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| Concours d'écriture : Votre pire cauchemar | |
| | Sujet: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Mar 19 Jan 2010 - 13:24 | |
| Désolée du retard, léger imprévu...1. ThèmeVos hantises . Parce que tout le monde a une peur. Je vous propose d'écrire votre pire cauchemar. Ca peut aller de l'araignée au train qui vous écrase! Vous avez carte blanche sur la façon de décrire, évidemment, puisqu'on n'est pas dans votre tête. 2. RèglesNe pondez tout de même pas un micro-texte de cinq lignes, s'il vous plaît . Et essayez de nous faire bien ressentir vos peurs . 3. VotesComme d'habitude, je créerais un sujet-sondage Samedi. |
| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Mar 19 Jan 2010 - 20:55 | |
| Je vais raconter un rêve, ou plutôt un cauchemar devrais-je dire… que j’ai fait un jour. Ca remonte à pas mal de temps, quelques années maintenant. Mais ce cauchemar est particulier … non pas parce qu’il est bizarre (car si on y réfléchit, les cauchemars sont souvent un amas d’idées complètement insensées mais qui sont composés de nos peurs les plus profondes). Il était unique dans le sens où il m’a marqué à vie… tellement fort, d’une force si grande qu’il agit encore toujours sur ma tête à l’heure actuelle ; je me souviens aussi d’une grande part de détails dans ce cauchemar, c’en était pratiquement troublant et il agit comme si je l’avais vécu (même si ce n’est pas le cas, vous verrez pourquoi). Le cauchemar s’était déroulé un jour de vacances, je ne sais plus lequel précisément (je ne suis quand même pas maniaque à ce point). La journée avait été bonne, sortie avec amis et tout ça… journée quotidienne et banale, aucun évènement susceptible de tourmenter ma pauvre âme.
La vision commençait dans une église, une que je connaissais bien, c’était celle de mon quartier. Il n’y avait que moi, personne d’autre ni quelque chose d’autre… seulement mes propres pas sur le tapis et mon propre souffle qui résonnait étrangement fort dans l’espace clérical. J’ignore d’où me vient ce contexte… peut-être était-ce ma folie « Black Métal » de ce moment qui m’avait mené à ce genre de domaine devrais-je dire. Je me sentais mal à l’aise rien qu’a l’idée d’être dans une église, c’était plutôt critique comme résonnement je l’avoue (ce n’est plus le cas maintenant, que je n’inquiète personne). Les minutes passait, tout cela semblait se passer comme un rêve prémonitoire ou un rêve quelconque… jusqu'à ce la porte s’ouvre en laissant entrer une sorte de prêtre (je ne suis pas expert dans la hiérarchie de l’Eglise catholique…). Une personne, deux personnes, tous des prêtres ; je semblais invisible à leurs yeux, ils passaient sans m’accorder un regard, un geste, une parole…
Cela ne m’offusquait pas et je n’avais rien à leur dire non plus, je n’étais pas du genre communicatif à ce moment à vrai dire. J’observais le cortège d’un air béat, sans mouvement ; avant que j’aperçoive une série de cercueils… je m’approchais d’un air curieux pour observer la scène de plus près… des noms étaient placardés sur les différentes boites de bois. D’abord vieilles connaissances… ne provoquant qu’un sursaut de tristesse dans mon cœur. Puis viens le nom d’amis… de plus en plus proche, même la famille, finissant par m’arracher une larme sur les derniers noms défilants. Tout le monde était mort… je ressentais une peur horrible, oppressante, lourde à la fois. Ce poids invisible avait fini par me faire asseoir, sans cesser de laisser libre cours à mon esprit. J’imaginais la solitude éternelle, la tristesse sans fin ; un manque de goût pour tout… un manque de goût à la vie, comme à tout ce qu’on l’on pouvait y rapporter ; je m’imaginais et je me faisais des images à l’aide de mon esprit torturé, les conséquences de toutes ces morts… je ne voyais pas ma vie sans toutes ces personnes, pas de parents, pas de frère ni de sœurs.
Des gens étaient concernés par ce phénomène sans doute, mais avaient peut-être des amis pour venir les tirer du gouffre. Je m’étais d’abord conforté dans des idées contradictoires telles que : si ma famille meure, les amis pourront m’aider ; ou encore : si les amis meurent, la famille pourrait m’aider. Mais je savais que les deux manquaient à l’appel, c’était une hécatombe de raison inconnue, j’allais errer sans but, personne n’allais m’aider et j’allais souffrir de ce manque, d’ailleurs j’en souffrais déjà. Un prêtre passait devant moi, sans même s’accroupir, il restait debout dans un air hautain et en me réprimant d’un ton sec :
« Vas donc prier au lieu de t’apitoyer »
Le tout s’arrête là. Je sais maintenant pourquoi ce rêve est survenu… il s’agit d’un mélange d’opinion et de peur. Pourquoi l’église, le cortège, l’enterrement religieux ? Tout simplement par ma mauvaise opinion concernant les croyances, j’étais tantôt athée et tantôt sataniste, l’église était un lieu pire que l’enfer pour moi. La remarque du prêtre est le résultat de mes pensées, je pensais que les prêtres était des gens misanthropes et complètement butés, ce qui expliquait la réaction sèche, froide me mettant à mal dans le cauchemar. Pourquoi la mort de mes proches ? Parce que c’est tout simplement ma peur la plus profonde, je la redoute chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Que ce soit la mort de la fille que j’aime, la mort d’un proche, la mort d’un membre de ma famille… j’ai du mal à concevoir, j’ai du mal à imaginer un trou. Ce trou qui serait créé lors d’une mort m’entrainerait à lui et je serai anéanti. Rien que le fait d’y penser me laisse une larme à l’œil ; je n’imagine pas la vie sans le rire, les blagues, le soutien de mes meilleurs amis ; je ne conçois pas la vie sans mes parents, même si j’en dis parfois bien du mal, je les aime beaucoup. Ma vie est une chose inerte sans la fille que j’aime, rien que le fait de la savoir tranquille me mets à l’aise d’un seul coup, elle me donne inspiration, envie et vie à elle seule. Malheureusement, la mort arrive pour tous le monde, que ce soit tôt ou tard, elle frappe à un moment ou un autre ; prédestiné ou hasard ? Cela dépends de la croyance bien sûr, certains pencheront tantôt vers la première proposition, et d’autres vers la deuxième, pourquoi pas ; tout est possible dans ce monde, même la mort soudaine et incontrôlée.
Ma peur est une chose inévitable, mais je peux néanmoins faire de mon mieux pour que le voyage vers l’au-delà des gens de ma connaissance soit paisible et tranquille. Je peux faire de mon mieux pour qu’ils soient en paix et que moi-même je sois en paix avec eux. Curieusement, je n’ai pas peur de ma propre mort, mais bien de celle des autres. Ma propre mort ne m’offusque pas, mais celle des gens qui me tiennent à cœur, elle, m’influence bel et bien… et au tréfonds de mon âme. La douleur physique n’est pas une peur pour moi, c’est plutôt la douleur mentale qui est bien plus forte et pénétrante… les picotements sur le corps ne sont rien comparés aux secousses de l’esprit ; la douleur intérieure est une force invisible, immuable et bien plus complexe à chasser ; je cite pour nom… le chagrin, la tristesse, le regret… tous ces sentiments néfastes, ces ressentis que l’on préférerait parfois éviter dans la mesure du possible. La mort non-naturelle est une chose que je redoute encore plus que la mort normale ou naturelle comme elle est appelée.
« Le mort lui… il ne sait pas qu’il est mort, c’est les autres qui ressentent la tristesse »
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| Vitany Weismann | Résidente ♥ Modérateen
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Une Délits Commis: | | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Mar 19 Jan 2010 - 21:36 | |
| Tu n'as pas peur de savoir ce qui t'arrivera après ta mort ? Moi je n'ai pas peur car je sais où je vais =) |
| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Mar 19 Jan 2010 - 21:39 | |
| Je n'ai pas peur de ma propre mort, seulement de voir les autres être emmenée par elle =P. Alors je suppose que si je n'ai pas peur, c'est que j'ai soit une idée ou alors je ne m'inquiète pas^^ |
| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Mar 19 Jan 2010 - 23:02 | |
| "j'ai soit une idée ou alors je ne m'inquiète pas^^" Ha ouais ? Et tu peux nous la donner cette idée ? x) |
| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Mar 19 Jan 2010 - 23:05 | |
| C'est plutôt que je m'inquiète pas dans ce cas-là x). Mais sinon niveau idée, on peut s'en faire une multitude... rien, un autre monde / monde d'après meilleur^^, une seconde vie immédiatement pourquoi pas =P. Mais le fait qu'on est que de passage sur ce monde-ci me correspond plutôt bien |
| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Mar 19 Jan 2010 - 23:06 | |
| lol ça va alors --> |
| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Mer 20 Jan 2010 - 0:24 | |
| Et même si ça n'était qu'un rêve. Il me reste les séquelles d'une fausse réalité. Mais que s'est-il vraiment passé ? Que venais-je d'apprendre en ce jour ? Quelle était l'horreur qui suivait son cours ? En tout cas, j'ai bien la crainte que jamais mon esprit ne fut plus perturbé que cette nuit là. Etait-ce vraiment réel pour qu'une telle crainte naisse en moi ? Une telle crainte du contact, du toucher. Crainte qui n'est jamais partie. Malgré les années et les expériences. N'était-ce vraiment qu'un rêve ? L'horrible sensation d'être prisonnier d'un lieu qu'on ne connait que trop bien. Comme si un étau se resserrait autour de vous pour vous rendre fou. Dingue.
Mais comment pourriez-vous ressentir cela si je ne vous explique pas le pourquoi du comment ? Tout de ce cauchemar perdu entre réalité et enfers. Cauchemar qui est resté secret à jamais. Toujours enfermé. Jamais parvenu à sortir. Mais aujourd'hui c'est décidé. Puisqu'il le faut. Et, il ne faut pas croire, je le veux. Mais ça n'est pas si simple. Si seulement cela pouvait décharger cette hantise de ma tête. Cette impression malsaine qui vit devant mes yeux. Ce diable qui transforme chaque personne en monstre. Et ce depuis mon très jeune âge. Mes yeux d'enfant. Plus très innocents mais loin d'être grands. Peut-être... Comment savoir ? Il faut tenter. Mais je dois vous dire. Ca n'est pas anodin. Peut-être que pour vous si, mais pour ma part, non. Le protagoniste principal, moi mis à part, a fait d'horribles choses. Et c'est dans sa maison que je me voyais obligée de dormir, comme tous les jours.
J'ouvre les yeux. Rien. Je réessaye, toujours rien. Comment... ? Je me souviens. Je suis dans mon lit. La porte doit être par là-bas. Oui, sûrement... Et à côté de la porte, c'est l'interrupteur. Il faut, je dois l'atteindre. Il fait trop sombre. Bien trop sombre. Et ça n'est pas la maison. Maman... ? Pas là... Maman... Je tourne. Doucement sur moi-même. Le plafond. Et ses étoiles fluorescentes. Elles me regardent. Je le sais. Leurs sourires. Et le sang, le sang ! Sur leurs lèvres fines. Fendues. Fendues qu'elles sont. Comme un cœur. Et le sang, le sang ! Je tourne les yeux. Mais elles me fixent. Dans mon dos, elles sont là. Terribles, dures. J'ai peur. Mais il faut. Oui, je dois. Doucement. Sans bruit. Je me redresse comme comateuse. Egarée dans cette chambre impersonnelle et pourtant mienne. Je me lève et marche, marche. J'ai l'impression de marcher des heures et des heures. Mais je ne vais nulle part. J'erre de mur en mur, sans jamais rencontrer la porte. Sauf l'armoire. Et je m'y agrippe. Maman !! Aide-moi... Je t'en supplie... Je tire comme une damnée, persuadée d'être arrivée. Je tourne dans la pénombre qui m'empêche de voir quoi que ce soit. Même la fenêtre ne laisse pas filtrer les rayons de la lune. Noir. Tout noir. Trop noir. J'ai peur. Et j'hurle. J'hurle à en perdre la voix. A en perdre la tête. Mais rien. Rien n'est sorti, si ce n'est ce sanglot étouffé. Et je tournais et tournais. Je fonçais dans les murs en y voyant un espoir. Les larmes coulaient silencieusement. Et tout était mort. Mort. Aucun signe de vie. Pas même le souffle régulier et gras de la femme qui se fait appeler "Mamie".
La porte ! Trouvée ! La porte ! Et je tourne, tourne depuis des heures. Alors qu'elle est là, sous mes doigts. La porte, je l'ai ! La porte ! Mais... Elle n'était pas là... Ca tourne... Pourquoi... Que... Changée ?! Mais... Ca... Non... La porte, elle était là... Et je l'avait vue... Même la poignée ! Sous mes doigts... Mais... Ca ne s'ouvre pas. Continue. Il faut. Enfermée. J'ai mal. Et je lève mes yeux devenus aveugles. Et Il apparait. Dans un éclair de haine. Mais son sourire... Maman, son sourire... Et la porte, depuis tout à l'heure... Elle est... ouverte ? Mais comment ça se fait ? Je... Il... Il approche... Et son sourire. Le son de sa voix... C'est une menace cachée dans son éclat de rire ? Oh comme j'ai peur... Et je recule sans reculer. Il avance, sourire glacé. Agenouillé, il s'agenouille. Prête à supplier son rire me souille. Et sa voix. Sa voix. Son sourire. Au secours... J'ai mal...... Et le mur me rattrape sans être vraiment là. Comment ?! Je sens son souffle. Son souffle rauque. Son souffle chaud. Son souffle vil. Et sa main, sur ma joue. Ma joue. Plus bas. Encore et toujours. Sa main. Et son regard. Ses yeux assassins. Son regard meurtrier. Comment moi aussi ? J'ai peur, trop peur. Et je vais... Je crois que... Trop près ! Trop proche ! Comment respirer ? Ses mains, ses mains ! Je vais... Et son souffle, sa peau. Ses mains. Moi. Brisée.
" Au revoir.. " Et ça s'est arrêté là. Quand je l'ai vu... J'ai failli fondre en larmes. Et malgré les éléments incohérents... J'ai parfois peur que certaines scènes soient vraies. Je m'entend encore gratter la porte de l'armoire dans le but qu'elle s'ouvre, dans le but de m'en sortir. Alors... Sans doute ne le saurai-je jamais. Mais la sensation de peur m'est restée. Une peur omniprésente qui m'accompagnera toujours, je crois. Cette peur dès qu'une main se pose sur moi. Dès qu'un souffle m'effleure, ou qu'un rire atteint mes oreilles. Toujours, j'y penserai. Est-ce qu'un cauchemar seul peut faire ça ? Est-ce qu'une chimère, un "fantasme" peut vous hanter à ce point ? Mais, la frontière entre peur et réalité est parfois si fine... D'où vient ce cauchemar ? Cet homme m'a toujours effrayée, de toute manière. |
| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Mer 20 Jan 2010 - 16:22 | |
| J'ai pas confiance en moi, donc je pense que ce texte sera médiocre .o. ! - Spoiler:
C’était pourtant une belle journée. Une de ses journées qu’on oublie jamais. Ou l’on enchaîne délires sur délires avec ses amis. Mais je me sentais vide. Comme si mon âme était partie ailleurs, comme si ma vie n’avait plus aucuns sens. Que m’arrivait-il ? Je ne le savais pas moi-même. J’étais comme dans un toile d’araignée prête à me faire dévoré par la veuve noire. Heureusement que ce n’est qu’une supposition. La nuit était tombé, comme toujours, j’étais à mon ordinateur. Tranquille. Mais tout le monde dormait. Il était tôt pourtant… vingt trois heures. Je regardais autour de moi, j’avais mes écouteur aux oreilles. Personne. Je sentais pourtant une présence, sans trop savoir laquelle puisque j’étais seule. J’haussais les épaules et retournais à mes occupations. Une question fusait dans ma tête. La question habituelle. « Pourquoi est-ce que je suis dans ce corps ? ». Non, ce n’était pas moi qui pensais cette question, mais ma conscience. Parfois elle me fait peur. Comme si elle allait m’engloutir et prendre possession de tout mon corps. Comme si j’allais mourir. Bien que je sache que cette étape de la vie est obligatoire. Qu’avait-il après la mort ? L’absence de savoir ne m’enchantais pas du tout. Mais… d’une certaine façon, tout le monde le sais. On pense, et voit ce que l’on veux. Voulant me rafraîchir les idées, j’étais sortis un peux en dehors de la maison. Marcher le long du trottoir, regardant les jeunes rires ensemble. Ils étaient si… content d’être dehors. Hors, moi, pour certains je n’existais pas. La douleur d’être solitaire, la douleur d’être sans amis. C’était trop dur. J’en avais vraiment marre. De voir les mêmes visages, les mêmes choses et impressions. Changer d’air. Il fallait que je change d’air. Le plus rapidement possible, par n’importe quel moyen. Pourquoi est-ce qu’il faisait de plus en plus sombre ? Je m’étais peut-être perdue ? Mais non… je connaissais le quartier par cœur, c’est impossible. Je me sentais attiré. Par quoi, et vers quoi, je n’en savais trop rien au départ. De plus, étant du genre peureuse, jamais je ne me serais engagée dans un ruelle noire comme celle-ci… Trop sombre, trop peu d’informations sur l’endroit ou c’était… J’avais peur. J’étais tétanisée. J’étais… en train de perdre le fil. Je ne comprenais plus rien. Je sentais des doigts sur moi, me retenant de m’en aller. L’erreur de sortir dehors. Pourquoi… est-ce qu’un truc brille ? J’écarquillais les yeux en reconnaissant une lame. Me débattant, je fuyais en hurlant. Mais je savais pertinemment que je serais suivie. C’est pour ça que je ne me dirigeais pas chez moi. Celui qui me suivait n’était pas seul. À moins qu’il n’ait quatre pieds… ce qui m’étonnerais. Je m’engageais dans le terrain au nord de la ville, allant le plus loin possible. Je ne comprenais pas pourquoi c’était tombé sur moi. C’était mon destin ? La c*nnerie de dieu ?! Ça retombait toujours sur moi ce genre de trucs. On me lançais des choses. Plus tranchante les unes que les autre. J’hurlais, une boule à l’intérieur de mon ventre s’était formée, me rendant nauséeuse. Je trébuchais, retombant sur mes genoux, les écorchant au passage, rajoutant du sang sur l’entaille que l’un des couteau qu’on lançait m’avait faite. Quelle mort médiocre. Assassinée. Dans un champ ou des moutons étaient la journée. J’avais peur. Jamais je n’avais eu aussi peur en réalité. Et plus le temps passe, plus je me dis que tout va me manquer. Mes amis, ma famille… tout. J’aurais tant aimé être restée sur mon ordinateur au lieu d’être sortie prendre l’air. Ah… ils n’étaient pas deux finalement ? Je n’en distinguait qu’un au loin. Courant dans direction avec un sourire sadique aux lèvres. Aucuns hurlements ne sortis de ma bouche. Que des larmes de mes yeux, m’attendant au pire. Soupir. Je levais mes yeux au ciel, attendant le moment fatidique, le nouement dans mon estomac se faisait plus serré, comme si lui aussi voulait me tuer. Mais d’un seul coup, des mains encerclèrent mon torse, pour m’entraîner vers l’arrière, mettant une lame fraîche dans mon cou. Un sourire se peignait sur ma figure, tandis que je fixais l’horizon. Tranchement de gorge… Quand on meurt, on dit toujours qu’on voit notre vie défilé devant nos yeux. Pourtant moi, je ne voyais que mes peurs les plus improbable. Perdre un ami, les araignées, les fantômes… mourir. Un frisson. J’avais l’impression d’être un mouton qu’on égorgeait pour prendre le sang. Je crevais de la pire façon qui soit. Et moi qui voulais réussir ma vie… Un rire, puis… plus rien. Le néant. ça y’est. J’étais morte. Ahah… ah… non… je ne voulais pas.
Pourtant au moment ou je parle, ou plutôt ou je raconte. Je suis dans un endroit bizarre. Tout fait de noir et rouge, enflammé. Dans une file d’attente. Ah ! C’est bizarre, moi qui croyais que quand on mourrais, on allait d’abord au purgatoire… Ici, j’ai plus l’impression que c’est l’Enfer. C’est bizarre aussi parce que il y à beaucoup de gens qui sont ici, enchaînés, comme moi. Comme si tout le monde avait fait des bêtises dans leur vie. A moins que ce ne soit à cause de leur mort ? Je ne sais rien du tout… je ne suis qu’une ignorante. On me tamponna le dos de ma main. « Rejeté ». Je suis… rejetée par qui ? Un hurlement, de nouveau. Je tombe quelque part ou je ne devrais pas tomber… Brusquement, je me tourne vers quelqu’un.
« Pourquoi je suis ici ?! »
Sourire sadique… comme celui du garçon qui ma tuée… Il a des canines vraiment saillantes en plus. Apparemment, il est au courant de pourquoi je suis là. Et bizarrement, je ne veux même plus le savoir. Je suis vraiment stupide de demander ça à quelqu’un de louche. Il a tout d’un humain, mais je sais qu’il sait tout. Mais je ne sais pas pourquoi je le sait. C’est comme si j’était informée de choses que je ne devrais pas savoir. Et… ça faisait peur. Doucement, je sentis un souffle près de mon oreille, je tourne mes yeux vers lui, affolée. Tais-toi… va-t-en… tout comptes fait, j’veux plus savoir…
« T’as insulté Dieu, chérie. T’es foutu… »
CLAC.
NON ! JE NE LE SORTIRAIT PAS DES SPOILER èOé ! *sort* |
| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Ven 22 Jan 2010 - 4:54 | |
| Voici ma participation.J'aime bien les vôtres .w. Rêve traumatisant pour ma part. Un truc qui était trop réel à mon goût.. - - - - - - - - - - -
Un rêve. N’est-ce pas une chose banale pour tout humain? Alors pourquoi, ne puis-je me souvenir que des ceux qui ne sont pas très normaux? Pourquoi les miens sont toujours traumatisants? Ma mère me répond que mes rêves sont souvent juste un mélange de tous ce qui se passe de ma journée ou des évènements précédents et de mes pensées. C’est tout bonnement vrai.. Après tout, si je regarde un anime parlant d’extraterrestre, que je parle d’enfant avec ma meilleure amie et que le soir, je rêve que je suis enceinte d’un extra-terrestre, n’est-ce pas une preuve? Pourtant.. J’aurais préféré ne pas avoir ses pensées qui me pourchassent jusque dans mes rêves.. Pouvoir me reposer un peu l’esprit, mais il semblerait que non..
L’habitude de voir que le noir profond.. Un noir pure et sans défaut qui ne signifient que calme et repos. Comment doit-on réagir lorsque dans ce noir profond, on entend des gens crier? Que l’on entend les crissements de pneus. Qu’on reconnaît les voix de nos amis parmi les cris et que surtout, c’est la sienne qui se fait entendre malgré que l’on sache qu’elle ne sonnera plus jamais dans ce monde? Que le noir se fait soudainement replacer par des tâches rouges puis par un blanc puissant, comme si on me mettait une lumière dans le visage? La vérité est qu’il y a vraiment une lumière devant mes yeux. Que quelqu’un tente de regarder mes signes vitaux ne me dérangent pas, mais les siens.. Sont-ils encore présent? Je me relève aussi droit qu’un pic, ma tête tournant aussitôt. Mouvement trop rapide, douleur soudaine partout dans mon corps. Le sang semble recommencer sa circulation, réveillant tous mes membres bien engourdissent. L’un de mes amis me regardent de ses yeux emplis de tristesse. Je me relève lentement puis retombe aussi sec sur mes genoux, criant de douleur. Mon os fait mal.. Ma cheville brûle tout comme mes côtes. Même mon bras droit me fait mal.. Mais elle est juste là, je peux pas la laisser tomber. Pas en ce moment. Malgré la douleur, je continue d’avancer, juste un peu plus. Mais le noir me rattrape. Le noir m’avale. Ma tête se frappe contre le sol alors que je m’évanouis…
Une chaleur au creux de ma main. Présente et différente du reste de mon corps. Je sens quelqu’un me donner un baiser sur le front et j’ouvre lentement les yeux. Clignement à répétition. J’ai envie de les refermer. La lumière est vive, mais juste voir leurs visages me fait du bien. J’ai l’impression d’avoir été morte pendant trop longtemps.. Je les vois s’éloigner, ils partent tous. Fatigué de voir que je ne donne aucune réponse. J’ouvre la bouche pour les appeler, mais rien ne sort. Il n’y a que l’air qui pénètre mes poumons trop rapidement. Je m’étouffe, car je suis la seule imbécile sur cette planète qui peut s’étouffer avec de l’air.. Ma mère retourne la tête et des larmes coulent sur ses joues. Elle fait signe à mon père qui sourit à son tour et ils reviennent vers moi. L’un de mes amis court chercher une infirmière. Pourquoi suis-je ici? Pourquoi dans un hôpital.. ? Soudain, le bruit de la voiture me rappelle, celui de sa voix. Où est-elle? Pourquoi ne la vois-je donc pas autour de moi? Je me lève en vitesse, forçant mes jambes à obéir alors qu’elles devraient se reposer. Les fils se débranchent avec douleur de mon corps, la machine qui calculait mes pulsations cardiaques n’émet que le bruit sourd de la mort. Je commence à perdre mon équilibre, mais continue de courir tout de même, faisant souffrir ma pauvre cheville. Je croise un de mes amis dans le couloir. Il me regarde les yeux grands ouverts et me demande d’arrête de courir avant de m’attraper par le bras. Un cri de douleur m’arrête et je le supplie du regard de me laisser aller la rejoindre. Cependant, juste en voyant le désespoir dans ses yeux brun noisette, je finis en pleure dans ses bras.. Tout est fini..
Les jours s’écoulent, je suis enfin sorti de l’hôpital. Quelques tests de santé, prise de sang et visite de psychologue. Je ne mange plus. La faim m’a complètement quitté. Je ne dors plus. Mes rêves me traumatisent. Pourtant, j’essaie de rester debout. J’ai recommencé l’école il y a quelques jours. Un mois s’est écoulé depuis l’accident. Je ne suis plus capable de sourire, mais j’essaie pour eux. Pour ma famille. Pour mes seuls amis. Pour ceux qui ont espoir que j’irais mieux. Mais tout ce que je vois, me fait penser à elle. Et elle, j’ai tout fait pour l’aider. J’ai tout fait , mais elle a tenté une autre solution pour ne pas que je sois blesser.. Le midi arrive. Je quitte mon cours comme d’habitude pour aller à mon casier. Mes amis me font signe de la main en me voyant, affichant un grand sourire. Je leur renvoie, mais le mien est triste et mélancolique. Pourtant, c’est déjà un grand effort. Je mange avec eux. Manger.. Un grand mot pour quelqu’un qui ne prend que cinq à six morceaux de brocolis vert fluo, spécialité de la cafétéria, pour qu’ils ne me chicanent pas. Soudain, je vois ma mère débarquer à l’école. Elle me sourit puis me fait signe de venir. Ah oui.. Le rendez-vous avec le monsieur qui dessine dans le carnet pendant que je lui parle.. Je dis au revoir à tous et part. Mes frères sont avec nous dans la voiture, mon père aussi. Toute la famille est rassemblé. Et tout se fini.. Un cri s’échappe de ma gorge, mon père vient de tomber inconscient sur le volant alors qu’une voiture nous frappe à grande vitesse. L’impact se fait..
Un noir d’encre se change par un blanc pure. Je remarque un de mes amis qui m’observe d’un air triste puis ouvre complètement les yeux en tentant de bouger la main vers la sienne pour lui faire signe que je suis là. Encore une fois, je suis là.. Mais cette fois, je ne vais pas me lever pour courir car je sais déjà la réponse.. Je sais déjà que je n’ai plus rien que je peux appeler famille. Lentement, les doigts de mon ami se détache des miens puis il part, me tournant le dos. Dernière chose que je vais voir de lui.. Une dame arrive, une inconnu qui semble bien me connaître. Elle commence à me débiter plusieurs informations, trop d’information à mon goût. Et bien sûre, elle finit par la chose la plus simple.Je déménage. Je pars en orphelinat, dans la seule ville près de la mienne où il en existe encore une.. Je ne fais rien. Je ne peux plus rien faire. Je n’ai plus rien. Je ne veux plus dormir. Je ne veux plus sourire.Je ne veux plus manger. Je ne veux plus vivre.. Et alors, sa voix revient dans ma tête, les derniers mots qu’elle m’a dit.
- Je ne veux pas te faire mal.. Mais j’ai trop mal pour rester. Alors.. Je t’amène avec moi..
En un mois et demi, ma vie a changé. En un mois et demi, ma meilleure amie a fait une tentative de suicide en tentant de m’y amener avec elle en nous tirant à la dernière seconde devant une voiture devant l’école.. Ma famille est morte suite à un accident de voiture et je me retrouve avec plus personne.. Je ne connais pas la suite de mon rêve. J’ignore si quelque chose arrive de bien ensuite puisque mon cadran a sonné. Je sais par contre que j’étais en larme en me réveillant. Ce rêve, il m’a fait des insomnies pendant pratiquement une semaine. Je ne veux plus jamais le refaire. Trop réaliste. J’ai découvert des réalités qui me font peur.. |
| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Lun 25 Jan 2010 - 19:43 | |
| Aucun gagnant n'est encore désigné -> Il y a des ex-æquos... Si quelqu'un participant au concours n'a pas encore voté, c'est l'occasion de départager les finalistes. |
| Kyllian Andrews | ☼ Administrateen © Snide Bitch ♪
Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
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Casier Judiciaire Avertissement: Aucun Nombre d'Arrestations: Quatre. Délits Commis: | | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Dim 31 Jan 2010 - 18:50 | |
| Voilà ils sont départagés d'un vote o/ |
| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Dim 31 Jan 2010 - 20:16 | |
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| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Dim 31 Jan 2010 - 20:22 | |
| J'autoriserais les bravos dès que Rose aura confirmé xDDDD Enfin... merci °///° |
| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Lun 1 Fév 2010 - 0:30 | |
| Jewel V. Never remporte le concours Félicitations à lui! On aura peiné à le trouver, ce gagnant °° Une semaine! (Merci Kyky de les avoir départagés.) Jewel gagne donc avec sept votes, suivi de près par Kaijuu qui en avait six. Il y avait ensuite Rim avec trois, et Devan avec deux. |
| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Lun 1 Fév 2010 - 10:21 | |
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| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar Lun 1 Fév 2010 - 14:17 | |
| Wahou... Bah heu merci infiniiiiiiiiment ahah xD Honnêtement, j'm'y attendais pas vraiment... Enfin, ça fait plaisir quand même =) *A loupé sa confirmation de "je suis nulle en écriture"* |
| | Sujet: Re: Concours d'écriture : Votre pire cauchemar | |
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| | Concours d'écriture : Votre pire cauchemar | |
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