► État Civil
• Nom & Prénom : Nothing Hill
• Surnom : Il n'en a pas vraiment, mais les gens ont tendance à l'appeler Gamin
• Age : 16 ans
• Date de Naissance : 28 novembre 1994
• Lieu de Naissance : Menomonee Falls
• Nationalité : Américain
• Sexe : Masculin
• Orientation Sexuelle : Homosexuel
► Casier Judiciaire
• Nombre d'arrestations : 12
• Délits commis : Possession de drogue, prostitution
► L'institut Teenagers
• Présent depuis : 1 semaine et des poussières
• Chambre ou Dortoir : Dortoir
• Intégré à cause : Obligation judiciaire
► Physique
• Taille : Il n'a jamais été bien grand, du plus loin qu'il se rappelle il arrivait toujours à la taille des filles et au menton des garçons. Selon le dernier médecin qu'il a vu il faisait 1m60, mais cette visite commence à dater, à présent... Selon lui-même, il faisait 1m65 la dernière fois qu'il s'est mesuré.
• Poids : Son poids va de paire avec sa taille, pas bien élevé non plus. Il n'a jamais dépassé les 55 kg, loin de là, on lui reproche même souvent d'avoir la peau sur les os. On lui dit qu'il est léger aussi, mais ça, ça n'a rien d'un reproche. A présent il stagne dans les 51 kg.
• Ses cheveux : Difficile de dire si ses cheveux sont de couleur naturelle où s'il s'agit d'une décoloration, en effet, il possède des cheveux blancs aux reflets bleutés assez peu communs. Et bien, aussi étonnant que ça puisse paraître, cette couleur est tout ce qu'il y a de plus naturelle. C'est une masse de cheveux fins qui encadre son visage, lisses et coupés mi-longs, il arrive parfois qu’un œil soit caché par sa frange.
• Ses yeux : Ses yeux… Des yeux d’un bleu mer dans lesquels se reflètent une innocence et une pureté n’ayant pourtant pas leur place ici. Mais ce bleu n'est qu'artificiel. Cette couleur n'est due qu'aux lentilles qu'il porte pour cacher ses yeux rouges qui ont tendance à faire peur à certaines personnes, mais aussi pour relever sa vue faible due à son albinisme. Il porte souvent des lunettes de soleil aux moindres rayons de soleil pour les protéger. Des yeux d’origines asiatique et occidentale, légèrement bridés, assez pour montrer ses origines japonaise, mais pas trop, rappelant ses origines américaines. Il devait avoir hérité leur forme asiatique de son père.
• Autres : Sa peau est pâle, très pâle. Le soleil n'a jamais eu d'effet sur lui, ne l'a jamais fait bronzer. Il a des traits asses fins. Ses canines sont étrangement un peu plus longues que ses autres dents, et assez pointues.
► Caractère
• Qualités : Le moins qu'on puisse dire de lui est qu'il est sociable, très sociable. Peu importe avec qui, quand, et où, il est capable de passer du temps à discuter, à délirer, à jouer ou autres même s'il ne connait pas cette personne. Il sait être mature quand il le faut, mais seulement quand il le faut, sinon il est plutôt du genre gamin et aime bien faire rire les autres. Il a pour habitude d'être assez ponctuel, cela reste très rare qu'il arrive en retard quand il a quelque chose de prévu. Plutôt actif, il déteste rester sans rien faire, pourtant il arrive qu'il se mette dans un endroit où il se sent bien et qu'il n'en bouge plus. Rajoutons fidèle et nous aurons fait le tour. En effet, il déteste trahir les gens à qui il tient.
• Défauts : Très impulsif, il n'hésite pas à foncer tête baissée quand il veut faire ou dire quelque chose qui lui tient à cœur, et la tonne d'ennuis que ce comportement lui a apporté ne semble pas enclin à le faire changer. Même s'il est sociable, il reste néanmoins assez peureux vis-à-vis des jeunes de son âge, il a une sorte de crainte des autres, mais si petite comparée à sa peur de la solitude qu'il préfère avoir peur des autres plutôt que d'avoir peur du vide autour de lui. Sa petite taille et sa faible corpulence font de lui quelqu'un d'assez faible au niveau force physique. Sa tendance à être je-m'en-foutiste quand quelque chose ne l'intéresse pas exaspère souvent les gens, il a beau être impulsif quand ça l'importe, s'il s'en fout c'est qu'il s'en fout, rien à faire pour qu'il change d'avis. Quand il est seul, il a tendance à s'enfermer dans son monde pour ne pas voir le vide autour de lui, et à y rester aussi longtemps qu'il n'y aura personne avec lui.
• Centres d'intérêts : Nothing est surtout passionné par deux domaines artistiques : la musique et le dessin. Il s'est longtemps limité comme la plupart des gens au statut de chanteur sous la douche par simple divertissement, et y a pris pas mal de plaisir jusqu'à arriver où il en est aujourd'hui: il chante presque constamment, quand il marche, quand il s'habille, quand il se coiffe... C'est un réflexe naturel, si bien qu'il ne s'en rend même plus compte quand il chante. Il a aussi longtemps bavé devant les guitares, mais s'est finalement résigné, il aimerait encore en jouer mais il n'a pas les moyens d'en avoir une. Passons au dessin: il ne dessine pas extrêmement bien, mais il a les bases et un coup de crayon quand même correct. Il passe moins de temps à dessiner qu'à chanter mais il aime tout autant ça. Il aime parler. De la pluie ou du beau temps, ça n'a pas d'importance, même de la mise en conserve du saumon si ça plait aux gens, tant qu'il peut parler avec quelqu'un. Il aime aussi énormément les animaux, en particulier les chats et les rats, chose étrange puisque ce n'est généralement pas l'amour fou entre ses deux espèces. Il a d'ailleurs tendance à s'approprier, sans même savoir comment, la sympathie et la confiance de ses deux espèces : les chats l'approchent sans aucun soucis et les rats même sauvages ne l'attaquent pas. Le bonheur. Il se plait à essayer de rendre les gens heureux par tous les moyens possibles. Sans doutes cela lui permet-il de servir un peu à quelque chose, tout du moins dans sa vision des choses. Il semblerait également que faire tout de travers et rater sa vie soit un de ses centres d'intérêts, vu sa tendance à ne faire que ça. J'entends par là qu'il est fasciné par les sensations que lui font ressentir toutes les sortes de drogue qu'il a déjà prises dans sa vie. Il aime ce sentiment de planer, de délirer totalement, de ne plus être conscient.
Affinités Particulières
• Aime/n'Aime pas : Nothing aime, voir même adore parler, que ce soit de n'importe quoi avec n'importe qui. Il aime la musique et le dessin, ça lui permet de s'évader, de se libérer un peu, mais surtout de ne penser à rien pendant le temps qu'il y passe. Les katanas le fascinent, il a déjà eu l'occasion d'en posséder un, cadeau d'un homme dont il ne se souvient même plus du nom, On ne l'a pas laissé le garder, mais il se souvient qu'il adorait le manier quand il s'ennuyait, il a passé pas mal d'heures à jouer avec. Il raffole des pommes, c'est sans doute la seule nourriture qui ait un quelconque intérêt à ses yeux, il ne se nourrirait que de ça s'il le pouvait, c'est en partie grâce à la sensation du jus frai qui coule le long de sa gorge qu'il aime ça. Est-ce réellement utile de préciser qu'il aime la drogue ?
Passons à présent au négatif, et commençons avec le plus important: il déteste sa génitrice, il se refuse totalement à lui donner le titre de mère, génitrice est déjà trop à son goût. Il la déteste tout autant qu'il déteste son père, on peut donc résumer cela par un: il hait ses parents. Son père pour n'être qu'un pauvre homme dégoutant se payant les services d'une femme sans se protéger, sa mère pour l'avoir fait plonger dans la prostitution et indirectement la drogue (pour l'avoir mis au monde aussi...). Il a plutôt tendance à ne pas aimer le soleil, ses plus faibles rayons lui donnant un mal aux yeux assez fort, il bénit d'ailleurs les lunettes de soleil. Chose étrange dans les temps qui courent et par rapport à son « métier », il déteste l'alcool, en partie à cause des conséquences que cela à le lendemain, mais aussi à cause de l'impuissance dans laquelle le réduit l'alcool. En effet, il le supporte très mal et un simple verre d'une boisson à 20° suffit à le mettre dans un état second. Il n'aime pas son corps. Je ne vous parle pas de simple complexes à cause de sa petite taille ou autre... Il ne l'aime pas, il n'aime pas ce qu'il lui à fait subir, ce qu'on lui a fait subir, il le répugne. Autre chose, il déteste le rap, et ne comprend pas comment les gens peuvent prétendre que cela soit de la musique.
• Goûts Musicaux : On lui a fait écouter beaucoup de styles de musiques, mais seulement quelques uns ont retenus son attention. Nothing aime le punk, le métal, le rock et toutes les dérivantes de ces genres (rajoutez un black devant le métal et un hard devant le rock, ça lui plaira aussi). Bien évidement, il n'aimera pas tous les groupes de ces genres si, il y a en effet quelques groupes qu'il n'aimera pas du tout, soit pour le voix du chanteur, soit pour la musique générale.
• Goûts Culinaires : C'est à peine s'il connait le sens du mot « culinaire ». Il ne se permet pas de faire le difficile dans sa situation. Il mange simplement parce qu'il faut manger, mais la nourriture ne lui donne pas plus envie que ça, il est déjà suffisamment heureux de ne pas crever de faim. Bah, c'est très bien des pâtes et du jambon, n'est-ce pas ?
• Goûts Vestimentaires : Presque toujours habillé en noir, il est rare de le voir sans sa grande veste lui arrivant aux genoux, recouvrant une tenue faite de t-shirts sombres où trônent des épingles et pendent des chaines et d'un pantalon simple souvent troué. Il lui arrive de temps en temps d'accompagner le tout avec des mitaines turquoises, des guêtres vert-fluo... Il ne lui est jamais venu à l'idée de s'habiller autrement, pas qu'il ait été conditionné comme ça, tout simplement parce qu'il a toujours été fasciné par ces vêtements. Depuis tout petit il s'arrête souvent devant les vitrines de magasins pour les contempler.
► Histoire
La femme qui accouchait à cet instant, dans un des hôpitaux de Milwaukee, ville près de Menomonee Falls où se trouvait la jeune femme au moment où se sont déclenchés ses contractions, n'avait rien de la mère typiquement heureuse le jour de son accouchement, impatiente à l'idée de tenir enfin dans les bras le bébé qu'elle à portée pendant neuf mois. Aucun homme ne se tenait à ses côté pour la soutenir, aucun mari comblé de bonheur par la naissance de son enfant. Rien. Juste une femme haineuse envers l'acte qu'elle était en train d'accomplir, le regard froid. Et pour cause, cette « chose » qu'elle était en train de mettre au monde l'avait privée d'une grande partie de ses revenus pendant six longs mois. Difficile d'attirer les hommes avec un ventre rond, le ventre d'une femme enceinte. Elle ne voulait pas ce cet enfant, mais elle n'avait pas eu d'autre choix que de le mettre au monde. Jeune prostituée d'une vingtaine d'années, elle était tombée enceinte d'un de ses clients. Allez savoir le quel, elle en a tellement eu il y a neuf mois qu'elle ne le sait pas elle même. Et elle s'en fiche totalement. Ce morveux perturbateur pouvait bien être le fils de n'importe lequel de ces chiens, il resterait toujours une chose répugnante. Tel était le point de vue de cette femme. Quand on voulut lui mettre le bébé dans les bras, elle le repoussa en leur disant de s'en occuper, qu'elle était fatiguée. Les sages-femmes qui avaient alors mis au monde l'enfant le reprirent avec eux, posant une simple et dernière question à la nouvelle mère.
« -Avez-vous décidé d'un nom, madame ?
-Je sais pas et je m'en fout. Il ne représente rien pour moi. Appelez le Nothing, ça lui ira très bien. »
C'est ainsi que, désolées par ce spectacle, les infirmières lui enroulèrent un bracelet au poignet où était marqué en noir un Nothing. Le nouveau-né fut alors emmené en couveuse, où il y resta deux jours, le temps que les deux femmes s'occupent de lui comme il le fallait. Elles avaient tenté une nouvelle fois de donner l'enfant à as mère pour qu'elle s'en occupe, espérant que son rejet était dû à l'émotion, mais elle avait une nouvelle fois repoussé le nourrisson avec une mine dégoutée. Ce n'est donc qu'au moment de quitter l'hôpital que la mère de Nothing le tint dans ses bras, moment où elle en profita pour l'examiner. Les infirmières avaient craint ce moment, de peur pour l'enfant. Elles avaient pu voir les yeux rouges de l'enfant et sa peau extrêmement claire dès le lendemain de sa naissance, mais la mère n'était pas au courant de l'albinisme de son enfant.
« -Qu'est ce que c'est que ce monstre ? Des yeux rouges !
-C'est... normal madame, c'est un problème génétique. Il n'a pas de pigmentation, donc aucune couleur...
-Comment ai-je pu engendrer une chose comme ça ?! »
Les infirmières n'avaient rien répondu, et avaient laisser la mère partir, l'enfant avec, assez inquiètes, et elles avaient raison, il suffit de voir ce qu'il est devenu pour s'en rendre compte...
Délaissant Milwaukee pour retourner chez elle, à Menomonee Falls, la jeune femme nommée Belen se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir faire de cette « chose ». Sa décision fut vite prise : elle allait faire de sa vie entière un enfer, comme il avait fait de ses six derniers mois un enfer. Il allait en bavé, c'était tout ce qu'elle voulait. Dans ce môme se trouvait tous les hommes qui avaient couché avec elle et elle n'allait pas se gêner pour ce venger d'eux à travers l'enfant. Débile pensée, et pourtant...
A peine rentrée chez elle, elle contacta une de ses amies du nom de Ann, une femme qu'elle avait connue plus jeune et avec qui elle avait gardée contact. Elle travaillait le jour, et elle pourrait donc s'occuper du môme pendant qu'elle irait se faire un peu d'argent pour payer le loyer de son minable studio et le peu de nourriture qu'elle pensait à acheter. Elle attendit une semaine avant de se remettre à vendre son corps. Belen emmenait Nothing tous les soirs chez Ann, la laissant à ses soins jusqu’à une heure avancée de la nuit. Sa « nourrisse » s'occupait plutôt bien de l'enfant. Elle éprouvait une certaine pitié pour lui, combien de fois l'avait-elle gardé alors qu'il était couvert de bleu, voir même quelques fois ouvert ? Elle ne le savait pas, et elle n'avait même pas envie de savoir, elle se contentait de le soigner sans poser aucune question. Ce manège continua pendant 5 ans, âge à partir du quel sa génitrice considéra qu'il était en âge de s'occuper seul de lui même.
Aussi loin qu'il s'en souvienne, Nothing n'a jamais mis les pieds dans une école. Il savait parler, bien que sa mère ne lui adresse la parole que pour lui donner des ordres. Ann s'était chargée de faire des conversations avec lui jusqu'à ce qu'il sache correctement parler, et avait entrepris de lui apprendre à lire à ce moment là, à ses 4 ans et demi donc. Elle n'eut pas le temps de faire grand chose en six mois, bien que l'enfant n'avait pas trop de mal à encaisser ce qu'il apprenait. Ces six mois lui ont permis de ne pas être totalement illettré à ses 16 ans, mais nous n'y sommes pas encore. Il ne se souvient pas non plus qu'on luit ait déjà souhaité son anniversaire, c'est à peine si il en savait la date, et sa mère l'avait elle totalement oubliée. Fin novembre, c'est tout ce qu'ils savaient tous les trois de son anniversaire. Ann le lui souhaitait tous les ans, mais jamais à la même date. Ce n'est que l'année des 4 ans de Nothing qu'elle visa juste, et elle ne le sut jamais. Elle s'entêtait à lui offrir chaque an un cadeau que sa mère jetais par la fenêtre le jour venu. Déjà à cette époque il vivait la nuit.
La vie continua, il s'occupait à présent de lui même. Il n'a jamais revu Ann. Nothing avait beau essayer d'attirer l'attention de sa mère, de lui plaire, de tout faire le mieux possible, il se faisait toujours repoussé. C'est lui qui tenait la maison pendant que sa mère était partie, lui faisait à manger quand elle rentrait, mangeait juste après qu'elle se soit couchée, nettoyait tout et allait également se coucher, pour se lever plus tôt qu'elle et lui préparer à manger avant qu'elle ne parte, et finalement de recommencer une journée identique à la précédente. Ann avait donné un berceau à Belen dans lequel Nothing avait pu rentrer les 6 premières années de sa vie. Depuis, il devait se contenter du canapé miteux du salon au matelas fin, où l'on sentait les ressors rien qu'en l'effleurant.
Il fêta ses 10 ans dans l'indifférence habituelle de sa mère, et ce le jour pile. Il avait retrouvé chez lui, dans un tiroir parmi un tas d'autres papiers, son acte de naissance lui indiquant qu'il avait vu le jour le 28 novembre 1994 à 02h13 du matin. Il n'essayait à présent plus d'attirer l'attention de sa mère comme il le faisait quelques années auparavant. C'est à cet âge qu'il commença à dessiner, persévérant même quand ses dessins, qu'il avait beau cacher là où il voulait, finissaient détruit par sa mère.
Le temps passa, et ses 12 ans arrivèrent. Nothing continuait de dessiner, mais ce plus rarement. Mais, il s'était trouver quelque chose que sa mère ne pouvait détruire et qu'il aimait tout autant: le chant. A moins de lui couper les cordes vocales elle ne pouvait rien y faire, et de toute façon, elle n'en sut jamais rien, il se retenait de chanter quand elle était là, mais ne s'en privait pas quand elle était absente. 12 ans... Parfait, Belen pouvait commencer à se venger. Un soir, une heure avant de partir au travail, elle l'attrapa par la manche et le força à la suivre dans la salle de bain. Elle constata la masse de cheveux blanc de l'enfant qui lui arrivaient à présent en haut des cuisses. Il n'avait jamais connu ce qu'était un coiffeur, et l'idée de couper ses cheveux ne lui était jamais passé à l'esprit. Il s'était souvent demandé pourquoi ces gens lui lançaient tous des regards étranges quand il sortait dans la rue, il comprenait à présent: ses cheveux étaient trop long pour un garçon, du moins c'était ce que pensaient la plupart des gens qui se tiennent au règles de conformités ridicules que la société leur impose. Sa génitrice s'empara d'une paire de ciseaux et d'un peigne, démêlant assez facilement les cheveux de son fils. A défaut d'avoir été coupés, ils étaient coiffés régulièrement par Nothing, qui se recula vivement quand sa mère s'approcha avec les ciseaux. L'envie de couper ses cheveux était totalement absente de son esprit, même s'ils ne plaisaient pas aux gens, il les aimait bien, il les savait particulier et il n'avait pas du tout envie de les couper, c'est pourquoi il s'y opposa vivement.
« -Non ! Pourquoi me les couper ?!
-Tait toi sale gamin et laisse toi faire ! »
Il n'y eut pas à discuter plus longtemps. Sa mère avait continué à le frapper pendant qu'il grandissait, lui inspirant à présent une sorte de crainte sacrée. Il lui obéit alors. Belen lui coupa de la longueur, beaucoup de longueur. Du haut de ses cuisse ses cheveux passèrent au milieu de son dos. Chose nouvelle pour lui, sa mère lui rabattit les cheveux devant les yeux, lui créant une frange, dégradant légèrement les côtés pour ne pas arriver à une coupure nette. Elle admira son travail: Parfait, avec un grand P. Lui ordonnant de ne pas bouger, elle alla dans l'armoire, le seul meuble en bon état de la maison, et l'habilla assez dénudé, provocateur. Elle avait acheté cette tenue pour l'occasion. Elle le regarda avec un grand sourire et se retourna, se dirigeant vers la porte.
« -Suis moi, tu vas enfin servir à quelque chose »
Nothing n'ignorait rien des activités de sa mère, il savait son métier, en quoi cela consistait, il savait tout. Il était plutôt mature pour son âge, un enfant des rues, il avait déjà vu à 12 ans ce que des personnes de 18 n'auraient pas dû voir. A cette époque, il avait déjà touché à la drogue une fois, lors d'une de ses promenade nocturnes datant d'à peine 2 mois, où il s'était joint à un groupe de jeunes à qui il donnait 16 ou 17 ans au maximum qui l'avaient fait tout oublier le temps d'une nuit. Sa mère le conduisit alors à l'endroit où elle allait chercher un client tous les soirs. Les regards se tournèrent vers lui, certains pleins de compassion, d'autre de pitié, et d'autres encore de haine. Il suivait sa mère sans broncher, observant les hommes et femmes présents dans cette rue. Des femmes d'un certain âge venant chercher réconfort dans les bras d'amants plus jeunes, des hommes trompant leur femme dans les bras d'autres femmes, voir même des hommes en costard profitant de ces garçonnets de la nuit pour cacher leur penchants aux yeux de la sociétés du jour et continuer à suivre leur carrière d'homme d'affaire jeune marié. On y trouvait de tout. Il ne se rappelait pas avoir passé une aussi mauvaise nuit que celle-ci. Un homme d'une trentaine d’année vint le chercher en souriant, l'emmenant dans une chambre de hôtel se situant à deux rues de là. Il avait failli se débattre, crier, mordre, frapper et tenter de s'enfuir ce soir là, mais l'avertissement de sa mère le brimait, encore frai dans sa tête.
« -Laisse toi faire. Ne tente pas quoi que ce soit. Tu sais ce qui t'attend si il arrive quoi que ce soit de négatif. Et surtout... Rapporte de l'argent. »
C'est ce qu'il avait fait. Il s'était laissé faire, il avait laissé l'homme le tripoter, faire de lui son jouet. Ce soir là, il compris enfin la signification de son prénom: il n'était rien. Il compris aussi ses origines, bien qu'il pensait déjà à ça avant, ce qu'il faisait présent avait confirmé son hypothèse: son père était l'un de ces hommes. Sa mère semblait beaucoup s'amuser de cette situation, le voir souffrir lui inspirait le plus grand des bonheurs. Il sombra dans la drogue, allant de plus en plus traîner avec la même bande de jeunes qui lui avait fait découvrir la drogue une fois qu'il avait fini de travailler. Ils étaient tous au courant de son métier, et aucun ne lui disait rien, il n'avait pas l'impression de les dégouter il l'acceptaient tous malgré ce qu'il était et son jeune âge. Il avait maintenant 13 ans. Sa mère n'avait plus besoin de me traîner pour aller travailler. Il y allait de lui même, à l'heure qu'il désirait, tant qu'il rapportait de l'argent pour s'être fait monter dessus, sa mère était heureuse. Il en était au point où il se foutait totalement de ce qu'il lui arrivait, la drogue lui faisait oublier ce qu'il avait besoin d'oublier, ce n'était pas rare qu'il soit en plein trip quand ses clients venaient le chercher. Sans savoir comment, il en venait même à ressentir du plaisir dans ce que lui faisaient les hommes qui le louait. Il arrivait même parfois que Nothing soit loué par un de ses amis.
Le temps continuait de passer, tout allait « bien » jusqu'à peu après ses 16 ans. Il s'était déjà fait arrêté bon nombre de fois avec de la drogue ou quand il cherchait un client, et finalement il passa en justice. Sa mère fut envoyée en prison quand la vérité fut découverte, et lui dans un centre de redressement dont il ignorait tout. Ses débuts là-haut furent difficiles, ses amis et la drogue lui manquaient. Mais, il n'avait pas le choix, et après 1 semaine et deux jours et passé dans cet établissement, Nothing essayait encore de s'adapter à son nouvel environnement de vie.
► Joueur/Joueuse
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Sujet: Nothing Hill 
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