► État Civil
• Nom & Prénom : Sarah Beaumarchais
• Surnom : Soazig
• Age : 16 ans à ce jour
• Date de Naissance : 7 janvier
• Lieu de Naissance : Le mans, France (Dans l'ouest)
• Nationalité : Française
• Sexe : Féminin
• Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle, je crois...
► Casier Judiciaire
• Nombre d'arrestations : Aucune
• Délits commis : Avoir osé lever sa main sur sa mère, c'est compté comme un délit ?
► L'institut Teenagers
• Présent depuis : Trois mois environ
• Chambre ou Dortoir : Dortoir
• Intégré à cause : Décision parentale
► Physique
• Taille : Je n’ai jamais été bien grande depuis ma plus tendre enfance. Je dis cela car aujourd’hui même je mesure un mètre cinquante-deux, pieds nus et sans tricherie. Je dis sans tricherie car il m’arrive souvent tout le temps de mettre des bottes à talons compensés, quel que soit la saison. Non pas que j’ai honte de ma taille mais tricher de cinq centimètres s’avère être utile. Et puis il faut avouer que cela ne laisse pas la possibilité aux autres de se moquer de moi, ou du moins je l’espère.
• Poids : Hm… A ce jour je n’en ai aucune idée. Je peux seulement vous dire qu’au moment où je devais renouveler mes vaccins, autrement dit il y a six mois, je pesais 43.6 kg exactement. Je ne sais pas si mon poids a augmenté ou non sachant que je ne me pèse pas et que mon régime alimentaire n’a pas changé depuis.
• Cheveux : Mes cheveux ? Ils sont roux et courts. Je les ai coupé moi-même il y a peu et je dois avouer que le résultat n’est pas très brillant. Mais pour cacher la catastrophe, et surtout pour ne pas payer un quelconque coiffeur qui m’escroquerait d’une vingtaine d’euros pour me couper trois mèches, j’ai pris l’habitude de les laisser en bataille au risque d’user une bombonne de laque par jour. Sinon lorsque cela me soucis de leur donner un air décent, je mets un bonnet sur ma tête que je ne retire pas de la journée.
• Yeux : Je les trouve normaux même si mon entourage les trouve grands. Je les trouve marrons mais on me dit qu’ils sont assortis à mes cheveux. Peut-être que c’est vrai après tout. Il faut dire que je n’ai jamais été capable de leur définir une couleur correcte.
• Autres : Je n’ai ni cicatrice, piercing, tatouage ou autres choses du genre. Tout ce que je pourrai avoir de ‘différent’ serait mes tâches de rousseur qui apparaissent généralement quand il y a du soleil. Elles n’ont jamais été très visibles après tout.
► Caractère
• Qualités : Comment peut-on trouver des qualités à soi-même lorsque l’on se dévalorise ? Bon alors… Je suis studieuse au point de passer ses journées et des nuits entières pour réviser mes cours. Je suis du genre à porter secours à autrui au risque d’être blessée moi-même. Je suis plutôt sociable ce qui me permet d’être sûre de moi et de nouer contact avec les gens sans me soucier du reste. Plutôt active, je n’aime pas paresser et attendre en me tournant les pouces ce qui a pour conséquence le fait que je bouge sans arrêt. Je ne sais pas si cela peut-être compté comme une qualité mais je suis quelqu’un de très sensible psychologiquement. Je veux dire par là que quel que soit la raison, si on me dit des choses méchantes je peux répliquer si cela ne m’atteint pas mais si cela me touche je peux me mettre à pleurer.
• Défauts : Le fait d’être lunatique peut-être considéré comme un défaut ? Non parce que tantôt je pleure, tantôt je suis en colère… Quel que soit la situation et le moment mon caractère peut changer. Un rien m’agace ce qui fait que si je suis de bonne humeur et qu’une chose me dérange, je peux finir énervée. Je suis plutôt égoïste donc mieux vaut ne pas s’attendre à ce que je partage. Je suis plutôt du genre égocentrique aussi, je n’aime pas qu’on me laisse de côté. Oh, je suis jalouse également. Dès qu’une personne que j’apprécie est avec quelqu’un d’autre, je n’aime pas cela.
• Centres d'intérêts : Même si je ne sais pas dessiner, j’aime bien gribouiller sur des feuilles. Pour preuve, mes feuilles de cours ont plus de dessins variés et ratés que des notes sur ce que j’étudie en classe. Je n’aime pas vraiment l’art, ce qui fait que je me fiche un peu de la peinture et autre art manuel. La cuisine est l’un de mes passe-temps ce qui fait que j’aime beaucoup faire des plats pour moi-même. Je n’aime pas en particulier la musique. Je ne suis pas sportive pour deux sous mais j’arrive à me motiver à courir de temps à autres pour ne pas me transformer en larve. En parlant de sport, je n’en pratique aucun. Par contre je m’intéresse beaucoup à l’histoire, plus précisément ce qui touche aux périodes de l’antiquité, la renaissance, l’époque Louis XVI / XV / XVI, Napoléon, les première et seconde guerres mondiales et la période de la guerre froide. J’aime bien les plantes aussi, même si avoir les mains dans la terre pleine de vers n’est pas ma tasse de thé.
Affinités Particulières
• Aime : Les biscuits secs, la nourriture épicée / salée / sucrée, les plantes, tout ce qui peut rapporter aux époques historiques auxquelles je m’intéresse, n’importe quelle vieillerie, les fruits sont mes amis et en particulier les agrumes, le soleil.
• N'aime pas : Le chocolat, la pluie, les animaux à cause de mon allergie et de ma peur bleue d’eux, les endroits petits et sombres pour cause de claustrophobie, la foule car je suis agoraphobe, les cimetières et la technologie.
• Goûts Musicaux : Question musique, j’ai un choix très sélectif. Je n’écoute que certains groupes français (Et quand je dis ça, je parle d’anciens ou d’actuels qui existent depuis longtemps) et anglais et c’est tout. Cela explique donc pourquoi je me retrouve souvent à chantonner U2, Indochine, Kiss, Les Beatles, Téléphone et autres.
• Goûts Culinaires : Comme je l’ai mentionné plus haut, j’aime beaucoup cuisiner et j’adore quand mes plats sont bien épicés, salés ou sucrés. J’ai une grande passion pour les fruits et plus précisément les agrumes. Je pourrai me nourrir des journées entières de fruits. Cela doit sans doute expliquer pourquoi j’ai toujours, ou presque, une pomme ou un autre fruit sur moi.
• Goûts Vestimentaires : Par rapport à ce que certains pourraient croire, ou en confirmation pour les autres, je ne suis pas la mode. Si c’est pour m’habiller comme les gamines de 12 ans ou les femmes qui ont le double de mon âge, ce n’est pas la peine. Je ne tiens pas à ressembler aux autres, c’est pour cela qu’en général je prends mes affaires au hasard dans mon armoire et que je me retrouve avec un arc-en-ciel de couleurs sur le dos. Je ne sais pas si cela est nécessaire de le préciser mais je mets des lunettes pour lire dès que j’ai mal au crâne et je porte, au majeur de ma main droite, l’alliance de mon arrière grand-mère et j’ai toujours ma croix autour du cou.
► Histoire
« Mais vous ne comprenez pas, elle ne peut plus rester chez nous ! Elle est devenue folle ! J’ai peur pour ses frères et sœurs, pour ses amis, pour nous… S’il vous plait, faites quelque chose !
- Ce n’est pas que nous ne voulons pas, mais il faut une raison valable pour l’envoyer là-bas et je ne pense pas que votre mo…
- Je m’en fiche, vous allez la transférer dans cet institut, quel que soit le prix à payer ! »
Cela fait plus d’une heure que ma mère hurle sur le proviseur de mon lycée et que moi j’attends sur les marches extérieures qui mènent à l’administration de mon établissement. Même si le bureau est assez éloigné de l’endroit où je me trouve, les cris de ma génitrice se font entendre et je crois bien que je ne suis pas la seule à qui ils parviennent aux oreilles car je peux voir les élèves squattant devant le lycée me regarder avec un drôle d’air. Il faut dire que maintenant je suis connue dans l’établissement. Aujourd’hui je ne suis plus « L’arc-en-ciel ambulant » ou « La naine aux multiples couleurs » mais « La gamine qui s’habille n’importe comment et qui a une mère cinglée ».
A force de l’entendre encore et encore répéter la même chose, j’ai fini par sortir un livre de mon sac. Mon vieux livre usé par le temps dont je ne me lassais jamais : Victor HUGO – Les Misérables. J’allais pour reprendre ma lecture là où je m’étais arrêté : Le moment où Jean VALJEAN enlève Cosette à ses tuteurs. Je posais mes yeux sur le papier jauni par le temps et je ne voyais pas les minutes défiler, je n’entendais plus les commérages de mes camarades et les hurlements de ma mère. Enfin, c’était comme ça pendant quelques instants, jusqu’à ce que je fus brusquement tirée en arrière. C’était ma génitrice. Elle me regardait avec mépris, dégoût. A croire que selon elle j’avais la peste. Suivant mon proviseur, elle me trainait derrière elle jusqu’à ce que l’on arrive devant le bâtiment où travaillaient l’infirmière, l’assistante sociale et… La psychologue. A cet instant je me souviens avoir eu comme une intuition. Comme si ma mère voulait que j’aille me confesser, que j’avoue à la psy de mon lycée pourquoi j’étais « dangereuse » pour les autres. A moins qu’elle voulait demander des médicaments à l’infirmière. De toute façon je n’étais plus à une lubie près.
« La psychologue scolaire t’attend.
- Je n’en ai pas besoin ! Je vais très bien !
- SARAH ! Tu vas la voir, lui parler de ce qu’il t’arriver en ce moment, tu vas lui dire pourquoi tu es devenue folle !
- Je ne suis PAS folle !
- SUFFIT ! TU VAS LA VOIR UN POINT C’EST TOUT ! »
Les paroles de ma mère étaient glacées. A croire qu’elle voulait que j’aille parler à la psy uniquement pour avoir une raison de m’envoyer en pension loin de chez elle. C’était une idée stupide et je le pense encore. Peut-être qu’à cet instant je n’aurai pas du entrer dans le bureau de cette femme et tout lui avouer de ma vie. Peut-être qu’en réalité elle a dit à ma mère ce qu’elle voulait entendre… Il faut dire aussi que si je ne serai pas allée la voir tout ce cirque aurait continué.
« Alors… Sarah c’est ça ? Dis-moi pourquoi tu es venue me voir.
- Ma mère m’y oblige. Vous savez, la folle qui n’arrête pas de hurler sur le proviseur depuis quelques temps.
- Je ne pense pas que ce soit réellement par obligation.
- Ça l’est.
- Tu en es sûre ?
- Et certaine.
- Bien. Raconte-moi donc ta vie depuis le début alors.
- Je n’ai pas envie d’en parler.
- Vraiment ?
- Vraiment.
- Et si tu me l’écrivais à la place ?
- Vous voulez vraiment tout savoir hein…
- Oui. Alors, tu me l’écris ?
- … Ça marche »
Elle me donna un bloc et un stylo avant de sortir de son bureau tout en me déclarant qu’elle reviendrait dans un peu plus d’une heure et que pendant ce temps elle essaierait de calmer ma mère. Courageuse la psy. C’est une fois seule dans ce bureau aux murs fades et mal décorés que je sortis mon baladeur CD pour en écouter la musique. Une fois cette dernière commencée depuis quelques secondes, je pus reconnaître I Was Made For Loving You – Kiss. C’est chantonnant cette chanson que je me mis à écrire.
Je suis née dans une clinique du Mans, plus précisément le 4 janvier aux alentours de 14h. C’est ainsi qu’à cette heure j’ai rejoins la famille des Beaumarchais déjà composée de mes parents et de ma grande sœur et mes frères ainés : Anna, Julien et Simon. S’ajouta alors à la famille moi-même, Sarah ayant comme second prénom Soazig. Allez savoir jusqu’à quel ancêtre mes géniteurs sont allés chercher ça. Il faut dire que cela ne me gênait pas particulièrement car mes amis d’enfance m’appellent « Soazig » et non « Sarah » ce que je préfère. Il faut dire que devoir subir les blagues lourdes à la « Tu t’appelles Sarah comme la princesse dans le dessin animé ! » devenait impossible.
Il faut avouer que les dix premières années étaient les plus faciles. On se nouait facilement d’amitié avec les autres, on se fichait du reste. A l’époque il ne suffisait que d’un « Je m’appelle Machin, tu veux jouer avec moi ? » pour se faire un ami et sérieusement, je la regrette.
Une fois au collège, les gens ont changé. Mes amis se sont éloignés les uns des autres, méprisant certains adorant d’autres. Je pensais à l’époque que ce n’était qu’une passade et en fait non. Jusqu’à la fin troisième je n’avais que trois ou quatre véritables amis. Il faut dire aussi que je me détachais de mes semblables en ayant de meilleures notes que les autres. Bah oui, à l’époque je n’avais rien d’autre à faire. Mes frères et ma sœur ne s’occupaient pas de moi, mes parents s’occupaient de leur divorce et mes amis avaient des notes trop basses pour sortir jouer dehors. C’est donc en étudiant que je passais mes journées.
Puis j’arrivais enfin au lycée. Certes il me fallait 45 minutes de bus pour traverser la ville et y arriver, mais au moins je savais qu’il n’y aurait personne que je connaissais là-bas à part ma meilleure amie : Lucie. C’était l’occasion de commencer une « nouvelle » vie, de connaître de nouvelles personnes, de laisser les débiles du collège derrière moi.
Il fallait avouer que même en seconde j’arrivais à me détacher de mes camarades. Non pas par mes notes (Elles n’étaient pas si hautes que ça. Il y a juste qu’au collège, ils étaient tous vraiment, mais vraiment idiots…) mais par mon style. Je me faisais des amis et j’étais heureuse. J’allais un week-end sur deux et pendant une semaine à chaque vacance (Sauf celles d’été où j’allais plus longtemps) à Paris, chez mon père. Mon univers était différent, je changeais petit à petit au grand dam de ma mère.
Après une bonne année, je suis passée en première. C’est à ce moment là que ma mère devint folle. La raison ? Sa gentille fille Sarah, serviable et sage devenait insupportable, sortait de plus en plus, ne l’aidait pas. Pourquoi ? Parce que j’avais des amis, je voulais enfin m’amuser un peu mais surtout parce que je suis en pleine adolescence et surtout amoureuse. C’est pour cela qu’elle s’énerve contre moi, parce que je ne suis plus la petite fille que j’étais à 4 ans. C’est uniquement pour cela.
Je ne savais pas si ce que j’avais écris était suffisant, clair, mais en tout cas cela convenait à la psychologue. Mais au final, je n’aurai pas du écrire ce qu’elle voulait que j’écrive. A peine était-elle sortit de son bureau avec ma feuille que j’entendis ma mère hurler de nouveau. Cette dernière entra en trombe dans le cabinet, se dirigea vers moi pour m’offrir une gifle monumentale.
« JAMAIS ! Tu m’entends ?! JAMAIS ! JAMAIS tu ne tomberas amoureuse, tu ne fera pas la même erreur que moi ! JAMAIS tu te retrouveras avec un abruti de mari qui te laisse ses sales gamins ! »
Ah. Cette satané psy lui avait montré ce que j’avais écris. Et après il est où son « secret professionnel » ? Rha, bordel…
Ma génitrice demanda à mon proviseur de faire une lettre stipulant que j’étais devenue folle et que je risquais d’être dangereuse pour mes proches et que donc il était obligé de me faire transférer dans un autre pays, là où des « délinquants juvéniles irrécupérables vivent » avait elle stipulé. Cette fois ce fut celle de trop, elle m'énervait. M'insulter d'accord, me faire honte d'accord, ne plus vouloir de moi d'accord, mais de là à insulter mon père et des gens qu'elle ne connaissait même pas... C'était la fois de trop.
« Ah, on y vient enfin. Alors comme ça papa était une erreur ? Comme ça je suis une abrutie de gosse et je suis sous ta responsabilité parce que papa m'as laissé à toi ? LA BONNE BLAGUE !
- Quoi ?!
- C'est toi qui as absolument voulu nous garder, si j'avais eu le choix je serai partie avec papa. Il a juste signé les conditions que tu voulais, juste pour avoir plus de pension. L'argent, toujours l'argent...
- TAIS-TOI ! Ne me parle pas sur ce ton ! Tu vas finir à l'étranger et tant mieux pour nous tous ! Comment veux-tu que tes amis aient une vie normale avec toi dans les parages ?! Tu aurais finis par les rendre dingues eux aussi ! »
A ces mots je me levais brusquement de ma chaise pour gifler ma mère. Elle avait vraiment dépassé les bornes cette fois et je ne pouvais plus le supporter. C'est donc ainsi que, ne pouvant plus contenir ma colère, j'osai pour la première fois lever la main sur ma génitrice. Comment elle a réagi ? Elle s'est mise à crier une nouvelle fois ce qui eu pour résultat que la psychologue revienne dans son bureau. Ma mère hurlait des mots incompréhensibles et pour ne plus avoir les tympans déchirés par sa voix stridente, je la gifla de nouveau mais cette fois c'était sous les yeux de cette incapable psy.
En me voyant lever la main sur ma propre mère, cette dernière se retourna la psychologue comme pour lui prouver que j'étais bel et bien devenue folle au point de la frapper. Lorsqu'elle prononça le mot « interner » je ne pus m'empêcher de lui mettre un coup de pied au derrière, comme pour lui faire comprendre que j'en avais marre de ce qu'elle disait et que je ne voulais plus la voir.
« Vous voyez, elle est violente ! S'il vous plaît faites quelque chose ! »
Voyant celle qui m'avait élevé la supplier, la psy fit un papier comme quoi mon état psychologique et ma violence continue étaient cause de mon transfert à l'étranger.
C’est donc quelques jours plus tard que je m’envolais pour l’Amérique de l’ouest, avec un anglais ni génial ni mauvais, le cœur plein de rancœur pour ma mère. Le pire dans tout ça c’est que cette dernière avait affirmé que c’était mon « cadeau d’anniversaire » et que ni mon père ni mes frères et sœurs l’avaient empêché de m’expédier là-bas car ils la croyaient elle et pas moi. Merci la famille, franchement…
► Joueur/Joueuse
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• Commentaire : J'espère n'avoir rien oublié et que tout est en ordre ^^