. Youpi. Il avait dit que j'étais « la plus belle ». Putain...
"Allez, sèches tes larmes de crocodile. Y'a que toi en qui j'ai vraiment confiance ici, ça te suffis pas?"
Menteur. La confiance n'est que dans un sens entre nous. Il savait tout de ma vie alors que moi... rien de la sienne. Je savais ce que les autres savaient aussi, voilà tout : Le pourquoi de sa venue ici. Et encore, les détails n'étaient pas nombreux. C'est sûr je pouvais compter sur lui quand j'avais des pépins avec des trous duc' de l'institut et bien sûr, c'était aussi le cas dans l'autre sens. Il avait plus besoin de moi que moi, de lui pendant les bagarres. Ces petits bras musclés de crevette ne lui était pas d'une grande aide pour combattre les méchants-vilains-crétins. L'imaginer se battre me fit sourire, il était tellement chou quand il tentait de me faire mal pendant nos innombrables défis.
« T'es mignon chéri. Mais... j'arrive pas à avouer... Ça m'fait mal... Je crois que... (Ma respiration était affreusement sèche et saccadée). Je crois que... tu comptes plus pour moi que moi pour toi. »
Ce n'était pas franchement explicite. Mais j'avais réussi à dire ça d'une traite, ou presque et j'avais un petit poids de moins sur le cœur. Un tout petit. Je pris une grande inspiration et me retourna vers lui, me blottit dans ses bras, tout contre son torse. J'étais comme un gros nounours qui rentre en hibernation, en boule. |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Jeu 31 Déc 2009 - 16:42 | |
| Il est toujours difficile de calmer un arc-en-ciel de fort mauvaise humeur. Nath' avait espéré adoucir sa peine en lui ouvrant un peu son cœur, et cela semblait fonctionner. Bien sûr il faudra plus que des belles paroles pour consoler Aby, qui n'est pas du genre à avaler des choses vides de sens. Mais ces mots, il les avaient pensés très fort, il trouve Aby vraiment au dessus de toute les filles de l'institut, elle n'a vraiment rien à leur envier. Elle est droite, franche, vole au secours de la vierge et de l'enfant - ou du pauvre Nath' en train de se faire tabasser la plupart du temps. Comme un petit litchi : dur à l'extérieur et tendre à l'intérieur. Naturelle, drôle, vivante, et si mignonne. Avec un sale caractère, qui fait tout son charme. Il l'adore, plus qu'aucune autre personne, parce qu'elle est comme ça. Même bourré, ça reste une certitude. Alors quand elle lui demande si c'est vrai, il répond le plus sérieusement du monde.
"Bien sûr. N'en doute pas un seul instant."
Intérieurement, il sait qu'elle a ses raisons de ne pas être sûre. Il la câline comme un gros nounours, lui fait l'amour, se tape les délires les plus fous avec elle, et après? Ce sont des choses qu'il peut faire avec n'importe qui. Adorer Aby ne suffit pas, il sait qu'il faudrait qu'il donne plus de lui-même, qu'il partage plus de choses avec elles. Des choses plus intimes. Mais l'irlandais en a peur, il a peur de craquer devant elle, que ce sentiment de culpabilité qui lui pourrit les entrailles devienne plus intense encore. Il en a une peur irrationnelle. Et Aby en subit les conséquences. Si seulement les choses étaient plus simples...
Et la cerise sur le gâteau. Aby lui dit enfin ce qui ne va pas, mais la réponse ne lui plait pas trop. Ou plutôt ça le perturbe. Mais vraiment là. Bon, il le sait qu'Aby l'aime plus que lui l'aime, parce que lui est tout le temps sur la défensive, et que tant qu'il ne lui dira pas la vérité, ça restera ainsi. Mais ça c'est secondaire. Non, le vrai fond du problème, c'est la nature des sentiments qu'Aby éprouve pour lui. Il avait faillit lui balancer '"t'es pas amoureuse de moi quand même?", mais dans un éclair soudain d'intelligence, il s'en est abstenu juste à temps. Dans le cas où c'est vrai, mieux vaut éviter de lui sortir ça, ça ne serait pas très délicat de sa part.
Et si...C'était vraiment ça? OH PUTAIN ! Ah non. Aaaaah non, pas question, no way, Aby allait pas s'y mettre aussi quand même? Pourquoi elle? Pour...Bon du calme Nath', respire. T'as un peu bu, et Aby n'a pas été très claire, ce n'est peut-être pas ce que tu penses. Mais l'idée seule le déboussole tellement que sur le coup, il reste enfermé dans son mutisme. Sa meilleure amie cesse enfin de lui tourner le dos et se blottit contre lui. Automatiquement, l'irlandais l'accueille, et renferme ses bras sur elle, se fichant bien de se barbouiller le torse de mascara. Sous la gravité de la situation, le corps nu d'Aby contre le sien ne réveille même pas ses pulsions masculines. Il se contente juste de la serrer fort contre lui, parce qu'il a peur. Peur que ça soit la dernière fois, peur de la perdre si elle lui demande quelque chose qu'il ne peut pas lui offrir.
À croire qu'il passe sa vie à avoir peur.
Il cherche quelque chose à dire, il ne peut pas rester sans répondre. Aby attend. Et il n'ose pas lui demander la nature de ses sentiments. Il déglutit, et se décide pour une question un peu moins dure à poser :
"Aby...Qu'est ce que tu attends de moi, exactement?"
Là aussi, il a peur de la réponse, mais il ne pourra pas faire mine de rester aveugle indéfiniment. Autant abréger tout de suite. |
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Sam 9 Jan 2010 - 23:51 | |
| Lui non plus ne savait pas quoi faire devant cette situation à la noix de coco. Je n’aurais jamais dut lui révéler ce que je ressentais, il était déjà bien trop distant à mon gout ses derniers temps pour que je me permette d’en remettre une couche. Mais bon, on était une cruche ou on ne l’était pas, il n’y avait pas de demi-cruche. Il gratouilla mon dos, sans s’en rendre compte surement. Il réfléchissait à ce qu’il allait bien pouvoir dire ou faire. Nath’ prenait-il enfin conscience de la chose ? Comprenait-il enfin que quelque chose se tramait dans mon esprit depuis belle lurette et que lui, tellement enfoncé dans sa bulle, n’avait rien vu arrivé même si je lui avait affiché des pancartes grandes comme mes fesses devant le nez.
« Bien sûr. N’en doute pas un seul instant. »
« Merci. Mais… ‘Sont vachement doux tes tétons, la vache ! »
Et puis m*rde. Je n’avais pas envie de rentrer dans les détails de toute l’histoire, et continuer sur ce sujet n’allait que nous embrouiller pour de bon. A ce moment précis, il ne serait plus temps de pleurer quand il me dirait qu’on ne peut pas poursuivre comme avant, comme si de rien n’était. Il me dirait qu’on ne peut qu’être ami, ce qui était vraisemblablement la seule solution plausible, et qu’il ne faut pas m’en faire car je trouverais bientôt chaussure à mon pied, que j’étais trop bien pour lui et patati et patata. Le blabla habituel que l’on sort en toutes circonstances nécessitant un peu de réconfort sentimentaliste. C’était bateau, mais généralement, les personnes étaient tellement dépitées qu’elles ne faisaient même pas attention aux paroles bidons. À partir du moment où vous vous mettiez à parler, ils étaient heureux comme pas deux.
Je continuai à jouer avec ses petits bouts de peau trop mignon pendant que lui méditait sur la gravité de tout ce que je venais de dire, ou plutôt sur le peu de choses que je venais de balancer comme si c’était « Bonjour, bienvenue aux règlements de compte en toute amitié ». Tout le monde savait ça, les règlements de compte ça ne se fait jamais en toute amitié. On ressortait toute la haine et l’amertume contenue depuis trop longtemps en faisant passer ça pour de la colère passagère et inoffensive. Mon cul c’est un poney peut être ?
« Aby… Qu’Est-ce que tu attends de moi, exactement ? »
Lalalala. La diversion n’avait pas l’air d’avoir très bien fonctionné. Chit. Moi qui pensais pouvoir échapper à l’explication fatale. Qu’Est-ce que j’allais bien pouvoir faire pour passer à côté… M’enfuir à toutes jambes ? Non, c’était signé ma mort tout de suite. L’embrasser ? Il me repousserait à coup sûr. Mentir ? Alternative possible. Encore fallait-il mentir intelligemment. Si je me mettais à pleurer, sûre qu’il n’insisterai pas des masses mais c’était me foutre de sa gueule, royalement. Il fallait que je joues la carte de la franchise, j’étais plutôt douée dans le domaine d’habitude, pourquoi pas une fois de plus ?
« Je n’attends rien du tout de toi Nath’. C’était juste pour te mettre au courant, j‘te cache plus rien maintenant, moi. Je n’ai jamais rien attendu de toi. Si ce n’est ton amitié et ta présence. Ça me suffira… je crois. Te bile pas, j’m’y ferait. J’ai pas le choix de toute façon. »
C’était au trois quart la vérité. Je n’attendais rien de lui, pas pour l’instant. Si mes sentiments s’avéraient devenir plus fort à l’avenir, je serais dans le caca. Mais pour le moment, c’était largement contrôlable. Je savais qu’il y avait notre amitié en jeu, c’était le jackpot à ne pas perdre. Je mettrais ma p’tite personne de côté pour l’instant et attendrai que le moment soit venu pour me manifester, si le moment venait un jour bien sûr. Rien n’était moins sûr d’ailleurs. Il avait surement d’autres chats à fouetter.
Je jouai avec ses tétons. C’était peut être la dernière fois qu’il me laisserait faire en toute amitié, alors autant en profiter un maximum. - Spoiler:
J'espère que ça convient !
|
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Dim 17 Jan 2010 - 1:16 | |
| Autant vous dire que là, le pauvre Junkie a l'impression d'être enfoncé dans une m*rde pas possible. 'Faut qu'il en sorte, et vite. Les femmes et les Junkies d'aboooord ! *sbaff*. Non sans rire. C'est le scénario le plus catastrophique qui pouvait lui arriver : sa meilleure amie qui en pince pour lui, et lui qui ne peut malheureusement pas lui offrir ce qu'elle désire. Pour plusieurs raisons. D'abord parce qu'il ne l'aime pas. Enfin si, mais pas comme elle le voudrait malheureusement. Puis parce que Nath' est une sorte de nymphomane, enfin c'est pas vraiment exact mais ça s'en rapproche. Pour arrêter de faire du mal à Aby, il va falloir qu'il arrête de voir ailleurs, or ça, il ne le peut pas. Le sexe lui est indispensable, c'est grâce à ça qu'il supporte plus ou moins le manque d'héroïne, et il ne pouvait demander à Aby d'être à sa disposition sexuellement quand ça lui chantait. Sans compter qu'avoir toujours la même partenaire n'arrange pas ses affaires.
Elle avait essayé de détourner son attention en le tripotant, mais l'irlandais ne l'entend pas de cette oreille. Même si ça lui en coûte, il préfère crever l'abcès, car il sait qu'il ne pourra pas faire comme si rien n'était. Il ne pourra pas lui parler, rire avec elle, la toucher en oubliant qu'elle l'aime. Nathanaël a beau être hypocrite sur lui-même, il l'est beaucoup moins en ce qui concerne son entourage. Elle dit n'attendre rien de lui, à part ce qu'il lui donne déjà, en insistant bien sur le fait qu'elle ne lui cache rien - et en sous-entendant que ce n'est pas le cas de Nath', du moins c'est comme ça qu'il le prend. Et elle a raison. Il lui ment tout le temps. À chaque fois qu'il rit. Qu'il lui dit que ça va. Que tout va bien. Chacune de ces mimiques heureuses est un mensonge, car derrière ça, il n'a aucune envie, c'est de pleurer, se détruire, s'anéantir.
Et d'arrêter de faire souffrir la seule personne qui compte un tant soit peu pour lui. Surtout qu'il ne la croit qu'à moitié en disant que cette situation lui va. Tsss.
*P'tain...J'ai besoin d'une clope...*
Et pas qu'un peu. Cette histoire de moi-je-suis-sincère-et-pas-toi l'a douloureusement ramené à une réalité qu'il aurait préféré continuer d'ignorer. Ça l'angoisse. Gentiment, il repousse Aby, et se met en position assise pour attraper son paquet de cigarettes et son briquet. Il en sort une clope, qu'il allume fébrilement, et la lueur de la flamme laisse apercevoir un instant les traits de son visage tourmenté dans la demi-obscurité de la pièce. Ingurgitation de nicotine. Ça va un peu mieux. Mais tout reste à faire. Il se masse la nuque, cherchant les mots justes.
"Aby, je..."
Tu quoi? Qu'est ce qu'il peut bien lui dire, bordel? Tu trouveras mieux? Je ne suis pas fais pour toi? T'es trop bien pour moi? Tu ne dois pas m'aimer? Non. Elle ne comprendrait pas pourquoi, pour la simple et bonne raison qu'elle ne sait rien de lui. Et c'est là tout le problème. L'homme qu'elle aime n'existe pas, et n'a jamais existé. Elle aime un mensonge, et le sais probablement. Alors pourquoi, COMMENT peut-elle aimer un homme dont elle ne sait rien ?! Ça le dépasse. Comme pour toute les filles ou les garçons qui se sont déclarés avant elle.
Alors que pouvait-il lui dire sans risquer de la perdre?
"Tu as raison...Je suis pas franc avec toi. Et crois-le ou pas, j'ai de très bonnes raisons de le faire."
Du moins il essaye de s'en convaincre. La vérité, c'est parce qu'il a peur, tout simplement. Il n'a jamais parlé de sa vie à personne, par peur de se sentir plus mal qui ne l'est déjà, par peur d'en devenir fou. En parler, c'est l'avouer, admettre que ça se soit passé, que ça a existé. Non, ça le tuerai. C'est sûr. Non...?
"Si un jour j'dois en parler à quelqu'un, ça sera à toi...Mais là je...Si j'en parle je vais..."
Sa gorge se noue, et des larmes viennent embrumer ses yeux. Il respire. Ça sonne comme un sanglot, mais au moins ses larmes ne coulent pas. Putain de m*rde. C'est la première fois qu'il a un instant de faiblesse devant Aby, et ça ne lui plait pas du tout. Le junkie a très envie de lui parler de son passé, là, tout de suite. Il pourrait. Mais la peur le paralyse, et les mots meurent dans sa gorge. L'alcool ne l'aide pas non plus. Il ne sait pas où il en est. Il ne sait plus. Que doit-il faire? Parler, se taire? Il empoigne la main d'Aby et la serre. Il tremble et il n'ose pas la regarder, si bien qu'il reste le dos courbé.
"Pardon Aby...P-pardon..."
Sa voix n'est qu'un murmure désespéré. Il n'ose pas la supplier de ne pas l'abandonner - ça serait bien trop culotté vu les circonstances -, mais son âme le hurle. Et il se hait d'être aussi égoïste. D'essayer de garder près de lui une fille qu'il fera souffrir, faute d'avoir de l'amour à donner. Mais c'est plus fort que lui.
Il ne veut pas qu'Aby l'abandonne.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Dim 17 Jan 2010 - 14:21 | |
| Je l'avais mis dans une situation très embarrassante et il eut beaucoup de mal à reprendre conscience. Il devait se poser des centaines de milliers de questions sur le pourquoi du comment de la chose. Certes, je venais de tout lui balancer à la figure, mais je lui avais assuré que je n'attendais rien de lui. Il devait pourtant le savoir, même si j'avais des sentiments pour lui, notre amitié serait toujours primordiale pour moi. J'étais capable de mettre ma petite personne de côté et je le ferais pour lui. Je n'avais pas envie d'être la chieuse qui court derrière un amour impossible, se gamelant à chaque obstacles, pleurant à chaque remarques désobligeantes et finissant déprimée et hargneuse envers tous les hommes. J'avais déjà vécu des situations comme celle ci, si ce n'est que le garçon en question n'était pas mon meilleur ami. Tout de même, qu'il n'aille pas croire que j'étais une faible incapable de se faire jeter. Il ne voulait pas de moi, du moins pas en tant que « petite amie ». J'étais capable de m'adapter.
Il m'assura qu'il avait de très bonnes raisons de ne rien me dire sur sa vie. Peut être, peut être pas. Je ne m'en inquiétait pas vraiment. Qu'il fasse ce qu'il avait envie de faire après tout. Qu'il me mente jusqu'à la fin du monde m'importait peu, après tout, tout le monde avait ses secrets. En tant que meilleure amie j'avais surement le droit d'en savoir un peu plus que le reste du peuple de débile de cet institut mais, tant pis. Ces pensées lui appartenaient, je n'y avaient aucun droit. De plus, j'étais persuadée que si il commençait à me raconter ce qu'il avait sur le cœur, je lui ordonnerait de se taire. Car, il ne le savait peut être pas, mais j'avais autant peur que lui de savoir sa vie. Je savais qu'il serait toujours le même pour moi, malgré toutes les choses pourris qui comblaient son passé. Mais je n'avais pas non plus envie d'en savoir trop. Les jours avenir allaient être assez durs comme ça pour en rajouter sur le tas déjà gros.
« T'en parlera quand tu voudras chéri. J'men tape. Tu fais c'que tu veux. Ta vie t'appartient et si ça te fait trop mal d'ouvrir ton sac, ne le fait pas. Je ne t'y oblige pas tu sais ! »
C'est alors que les larmes lui montèrent aux yeux.
Je ne l'avais jamais vu s'affaisser comme ça devant moi. Et j'y étais pour beaucoup dans l'histoire. Je l'avais presque accusé de n'être pas honnête avec moi et voilà que tout son passé le faisait pleurer. Tout ce qu'il me cachait depuis le jour de notre rencontre remontait à la surface prêt à exploser en milles petits bouts de verre tranchants. Il mourait d'envie de tout me dire, surement, mais comme toutes les choses horribles qui pourrissent l'intérieur des gens, c'était bien trop douloureux à avouer. C'était comme revivre ce qui était enterrer. Je n'avais pas le droit de l'obliger à faire ça ! C'était égoïste et malsain, le voir souffrir par ma faute. Pourquoi lui avais-je déclaré mon amour déjà ? Juste par honnêteté. Elle est belle la franchise quand même. Pour une fois, j'aurais dut fermer ma gueule et rien de tout ça ne serait arrivé.
Je me rapprochai de lui vu qu'il s'était écarté pour fumer une clope. Et mit sa tête sur mon ventre, lui forçant un peu le mouvement tellement son corps était raide.
« Viens là. Approche un peu. Tu n'as pas à t'excuser, c'est moi qui est foutus la m*rde. Et puis je te pardonne d'avance tout ce que tu pourrais te reprocher. Si t'as besoin de parler, parle. Mais tu peux tout aussi bien rester là, aussi longtemps que tu veux, à rien dire. Y a pas mort d'hommes, pleurer ça arrive à tout le monde. T'es pas moins mec pour autant j'te jure. Allez n'y pense plus va! »
Je caressai doucement ses cheveux. Il n'avait pas envie de rentrer en contact avec moi pour, ne pas montrer ses faiblesses, ne pas me donner de faux espoir et ne pas me forcer à prendre soin de lui. Il avait besoin de moi et je ne l'abandonnerai pas quoiqu'il dise. Je voulais le réconforter en toute amitié bordel, il n'y avait pas d'arrière pensée la dedans. Bien sûr, il ne pouvait s'empêcher de penser à mes sentiments. Tout ce que j'allais faire à partir de maintenant serait pris pour de l'amour. Quelle m*rde. |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Dim 31 Jan 2010 - 3:31 | |
| Pourrait-on imaginer une scène plus pitoyable encore que celle-ci, où le bourreau pleure dans les bras de la victime? Mais il n'y peut pas grand chose, malheureusement ; il ne peut retenir cette main d'enfant, qui vient tout naturellement serrer celle d'Aby. La seule personne à l'aimer vraiment, sous toute les formes possible.
...Menteur.
Non, cette fille ne l'aime pas, parce qu'elle ne le connaît pas vraiment, et ça sera ainsi tant qu'elle ne l'acceptera pas tout entier. Mais il n'a pas besoin de cet amour là, il n'en veut pas. Ce que lui offre Aby est déjà trop, il n'en mérite même pas la plus infirme poussière, et malgré tout c'est dur de vivre avec ce déséquilibre. Aby l'aime trop, et lui pas assez, y'a t-il un pilote dans l'avion, quelqu'un pour redresser la situation, ou sont-ils bon pour un crash? Puis il y a son père aussi. Son père qui doit le chercher. Ou pas. Peut-être sait-il que son fils croupit ici ; Nath' l'ignore. Il ne l'a pas vu au tribunal. Il ne sait même pas si l'ambassade américaine a prit la peine de prévenir son père. Pourtant, il est presque sûr qu'il manque à son père. À cet homme courageux qui a du subir la destruction totale de sa famille, sans se douter un seul instant qui en était le véritable responsable. Sans doute a t-il encaissé le drame, parce qu'il avait encore un fils dont il devait s'occuper. Et voilà que ce fils fuit la maison, plus soucieux de sa douleur que de son propre père.
Il l'a abandonné. Et il ne s'en rend compte qu'à cet instant, bizarrement. Son corps tremble de terreur et de dégout, conséquence d'un violent auto-rejet. Comment peut-il encore se supporter? S'il en avait le courage, il irait se cogner contre un des murs de l'institut, jusqu'à se briser le crâne. Mais il ne peut que lâchement gémir de douleur, comme il l'a toujours fait. La douleur s'accroit à l'idée que, un jour ou l'autre, il devra dire à haute voix qu'il a tué sa mère et sa sœur, chose qu'il n'a encore jamais fait. Cela reviendra à faire son deuil, à accepter que ça se soit passé, à essayer de guérir, éventuellement y réussir, et tenter d'être heureux avant que sa vie s'épuise. Mais il ne peut s'y résoudre maintenant. Et espère secrètement de mourir d'une overdose avant que ce jour n'arrive.
Aby semble l'avoir deviné. Elle lui dit les mot qu'il a envie d'entendre, et il s'en trouve un peu soulagé. Quelle fille formidable. Si seulement il aurait pu tomber amoureux d'elle, pour pouvoir lui rendre toute cette sérénité qu'elle lui donne. Si seulement. Surtout qu'ils iraient bien ensemble, on le leur a déjà dit, ils forment déjà une sorte de couple inséparable. Hélas, le cœur humain est bien plus complexe que cela, et sa meilleure amie en fait les frais. Il sait pourtant, du moins il en est presque certain, que ça sera elle la première à tout savoir de lui. Il prend cette résolution à l'instant même où elle finit de parler. Qu'il d'autre qu'elle pourrait l'accepter comme il est, dans l'éventualité où ce soit possible?
Légèrement rassuré, il jette néanmoins sa cigarette à peine entamée au loin ; elle ne sert à rien. La peine lui démolit toujours le cœur, à grands coups de marteau et de burin, et il se sent sur le point de chanceler, sa main tremble sous le simple effort d'en serrer une autre. Il use beaucoup d'énergie rien que pour ne pas pleurer devant Aby . Il se sent déjà assez pitoyable comme ça, pas la peine en plus qu'elle le sache capable de verser une larme. Mais le mal est déjà fait ; Aby n'est pas idiote, et voit en lui plus que n'importe qui. Seulement, elle ne le questionne pas, comme il s'y attendait. Non. Cette fille formidable se contente de le serrer contre elle, de lui pardonner, de lui rappeler qu'elle est là en lui caressant les cheveux avec tendresse.
Il n'en demandait pas tant.
L'irlandais reste tout de même un instant interdit, bloqué par un dernier soupçon de fierté masculine et de réserve qui lui est propre. Mais il sait qu'Aby ne se moquera pas de lui, et même s'il se sent dégueulasse de pleurer dans ses bras, alors que ça devrait être le contraire parce qu'il vient de lui briser le coeur, il ne peut plus se retenir, peut-être parce qu'il le fait déjà depuis trop longtemps devant cette fille qui est la seule à scintiller comme une étoile dans son monde obscur. Le visage contre le ventre chaud et doux de sa meilleure amie, son corps se décrispe enfin, et des larmes trop longtemps retenues coulent sur ses joues. Il n'éclate pas en sanglots. Ce sont juste des larmes qu'on verse après une douleur légèrement apaisée. Elle est là, toujours présente, mais se tait durant ce moment particulier. L'irlandais ferme les yeux et, un peu honteux enfouit son visage dans le creux rassurant du ventre d'Aby, et se blottit davantage contre elle, la serrant par les hanches. Quelques spasmes viennent de temps à autre secouer ses épaules, et ses joues continuent de se mouiller. Nath' éprouve autant de peine que de soulagement, mais il est certain qu'il se sent un peu mieux, au fur et à mesure qu'il pleure.
Il brûle d'envie de la remercier pour tout ces gestes simples qui signifient tant, pour ces gestes maternels qui lui manquaient tellement, pour avoir rassurer un peu cet enfant à l'âme bien trop innocente que la mort avait complètement anéantie, faute d'avoir été surprotégée devant la laideur du monde avant tout ça.
"Merci Aby...Merci d'être là...J'sais pas ce que je ferais sans toi..."
Sa voix est rendue un peu bizarre par le noeud qui serre sa gorge. Il pleure toujours, mais la serre encore plus contre lui, comme un enfant déboussolé.
"J'veux essayer...De te parler de moi."
Peut-être pas tout d'un seul coup. Mais là, il a vraiment envie de s'ouvrir un peu plus à elle, même s'il a un peu peur. Mais il se rend soudain compte qu'il ne sait pas trop quoi lui raconter, ni par où commencer. Il rabat la couverture sur eux et se laisse caresser par les douces mains apaisantes de sa meilleure amie. Il va un peu mieux. Moins de larmes s'échappent de ses yeux.
"Que veux-tu savoir?"
Reniflement.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Sam 6 Fév 2010 - 1:00 | |
| Il pense à un tas de choses. C'est certain. Je ne bougeais pas, de peur de lui faire perdre le fil de ses pensées. Ses yeux ne fixaient pas de point précis mais ses idées étaient clairement fixé sur un sujet : Lui. Tout ce que j'avais réussi à faire c'était de faire remonter à la surface tous ces souvenirs. Tout ce qu'il tentait de cacher depuis tant d'années étaient en train de lui éclater à la gueule comme une grosse boule de savon. Et attention, pas avec « Du Dop qui ne pique pas les yeux » ! Non, avec le truc qui déchire bien et qui vous faire pleurer pendant vingt minutes. Ce qui était exactement en train de se passer.
Après s'être retenu pendant si longtemps, tout son chagrin sortait d'un seul coup. Pas aussi puissant que des larmes de filles qui vient de se faire larguer mais de longues larmes chaudes pleines de souffrances. Et je peux vous assurer que c'était bien plus horrible de voir son meilleur ami pleurer que de pleurer soi même. Je me mordais la lèvre pour ne pas hurler, pour ne pas craquer avec lui.
J'avais des choses à cacher, comme tout le monde, mais c'était des choses bénignes. J'avais fait pipi au lit jusqu'à l'âge de 11 ans, j'avais volé 200euros à ma mère pour m'acheter des chaussures de luxe à 10 ans, j'avais vendus de la craie écrasé à un gros client plusieurs fois mélangé avec quelques pincées de coke, j'avais fait des tonnes de trucs cons. De nombreuses choses plus graves que d'autres, mais la plupart étaient répertoriées dans mon dossier. Je ne savais pas cacher quelque chose bien longtemps, d'une façon comme d'une autre je me grillais toujours. J'étais une bien piètre menteuse.
Il jeta sa cigarette au loin. Il n'avait plus besoin de se faire du mal, pas plus. Il s'était déjà assez massacré le cœur, pour rajouter des maux de poumons.
"Merci Aby...Merci d'être là...J'sais pas ce que je ferais sans toi..."
La blague.
Qu'est ce qu'il ferait sans moi ? Pleins de choses, il ne serait surement pas là en train de pleurer sur mon ventre comme un gros bébé. Mais attention, gros bébé certes, mais gros bébé très mignon tout de même. Et puis si cela pouvait lui permettre de se vider de son fardeau, pourquoi pas. Qu'est ce qu'il ferait sans moi ? Déjà moins de conneries dans le bâtiment. Peut être... je ne sais pas en fait. Et je n'ai même pas envie d'y penser, ma place ne serait pas ici si il n'était pas là ! A quoi bon rester dans ce trou si toutes les personnes autour de moi me faisaient chier ? Certes j'avais des amis, mais ils ne me contentaient pas du tout, ils n'était pas complets. Aucun n'était autant ma moitié que Nathanaël. Il était le seul pour lequel j'accepterai de mourir les yeux fermés. Mes sentiments y étaient surement pour quelque chose, mais je rejetai de suite cette idée. Je le mettait en tête de classement car c'était mon meilleur ami, c'est tout. Et ce serait toujours tout.
Parler de lui ? Oui bien sûr, mais que pouvais-je lui demander sachant que je ne savais rien ? Moi non plus je ne savais pas par où commencer. Sa naissance ? Ses petites amis ? Son adolescence ? Ses parents ? Avait-il au moins des frères et sœurs ? Où avait-il vécu ? Il y en avait tant que je ne désirai en poser aucune. Pourquoi aurais-je envie de savoir plus une chose qu'une autre ? Toute sa vie était importante, ce serait trop injuste de mettre de côté une partie. Je ne me sentais pas le cœur à réclamer des info'. C'était une grosse boîte donc j'avais désormais la clé. Cette boîte remuait, comme hanté par un terrible démon. Si je tournai la clé dans la serrure, le démon s'envolerait et reprendrait sa liberté volée. Si je laissai ainsi, je n'étais responsable de rien, mais ne savait non plus rien. Le choix était déjà fait bien sûr.
« Je ne veux rien savoir chéri, du moins rien que tu ne fasses de ton plein gré. Tu sais bien que tu es libre de me dire ce que tu souhaites. Commence par ce que tu veux, même si c'est dans le désordre, mon esprit tordu saura faire le tri ! Ne dis rien, et je ne m'en porterais pas plus mal, ni mieux d'ailleurs. Mais vu ton état mon amour, il serait temps de vider ton sac. Balance moi quelques trucs, au rythme que tu veux, j'men tape. Je serais là, j'attendrais. Et regarde j'suis encore là à te caresser les cheveux, ça montre bien que j'ai le temps pour toi. »
Caresses.
Allais-je savoir tout ce soir ? N'allais je rien savoir. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais. Finalement, c'était peut être mieux comme ça. Non. Égoïste. Il avait besoin de moi pour se sentir mieux, même si ses révélations étaient affreuses, il n'en serait pas affreux pour autant. Ce serait toujours mon Nathanaël avec sa part d'ombre en moi. Il brillerait enfin de sa propre lumière, de toute sa lumière magnifique. Il serait L'Étoile. Mon étoile, comme avant, comme toujours.
Je me rapprochai de lui doucement, mon ventre couvert de larmes était chaud. HRP : Désolé c'pas top >.< |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Ven 12 Mar 2010 - 2:46 | |
| (mais si mais si ^^)
Il est difficile de parler de ce qui a toujours été mit sous silence, difficile de parler de soi, de ce qu'on a été, de ce qui a été fait. Difficile pour quelqu'un comme Nathanaël, qui possède un passé glauque et sombre, d'avouer, de réaliser, d'assumer. Ça vient sans doute de son côté puriste, lui à qui on avait toujours vanté la gentillesse et le beau sourire. Une réputation qui lui colle à la peau encore maintenant, et qui est paradoxalement totalement faussée. Non, il n'est pas gentil, juste égoïste. Et ça fait bien des années qu'il ne sourit plus pour de vrai. Par contre, il peut se vanter de n'avoir jamais voulu le malheur de quelqu'un. Et surtout pas celui d'Aby. Sa chère Aby. Une partie de lui, dont il ne peut plus se passer. C'est trop tard maintenant. Ça devait bien finir par arriver, après autant de cuites, de délires et de parties de baises passés ensembles. Ça aurait pu être de l'amour ; ça aurait dû, même. C'est la personne la plus proche de lui, la seule qui prenne soin de lui, alors...
...Mais c'est quoi l'amour?
Ça existe sans doute, et même s'il ne l'a jamais ressentit, Nath' sait à peu près de quoi il s'agit. À son échelle, cela signifie aimer assez quelqu'un pour ne plus aller voir ailleurs. Arrêter la drogue et l'alcool si cette personne le lui demande. Envisager un futur avec elle. Et il est certain de ne pas aimer Aby de cette façon là, même s'il donnerait sa vie pour elle. Il y aura toujours une barrière qu'elle ne pourra pas franchir, et dont il barre inconsciemment l'accès. Et cela blesse Aby. Parce qu'il laisse son adorable meilleure amie pleurer derrière la porte. Quelle sorte de monstre est-il au juste, à vouloir utiliser la pitié d'Aby pour la garder près de lui ?
L'agneau caresse le loup, et le prédateur en ronronnerait presque. Il ferme les yeux et se voit ailleurs, où rien d'autre n'existe à part lui, Aby et ses doigts de fée qui savent apaiser sa peine. Sait-elle qu'elle a un tel pouvoir sur lui ? Sait-elle vraiment à quel point il l'aime. Sans doute pas. Il sait que sa meilleure amie manque de confiance en elle. Il devrait peut-être le lui dire. Encore une fois, et jusqu'à ce qu'elle finisse par le croire. Nath' sait qu'elle prend sur elle, comme toujours ; elle le gâte trop, à toujours le laisser aller à son rythme, à toujours s'effacer pour lui. Quelle idiote, à toujours être trop gentille.
Le junkie cherche quoi lui dire sur lui, cherchant la limite entre ce qui est racontable et ce qui ne l'est pas. Il n'est pas encore prêt à tout raconter, d'une part parce qu'il n'a pas le courage de le faire, et d'autre part il ne veut pas trop se reposer sur Aby. Il ne veut pas être un fardeau.
"Ben...Je suis né et j'ai grandi à Dublin, je pense que mon père y vit toujours. J'ai fugué quand j'avais quinze ans, et je suis parti aux States. J'ai atterri à Atlanta et...J'y ai vécu comme j'ai pu. C'est à partir de là que j'suis tombé dans l'alcool, la drogue, la prostitution et tout ça..."
La prostitution. Avait-il déjà dit à Aby qu'il lui arrive fréquemment de vendre ses faveurs pour quelques grammes d'héroïne ou de coke ? Impossible de s'en souvenir. Peut-être qu'elle l'a sût d'elle même. Ou alors il vient de lui apprendre quelque chose. Et pas une bonne chose. Bah, au point où ils en sont, ça ne sera peut-être pas plus mal si Aby se dégoute de lui. Pour elle en tout cas. Il hésite à poursuivre. Il pourrait en dire plus ; il y a tellement de choses à raconter concernant une vie. Mais le junkie sent un autre besoin soudain et plus pressant prendre place. Il se redresse un peu, pour la regarder dans les yeux. Elle est sous lui, belle, nue et malheureuse. Il l'est autant qu'elle. Sans doute jamais n'ont-il été aussi sincères l'un envers l'autre, cette mascarade de plaisanterie et de gaminerie semble n'avoir jamais existée.
"Aby...J'suis pas amoureux, mais j't'aime vraiment, tu sais..."
Il la supplie du regard. Ne crois pas être inutile, ne crois pas que tu n'as qu'un rôle minime dans ma vie. Sache à quel point tu m'es précieuse, et arrête de te faire du mal, arrête de te croire misérable. Voilà ce que dit son regard d'enfant tourmenté. Promis Aby, je ne te mens pas cette fois, je ne te mentirais plus, alors s'il te plaît, crois moi...
L'irlandais se penche vers elle, sèche ses joues noircies de mascara non waterproof, la regarde avec une tendresse non dissimulée, qu'il n'a plus envie de cacher.
"Tu me crois, hein ?"
Sa voix tremble un peu, il a peur de ne pas la convaincre, car que vaut sa parole après tout. Sans doute aussi peu que le berger qui crie au loup. Et pourtant, rien que cette fois, il veut être cru.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Dim 14 Mar 2010 - 13:55 | |
| Et si la vie en avait décidé autrement ? Et si la vie en avait décidé autrement ? Et si la vie en avait décidé autrement ? Et si la vie en avait décidé autrement ?
Et si ma stupidité n’avait pas été aussi persistante à la naissance ? Serais-je dans ce trou pour jeunes délinquants en mal de vivre ? Serais-je devenu seulement un quart de ce que je suis aujourd’hui ? Je ne sais pas. C’est bien pour ça que je me plains de la science. Elles sont bien belles leurs nouvelles inventions technologiques qui sont censées changer notre vie à jamais. Mais aucune de ces machines ne peut vraiment répondre à nos questions et résoudre les plus gros problèmes d’une personne. Aucun de tous ces trucs n’est vraiment utiles. La machine a vivre une autre vie où est-elle ? La machine a remonter le temps pour corriger ses erreurs où est-elle ? La machine a décrypter les sentiments humains où est-elle ? Ca, ce serait des inventions utiles, bien plus que n’importe quel bidule dernier cri. Le monde ne pense qu’à améliorer la condition de vie de ceux qui jouissent déjà de privilèges énormes. Et les autres dans tout ça ? Les nécessiteux, les pauvres, les vieux, les moches, les fous, les drogués, les pilleurs. On s’en fout. On les enferment, on les laisse mourir et on en parle plus jusqu’au siècle prochain. Le beau monde.
Mon gros bébé.
Il s’était calmé, avait repris une respiration normale et puait la culpabilité. Me faire du mal sans s’en faire à lui-même ? Impossible. Liés comme les deux doigts de la main, ce qui touchait l’un, enfonçait l’autre aussi. Il s’en voulait de me faire du mal, certes. Mais au fond de moi je savais qu’il méritait que je taise ma peine. Même si il avait été le vilain petit canard avant Teenagers, il n’en restait pas moins un mignon petit caneton. Fragile, en manque d’amour et de compassion, j’étais la seule qui avait un minimum de patience pour le prendre sous mon aile de mère poule. Si je le laissais tomber maintenant, il ne prendrait plus jamais son envol et ne se transformerait jamais en magnifique cygne blanc. Et je savais qu’il en était capable, il avait encore la force de se relever, d’avouer ses fautes et d’aller de l’avant. Toujours aller de l’avant, ne pas reculer pour ne pas s’écraser. L’une des premières règles de ma grand-mère.
« Pour Dublin et ta fugue j’étais au courant. Le reste de tes « exploits » aussi d’ailleurs. Mais c’est déjà un début, c’est bien. Il faut un commencement à tout. Si t’es pas prêt à dire le reste, j’suis pas pressée. Comme j’te l’ai dit, je serais déjà partis depuis un bout de temps sinon. Rien ne m’est plus précieux que toi, alors, j’ai la journée et même la nuit si tu veux pour t’écouter. Allez chéri, sèche tes larmes et fais moi un beau sourire. »
Je t’aime moi non plus. Je t’aime mais pas de la façon qui te plait. Je t’aime et ce sera toujours ainsi. Une cloche qu’on ne sonne plus, ne sert à rien. Même si on lui assure que son chant est merveilleux, elle ne s’en convaincra jamais puisqu’elle ne chante plus, puisqu’on l’empêche de chanter. Si sa voix était si mélodieuse, pourquoi ne la sonne-t-on plus ? La cloche dans l’histoire, c’est moi. Difficile de se persuader qu’on existe pour quelque chose ou pour quelqu’un quand on ne sert à rien. Et que nos sentiments ne sont que poussière au milieu d’une tempête.
« Oui, oui j’te crois. »
Rêveuse. Je ne suis pas convaincue. Je ne sais pas si c’est la vérité ou si c’est juste pour me remonter le moral. Je ne sais pas. Son regard suppliant ne suffit plus. Tant de mensonges, tant de vide. Il a pourtant l’air sincère. Jamais encore il ne s’était livré autant à moi. Peut être mérite t-il d’être cru. Il m’a caché sa vie mais il ne m’a jamais vraiment pris pour une imbécile. Notre amitié n’est tout de même pas basé que sur du vent, du pipo. Et puis, les jolis canetons ne mentent pas.
Il me supplie de le croire. Jamais encore il ne s’était rabaissé ainsi devant moi. Tout petit bout de chou sortant enfin de son cocon de soie. Finalement, le doute s’envole, s’éparpille et se brise. Il m’aime. C’est tout mais c’est déjà mieux que rien. Je l’aime. C’est tout mais c’est déjà trop. Son visage est si près, qu’un mouvement de tête suffirait pour l’embrasser. Mais je ne peux pas, je n’ai pas le droit. Je me mords la lèvre, regardant le plafond pour ne pas craquer. Sa tendresse est si… si belle. Il est si doux, si fragile, pourquoi ne peut-il pas être à moi ? C’est dur. Je ne dois pas pleurer. Nath’ a besoin de moi et ma tristesse lui ferait trop de mal. Cette satanée souffrance doit rester au fond de moi jusqu’à ce que je sois seule. Quand mon petit canard sera consolé, je pourrais m’occuper de moi.
Je l’oblige à poser sa tête sur mon épaule pour ne plus voir se yeux suppliant et son beau visage. Je lui caresse les cheveux comme le ferait une mère et une amie.
« Allez ne t’inquiète pas. Tout va bien. Repose toi maintenant. On parlera plus tard. » |
| Nathanaël Lewis | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Mer 28 Avr 2010 - 1:18 | |
| C'est drôle la vie parfois. Quel retournement de situation. Depuis quand se soucie t-il d'être cru ou pas ? Depuis quand arrête t-il de sourire quand on le traite de menteur, depuis QUAND se sent-il désespéré au point de se raccrocher à une seule et unique personne ? Depuis cinq minutes environ. Cinq minutes pendant lesquelles il n'a cessé de se torturer l'esprit, à se demander s'il pouvait ou non tout dire à Aby. L'accepterait-elle en entier, lui, le pauvre junkie meurtrier dont le casier judiciaire tuerait sur place une grand-mère ? Lui qui se donne à n'importe qui pour quelques grammes d'héroïnes, ou même une cigarette ? LUI, le menteur, salaud, enfoiré, brisant tout ce qu'il touche, hypocrite jusqu'au bout des ongles mais avec une langue de vipère qui en raconte toujours trop ?
Une fille aussi honnête et droite qu'Aby peut-elle vraiment lui répondre "ce n'est pas grave, ce n'est pas ta faute, je t'aime quand même tu sais" d'un ton léger ? Il ne sait pas, il ne sait plus, toujours les mêmes doutes, les mêmes appréhensions, cela n'aura t-il jamais de fin. Sûrement que si. Le jour où il se décidera à en parler. Pas ce soir, non, il est bourré, fatigué, presque à poil contre le corps ardent et dénudé de sa meilleure amie, pleurant comme un gosse terrifié dans ses bras. Ce n'est pas le bon moment. Ça n'aura pas besoin d'être aussi solennel qu'une demande en mariage, mais un minimum de préparation s'impose, quoi. Ça sera risqué, c'est sûr. Il pourra perdre sa meilleure amie au change, et finir vraiment par se suicider, faute de s'accepter lui-même. Mais c'est un risque à prendre.
Il faudra bien qu'un jour, il se décide à ne plus regarder en arrière. Arrêter de stagner, reprendre sa vie là où il l'a laissée, et essayer d'en faire quelque chose de bien, en admettant qu'il y ait encore quelque chose à en tirer. Essayer d'être heureux encore une fois, avant de mourir. Et peut-être réussir à aimer quelqu'un aussi, pourquoi pas.
Aimer. Avec un grand A.
Ce mot résonne comme une fausse promesse dans sa tête. Il n'y croit pas trop, en ce truc merveilleux dont tout le monde parle. Mais il espère quand même avoir l'occasion un jour de le connaître, même si c'est non partagé, même si ce n'est que pour l'effleurer des doigts. Cette chose doit bien exister quelque part au fond de lui. Il l'espère. Nath' se sent déjà assez monstre comme ça. De ne pas pouvoir aimer Aby. Aby-jolie qui le croit. Elle est une sainte, ou même Mère Teresa. Mais contrairement à elle, lui la croit à 100%. Toujours. Elle le croit, alors c'est vrai. Ses bras se referment sur lui, c'est aussi rassurant le que doux cocon d'un papillon. Il s'y blottit, et veut s'y perdre. L'irlandais calme ses sanglots. Et la main la plus douce qui soit lui effleure les cheveux. Reposons-nous. Ils en ont besoin tous les deux.
"...Je suis vraiment désolé pour tout." murmure t-il dans un dernier hoquet.
De tout, absolument tout. De te mentir, de ne pas t'aimer, de te trahir, de te salir. Si tu savais. Pardon...Et merci. Il ferme les yeux, et il ne lui faut que quelques minutes pour que l'épuisement prenne le dessus et l'emporte dans les méandres du sommeil. Et là, il les voit, il peut presque les toucher. Sa mère, sa soeur, Aby. Mais ses doigts ne se renferment que sur du vide. Seul le corps de sa meilleure amie ne disparait pas. Des deux autres, il ne reste que quelques échos lointains et nébuleux de rires et de mots d'amour, tirés de sa mémoire.
Mais c'est tout de même un beau rêve. Say Goodnight.
- Spoiler:
[Je te laisse clore le RP ^^]
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une quinzaine Délits Commis: | | Sujet: Re: Sous la couette ? [Nathounet][+16] Sam 1 Mai 2010 - 13:33 | |
| Et le papillon reprit son envol.
Je n'avais rien appris, j'avais juste pris une grosse claque. Je ne savais toujours pas comment j'allais me sortir de cette monstrueuse toile d'araignée. Cette immonde bête n'allait, d'ailleurs, pas tarder à venir me grignoter un bras ou deux. Son appétit infatigable aurait raison de moi, tout comme le chagrin qui me consumait maintenant le cœur. Petits morceaux par petits morceaux, il tomberait en lambeaux sur le sol, pour seul consolation le vent qui allait emporter les restes très loin d'ici. Oui, loin d'ici. Dans un endroit charmant où rien n'est plus beau que le vent, rien n'est plus grand que les arbres et où les oiseaux voleront avec moi. Charmante idée.
Réduite en cendres. Poudre noire et soyeuse. Rien ne pourrait plus me toucher, me faire du mal. Le mal. Qui est le mal ? L'amour, cela va de soit. Saleté de sentiment qui vous ronge et, lorsqu'il finit par vous lâcher, vous n'êtes plus que légume. Vieille tomate à la peau ridée par le doute, doigt abîmé par le remord, ventre torturé par la jalousie. Elle est pas belle la vie ? Si tout le monde souhaite connaître l'amour avec un grand A, sont-ils toujours aussi heureux lorsqu'ils l'ont connus ? Déçu n'est ce pas ? Le résultat n'est pas celui auquel vous vous attendiez ! Bien sûr, les premiers moments furent merveilleux, mais parlons plutôt de la fin ? Dure n'est ce pas ? Foudroyante non ?
Défaitiste ? Oui je le suis aujourd'hui. Je ne crois en rien, surtout en moi. Quoi de plus normal, je ne suis plus qu'un légume à moitié pourris, qui n'attendra pas pour pourrir tout entier.
« Je suis vraiment désolé pour tout. »
« Hum. Moi aussi. »
Désolé d'avoir ouvert ma grande bouche, désolé d'être comme je suis, désolé de t'aimer autant. Désolé pour tout. Je ne suis qu'une gamine sans cervelle, égoïste et exigeante qui aimerait avoir tout et tout de suite. Je n'ai pas de patience, encore moins la patience des sentiments. Le non est fatal, reviens me voir en me suppliant de t'aimer et je ne saurais que te rire au nez. Rancunière, je n'accepte pas de remettre en question mes choix. Les miens seront d'oublier ce que je ressens pour toi, de zapper tous les rêves que j'avais déjà imaginé pour nous, d'anéantir mon amour au risque de ne plus rien ressentir pour toi. Et oui, c'est le risque. La bombe ne fait pas d'exception, elle frappe tout ce qu'il y a à détruire, point final, game over. Try again.
Mais il n'y aura pas de nouvelle partie. Le jeu est terminé, je ne joues plus. J'ai déjà usé toutes mes vies. Ce n'est plus drôle de se faire exploser la tête et de revenir à la vie indéfiniment. Je préfère rester allongée par terre, ne plus bouger et mourir pour de bon.
Endors toi mon agneau, le loup est mort.
« Dors Nath'. Je suis là. »
Et, tu ne seras que mon meilleur ami, tu ne seras que mon meilleur ami, tu ne seras que mon meilleur ami, tu ne seras que mon meilleur ami, tu ne seras que mon meilleur ami.
[Terminus, tout le monde descend] |
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