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Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam

Kyllian Andrews
Kyllian Andrews

Administrateen © Snide Bitch ♪
☼ Administrateen  ©  Snide Bitch ♪


Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
Masculin Sadique

Surnom Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie.
Âge du Perso Âge du Perso : 20 ans.
Orientation Orientation : Bisexuel
Admission Admission : 2 ans passés.
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Retirée

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SECTES SECTES : Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Bhhj
De la Photographie Du Japon De l'Art Du Rock Des Sushis Des Bonbons De la Vodka De Jack Daniel's Du Poison Des Free Hugs De Teenagers Des Films D'horreur Kyllian a volé le canard en plastique de Wendrax, ahaha ! 30STM TOUJOURS PLUS DE CHOCOLAAAAT !!! Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Bhhj Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Bhhj

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MessageSujet: Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam EmptyLun 4 Jan 2010 - 21:11

« Et je vois tour à tour réfléchis sur ton teint
La folie et l’horreur, froides et taciturnes. »
    Il y aurait tant de chose à rencontrer, depuis la dernière fois que leurs chemins se sont croisés… Sont ? Je parle bien de notre chère petite poupée Barbie totalement disloquée, et de notre resplendissent renard roux.
    Oui, parce que ce résident avait été totalement détraquée pour cette soirée pour le moins banale, même si elle avait été teintées pas deux vices. Mais que faire… Il y avait tant d’horreurs qui ornaient chaque murs de cet établissement … Depuis cette rencontre, et pourtant… Cela n’en restait pas vraiment une, car ni l’un, ni l’autre, ne savait comment s’appelait l’autre. Et heureusement d’ailleurs.

    Depuis ce jour-là, les méandres de la peur la plus intense que pouvait posséder Kyllian s’était réveillé. De nouveau. Et ce, tout à coup. Des images de son passé, ces scènes qu’il aurait eut mieux fait de s’arracher les yeux, pour ne pas les avoir sous les yeux, ne pas les voir défiler sous ses pupilles lorsqu’il était dans le vague, et le corps paralysées. Ou les revivre de nouveau plongé dans ses cauchemars les plus brumeux et épais, ou même s’y croire totalement lors de ses nouvelles hallucinations.

    La peur, et la méfiance. L’hystérie et la violence étaient revenus tour à tour, pour n’être qu’en osmose la plus totale. Ainsi, toutes les quatre, elle avait fait souffrir en chœur notre cher Kyllian, redevenu soudainement le temps d’une nuit, cette créature frêle et peureuse, qui eut peur d’une ombre, celle d’une jeune fille … Cette dernière qui aurait très bien pu ne plus être de ce jour actuellement, si, sous la peur, Kyllian aurait lancé un couteau légèrement plus à gauche. Et il n’y aurait plus eu d’Héloïse dans cet institut.

    Tout ceci, avait été rapporté au directeur, tout comme aux psychologues, et les rumeurs avaient battus leurs plein. Plus encore lorsque Kyllian avait été envoyé chez un psychologue – qui ne l’avait pas du tout aidé par ailleurs. Lorsque Kyllian avait crié encore, et frapper l’un des hommes qui étaient censés l’accompagné, veillé à ce qu’il ne s’échappe pas. Parce que cette tigresse s’était débattu alors qu’elle était l’une l’épaule du plus large et plus épais, menotté, pour l’enfermer dans le bureau …
    Lui, ce résident d’habitude si calme, et presque ennuyeux, avait réussis à éveiller la soudaine curiosité des mauvaises langues et des mégères. Kyllian était peut-être un tueur après tout. Ahaha. Bref. Il y aurait toujours des gens pour déformer et répéter ce genre de choses. Des petites blagounnettes dans ce monde si sombre.

    Aujourd’hui … Il s’était trop posé de question. Cela le fatiguait. Aujourd’hui il avait compris une affreuse chose. Ce matin, il avait vomis ce qu’il avait mangé la veille et le matin même.
    Il n’avait pas envie de sentir son cœur être de nouveau arraché par un petit c** dont il ne savait rien. C’était tout bonnement impensable, inimaginable. Le fait qu’il soit si grotesque, si bas, si fleur bleue, si … Ca le dégoûtait. Il se dégoûtait, et ce, à un point inimaginable.
    Comment ? Pourquoi ? Pourquoi avait-il dû tombé amoureux de ce môme si frêle, si roux, si c**, si petit, si bête, si beau, si désirable, si … OH MAIS m*rde, HEIN ! Il ne voulait pas.

    Et pourtant… Dieu savait combien son visage pouvait l’hanter. Et cela le rendait dingue. Parce que cette chose lui faisait vraiment peur. La dernière fois que c’était arrivé, cette fascination, ou obsession morbide c’était… Avec John. Et il savait très bien combien ce type avait détruit un peu plus son corps et sa vie. Il ne voulait pas faire de cet inconnu un John plus moderne. Ah ca, non. C’était vraiment horrible.

    Kyllian releva doucement la tête. Son regard se posa sur la scène qui surplombait cette magnifique salle. Lui, il était assis sur l’un des fauteuils, les jambes ramener contre lui. Sur ses cuisses étaient posées sur son support et son calepin de dessin. Il avait entre les dents son crayon gris, entre les doigts un morceau de fusain, et sa gomme posée sur son ventre. Il dessinait … Et oui encore. Avec son Ipod sur les oreilles, écoutant du Britney Spears pour le coup.

    Il était dans les gradins, de dos donc à l’entrée du haut. Sourd à son environnement, obnubilé d’une manière amère sur ce qu’il faisait. Il dessinait de mémoire. Le visage d’un jeune homme … Le visage d’un animal. Celui d’un renard.

    Pourquoi ? Il ne savait pas.


« Viens-tu du ciel profond ou sors-tu de l’abîme ?
Ô Beauté ? Ton regard, infernal et divin, m’appartiens… »


Dernière édition par Kyllian Andrews le Mar 5 Jan 2010 - 18:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam EmptyMar 5 Jan 2010 - 1:47

    Spoiler:

    Cinq jours, cinq heures, vingt-trois minutes et trente-sept secondes. Trente huit maintenant… C’était jour pour jour, heure pour heure et minute pour minute - car pour les secondes, il n’était pas vraiment sûr – la dernière fois qu’il avait vu le bel adonis brun avec qui il avait passé une nuit tout simplement irréelle et divine aussi, à ce qu’il pouvait se souvenir… Cinq jours qu’il l’avait regardé partir, bêtement planté sur place et incapable de faire le moindre geste. Qu’aurait-il pu faire de toute manière ? C’était juste un coup de baise après tout. Et on ne faisait pas ami-ami avec un coup d’un soir. Aussi bon soit-il. Quoiqu’à ce niveau, « bon » n’était absolument pas suffisant pour décrire avec exactitude ce que Liam avait ressenti… Enfin, il ne fallait pas qu’il était totalement défoncé ce soir là. Son cerveau avait sûrement dû enjolivé les choses… Il le savait, mais pourtant, ça faisait cinq jours qu’il ne parvenait pas l’oublier. Cinq jours qu’il pensait constamment à lui, et même la drogue ne semblait pas vouloir le faire sortir de ses pensées les plus profondes. D’ailleurs, ses hallucinations avaient pris une tournure pour le moins étrange… Il ne serait pas capable d’expliquer en quoi elles en retournaient, mais c’était surtout qu’il ne voulait pas s’avouer qu’il en venait même à espérer une relation dépassant le simple coup d’un soir avec ce gars dont il ne connaissait toujours pas le nom…

    Ca ne faisait que cinq jours, et pourtant, aux yeux du renard, plusieurs mois semblaient s’être écoulés depuis cette nuit – ou plutôt ce matin – où tout dérapa. Parce que Liam n’aurait jamais dû ressentir ce vide immense quand l’autre avait fermé la porte derrière lui sans le moindre regard sur sa personne. Et il n’aimait pas ça. Parce qu’il se donnait l’impression d’être une maîtresse éplorée devant le départ de son amant. Et cette sensation était détestable. Parce que tout ça ne signifiait qu’une chose, le brun avait prit plus de place dans sa vie qu’il ne l’avait voulu. Parce qu’il ne s’était pas trompé quand il se disait que l’attachement à une personne provoquait toujours une souffrance dont on n’avait même pas idée. Une souffrance que l’on ne pouvait pas nommer parce qu’elle ne faisait pas vraiment mal en elle-même… C’était…une toute autre souffrance que la douleur physique. C’était une douleur que Liam ne pouvait pas exprimer avec des mots. Parce que les mots semblaient toujours tellement vains pour exprimer des sensations ou des émotions trop fortes.

    Alors depuis cinq jours, le renard n’arrêtait pas de tourner en rond dans les couloirs, s’aventurant dans toutes sortes d’endroits, dans l’unique but de – ne serait-ce – croiser le brun. Se rendre compte que, finalement, il ne valait pas la peine qu’il l’obsède autant. Qu’il l’avait placé sur un piédestal parce qu’il n’avait pas toute sa tête ce soir-là. Que les reflets de la lune sur son visage avait éclairé ses traits d’une façon spéciale ce soir-là mais qu’il n’était en aucun cas mieux que les autres… Durant ces cinq jours, Liam avait perdu à plusieurs reprises sa tête. Il avait l’impression de ne s’être jamais autant shooté que durant ces cinq derniers jours. Il était même incapable de se souvenir avec précision ce qu’il s’était passé durant cette période.
    A chaque fois qu’il apercevait une chevelure brune au loin, son ventre ne pouvait s’empêcher de fourmiller d’une étrange façon. De l’appréhension mêlée avec une certaine envie de le revoir. Pourquoi de l’appréhension ? Il ne savait pas. Vraiment pas. Mais une chose était sûre, il était pressé de le voir de nouveau autant qu’il le craignait. C’était stupide puisqu’il savait très bien qu’il allait forcément être déçu. N’est-ce pas ? Quoiqu’il en soit, il ne pouvait pas s’enlever cette impression de la tête.

    Il était perdu. Juste perdu après tout… Quelles sensations étranges d’être partagé entre l’envie de voir une personne et celle de la fuir le plus longtemps possible. L’envie de fuir parce qu’il savait que cette rencontre ne serait pas une simple banalité. Que cette rencontre aurait des conséquence sur sa vie directement. Mais il ne pouvait dire si ces conséquences seraient ou non positives pour lui. Et ça, ça l’inquiétait. Le renard était une créature prudente, voire méfiante et lâche. Et si le renard n’aimait pas une chose, c’était prendre des risques. Mais paradoxalement, il n’arrêtait pas d’en prendre. Le risque était sa plus grande crainte et en même temps son passe-temps favori.

    Fox marchait dans les couloirs sans aucun but – en dehors son espoir inespéré de croiser au détour d’un couloir le brun, mais au bout de cinq long jour, son espoir se fanait petit à petit – et ce depuis maintenant trois heures et demie. Il avait eu le temps de faire le tour du jardin, de monter au grenier voir s’il n’y avait pas de nouveau trésor à découvrir, de tourner plusieurs fois en rond dans les couloirs sous le regard intrigué de ceux qui l’avaient déjà vu passé quelques minutes plus tôt, et il s’était même rendu à l’infirmerie pour refaire son stock de compléments alimentaire. Bref, il tournait en rond depuis un bout de temps et cherchait à présent un endroit où se poser. Il avait bien pensé à sa chambre au départ. Mais il ne voulait pas y aller. Pour le moment, il voulait être seul. Pour pouvoir réfléchir… Sauf s’il tombait par miracle sur le beau brun… L’espoir faisait vivre qu’on disait…

    Comme par un hasard mystérieux, Liam se retrouva devant la porte de l’auditorium et il esquissa un léger sourire en se disant qu’il y venait de plus en plus souvent. Sans y penser en plus… Disons que c’était l’endroit où il pouvait réfléchir autant qu’il le voulait et en étant pratiquement sûr que personne ne viendrait le déranger. Seulement, une nouvelle fois, le destin décida de le frapper une nouvelle fois. De faire enfin apparaître la personne qui souhaitait voir depuis plusieurs jours à présent. Ce gars qui l’obsédait à un point inimaginable. Et une obsession qui ne pouvait pas être contenté par un simple cachet… Ce qui aurait été beaucoup plus simple…

    Liam resta quelques secondes, les doigts bloqués sur la poignet à fixer cette chevelure brune qu’il était persuadé de reconnaître. Cette chevelure brune qu’il savait si soyeuse au toucher, lisse aussi… Des cheveux dans lesquels ses doigts s’étaient accrochés pour approfondir leurs baisers. Des cheveux qu’il avait légèrement caresser avant de s’endormir. Profondément. Comme il n’avait plus pu dormi depuis très longtemps… Ces quelques souvenirs suffirent à donner quelques frissons à Liam qui entra sans bruit dans la pièce et referma tout aussi silencieusement la porte. Il ne voulait pas faire de bruit. Il ne voulait pas s’apercevoir que finalement, il ne s’agissait que d’une autre vision complètement irréelle et que sa tête avait imaginé parce que ce brun aux yeux gris hypnotisant ne voulait plus sortir de sa tête. A moins que ça ne soit lui-même qui ne voulait pas le laisser sortir… Qu’est-ce qu’il pouvait en savoir lui ?

    Le renard escalada le plus silencieusement possible les gradins, ne tenant pas à se faire repérer même s’il craignait que son cœur qui cognait allégrement contre sa poitrine ne le fasse repérer. Heureusement pour lui, le brun semblait être complètement plongé dans autre chose. Liam dû se rapprocher encore un peu pour voir qu’il dessinait. Quoi ? Il ne pouvait pas encore le dire à cette distance. Alors il s’approcha encore un peu, toujours à pas feutrés jusqu’à se retrouver dans le gradin derrière le brun qui occupait toutes ses pensées, gradin légèrement plus élevé qui lui permit de voir ce qu’il était en train de dessiner. Et Liam eut la réaction stupide d’entrouvrir la bouche, totalement abasourdit parce qu’il voyait. Sa tête. La sienne. Parce qu’il dessinait trop bien pour qu’il ait le moindre doute à ce sujet. Et ses yeux furent immédiatement gênés par ce que lui renvoyait les yeux sur la feuille de papier. Un regard qui ne lui appartenait. Un regard bien trop allumé pour être le sien. Du moins, c’était ce qu’il en pensait. Il était sûr de n’avoir jamais vu cette lueur dans ses yeux. Pas depuis très longtemps en tout cas…

    Après quelques secondes d’hésitation, sans savoir si l’autre avait senti ou non sa présence, Liam saute sur le gradin de devant pour atterrir à côté du grand brun et il s’installa à côté de lui, laissant quelques centimètres entre eux même si son corps ressentait le besoin de toucher l’autre, de s’approcher un peu plus de lui pour se sentir aussi complet que l’autre soir. Mais Liam résista à cette envie, se trouvant totalement stupide pour le coup. Complet… Où est-ce qu’il avait pu trouver une idée aussi stupide.
    Liam ouvrit la bouche pour dire quelque chose mais la referma aussitôt en voyant que l’autre avait son Ipod, ou autre - pour le peu qu’il s’y connaissait - sur les oreilles. Ca ne servait à rien de parler si on ne l’entendait même pas. De toute façon, maintenant qu’il se retrouvait en sa présence, il ne savait même pas ce qu’il voulait lui dire. Qu’il n’arrêtait pas de penser à lui ? Qu’il obsédait toutes ses pensées au point que même la drogue ne suffisait pas à l’effacer de sa tête ? Qu’il avait passé cinq jours à errer dans les couloirs pour l’apercevoir ? Mais bien sûr… Et comme ça, il le prendrait pour une groupie hystérique qui ne savait pas rester à sa place… Alors il préféra se taire. Attendant une quelconque réaction de la part de l’autre… Il ne savait vraiment pas à quoi s’attendre. Et puis, il y avait cette question qui tournait à présent en boucle dans sa tête. Pourquoi est-ce qu’il le dessinait lui ? Il ne préférait pas se faire de film, sachant que la réalité était souvent bien moins excitante que ce que l’on avait pu s’imaginer…
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MessageSujet: Re: Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam EmptyLun 11 Jan 2010 - 0:11

    Il n’y avait que sa musique qui l’entourait. Un mode vide et d’une pâleur étonnante qui l’entourait ; et ce pour l’éternité : du moins le temps qu’il dessinerait. Lorsqu’il dessinait, il s’exilait de ce monde qu’il appréciait de moins en moins. Lorsqu’on s’arrêtait pour l’observait on se rendait compte combien il rayonnait un quelque chose de merveilleux lorsqu’il dessinait. Comme toute personne qui exerçait sa passion calmement sans un abrutit pour les déranger. Et à ce moment là, Kellian était détendu, souriait à moitié parfois, ou bien avait une petite moue irrité lorsqu’il n’obtenait pas ce qu’il désirait.

    Un coup de fusain, un coup de doigt pour étaler cette noirceur, et il repris : continuait doucement. Laissant parfois son instinct le guider, parce qu’au fond il ne faisait que par mémoire. Donc c’était une qualité chez Kyllian : une étonnante mémoire photographique et donc visuelle. Il restituait les traits d’un visage qu’il avait pu voir alors qu’il était lui-même shooté. C’était ce visage qu’il avait vu alors qu’il y été peint dessus une merveilleuse métaphore du plaisir charnelle, de la volupté de la drogue, et le paroxysme des deux autres combinés.
    Et on se demandait alors comment un tel visage avait pu l’hanter tant de fois pendant ces simples cinq jours. Ahaha, comment dire ? C’était une photo si merveilleuse !

    Il donnait aux yeux du renard ces lueurs qu’il avait entraperçus l’autre jour quand ils avaient commencé à fumer. Cette lueur qu’il aurait certainement voulu voir un peu plus aux creux de ses prunelles : mais malheureusement : Kelly n’était pas Dieu tout puissant, et ne pouvait pas réaliser de telle chose. Et dans son monde utopique et de pastel, il dessinait encore alors que la musique se répercutait dans les vallées de son crâne. Les notes se mélangeait entre elle pour lui vouer l’inspiration divine. Pas l’inspiration puisqu’à cette heure il avait déjà son sujet, et avait quasiment fini. Il ne manquait plus que les ombres, et finit l’autre partis de ses pommettes. Mais soit.
    Les notes marchaient, et glissaient jusqu’à ses doigts pour lui donner la force et la détermination : d’être sûr qu’il fallait poser le trait ici et non pas à quelques millimètres à côté.

    Il n’avait rien pour le troubler dans sa petite bulle calme et d’inspiration. D’art et de concentration, jusqu’à ce que soudainement une masse passa à côté de lui pour s’affaler à ses côtés. Brusquement. Comme tout être humain qui est plongé dans son élément, et soudainement surpris : Kyllian sursauta. Et dans cette impulsion qu’il n’avait pas alors prévu, son fusain heurta sa tablette, et horreur. Un épais trait noir venait d’être tracer de la gorge à la pommette en état de construction sur sa feuille.

    Kyllian n’avait pas encore vu, ou eu le temps de voir qui était cet idiot qui avait fait ca. Mais il se redressa légèrement, se penchant un peu vers l’avant : mouvement qui fit tomber l’une de ses oreillettes. Voilà trois heures et plus de travail, et de précision qui venait d’être réduite à un sursaut imprévu. Irrité. Enervé. Il attrapa sa tablette, celle dont il prenait appuis et l’abatis sur le crâne de l’idiot. Violemment hein.
    Alors que de sa gorge sortit un sombre :


       « ABRUTIS ! »    

    Oh oui, la colère et l’irritation, mais aussi le désespérance s’attendit assez dans sa voix. Il n’aimait pas qu’on salisse ses feuilles, mais pire encore lorsqu’une telle chose venait d’être. Il attrapa sa gomme et tenta d’effacer cet épais trait, ignorant soudainement l’autre. Et nullement gêné par le fait qu’il puisse voir que c’était justement lui qu’il dessinait. Peut-être espérait-il qu’il s’en aille. Lui, et lui, mais que diable ! Mais ses coups de gommes délicats ne venaient pas à bout du tait. Il soupira désespéré, excédé, énervé.
    Il bougea, se redressa, étendant l’une de ses jambes – il est assis en tailleur. Mais idiot qu’il était dans ce mouvement il venait de donner liberté et des dizaines d’autres feuilles qui tombèrent sur le sol et d’autres fauteuils devant. Il ferma les yeux un instant posant deux doigts sur sa tempes et se redressa et se tourna un instant vers Liam qu’il vit se redresser. Peut-être pour partir. Ou peut-être pour l’aider. Mais en tout cas, ce mouvement fut reçu par un :


    « Tu poses ton pied, ne serais-ce que d’un seul centimètre sur l’une de ces feuilles… Je te jure que je finirais pas ma vie à Teenagers, mais plutôt en Prison. Are you ‘kay ? You understood ? Is it clear ? »    

       Il se redressa et s’accroupit, commençant à regrouper quelques feuilles. Les posant au fur et à mesure sur le fauteuil qu’il venait de quitter. Laissant voir d’autre magnifique dessin. Un chaton. Une rose. Lucy qui dormait. Nath’ aussi qui fumait avec un sourire niais sur les lèvres mais l’air tellement enfantin. Un homme. Un paysage. Seul dessin d’ailleurs qui était de couleur. Il se redressa pour allez récupérer les autres perdus un peu plus bas, et demanda :     

    « Tu veux quoi ? »


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam EmptyMar 12 Jan 2010 - 1:12

    C’est vrai, il avait voulu que l’autre réagisse à sa présence. De quelque façon que ce soit. Mais en recevant brutalement une tablette plutôt consistante sur le haut du crâne, il comprit qu’il aurait peut-être dû exclure les réactions de ce type là… Il laissa échapper un léger grognement de douleur, ne prêtant aucune attention au fait que son fantasme vivant venait ni plus ni moins de le traiter d’abrutis. Ou alors, s’il l’entendit, ce fut vraiment par pur hasard… Et ce mot fit grimacer le renard qui comprenait que les choses s’imaginaient d’être beaucoup plus compliquées que prévu. Il ne savait même pas ce qu’il avait pu imaginer en entrant ici… Ah oui. Il n’avait absolument pas prévu que son beau brun – s’il commençait à se montrer possessif, ça allait réellement s’avérer compliqué…Surtout pour lui – serait présent et il pensait plutôt à l’occasion de réfléchir – une fois de plus – à tout ça. Tout ce qui grouillait, remuait, hurlait en lui depuis maintenant cinq jours. Parce que du désir, il y en avait.

    C’était indéniable.

    Et de toute manière, il ne pouvait et ne voulait pas nier son désir. Seulement, s’il n’y avait eu que du désir, ça n’aurait jamais prit cette ampleur. Il le savait très bien… Parce que cinq jours, c’était largement assez pour oublier quelqu’un s’il n’y a que du désir. Liam avait déjà expérimenté la chose alors il s’y connaissait plutôt bien. Mais là, il n’y avait pas que ça. Ca il pouvait le dire. D’ailleurs, dès le départ, il avait senti que ce mec n’était pas comme les autres. D’accord, ce n’était pas la première fois qu’il le disait et d’un côté, il ne pouvait avoir tort vu que chaque personne était, en soit, radicalement différente de toute les autres. Mais pour celui-là, ce n’était pas pareil. Pourquoi ? Il ne saurait l’expliquer. Peut-être qu’il ne le voulait pas non plus… Qu’il avait peur parce qu’il ne connaissait pas tout ça. Qu’il n’avait jamais ressenti tout ça pour une personne qu’il n’avait connu que durant quelques heures et qui, au final, ne semblait pas vouloir sa présence autant que lui… Parce que oui, depuis cette première et dernière soirée passée ensembles, il n’y avait que lui qui semblait avoir recherché sa présence et à qui, le voir là maintenant, le mettait – intérieurement, bien entendu, pas la peine de se ridiculiser encore un peu plus – dans une joie incommensurable. Quoique d’un autre côté, il était quand même en train de le dessiner. Ou plutôt, il le dessinait vu que son arrivée surprise avait au moins eu le mérite de le surprendre. Pas comme il l’aurait voulu, mais c’était déjà un début… Pourquoi devait-il toujours se mettre dans des situations qu’il n’était pas en position de contrôler ?

    Liam passa une main dans ses cheveux, les frottant vaguement comme pour oublier la douleur qui ne fut rapidement qu’un mauvais souvenir. Comme s’il avait fait exprès lui de lui faire raturer son dessin… Mais Liam ne pu s’empêcher d’esquisser un micro sourire amusé quand il se fit la remarque que l’autre était vraiment à damner un saint quand il était énervé. Il avait cette sorte d’aura qui disait qu’il ne valait mieux pas l’embêter si on ne voulait pas trépasser immédiatement, horriblement attirante du point de vue du renard. Le danger l’attirait autant qu’il l’effrayait. Liam agissait un peu comme un papillon attiré par le soleil. Il allait sûrement se brûler les ailes à vouloir approcher de trop près le soleil, il en était conscient, mais n’en avait rien à faire pour le moment. L’optique de sa vie, c’était vivre d’abord pour ne rien avoir à regretter ensuite. Et puis, même s’il devait regretter un jour, il aurait au moins profité avant… Comme on disait, carpe diem… Des paroles pleines de sagesse que Liam allait tenté de mettre en pratique. Tenté, car si c’était une belle idée, elle était parfois dure à mettre en place.

    Maintenant qu’il l’avait à côté de lui – et qu’il pouvait le voir à la lumière du jour et non une lumière artificielle qui avait tendance à altérer quelque peu la réalité – Liam pouvait se rendre compte à quel point le brun était encore plus… Magnifique ? Parfait ? Terriblement attirant ? D’un magnétisme hallucinant ? Un mixte des quatre mots exprimeraient plutôt bien le tout. Parce qu’il n’avait pas fait attention à ses magnifiques yeux gris. Enfin si, mais disons qu’au moment où il les avait remarqué, il était dans une situation telle qu’il aurait pu avoir les yeux oranges, marrons ou verts que ça n’aurait strictement rien changé à sa vie. Mais là, il profitait du fait qu’il ne lui prête pas un seul regard – seul avantage que ça lui apportait d’ailleurs – pour pouvoir si ce qu’il avait sous les yeux était réellement à la hauteur de ce qu’il avait cru voir cinq jours plus tôt. Il ne fallait pas oublier qu’il sortait d’un cauchemar particulièrement prenant ce soir là, et les drogues qu’il avait ingéré n’était pas pour améliorer sa perception des choses. Heureusement pour lui – à moins que ça ne soit malheureusement – ce qu’il voyait était largement à la hauteur de ses souvenirs. Si ce n’était pas plus… C’en était presque désespérant… Pour une fois qu’il voulait être déçu par la réalité – parce qu’il avait beau dire ce qu’il voulait, être autant obsédé par ce mec le gênait réellement – celle-ci n’avait rien de mieux à faire que le contenter, et encore plus. Au moins, il était sûr d’une chose, quand il sortirait de là, il n’aurait qu’une envie, le voir encore… Pas vraiment rassurant comme certitude… Il comprenait un peu mieux maintenant ce que ça faisait de ne pas pouvoir se passer de quelqu’un, d’avoir l’impression que son monde ne tournait plus qu’autour de cette personne, vous faisant oublier petit à petit l’idée que le monde tournait autour de votre magnifique personne. Et c’était effrayant. Et ça l’effrayait. Parce qu’il se doutait que tout ça n’était qu’une sorte de punition du Destin. Le punir pour toutes les fois où des gens avaient ressenti la même chose par sa faute, et que lui ne trouvait rien de mieux que de les ignorer, leur faire miroiter de faux espoirs et leur rire au nez au final. Chacun son tour… C’était l’unique règle de la roue qu’était la vie, à moins que ça ne soit la règle du Destin…

    Mais Liam, loin de se morfondre sur son avenir qui s’avérait au moins aussi sombre que son présent – quoiqu’il serait cette fois illuminé d’une mince lueur d’espoir, l’espoir qu’il n’espérait peut-être pas pour rien – mit ses pensées de côtés lorsque le brun remua légèrement, l’air tout aussi agacé que quand il lui avait écrasé sa tablette sur la tête. Liam jeta un nouveau coup d’œil et retint une légère grimace en constatant, qu’effectivement, il avait un peu gâché le dessin… D’accord « un peu » était un euphémisme. Et pas un petit… Mais si on n’oubliait le trait à moitié effacé, le portrait était plutôt bien réussi. Non ?

    Suite à un mouvement du brun, des feuilles – de dessins semblait-il – s’éparpillèrent sans bruit sur le sol, n’améliorant pas tellement l’humeur de leur propriétaire. Mais au moins, cette fois-ci, le rouquin n’avait rien à se reprocher. Il se redressa, s’apprêtant à ramasser les feuilles et en profiter pour regarder les dessins. Par curiosité. Parce qu’il avait entendu que les dessins d’une personne aidait à la connaître. Au moins un peu… Et pour le moment, le renard ne demandait rien de mieux que d’en apprendre un peu plus sur lui. Juste par curiosité. Juste pour contenter cette foule de questions qui apparaissait rien qu’en voyant toutes ses feuilles au sol. Il était trop curieux. Mais la curiosité tue le chat. Pas le renard. Alors il ne risquait rien de ce côté.

    « Tu poses ton pied, ne serais-ce que d’un seul centimètre sur l’une de ces feuilles… Je te jure que je finirais pas ma vie à Teenagers, mais plutôt en Prison. Are you ‘kay ? You understood ? Is it clear ? »

    Retenir un soupir. Se caler à nouveau dans le siège. Tenir ses pieds loin des feuilles bien que l’envie de détourner son…ordre était tentante. Mais c’était une mauvaise idée. Il voyait qu’il ne rigolait pas. Le dessin, il devait aimer ça. Et Liam savait que les gens qui aimaient une chose en particulier ne supportaient pas qu’on y touche, qu’on l’insulte ou qu’on n’y connaisse rien. Alors il ne fit rien. Son but n’était pas de se le mettre à dos. Bien au contraire…
    Ses yeux se baladèrent sur les dessins qu’il posait au fur et à mesure sur le siège à côté de lui, et s’il n’y connaissait pas grand-chose en dessin, il ne pouvait que reconnaître le talent de l’adonis. Le dessin avec le chaton était tout simplement magnifique. Et il pu reconnaître sans aucune difficulté un portait de Lulu, et un autre de Nath’. Visiblement shooté… A moins qu’il n’ai un sourire niais naturellement… Ce qui se pourrait très bien. Après tout, il ne l’avait croisé qu’une fois depuis qu’il était ici.

    Liam n’avait pas encore prononcé un seul mot. Il ne savait pas quoi dire. Etrange. N’est-ce pas ? Lui qui disait toujours tout ce qui lui passait par la tête… Là il se retenait. Là il ne pouvait pas le faire. Parce qu’il ne voulait pas voir quelque chose s’apparentant à du mépris dans les yeux couleur métal. Alors il ne disait rien. Et ça l’énervait. Il n’aimait pas le silence. Surtout quand il ne faisait rien pour le faire disparaître. Et cette nouvelle manie de faire attention à ce qu’il allait dire l’agaçait aussi. Il n’aimait pas réfléchir à ses mots. Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler n’était sûrement pas un de ses proverbes favoris et il n’allait sûrement pas se mettre à l’appliquer. Alors quand il lui demanda ce qu’il voulait, c’est tout naturellement que Liam sauta sur l’occasion pour se prouver qu’il était encore capable de parler sans la jouer vierge effarouchée…

    _ Toi.

    Pour le coup, c’était peut-être un peu trop…spontané. Et Liam savait à quel point il n’aimait pas qu’on le considère comme une quelconque propriété. Et s’il n’avait pas énormément de règles morales, ne pas considérer les autres comme sa propriété – même si au final il s’arrangeait toujours pour les considérer de cette façon – en faisait partie. Et puis, s’il était franc avec lui-même, c’était surtout qu’il ne voulait pas prendre le risque de froisser l’autre. D’une il était déjà de mauvaise et de deux, s’il était déjà de mauvaise humeur – et par sa faute en plus – en rajouter une couche ne serait sûrement pas la meilleure des choses à faire…

    _ Je voulais te voir toi.

    Voilà qui était déjà mieux… Liam avait plongé ses yeux dans les orbes aciers, tentant de paraître légèrement détaché de ses mots qui sonnaient trop…Comme s’il lui avait manqué durant ces cinq jours. C’était, certes, le cas, mais l’avouer à haute voix et devant le principal concerné, c’était autre chose. Surtout que pour le moment, il avait plus l’impression de déranger qu’autre chose…

    _ Ca fait cinq jours que je te cherche à vrai dire…

    Cinq jours, cinq heures, vingt-neuf minutes et cinquante-huit secondes pour être exact. Cette fois, Liam avait tout de même lâché les yeux gris trop hypnotisant pour son bien pour les poser sur les feuilles de papier, regardant les dessins sans y faire vraiment attention. Il était ridicule. Tout simplement ridicule. Il aurait mieux fait de se casser la jambe au lieu d’arriver jusque là. Pourquoi n’avait-il pas réussi à l’oublier comme tous les autres celui-là ? Pourquoi ne le voulait-il même pas vraiment ?

    Spoiler:
Kyllian Andrews
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SECTES SECTES : Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Bhhj
De la Photographie Du Japon De l'Art Du Rock Des Sushis Des Bonbons De la Vodka De Jack Daniel's Du Poison Des Free Hugs De Teenagers Des Films D'horreur Kyllian a volé le canard en plastique de Wendrax, ahaha ! 30STM TOUJOURS PLUS DE CHOCOLAAAAT !!! Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Bhhj Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Bhhj

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MessageSujet: Re: Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam EmptyJeu 14 Jan 2010 - 19:54

    Réagir. C’était donner de l’importance à quelque chose.
    Mais Kyllian méprisait les gens en général ; une erreur que de placer tous les gens dans un même panier. Mais c’était ce qu’il faisait : il ne réagissait pas, lorsque quelque chose ne l’atteignait pas, ou alors qui ne l’intéressait pas. N’oublions pas : le vrai Kyllian est dissimulé. Pourtant bien présent lorsqu’il s’agit de dessin. Bien présent lorsqu’il s’agit de sentiments. De John, d’Hirah ou de Muma. & de Liam, visiblement. Il y avait tant d’avis partagé dans sa tête… Tellement, beaucoup trop. Mais il ne les écoutait pas, en faisant rien qu’à sa tête : Il resterait méfiant avec Liam. Et sur ses gardes.

    Il revêtait cette armure de glace et de fer, qu’il dissimulait sous une voile de douceur et de fraîcheur. Kyllian n’était qu’un morceau d’apparence. Ce qu’il dégageait. C’était de la comédie, un rempart d’illusion pour mieux vivre. Pour mieux oublier, pour mieux tromper l’ennemi. Et donc : pour se protéger. Depuis tout petit, Kyllian était cet enfant aux allures d’autistes, puisqu’apparement il entendait très bien : et qu’on envoya directement chez un psychologue. Mais il n’était pas autiste. Peut-être un IQ plus imposant que la moyenne, et des aptitudes en art, et d’éducation pus marqués. Soit.
    Kyllian avait grandit dans une de ces familles qui aiment encore se dire qu’elles sont noble, alors que le manoir tombe en poussière. Kyllian avait été élevé strictement, sèchement. Et l’une des règles qu’il faisait plus qu’appliquer : on n’ouvre sa bouche que lorsque cela est utile. Que lorsqu’on sait qu’on peut l’ouvrir, et qu’on ne blessera personne.

    Soit. Il était ce petit garçon, qui se faisait malmener. Sujet de moquerie, ou autres. Il fallut bien qu’il s’affirme. Alors le chemin fut irréversible : c’était le début qu’il découvrait qu’il pouvait véritablement faire plier les autres face à lui … Leurs faire mal et les dominer. Ou alors tout simplement les ignorer, se défendre et les oublier.
    Au début, il avait toujours opté pour la solution la plus simple : se laisse faire, et se couvrir de honte. Sauf que lorsque sa relation avec sa mère se dégrada, il opta pour la première, devenant un jeune adolescent des plus récalcitrant. Horrible. Et pourtant, il remarqua une chose : les gens aime les connards. Et il continua comme ça. Longtemps.

    Et puis maintenant, il nage dans la seconde solution. Il ignore, il n’est que glace et il oublie les malheurs du monde, ceux des autres et puis les siens. Soyons d’accord : il n’est pas dépressif. Il sait savourer certains moments de la vie qu’il qualifierait de savoureux. Mais Kyllian était juste… Effacé, absent, discret : ne donnant pas alors sona vis sur tel ou telles choses, lorsqu’il ne connaissait pas.

    Parce que d’un moment à un autre, dès qu’on lui manque de respect, qu’on l’agresse, qu’on le frappe, ou l’insulte. Kyllian, le Merveilleux Salopard, celui qui en a plus d’une dans son sac à dos, se réveille. Mais celui-là est assez ironique, sarcastique, méchant, joueur, et dangereux. C’est celui dans lequel certaines de ses personnalités se réveillent !

    Pour connaître Kyllian, son humour, ses jeux, etc… Pour se rendre combien il peut être sympathique, tendre, et tout ce qui s’en suit : une personne adorable et charmante, humoristique et etc. Il fallait le réveiller. Le toucher. Et l’agrippe fermement. Une fois la muraille d’or passée : la première étape est faite.
    Mais le plus dur restait à venir : avoir sa confiance.
    Mais Kyllian n’avait plus foi, il détestait ce mot « confiance ». Pour se l’être fait déchirée à mainte reprises. Par des amis. Un petit ami.

    Humour ou pas : Kyllian ne plaisantait pas, et la pseudo menace plânait dans sa voix. Tu-er. Quand même pas pour si peu, c’était juste pour qu’il se tienne à carreaux, nous sommes d’accord. Mais pour de « simples » dessins, il était capable d’en coller une ou deux. C’était l’une des seules choses qui lui restait de son ancien monde, celui empli de douceur et d’amour. Mais une des choses qui le reliait encore à d’affreux souvenirs.
    Lorsqu’il laissait son subconscient parler par le dessin, il se rendait compte combien il avait pu être horrible avec certaines personnes, ou même les horreurs qu’il avait vécu.
    Kyllian avait déjà tué. Mieux encore…. Il avait goûté la chair de ses lèvres, et je ne parle pas de connotations sexuelles. Mais ceci, était à cause de sa pire personnalité, éveillée, et nourrit par ses peurs et ses folies.

    Fou ? Presque. Son IQ était assez imposant, et son esprit rationnel lui disait qu’il pouvait dominer tout cela. Avoir une chance de redevenir normal : la preuve. Il était « normal ». Ses personnalités ne se réveillaient que lorsque quelque chose lui pétait dans le cœur.

    Liam.

    Liam lui avait pété le cœur et avait réveillé son ancienne peur, et avait réveillé des cauchemars. Il savait ce que cela voulait dire, et c’était sûrement ce qui lui faisait le plus peur.

    Kyllian ramassait ses dessins doucement, et disparut un moment alors qu’il était à quatre pattes pour récupérer des malignes feuilles qui désiraient jouer à la cachette et restée libre. Ce fut à ce moment-là, à genoux alors qu’il posa un léger instant ses yeux sur Liam ; alors qu’il sentait son cœur se serrer un peu, qu’il posa sa question.
    Ce fut sûrement la réponse qui fut la plus déconcertante. Alors qu’il était revenu pour ranger ses dessins dans sa pochette, se contentant de les rangées par dates – inscrite au dos. Il était tout proche de lui, alors qu’il put entendre :
    «Toi. Ca fait cinq jours que je te cherche à vrai dire… Je voulais te voir toi. » C’était presque … Cliché. Romantique. Mignon. Il aurait pu lui rire au nez. Ou sourire tout simplement amusé. Mais il n’en fit pas, alors qu’il avait relevé son regard sur lui, dès le premier mots. Il le fixait, chose sûrement assez déconcertante par moment. Il mêlaient ses yeux métalliques aux siens, sans pouvoir trouver dans son âme une once de mensonge…

    Là. Il avait peur.

    Alors comment on réagis ? En déconnant. Il le cherchait hein ? Pas assez visiblement. Il avait couché avec, non ? ca fait une chose à revisiter non ? Kyllian rebaissa le regard, alors qu’il glissait ses dessins dans sa pochette, et dis, le ton légèrement froid mais surtout sarcastique :


    « Si t’as chopé des trucs ; c’pas d’moi. J’ai pas d’MST ou trucs dans l’genre »

    Ahaha, quel humour n.n Mais pour de ce côté si, Kyllian ne mentait pas x’D Il faisait le dépistage souvent, SIDA y compris. Bref. Un ne voulait pas tuer le monde lui °° Sinon, il aurait décimé quelques centaines.

    Il rangeait la pochette dans son sac, et ainsi qu’une trousse. Arrachant son ipod de ses oreilles, l’éteignant alors qu’il le glissa dans la poche de sa veste posée sur le fauteuil. Il serait peut-être temps de décrire la tenue de Kyllian. Du noir. Punk gothique. Parce qu’il avait été pris de folie y a pas longtemps en allant acheter de quoi coudre, et etc en ville. Il avait donc ! Fait une tenue ! Ahaha. Pour le moins des plus alléchante sur lui, il fallait l’avouer. Un haut noir, sur lequel il avait accroché, et cousu des lamelles de bondages. Les manques étaient un peu trop longue, s’était fait exprès : il aimait bien y cacher ses mains. Bref, Kyllian portait [ce haut.]. Certes, certes. Et [un pantalon assortis] tant qu’à faire ! Il n‘avait que ça à faire justement~ A part se mordre les doigts jusqu’au sang. Bref. Ses rangers aussi. Comment savoir si c’était de Kyllian ou pas ? Toujours le même motif. Le même qu’il avait tatoué en bas de son dos, ce tribal qui avait en blanc entre ses omoplates sur le tissu de son haut. Lalal~ Rien que pour lui, si c’est pas mignon ca !
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MessageSujet: Re: Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam EmptySam 16 Jan 2010 - 22:31

    Liam sentait les yeux du brun peser sur lui et, pour une fois, il se sentit légèrement oppressé par ce regard. Comme s’il avait dit des choses qu’il n’aurait même pas dû penser. Une voix dans sa tête n’arrêtait pas de lui dire de laisser tomber de partir. Et de fuir. Le renard avait toujours fuit. Il pouvait bien faire face au danger, mais il fuyait tout ce qui se rapprochait de près ou du loin à des émotions ou sentiments trop forts. Surtout les sentiments… Parce que des émotions fortes, il lui suffisait de prendre de la came pour en avoir. Et il n’avait jamais fuit la drogue lui… Cette voix lui disait de partir. Elle lui disait qu’il perdait son temps à parler au brun. Le brun n’en avait rien à faire de lui, et lui n’en avait rien à faire du brun. Ils avaient couchés ensembles. Okay. Mais ça s’arrêtait là. Tout s’était toujours arrêté là. Non, pas vraiment… Liam était déjà sorti avec des mecs. Quelques fois. Jamais pendant bien longtemps. Le renard se lassait vite, s’ennuyait vite. Et quand il s’ennuyait, il partait. Le plus simplement du monde. Pas de cris, pas de larmes, Liam évitait tout ça et fuyait, sans jamais donner la moindre explication. Il n’aimait pas les explications, parce qu’il voulait garder des bons souvenirs des autres, et après les explications, on ne gardait en tête que ce moment où l’autre nous crache son dégoût pour notre personne au visage. Sa déception et sa tristesse aussi. Quelques fois. Et malgré tout, Liam n’aimait pas vraiment ça. Ca ne le dérangeait pas non plus, mais quitte à choisir, il préférait garder quand même de bons souvenirs…

    Mais il avait l’impression de n’avoir jamais autant désiré quelqu’un. Et y penser aussi souvent aussi… Même si « y penser quasiment tout le temps » était une formulation bien plus juste… Et ça, c’était effrayant. Ca avait un côté… attirant aussi, mais c’était surtout effrayant. Parce que le regard fixe de son vis-à-vis lui disait que dans cette histoire, celui qui allait avoir mal – et payer pour tout le mal qu’il avait infligé à d’autres – ça serait lui… Parce que comme tout le monde, il s’était entiché de la mauvaise personne. Et il allait en souffrir. Peu importe, il y était préparé. Il s’était douté que ça arriverait un jour… A vrai dire, non. Il avait toujours pensé – et sa mère y était pour beaucoup – qu’il était bien trop froid pour être vraiment intéressé un jour par quelqu’un. Et qu’il ne souffrirait jamais de ce côté-là. Ou alors, il souffrirait de n’avoir jamais connu cette souffrance… Qu’est-ce qu’il pouvait en savoir lui ? Comment souffrir de quelque chose que l’on avait jamais connue après tout ?

    Alors le renard attendait les mots moqueurs qui arriveraient très bientôt. Des mots qui le poignarderaient de l’intérieur comme dans ce qu’on pouvait lire dans les romans à l’eau de rose de sa mère. Et il aurait l’impression que son monde s’effondre. Que les oiseaux ne chantaient plus de la même manière et que la Terre arrêterait de tourner. Et à ce moment-là, il n’aurait jamais eu plus envie de mourir qu’à cet instant. Et il partirait, le cœur brisé en mille morceaux et irait pleurer toutes les larmes de son corps sur le toit avant de sauter de là-haut pour mettre fin à ses jours. Et il s’écraserait lamentablement sur le sol, ses os se briseraient, les os de ses côtes déchireront les restes de son cœur déjà meurtri et son sang s’écoulerait tranquillement sur le sol humide de l’institut. Et il aurait mis fin à cette vie pathétique. Cette vie qui n’avait plus aucun sens si l’objet de ses désirs et de son obsession ne voulait pas de lui. Et d’un côté, dans son malheur, il serait heureux. Parce que tout ça serait fini. Tout serait enfin fini. Et en plus, il aurait la dernière personne à qui il avait parlé… Et alors, les insectes commenceraient à grignoter rapidement sa chaire ensanglantée. Rapidement parce qu’ils n’auraient pas beaucoup de temps. Parce qu’ils n’allaient pas laisser son corps ici, à la vue de tous. Non, ils allaient l’enterrer. Ou le brûler. Peut-être que sa mère voudrait récupérer son corps pour lui faire une sépulture correcte. Peut-être. Peu importe à vrai dire. Il serait mort de toute manière.

    C’était ce que racontait les livres… En vérité, Liam aurait peut-être mal. Il ne pouvait pas savoir. Mais il ne se tuerait sûrement pas pour ça. Le renard tombait souvent, trop souvent. Et à défaut de se relever immédiatement, il se traînait, il rampait, aussi longtemps qu’il le fallait avant de se remettre correctement sur ses pattes. Jamais il ne se tuerait pour ça. Le brun, s’il le voulait, il pourrait l’oublier. Oublier les gens, c’était facile. Surtout pour lui. Il suffisait juste de forcer un peu. De fausser ses pensées. De manipuler son esprit. Il l’avait une fois pour oublier les évènements exacts de l’incendie. Il l’avait refait quelques années plus tard après sa tentative de suicide – qui n’en était pas vraiment une – pour oublier les causes exactes de cette mutilation qu’il savait périlleuse pourtant… Et il n’avait jamais pu s’en souvenir. Alors une fois de plus, ça n’allait pas vraiment le déranger. Il fallait juste qu’il frôle une nouvelle fois le coma, et tout irait bien. A partir de ce moment-là, sa tête connaissait la marche à suivre. Peu de gens pouvaient se vanter avoir une gomme dans leur tête pour oublier tous les évènements qui les avaient fait souffert. Ou qu’ils voulaient juste oublier. Tout simplement…
    Alors non, peu importe que l’autre se moque de lui. Il serait vexé – ça c’était sûr – peut-être triste aussi – il ne pouvait pas savoir – mais dans tous les cas, il ne se suiciderait pas pour ça. Il n’irait pas se jeter du haut du toit et pleurerait encore moins toutes les larmes de son cœur. Juste une douleur passagère, et la vie reprendrait son cours. Il ne pouvait pas en être autrement. N’est-ce pas ?

    Mais l’autre ne lui répondit même pas. Il baissa juste les yeux pour ramasser les derniers dessins et les ranger. Il avait vraiment été ridicule. Juste ridicule. Qu’est-ce qu’il avait cru ? Que lui aussi voulait le revoir ? Il devait avoir l’habitude de ce genre de scène. Liam se dégoutait. Il n’avait jamais aimé que ses coups d’un soir reviennent le voir, la bouche en cœur sous prétexte qu’il leur avait manqué… Et il faisait la même chose. Exactement la même chose. Cette scène, il l’avait vécut plusieurs fois, pleins de fois, seulement, pour la première fois, il échangeait de place. Il n’était plus celui qui rejetait, mais celui qui se faisait rejeté. Si la vie était ironique, son Destin l’était encore plus. L’autre allait forcément lui répondre. Dire quelque chose, n’importe quoi lui faisant comprendre qu’il n’était pas à sa place ici. C’était ce que lui faisait, il n’y avait pas de raison pour que l’autre fasse autrement.

    Et il ne s’était pas trompé. Seulement, il ne s’attendait vraiment pas à ça. Et l’air qu’il arborait en cet instant devait le prouver. Il avait les yeux plus ouverts qu’à la normale, la bouche entrouverte dans un son d’incompréhension et il fixait le brun comme s’il avait dit quelque chose de particulièrement stupide. Pourquoi est-ce qu’il lui parlait d’MST ? Liam frotta nerveusement ses cheveux et retrouva presque aussitôt son calme. Bien. Il avait de la chance de ne pas être tombé sur un type comme lui finalement… Il se demandait s’il devait prendre la remarque comme une sorte de blague ou…Peut-être qu’il était sérieux. Liam haussa un sourcil dubitatif, décidant d’oublier sa récente déclaration. Il avait été pathétique, et le brun lui donnait peut-être une chance de se rattraper. Peut-être… Quoiqu’il en soit, ça lui avait au moins appris une chose : ne jamais tenter d’exprimer ce que l’on ressentait. Trop d’incertitudes et de doutes si la réponse n’arrivait pas dans le millième de seconde qui suivait… Il fallait qu’il enchaîne. Rapidement. L’autre devait oublier son petit…égard… Pas question de passer pour une groupie qui ne savait pas rester à sa place. Jamais il ne jouerait le rôle de pot de glue qui passait son temps à courir après un mec qui ne voulait pas de lui… Il valait quand même plus que ça.

    _ T’en fais pas, j’étais pas venu pour ça… Et puis, j’ai pas à me plaindre de ce côté.

    L’autre était froid et sarcastique, Liam se contentait d’être railleur. De toute façon, la raillerie, c’était devenue une seconde na ture chez lui. Après sa curiosité. En parlant de curiosité… La sienne recommençait à poindre et pour une raison, cette fois, tout à fait légitime aux yeux du rouquin. Pourquoi est-ce qu’il était en train de le dessiner ? Il avait voulu lui poser toute à l’heure cette question, mais avec des écouteurs aux oreilles, quelque chose lui disait qu’il ne l’aurait pas entendu. Alors que maintenant, puisqu’il venait de les ranger, il pouvait poser tranquillement sa question.

    _ Pourquoi tu me dessinais ?

    Cette fois-ci, le ton railleur s’était complètement effacé, laissant uniquement place à sa curiosité. La curiosité, quand elle arrivait, prenait le pas sur le reste. Peu importe qu’il soit calme ou euphorique, à partir du moment où elle arrivait, il n’avait nul autre choix que de se calmer. Parce que pour bien entendre une réponse et ne pas mal l’interpréter, il fallait être calme. Et en plus, en étant calme, les gens faisaient plus attention à ce qu’il disait.
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MEDAILLES MEDAILLES : Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam 7 Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam 6 Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam 9 Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam 10 Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Facebookmedaille Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam 4 Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam 3 Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Addicted Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Toxic Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam 15nu9e8

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MessageSujet: Re: Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam EmptyJeu 21 Jan 2010 - 17:01

    Lorsque le moment est venu d’extirper le moindre défaut, la moindre vilaine chose qui vous agaçait. Vous irritait, vous dégoûtait. Justement, le dégoût éclot jusqu’à présent, avait sagement mûrit. Et il a pourrit. Cette pourriture dégageait des odeurs indélicates qui laissaient suggérer tout cela… Puis un beau jour – beau n’est ici qu’un adjectif pour former une belle anti-phrase – l’ennuie nous tombe sur le coin de la gueule. La fin d’une relation. Tout cela peut être simple, un léger sourire quelques mots d’excuses, et d’encouragement. Ou alors des cris de rages, des insultes. Ou alors un silence des plus total. Peut-être quelques larmes ou pas. Tout ce dégoût que vous nous nourrissez chaque jour un peu plus, en même temps que votre attachement et peut-être aussi votre amour. Tout simplement parce que vous êtes incapable d’imaginer toute votre vie avec ce connard à vos côtés. Alors vous nous aimez. Et nous détestez. Ainsi, le jour où tout prendra fin ... Vous aurez des arguments pour frapper fort. Pour faire mal. Pour blesser. Pour nous planter le cœur, et ainsi que nous nous souvenons mieux de vous. Qu’on se souvienne de vous, encore et toujours. Et lorsque quelque chose, un mot, votre nom, illuminera les monts de nos pensées : Vous ! Et encore vous ! Votre image, et vos mots qui nous dévoreront encore un peu plus…
    Sauf… Sauf si nous sommes de vrais connards. Et que depuis le début on se foutait de votre gueule. Et que tout ceci n’était qu’un jeu, de la baise, de la rigolade. Un coup d’un soir démultiplié.

    « Mon ange. Il n’y a pas un seul instant que je ne pense pas à toi. En réalité, je ne pense qu’une fois par journée à toi : et ceux pendant 24 heures. Tu me hantes. »
    Ces choses… C’était magique. Ca vous fait sourire. Des mots tellement clichés, et qui la plupart du temps n’étaient écrit, pensés que sur le moment de la confection de ces mots. Même Kyllian avait déjà écrit ces mots… Tu sais. Ces petits SMS lorsqu’on est loin de la dite « moitié ». Sa présence nous manque, certes mais pas à ce point. Kyllian avait déjà connu le grand amour, et lui qui était un brin paranoïaque, arrivait à stresser lorsque son homme était en retard. S’imaginant d’horrible chose. Alors que ces derniers n’allaient subvenir qu’au retour de son amant.

    Parce que Kyllian avait été tant déçu… Pour tout et n’importe quoi, qu’il ne prenait presque plus la peine de faire attention à ce genre de chose. On voulait de lui, et c’était réciproque ? Tant mieux. Il s’y perdait corps et âme, sans se soucier des conséquences qui se répercuteraient sur lui. A une ou deux dizaines de morceaux de son corps déjà que trop bien fracturé… Il ne faisait plus la différence. Et puis cette souffrance, cette douleur permanente lui rapportait un certain réconfort : lui rappelait qu’il était vivant. Qu’il vivait : et qu’il était sensible. Donc pas tant que ça insensible aux autres et à la vie. Permanente ? Elle était là, dans son corps, son cœur et son âme si il la possédait encore. Constamment certes, mais elle ne faisait mal que lorsqu’il y pensait : et lorsqu’il n’y pensait pas : il l’oubliait. Et il était normal, léger, et presque souriant.

    C’est parce qu’il avait tant de fois à la place de Liam, qu’il n’osait plus bouger pour percuter le Destin, et actionner le mécanisme que la chance pourrait lui accorder. Ou pas. Cela aurait pu être tout à fait Kyllian qui aurait cherché Liam pendant quelques jours. Les rôles auraient pu être échangé, si Kyllian n’avait pas en ce moment même peur de Liam. Il avait peur des dégâts qu’il allait pouvoir faire sur lui, parce qu’il savait qu’il y en aurait si il lui accordait ce qu’il voulait. Il savait aussi que Liam avait réveillé des peurs insatiables. C’était sûrement pour cela qu’il avait réellement peur. Laisser ses hallucinations superposer le visage de Liam à celui de son Johnattan ? Non ? Pourquoi … ? Pour ne pas sombrer dans la folie à nouveau ? Peut-être…

    Kyllian ne répondit pas à sa réponse. Vive le sarcasme et la raillerie. Sa réponse, lui tira un léger sourire en coins sur le visage. En cinq jours, il était devenu… On voyait qu’il était fatigué, et qu’il avait eu mangé : son regard était comme endormi, son attention quasiment presque toujours ailleurs.

    Mais sa question lui fit relever la tête, et il la tourna vers lui. Ses yeux se posèrent sur lui, l’observant un instant. Pourquoi il le dessinait ? … C’était une très bonne question ? Parce que son visage l’hantait tout comme le visage de Johnattan ? Mais qu’il préférait dessiner son visage à lui, que celui de son cauchemar bien-aimé ? Parce qu’il le trouvait beau ? Parce que son expression l’avait marqué ? Parce qu’il était à court d’idée ? Ou qu’il était un bon modèle pour continuer à apprendre à se perfectionner ? Parce qu’il était tombé amoureux de lui, et que sa vision des choses lui donnait cette allure d’ange tombé de nulle part ? Un Ange des Enfers qui venait pour lui déchirer le peu de conscience qui lui restait ?
    C’était tellement niais. Il le dessinait, et son dessin avait été fichu. Alors peut-être qu’il ne se retentera pas à le dessiner. Mais cette question, cette curiosité peut-être mal placée et innocente, ne fit qu’éveiller la méfiance de Kyllian. Encore et toujours plus sur la défensive, il s’exprima pas très haut, ni très bas. Mais légèrement moins fort qu’a l’accoutumé :


    « Pourquoi ? Ca te gênes ? Ca te laisses peut-être l’impression d’être important ? Magnifique ? Ou alors inhumain ? »

    Son ton était peut-être un peu trop agressif, et trop teinté de reproche. Son manque de sommeil ne faisait que s’agglutinait à tout ce qui l’entourait, mais aussi son côté borderline pour ne rien arranger. Il aurait très bien pu répondre normalement. Dire qu’il dessinait les expressions qu’il trouvait joli, et tentait de les coller à une feuille de mémoire, pour voir si il était à l’hauteur de tout cela. Il aurait très bien pu lui dire, mais la peur qui commençait à l’habiter ne pouvait pas lui permettre d’être gentil et calme avec son agresseur de ses nuits. Il lui en voulait, oui.

    Mais son comportement changea encore. Son regard se mit à l’éviter, à éviter la personne ne Liam à se baisser. Intimidé et apeuré. Ce n’était pas en le provocant que Liam le laisserait tranquille. Ce n’était pas en provocant John qu’il resterait sauf. Il avala sa salive doucement, et murmure :


    « Laisses-moi tranquille s’il te plaît … Je… Désolé. J’te dessinerais plus. »

    On sentait sa peur. Qu’il était mal à l’aise et intimidé ? Mais on ne savait pas pourquoi. Mais on savait à présent qu’on voulait qu’il s’éloigne, qu’il le laisse tranquille : comme si c’était la seule solution et qu’il ne pouvait pas fuir. Il le lui demandait de ce ton doux, calme et la voix un tantinet tremblante. On aurait dit cette petite créature, ce chiot, ce chaton, que sais-je qui est apeuré par la première présence humaine qu’il rencontre de toute sa vie.

    Il suffisait de le calmer. Être doux, sincère et le réconforter. Ne pas s’emmêler et être honnête. Ne pas l’emmêler, et l’apeuré.
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MessageSujet: Re: Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam EmptyDim 31 Jan 2010 - 3:42

    Spoiler:

    Le rouquin se demandait réellement pourquoi il continuait d’insister. Pourquoi il restait là surtout… Ca serait tout aussi simple de faire demi-tour, de dire qu’il s’était trompé depuis le début et fuir. Fuir encore une fois. Fuir comme à chaque fois parce que fuir était la solution préférée du renard. Il n’était pas courageux. Pas pour ce genre de chose en tout cas. Il se méfiait du danger, comme tout le monde pratiquement, mais paradoxalement, il ne pouvait s’empêcher de foncer droit dedans. Pour le danger, le vrai, celui qui peut nous mener à la mort au moindre faux pas. Mais dès qu’il s’agissait de sentiment, d’émotions, de chose que l’on ressentait pour ses semblables, là, le renard fuyait. Sans la moindre honte et sans la moindre exception. Ou du moins, jusqu’à ce qu’il arrive ici… Parce quand ce moment – il en venait même à penser qu’on les droguait à quelque chose qui les obligeaient à se montrer plus ou moins sympathiques entre eux, en tout cas, assez sympathiques pour que Liam ne se soit toujours pas fait tabasser une seule fois pour cause de provocation, trop…provocantes – il n’arrêtait pas de se rendre compte que tous les gens n’étaient pas aussi pourris qu’il ne le croyait au premier abord. Et il y avait ce brun. Ce brun mystérieux, dont il ne connaissait toujours pas le prénom, mais ça, à la limite, il s’en foutait pas mal. Ce brun qu’il ennuyait plus qu’autre chose visiblement. Ce brun qui occupait pratiquement toutes ses pensées depuis cinq jours – si l’on oubliait les gros blancs qui occupaient son esprit de ces cinq derniers jours aussi. Mais surtout, ce brun qui n’en avait rien à faire de lui alors que lui avait cherché plus ou moins consciemment sa présence durant ces derniers jours. Il devrait fuir maintenant. S’il fuyait tout de suite, il l’oublierait très rapidement. Il en était persuadé. Pour ça, il lui suffisait juste de se lever, de sauter des gradins et de sortir de cette pièce pour retourner dans sa chambre, avaler un cachet d’ecsta et se laisser porter par le flot. C’était un plan très simple et qu’il savait très efficace pour l’avoir testé plusieurs fois. Seulement, cette fois-ci, il ne parvenait pas à se relever. Pas parce qu’il était fatigué ou autre chose du même genre – son dernier yaourt remontait moins d’une journée donc autant dire qu’il pétait la forme – mais tout simplement parce qu’il n’en avait pas envie.

    Et cette constatation effraya Liam. Autant que le léger pincement douloureux se répercuta quelque part du côté de sa poitrine en entendant les mots belliqueux et sonnant clairement comme un reproche aux oreilles du renard. L’impression d’être magnifique… Important et inhumain… Bien sûr qu’il le pensait. Qui ne l’avait pas déjà pensé au moins une fois ? Il était magnifique. Comme chacun l’était à sa façon… La magnificence c’était comme la perfection, chacun en avait sa propre définition ce qui faisait que tout le monde l’était à sa façon. En tout cas, le renard pensait ainsi. Après, que les autres ne soient pas d’accord avec lui, trouvent sa théorie absolument absurde, il n’en n’avait rien à faire. Est-ce que lui se moquait des croyances des gens ? Non, il les laissait vivre leur vie donc il lui semblait logique que les autres lui laissent vivre la sienne en toute tranquillité. D’accord, Liam devait bien se rendre à l’évidence, il n’était ni important – il était même classé dans la catégorie des nuisibles et ça lui convenait parfaitement -, ni magnifique – juste canon…- et inhumain, ça par contre, il n’arrivait pas à se considérer autrement… Malgré tout, il n’aimait pas les humains dans leur ensemble. Et donc, il ne voulait pas faire parti de cette espèce. Même s’il en faisait définitivement parti… Les humains étaient pourri. Tous. Et lui ne se considérait pas comme pourri… Lui était juste perdu. Ce n’était absolument pas la même chose…
    Ce qu’il ne comprenait pas dans cette phrase, c’était le reproche qui résonnait trop nettement à ses oreilles. Ça aurait été dit sur un ton ironique ou goguenard qu’il aurait pu comprendre. Mais ce reproche… Il ne voyait même pas pourquoi il avait provoqué en lui ce léger pincement. Peut-être léger, mais lui l’avait senti. Depuis combien de temps avait-il un tel pincement. Comme de la…culpabilité ? Mais pourtant, il n’avait rien à se reprocher. Le renard n’avait jamais rien eu à se reprocher. Se reprocher quelque chose, c’était admettre que l’on n’avait pas toujours raison. Or, Fox avait toujours raison. Même quand il avait tort il avait raison. C’était juste les autres qui ne comprenait rien… Mais en ce moment-même, c’était lui qui ne comprenait pas. Comme il ne comprenait pas grand-chose à la situation. Et encore, il n’était pas au bout de ses surprises…

    Sans comprendre pourquoi ni comment, l’air quelque peu agressif du brun se transforma en quelque chose de plus perdu et inquiet. C’était réellement étrange… Le brun avait l’air d’être encore plus lunatique que lui… A ce stade, pouvait-on encore appeler ça être lunatique ? Liam commençait vraiment à se poser la question. Ou alors, c’était un très bon acteur… Qu’est-ce qu’il pouvait en savoir lui ? Ce n’était pas parce qu’il voulait le connaître qu’il le connaissait déjà sur les bouts des ongles… D’ailleurs, heureusement. Connaître entièrement quelqu’un signifiait que cette personne devait être réellement ennuyante. Parce que toute une vie ne suffirait jamais pour connaître quelqu’un. Et Liam se demandait – vraiment très distraitement – combien de vie il lui faudrait pour parvenir à cerner le bel adonis. Sûrement plusieurs… Sûrement beaucoup… Ou peut-être était-ce une de ces personnes faussement intéressantes… On pensait avoir dénicher un joyaux alors qu’au fond, ce n’était que du toc. Très bien imité, mais avec le temps, on se rendait compte que l’intérieur n’était que vide et creux. Mais le brun ne devait sûrement pas être comme ça. N’est-ce pas. Liam avait toujours eu un bon instinct pour trouver des personnes intéressantes. Pas forcément compatibles avec sa personnalité, mais intéressantes au moins. Il faut dire que trouver quelqu’un capable de le supporter sur le long terme était une chose très compliquée… Il avait mauvais caractère, changeait d’avis tout le temps… Changeait d’humeur tout le temps. Il était parfois très collant alors qu’à d’autres moments il était capable de ne pas donner signe de vie durant plusieurs mois avant de revenir comme une fleur, un grand sourire désolé aux lèvres et pensant que ça lui éviterait les discussions houleuses. Et comme Liam ne supportait pas les discussion un peu trop remuées à son goût, il fuyait, une fois de plus… Alors oui, les gens avaient du mal à le supporter plus de quelques mois… Au final, il fallait juste savoir intéressé le renard. Pas de trop pour qu’il ne se transforme pas en pot de glue mais assez pour qu’il ne tente pas d’aller voir ailleurs… Si tous ces efforts en valaient le coup ? A vrai dire, personne ne pourrait vraiment le dire puisque personne n’avait jamais réussi à manier correctement le rouquin… Tout était question de manipulation avec le renard calculateur… La vie n’était qu’un jeu pour lui… Un jeu qu’il avait voulu de nombreuses fois arrêter, qu’il voudrait sûrement encore arrêter, mais au final, il y était accro à ce jeu.

    Une phrase murmurée tira le renard de ses pensées plutôt étranges et une fois de plus, il ne parvint pas à contrer le léger pincement qui s’empara de lui et se transforma ensuite en un léger frissonnement qui, cette fois, n’était sûrement pas causé à cause du plaisir ou du froid… Mais par quelque chose de beaucoup moins agréable. Même s’il n’aurait pas su dire quoi précisément. Il n’aimait pas ça. Autant qu’il n’aimait pas la façon que le brun avait de lui parler. Comme s’il lui faisait peur… Si Liam aurait apprécié une telle réaction de n’importe qui d’autre, juste pour se prouver que lui aussi était capable d’intimider quelqu’un, là, ça ne lui plaisait franchement pas. Il n’aimait pas entendre cette sorte de faiblesse dans la voix du brun. C’était…perturbant. Oui, c’était le mot. Perturbant. Qu’est-ce qu’il était supposé faire ? Partir comme il le lui demandait. Oui, c’était la meilleure chose à faire. Mais il ne le ferait pas. Parce que le renard ne prenait jamais les bonnes décisions. Parce que le renard ne savait pas laisser tomber même quand il savait que la cause était perdue. Parce que le renard, malgré tout, n’arrêtait jamais d’espérer. Même s’il ne croyait plus à sa chance, il ne pouvait s’empêcher de penser que peut-être, un jour… Et puis, tant qu’il y avait de l’espoir, il y avait de la vie. Et d’un côté, c’était tout ce qui comptait vraiment.

    Les sièges étaient dérangeants… Liam n’aimait pas leur disposition… Vraiment pas. Parce qu’il ne se sentait pas tout à fait à l’aise dans ses mouvements. Il aurait voulu se tourner complètement vers l’autre, faire n’importe quel geste qui pourrait le rassurer sur ses attentions ou il ne savait trop quoi, mais avec ces sièges, ce n’était franchement pas pratique. Et Liam n’avait pas l’habitude de réconforter les gens… Tout comme il n’avait pas l’habitude de se faire réconforter… Mais peu importe. Le renard savait s’adapter, alors il s’adapterait une fois de plus… Alors Liam descendit du siège – enfin, s’il pouvait appeler ça ainsi – où il s’était installé depuis le départ et s’accroupit devant le beau brun, se sentant clairement maladroit, mais peu importe. Il posa presque prudemment une main sur sa cuisse, craignant une réaction quelconque – quelque chose lui disait que s’il pouvait passer de l’irritation à la peur, le contraire devait être tout aussi possible – et esquissa un léger sourire. Ou du moins, il espérait avoir esquissé un sourire et pas une sorte de grimace souriante… Disons que le renard ne savait vraiment pas quoi faire. Alors il improvisait…

    _ Panique pas pour ça… Ca me dérange pas que tu me dessines… C’est juste que…

    C’était juste que quoi ? Qu’il se faisait des films en se disant qu’il l’intéressait peut-être au moins un peu ? Qu’il était affreusement curieux et qu’il ne savait pas résister à sa curiosité ? Qu’il devait savoir pourquoi parce que c’était lui sur ce dessin et que c’était la moindre des choses ? Ou bien une sorte de mélange de toutes ses possibilités ?

    _ Je me demandais pourquoi et que je me disais que…

    Le renard eut à ce moment-là un sourire clairement amusé, se retenant tout juste de lui dire qu’il s’était dit que s’il le dessinait c’était peut-être parce qu’il était moins indifférent à sa personne qu’il ne le laissait paraître. Mais il ne devait pas le dire. Parce que si l’autre se mettait à démentir cette possibilité, Liam savait que ça ne lui plairait pas. C’était stupide, certes, mais il préférait ne pas le savoir. Continuer à se dire que peut-être que… L’espoir… Encore et toujours cet espoir… Est-ce qu’il avait tort d’espérer ? Est-ce qu’il ferait mieux de poser cette question qui réglerait toutes ses incertitudes ou du moins la partie concernant le brun ou fallait-il mieux qu’il continue à se faire ses films ? La réponse était très difficile à choisir. Mais si le renard s’était montré un peu plus courageux cette fois, il ne fallait pas non plus s’attendre à un virement complet de sa personnalité…

    _ Non… C’est stupide.

    Il eut un nouveau sourire. Un sourire quelque peu amer ce coup-ci. Mais il le réprima rapidement. Il ne fallait pas que l’autre s’en rende compte. Pourquoi ? Peut-être parce qu’il pourrait tout comprendre alors. Et s’il comprenait tout, il se moquerait de lui. Parce que le renard était persuadé qu’il avait l’habitude de ce genre de scène… Il était pathétique… Tellement pathétique qu’il n’avait plus rien à perdre.

    _ En fait si… Je me disais que puisque tu me dessinais, peut-être que je t’intéresse au moins un peu…

    Cette fois-ci, l’assurance du rouquin avait été relégué très loin d’ici. Il n’était pas assuré, mais pour une personne qui allait très bientôt se prendre un râteau mémorable, Liam trouvait qu’il s’en sortait plutôt bien. Il n’avait même pas détourner le regard ou quoi que ce soit… Mieux, il avait même parvenu à garder un ton relativement calme. D’accord, ses mots étaient emplis d’incertitudes, mais il n’était pas sûr que ça s’entende. Après tout, lui sentait c** cœur cogner contre sa poitrine – à croire que ça l’amusait terriblement de faire ça depuis qu’il était entré ici – mais l’autre ne l’entendait pas pour autant… Donc oui, il y avait une chance pour qu’il ne perçoive pas tout ça.
Kyllian Andrews
Kyllian Andrews

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Prince Kelly.ian ~ Like A Bitch.
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Surnom Surnom : Barbie, Kelly, Kyllie.
Âge du Perso Âge du Perso : 20 ans.
Orientation Orientation : Bisexuel
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MessageSujet: Re: Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam EmptyLun 8 Fév 2010 - 22:42

Spoiler:


    Je ne connaissais que trop bien cette sensation …
    Voir à quel point une situation peut échapper à notre contrôle. Elle file tout droit, nous embarquant avec elle. Ne pouvoir rien faire, face à cette nouvelle fougue impétueuse, tant déconcertante. Qui décrassait de par son imprévisibilité les quelques maigre défenses de Kyllian. Méfiance, méfiant. Cet homme n’est qu’un démon.
    De metteur en scène, je passais à acteur. Un acteur soumis aux idées, aux envies, aux illuminations extravagantes d’un nouveau dictateur. Et j’observais ce dernier avec une certaine crainte, légèrement dissimulée. Mais je devais l’avouer. J’étais curieux. Curieux de savoir pourquoi il me cherchait, curieux de savoir pourquoi il était si gentil. Moi, le ô grand masochiste. J’étais curieux de souffrir et de découvrir la vérité. S’assommer de décibels murmurés.

    Cette peur, qui n’en était pas réellement un, me donnait la possibilité de voir certaines choses d’un autre œil. Mes pupilles noires ne voyaient plus qu’un Métamorphose d’ovide. Une de ces horreurs qui aurait dû me faire hurler. Et Fuir. Mais pourtant, je savais pertinemment que le roux était loin d’être une peinture de la laideur de l’horreur. Et j’avais pu savourer son contact voluptueux sous les méandres d’une drogue psychédélique. Je le savais. Il était loin de tout ça. Bien au contraire. Puisque je l’avais dessiné. Pendant 2 ou 3 jours durant. Tout simplement pour calmer mon esprit.
    Dans une soirée d’explosion visuelle, et de saveur auditives, j’avais cru voir un ange. Venir à moi et me murmurer de doux mots. Et c’était ce sourire et ce regard que j’avais tenté jusqu’alors, les fesses posées sur un fauteuil inconfortable de retranscrire. Avant que mon démon de minuit ne revienne taper à ma porte. Démonstration de ma peur, et de mon incapacité à ne pouvoir aimer simplement. Mise à plat de ma folie et de ma peur.

    Cette peur. Je ne la connaissais que trop bien. Pour l’avoir tant fréquenté pendant un peu plus d’un an. Une sensation mortellement séduisante, excitante. De tout le masochiste dont j’avais étais capable. Je me complaisais dans cette peur qui m’avait détruis, et fais hurler de peur et de douleur. Mais aujourd’hui j’arrivais à la trouver attirante. Puisqu’elle m’habitait nuit et jour. Autant qu’elle ne devienne qu’une amie. Et pas une ennemie. Elle se nourrissait de mes préoccupations, et me rappelait à l’autre, lorsque mes idées venaient à trop voguer vers Liam. Quelle honte.
    Je savais déjà ce qui m’attendait si je m’abandonnais à l’ombre de ce nouvel démon qui rôdait autour de moi. Traqueur. Il me laissait déjà dans la peau et dans le corps sa doucereuse présence. Et des souvenirs de gymnastique charnelle. Et ses soupirs et ses gémissements. Ses murmures si tremblants m’hantaient… Réveillant une ancienne trace de douleur savoureuse dont j’étais devenu dingue. Dingue et dépendant. Cela faisait mal. Et pourtant j’en avais envie. Encore et toujours plus. Johnattan avait été le premier à ouvrir cette plaie béante. Et à l’alimenter d’un acide tenace et horriblement dévorant. Liam l’avait de nouveau percer.

    Pire qu’une drogue. Mieux que la douceur.

    Tel Beckett ou Inoseco, je dénonçais l’absurde dont l’Homme était capable. J’étais si c**. Si faible. Si niais. Si contradictoire. Encre, si mon unique pouvait résumer l’espèce humaine. Ce dont je doutes fort… Je ne résumais que folie. Masochisme.


    J’aimais un homme qui m’inspirait peur et douleur… Crainte et souffrance. J’aurais honte si je vous disais que j’adorais ça … D’une certaine manière cet homme avait fait attention à moi. Et c’était la seule chose que j’avais désiré ! Être à lui. A jamais. A jamais. Telle une jeune vierge effarouchée qui se berçait encore d’illusion de sainte nitouche. Des rêves d’adolescentes. Le prince Charmant. Je n’avais eu que cette envie. Bien évidemment … Il me l’avait donné d’une toute autre manière … Quelle idiotie. Quelle malchance.
    Parce que l’amour m’avait frappé. En pleine gueule, en plein cœur. J’avais été soumis à la force du coup de théâtre que me faisais mes défunts sentiments. Mes nouveaux sentiments. Parce que j’avais beau regarder Liam, je n’y voyais que cette solution.

    Pars vite, et reviens tard. Pars loin, et oublie-moi. Laisse-moi et mène ta vie. m*rde. m*rde. Je n’avais pas envie de repartir plus bas encore. Je n’étais pas l’image que je pouvais donner de moi. Je ne suis qu’un gosse. Un putain d’enfant perturbé, traumatisé. Je ne savais pas prendre de décision précise. Je suis lâche. Je suis horrible. J’ai tué un homme. J’ai tué un amour. J’ai fais des horreurs. Bordel, sale roux. Casses-toi. Je ne veux pas t’entendre. Tais-toi, tais-toi. Et ne pose pas ta main sur ma cuisse, je te dis !

    Et qu’est-ce que j’entends ? De l’intérêt ? Je m’intéresse à toi ? Au diable tes envies. Refrènes tes envies lubriques et retire ta sale main de ma cuisse. Je suis peut-être une sale pute qui saura te faire grimper au rideau, mais je ne suis pas un objet. Je suis mieux que ça : un animal sauvage et craintif. Sans âme et conscience. Parce que je suis fou. Fou de toi. Fou de rien. Fou de folie. Fou de terreur. Que mon monde s’est écroulé. Que j’ai perdu mes piliers. Que j’ai perdu la raison, en volant la vie.
    Tout s’enchaîne dans ma tête, et je ne comprends rien. Non, non, même pas les mots que tu articules ? Tu te fous de ma gueule c’est ça ? C’est une blague. Un canular ? Un jeu dont tu as établis les nouvelles règles ? Bordel de m*rde. Mais laisse moi tranquille ! Pourquoi tu es stressé ? Pourquoi tu souris comme ça ? Qu’est-ce qui t’arrives ? Je te fais peur ? Non mais attends tu m’as pas vu sous mon jour de folie alors. Lorsque l’hystérie est peint sur mon visage.
    Crois-moi, je n’en vaux pas la peine. J’t’ai pété dans l’œil, avec ma gueule de m*rde, et mon charme que je tiens de mon père paraît-il. Qui voudrait ressembler à un ivrogne et un taulard ? Personne. Pas moi en tout cas. Tu n’es qu’un idiot. Ne m’oblige pas à te montrer que je suis bête. Que je suis horrible. Que je suis fragile. Parce que je vais m’accrocher.

    Je déteste m’accrocher. J’aimerais pouvoir avancer seul. Me relever de tous ces soucis. Sortir de cette prison. Devenir quelqu’un de bien. De respecté. De talentueux. Peut-être qu’avec toute la hargne que j’ai, j’arriverai à réaliser mon rêve. Infographiste, ou même styliste. Je veux qu’on me respecte. Et que l’on cesse de me regarder avec pitié ou même effroi. Du dégoût. Ils me jettent des regards de dégoût, de pitié. Mais bordel ! Croyez-tu que j’ai une seule seconde désiré cette vie ? De devenir un oiseau auquel on aurait coupé les ailes. Je n’ai plus de plume.

    Mais je vais me redonner un espoir.
    Toi peut-être. Ou pas que sais-je. Je veux changer. J’en suis persuadé. J’en suis convaincu. Je vais changer. Peut-être pas de suite, mais je me le promet. Cela sera mon cadeau de Noël. Puisque je n’ai rien reçu. Ah si. A part une lettre de ma mère. Je croyais qu’elle m’avait oublié … J’ai un petit frère. Ca fais trois ans. J’ai un petit frère. Que je ne connais même pas. Il a prit ma place dans le cœur de ma mère. Je ne le connais pas. Et c’est mon frère.

    Toi aussi, je ne te connais pas, et pourtant j’ai envie que tu me prennes dans tes bras. Et que tu me serres fort. Pourquoi ? J’en sais rien. Mais tu me fais peur. Moi je regarde ta main, et incline légèrement la tête, en t’écoutant. Je t’écoutes. Tu n’es qu’un idiot. Mais au moins tu as le mérite d’être franc. Je t’admire. Okay … Je devrais peut-être faire pareil. J’ai toujours été franc. Tu m’emmerdes, je le dis. Je suis peut-être amoureux de toi … Je ne le dis pas. Cela ne sert à rien.

    Je détourne le regard, la tête. Mes joues ont rougies. Je n’ai rien dis, et pourtant je me trahis moi-même. Je n’ai rien dis, et pourtant mon cerveau et mon cœur à décidé de me trahir. Rougir… Comme si c’était donné à tout le monde. J’étais gêné. Découvert. Alors que je ne t’avais rien dit. A cause d’un stupide dessin.
    Je lâchais un léger, furtif soupir.


    « Je dessine ce qui me passe par la tête. T’étais dans ma tête. Je t’ai dessiné. »

    Whaou. T’es dans ma tête. Et j’peux te dire qui y a du monde dans ce crâne creux.

    L’air un tantinet détaché. Je repose mon regard sur toi. Le rougissement sûrement partis. Le mérite que j’ai : je saute d’une émotion à une autre. Bonjour Kelly. Le retour de l’homme qui t’avait fait craqué non ? Tu veux pas tomber dans mes bras, là tout de suite ? … Ca nous ferrait gagner du temps, tu sais. Et cette idée-là, ce songe-là, traça sur mes lèvres un sourire amusé. En coin. Diablement provocateur en faite. Non, non. Je ne te laisserais pas partir.

    Et puis je murmure… Pas très fort. Tu es juste en face de moi. J’ai bien envie de poser ma main sur la tienne, mais je n’ose pas. Me contentant, de mon coude sur l’accoudoir, et appuyé ma tempe contre ma main. Je te regarde c’est suffisant. J’arrive à sentir ton odeur. Je te vois. Et tu as ta main sur moi. Main mise sur moi. Ne fais pas de connerie, ou tu le regrettera.
    Je murmurais donc :


    « Tu t’appelles comment ? … »

    Oui. Moi aussi j’étais curieux.
    Reprenons les choses en main.
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MessageSujet: Re: Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam EmptyMar 16 Fév 2010 - 13:56

    Il rougissait. Il évitait son regard et il rougissait. Juste après qui lui ait demandé s’il l’intéressait– même s’il avait fabriqué le tout de façon à ce que ça ressemble plus à une affirmation qu’à une question –, il avait rougit ! Donc, logiquement, ça voulait dire qu’il l’intéressait bel et bien. N’est-ce pas ? En tout cas, Liam l’interprétait comme ça. Mais d’un autre côté, c’était trop beau pour être vrai. Et Liam avait appris que si quelque chose semblait trop beau, c’était forcément qu’il y avait une arnaque derrière… Les fois où il l’avait oublié, il s’était soit retrouvé au commissariat pour avoir accepté quelques cachets d’ecsta d’un flic aux méthodes douteuses, soit il s’était retrouvé avec plusieurs côtes cassées dans une rue crasseuse, dépouillé du peu de fric qu’il avait parce qu’un mec plutôt canon voulait – soit disant – l’inviter à prendre un verre, et lui l’avait bêtement cru. Tout ça pour dire que, comme d’habitude, il s’imaginait des choses plus ou moins bien et la réalité le décevrait forcément. Qui avait dit que la réalité surpassait l’imagination ? Sûrement quelqu’un ne connaissant pas notre rouquin…

    Le regard du renard lâcha les orbes métalliques pour descendre sur sa main qu’il n’avait toujours pas retiré de sa cuisse. Surtout qu’il ne voulait pas la retirer… La peau du brun – cachée par le tissu du pantalon - était chaude sous sa paume froide. Ses mains étaient pratiquement tout le temps froides… Une mauvaise circulation du sang qu’il avait hérité de sa mère. A croire que celle-ci faisait tout pour lui pourrir la vie… En tout cas, la chaleur qui irradiait doucement sous ses doigts était très agréable. Et comme ça n’avait pas l’air de le déranger de trop – l’avait t-il seulement remarqué ?- il n’allait pas se détacher de ce contact tout ce qu’il y a de plus innocent… Liam était une personne relativement tactile donc un geste qui pouvait paraître gênant pour certaine personne était tout naturel pour lui.

    Le renard releva les yeux vers le visage du bel apollon en croyant entendre un soupir – qu’il devait avoir imaginé en fin de compte – et fut content que le brun ne le regarde pas au moment où il ouvrit la bouche. Il était dans sa tête ?! Comment devait-il interpréter cette phrase ? Devait-il – tout d’abord – chercher à interpréter cette phrase ? Non, il ne valait mieux pas… Il allait encore s’imaginer des choses qui se révèleraient être fausses… Le brun avait pensé à lui et l’avait dessiné. Tout à fait normal… Bizarrement, Liam ne parvenait pas à être convaincu de cela. Qui perdrait son temps à faire un dessin d’une qualité tout à fait remarquable – même si le renard avait contribué à sa « destruction » - d’une personne dont on n’avait rien à faire ? Pas lui en tout cas… Donc, en conclusion, Liam était persuadé qu’il avait tapé dans l’œil du beau brun. Ne serait-ce qu’un peu. Et cette idée avait quelque chose de réellement plaisant. Mais aussi inquiétant… Parce que Liam n’avait jamais autant voulu que quelqu’un s’intéresse autant à lui. D’accord, Liam adorait que tous les regards se tournent dans sa direction tout le temps… Mais normalement, il se foutait totalement de ce que les gens pouvaient penser de lui. Qu’ils le détestent ou qu’ils l’adulent, du moment qu’il n’y en avait que pour lui, ça lui allait parfaitement. Mais là, il voulait avant tout lui plaire et ça, c’était une chose dont il ne s’était jamais soucié jusque là. Ou alors, ça remontait à tellement loin qu’il ne pouvait s’en souvenir. Quoiqu’il en soit, si Liam appréciait la nouveauté, il la craignait encore plus… Mais pour le coup, il était prêt à tenter le coup. De toute manière, il tentait toujours le tout, même s’il savait qu’il se lançait dans une cause désespérée… Mais celle-ci, pour le moment était très loin d’être désespérée…

    C’est ce que lui confirma le sourire mutin du brun quand il le regarda à nouveau. Tout air rougissant ou complètement fragile totalement disparus de ce visage aux proportion en tout point parfaites – du moins au humble avis du renard… C’était assez impressionnant… Même Liam qui était relativement lunatique n’était pas capable de changer d’émotion aussi rapidement… Combien de visage avait ce mec ? Pour le coup, il en devenait encore plus intéressant… Un peu effrayant aussi, mais le renard relégua bien vite cette idée au fin fond de son esprit. Les gens étaient toujours effrayants. Au départ en tout cas… Parce que les gens n’agissaient jamais de la même façon que vous à chaque situation. Alors il fallait prendre le temps de décrypter le tout, prendre le temps de comprendre chaque action. Et à partir de ce moment-là, les gens devenaient tout de suite moins effrayants. C’était un peu comme tout, tant que l’on ne connait pas quelque chose on s’en méfie, même inconsciemment, et on ne peut donc pas en apprécier toutes les diversités. Tandis qu’à partir du moment où l’on commence vraiment à connaitre cette chose, elle devient tout de suite plus sympathique, et au final, on se rend compte qu’on aurait eu tort de s’en passer. Pour les humains, c’était exactement la même chose. Sauf que pour le moment, il n’arrivait même pas encore à trouver ce brun effrayant… Et ça, c’était peut-être ce qu’il y avait de plus gênant… Parce que Liam n’avait jamais testé cette théorie dans l’autre sens… Est-ce que lorsqu’une chose nous attirait irrémédiablement alors qu’on ne la connaissait à peine ça signifiait qu’en voulant l’apprendre mieux cette chose se révèlerait être effrayante voire dangereuse ? Non… Sûrement pas… Et puis, les théories ne marchaient pas toujours avec une réciproque… C’était bien l’une des seules choses que le renard avait été capable de retenir de ses cours de maths…

    Le sourire qu’il lui envoyait était pour le moins… Pourquoi cherchait-on toujours à qualifier les choses ? On ne pouvait pas accepter que, certaines fois, les mots ne suffisaient pas à décrire quelque chose qui se passait sous notre nez ? Parce que pour le coup, Liam était incapable de qualifier ce sourire. Et encore moins de qualifier ce que ce sourire produisait en lui… Et peut-être qu’il ne voulait pas savoir tout ce que signifiait ses émotions mêlées. Ses envies entortillées et ce besoin difficilement contrôlable de toucher plus que cette cuisse comme s’il voulait vérifier qu’il ne rêvait pas. Tout cela signifiait beaucoup. Il le savait. Mais se le prouver était pour le moment quelque chose qu’il ne pouvait pas faire, qu’il ne voulait pas faire. Plus tard. La réflexion viendrait plus tard. Pour le moment, il se devait de profiter de l’instant présent. Et ce n’était sûrement pas en étant perdu dans ses pensées qu’il y parviendrait.

    Le brun dégageait quelque chose de terriblement captivant. Et à cet instant, Liam n’eut aucun mal à retrouver celui qui l’avait complètement fasciné il y a cinq jours. Il y avait cette assurance qui l’entourait de toute part. C’était réellement fascinant de voir comment il était capable de passer d’un visage à un autre sans perdre ce côté attirant. Non, magnétique. Cet à ce moment-là que Liam s’aperçu qu’il avait dû avoir un tas de personnes qui s’étaient trouvés un jour à sa place. Et sûrement pas le dernier… C’était peut-être une vision quelque peu défaitiste que le rouquin avait, mais s’il y avait une chose qu’il connaissait mieux que quiconque, c’était la réaction des gens à son égard. Tout d’abord, il agaçait. C’était inné chez lui. Mais d’un autre côté, il y avait un truc chez lui qui faisait que les autres s’intéressaient à lui. A différents degrés, certes, mais on s’intéressait tout de même à lui. Ensuite, il y avait deux réactions possibles, soit il devenait réellement trop pénible pour les autres et ceux-là s’en allaient sans demander leur reste, ou alors il y avait ceux qui essayaient de creuser. Ceux qui tentaient de mieux le connaître. Et ça marchait un temps avec ceux-là. Puis venait le moment fatidique où son caractère lassait. Et alors il se retrouvait seul. Comme au départ. Puis le cercle recommençait. Inlassablement. Et sans fin possible. Alors même si ce brun s’intéressait un temps à lui, il se doutait que ça ne durerait pas bien longtemps. Du moins, pas assez longtemps à son goût…

    La voix de l’adonis se fit une nouvelle fois entendre. Une question murmurée. Une question qui quelques jours plus tôt lui aurait pratiquement causée des sueurs froides. Quelques jours plus tôt, il ne supportait pas son prénom. Mais à un point qui n’en était même plus imaginable au commun des mortels… Mais entre temps, Liam avait réalisé qu’il existait des prénoms encore plus difficiles à porter que le sien. Et puis Liam, ça sonnait plutôt bien. Mais sur les autres… Il s’était rapidement rendu compte que, de toute manière, peu importe le prénom que ses parents auraient choisi pour lui, il ne lui aurait pas plu. Question de principe… Liam n’aimait pas que l’on fasse les choses à sa place. Et choisir son prénom était quelque chose qui lui revenait de droit. Donc il aurait pu s’appeler Soan, Alexis ou autre chose encore que ça ne lui aurait pas plu de toute manière…

    _ Liam.

    Pendant un instant, le renard avait pensé à lui dire de lui donner d’abord son prénom avant qu’il le fasse, mais il s’était rapidement rendu compte qu’en tentant ce petit jeu, la discussion prendrait très vite le ton d’un « -Toi d’abord. -Non toi.-Non, j’insiste. Etc » et ce genre de discussion avait quelque chose d’ennuyant… Peut-être pour la répétition… Alors il avait pris sa maturité à deux mains et avait répondu à la question comme il fallait. Simple et concis. Mais le ton n’était absolument pas coupant ou tout autre chose d’aussi désagréable. C’est juste que c’était le genre de réponse que le renard était incapable de développer. On lui demandait son prénom et il y répondait, ou pas. Mais dans les deux cas, il ne se répandait pas en fioritures inutiles. Ou très rarement alors…

    _ Et toi ?

    Il allait enfin connaître le prénom de ce brun – ou peut-être pas d’ailleurs…- qui, depuis cinq jours, occupait presque constamment ses pensées. Il devait bien avouer qu’il n’y avait pas pensé tout le temps. Heureusement d’ailleurs, sinon il aurait pu croire qu’il en était tombé irrémédiablement amoureux… Quelque chose bloqua dans la tête du rouquin qui, pendant un instant, se tendit comme s’il venait de réaliser quelque chose d’horrible. Amoureux… Son cœur battit une nouvelle fois à tout rompre, le temps que le renard parvienne à se calmer. C’était stupide. Il ne pouvait pas être amoureux… Parce que c’était un sentiment qu’il ne connaissait pas. Qu’il n’avait jamais connu et il n’y avait pas de raison pour que ça commence maintenant. Exactement… C’était même bête qu’il ait une seconde envisagé cette possibilité qui n’en était même pas une. Amoureux… Si lui tombait amoureux, ça se saurait… Et ça lui sauterait aux yeux plus nettement que cela. N’est-ce pas ? Pour le coup, Liam n’en était pas sûr… Mais rapidement, il relégua ses doutes au fin fond de lui, espérant de ne pas avoir à se repencher sur cette question de sitôt…
Kyllian Andrews
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MessageSujet: Re: Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam Enchaîne-Moi à Toi & Je Serais Ton Divin Jouet { Liam EmptyLun 1 Mar 2010 - 20:12

    « Liam. Et toi ?
    - Liam ... ...
    Il releva la tête, après avoir murmuré son prénom. Comme pour bien l'enregistrer, et il répondit avec un léger sourire en coin : Kyllian. »

    Prénom que la plupart du temps bien des personnes prononçaient mal. Ils articulaient mal le son, résultait cela donnait Kélianne, ou un petit quelque chose dans le genre. Mais l’intéressé, s’y était grandement habitué, que l’on mâche son prénom, écartèle ce son si pur <3 Seule sa mère et sa défunte grand-mère savait bien le prononcer. Normal en même temps, c’était sa maman adorée n.n ! Alors oui, parce que j’ai éveillé votre curiosité, je vais ébranler votre certitude, et vous avouer que OUI, vous aussi vous prononcez mal le prénom de notre apollon~ ! Mais en faite, je vais vous avouer, il se prononce de deux manière. Kailian’ ou bien Keylian’. Key, comme clef, en anglais. Oui.
    Bon, ce petit cours de prononciation terminée, poursuivons. Le regard de notre bien aimé Kyllian était posé sur notre cher désirable et idiot Liam.

    La beauté de cette créature. Les lueurs aux fond des prunelles de son coup d’un soir n’avaient de cesse d’évoluer, de se métamorphoser. Ce genre de petits détails qui tuaient à feu doux que seul les observateurs confirmés savaient déceler dans leurs interlocuteurs. Et Kyllian était observateur. Tout autant silencieux qu’il pouvait être, il observait le monde en général, et les personnes qui l’entouraient. Il les regardait évoluer.
    On dit souvent que la vie est une longue ligne droite. Elle débute par la naissance, et elle se finit par la Mort. En passant par trois stades : l’enfance, l’adolescente, l’âge adulte. Pourtant, un vieillard perdait la logique, ses cheveux, les dents, se recroquevillait, tendant alors de reprendre la posture d’un embryon, d’un fœtus dans le ventre de sa mère. Le processus se mordait la queue. A partir de ça, mais aussi des expériences. Une même erreur étaient répétée des milliards de fois par des milliards de personnes différentes, qui le répétait des dizaines de fois ! Alors non. La vie n’était pas une longue ligne droite. Mais un cercle, une courbe fermée. Ou bien un cercle vicieux. Aujourd’hui, Kyllian en était certain. Lui, était passé au stade du cercle vicieux. Il avait mûrit de ses conneries et de ses erreurs. Ça, il en était sûr. Et pourtant, à cet instant propice, il allait finir par se jeter dans la gueule du Loup. Et recommencer encore une fois de plus le tour du manège. Le train fantôme, et des horreurs. Il savait d’avance que cela n’allait pas marcher, que cela n’allait pas durer. Que cela finirait certainement très mal …

    Parce qu’il le savait. Il l’avait compris. Sa manière de faire avec lui. Ses paroles. Et ses regards… Il aurait tout de même fallut être niais à un point inimaginable pour ne pas s’en rendre compte. Ou alors Kyllian savait se servir de ses neurones, de IQ plus imposant que la moyenne, et de son côté observateur. Han qui sait !

    Alors peut-être qu’il jouerait. Qu’il le draguerait en douceur ou pas. Quoique bien assez tenter de lui sauter dessus là …. Tout de suite maintenant. Se pendre à son cou, ses lèvres, et lui faire goûter à la passion. Soudainement, violemment, et tomber à la renverse sur les sièges d’un peu plus bas. Se faire mal …
    Mais il aimait ce jeu : Le Charme. Frôler l’autre, effleurer ses hormones du bout des doigts. Voir les envies bestiales de son interlocuteur s’éveiller. Tenter de les dissimuler, par peur, par honte, par fierté. Et s’abandonner petit à petit, retrancher ses limites et se laisser glisser dans les griffes de la bête captivante qui vous traque. Qui vous séduit, pour vous croquer. Vous déguster du bout des lèvres, et puis vous dévorer goulûment.

    C’était des pensées malsaines, égoïste, égocentriques, mal placée. Et pourtant, Dieu, qu’elle était succulente.
    Kyllian bougea légèrement. Un peu, un tantinet. Il venait de ramener l’une de ses jambes contre lui, son autre jambe toujours en contact avec la main du renard. Puis il glissa ses deux mains sur celle de son camarade, ramenant sa jambe sur le fauteuil, étalé ainsi. Il reposa sa main doucement sur sa cuisse, sans rien dire. SA main. Celle de Liam. Décidé ou pas à la lâcher, il hésita un peu, alors qu’il avait son regard planté dans le sien. Il ramena sa main gauche contre sa jambe, attrapant un pan du tissu. Le pressant doucement. Alors que son autre main restait sur la sienne, glissant le bout de ses onglets sur sa peau. Juste comme ça. Pour s’occuper. Pour garder le contact avec lui.

    Et ses yeux fixés aux siens, son regard. Et son léger soudain sourire en coin. Son regard n’était que de la provocation. Il le mettait au défi. De quoi ? Telle est la question. Une question, un jeu, encore. Devinons. Kyllian se pencha légèrement vers lui, alors que quelques mèches de ses longs cheveux bruns glissèrent de ses épaules pour tomber dans le vide, répandant leurs odeurs de verveine, de menthe autour d’eux. Il se penchait, se rapprochant donc de lui. Mais tellement peu. Liam était si loin.


    « Tu me cherchais ? Pendant cinq jours. Pourquoi ? »


    Liam avait tantôt tourné la situation à son avantage. Intentionnellement ou pas. Il en restait tout de même que Kyllian voulait récupérer la face, et reprendre le dessus, être confiant et sur ses appuies. De retour le ténébreux dominant, qui ne semble pas disposé à pouvoir construire des phrases longues. Ah ça. Ça et la commination. Borderliner, borderliner, borderliner. 1, 2, 3 Tenons-nous la main. 4,5, 6 Ne fais pas le malin. 7, 8, 9 Je suis très taquin ! Mouhaha. Bref.

    Il plissa légèrement les yeux ?


    « Soredeha ? Tu as perdu ta langue ? …. Pourtant … »

    Il releva un peu la tête, son regard allant se perdre sur les hauts plafonds de l’amphithéâtre. Penchant la tête en arrière, il avait un sourire amusé. Un sourire ravageur. Echappant un léger rire silencieux. Ce genre de petit rire, où on n’éjectait que du souffle, sans aucun son.

    « … Y a 5 jours, tu t’en servais de ta langue … ♥ »

    Oh ça. Il s’en souvenait. Très bien même. Des flash délicieux se glissèrent dans son crâne, de leurs deux corps nu qui s’unissaient. De cette langue si tentatrice… Oh God. Il fallait qu’il épargne son esprit sain et pur de ces idées malsaines et si bandantes, avant que ses hormones ne se réveille encore…. Pour lui. Pour un simple coup d’un soir. Coup d’un soir qui le hantait. Et qu’il avait face à lui. Petit, petit renard. Viens voir papa. Il a des choses à te montrer. A te faire goûter.
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