► État Civil

• Nom & Prénom : Bianca NUMA
• Surnom : Elle est appelée "ta fille" par son père lorsqu'il s'adresse à sa mère.

• Age : 25 ans
• Date de Naissance : 30 Août (c'était un vendredi)
• Lieu de Naissance : Venise - Italie

• Sexe : Féminin
• Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle, jusqu'à preuve du contraire...

► Curriculum Vitae

• Profession : Bibliothécaire
• Qualifications & Etudes : N'ayant pas eu le choix de progresser dans des matières qui lui tenaient à coeur, Bianca a été obligée par son père à suivre un cursus d'abord économique, puis commercial et enfin, elle eut "le droit" d'effectuer une spécialisation en deux ans dans la Communication et la Publicité. Malgré qu'elle ne soit pas passionnée par le commerce, le fait est qu'elle possède de bonnes capacités dans ce domaine. Très éloigné de ce que l'on imagine d'une Bibliothécaire ? Pas tant que ça ...

► L'institut Teenagers

• Présent depuis : A peine quelques jours à vrai dire ! Elle a récemment été embauchée, suite à l'arrêt d'activité de l'ancienne demoiselle, trop faible, qui avait fait une dépression, à cause paraît-il de menaces qu'elle aurait reçu de la part des résidents.

► Physique

• Taille : Elle n'a jamais eu à souffrir de sa taille, et elle se trouve somme toute dans la moyenne, puisqu'elle atteste de 172 centimètres de haut, taille normal pour une femme. Elle est dans la norme.
• Poids : C'est toujours un sujet délicat pour une femme, mais si vraiment on lui pose la question avec insistance, Bianca répondra en grognant qu'elle se situe entre 60 et 67 kilos... Disons que lorsqu'elle va mal, elle a tendance à passer de phases de jeun total à une boulimie d'ogresse.
• Couleur de cheveux : Ils sont naturellement bruns, très foncés, de cette couleur chaude et chocolat des femmes italiennes. Elle ne les teindrait pour rien au monde et est fière de cette couleur chaleureuse.
• Couleur des yeux : Ils sont également de cette chaude couleur noisette, très foncés, presque ébène. A vrai dire, on pense souvent -à tord- qu'elle a les yeux noirs. Pourtant, à l'inverse de ses cheveux, il n'est pas rare qu'elle arbore des lentilles de couleurs, allant du violet au bleu turquoise ! Cela donne à son visage une particularité toujours changeante.
• Vêtements les plus souvent portés : Bianca a toujours eu le même problème dans sa vie : succomber à ses envies, qui iraient vers quelque chose de décontracté, de naturel et de coloré mais élégant, ou rester celle que l'on veut qu'elle soit, et qui nécessite des tenues très sobres, costumes, chignons, où toute extravagance n'est pas autorisée. Alors le mélange de tout ceci lui donne un look original qui tend vers le costume sombre, aux chemisiers ou chemises de couleurs vives, aux dessins pop, aux coiffures négligées et aux pics dans les cheveux, multicolores, aux ongles peints de couleurs différentes... Mais la seule constante est une paire de boots italiennes, d'une qualité irréprochable, le comble du chic, et elles valent une fortune. Elle se damnerait pour des chaussures de ce genre.
• Autres : Elle est tatouée, à plusieurs endroits. Deux pièces de puzzles sont inscrites sur sa nuque, aux décorations abstraites, des arabesques entourent son poignet droit, son annulaire gauche est entouré par un anneau noir formé de petites croix "X". Ses reins sont tatoués de plusieurs inscriptions en latin ("L'Amour vrai suscite la Haine"). Elle est piercée au nombril.

► Caractère

• Qualités : Parmi ses qualités, Bianca possède sans aucun doute une franchise à toute épreuve. Pas réellement capable d'être hypocrite, elle est très spontanée et naturelle, ce qui en fait quelqu'un de dynamique, sûr d'elle et de ce qu'elle pense, elle n'hésite pas beaucoup avant de se lancer. Cependant, elle n'est pas une tête brûlée et possède assez de réflexion et d'intuition pour ne pas tomber dans les pièces courants de l'empressement brusque. Elle possède un tact et un humeur plutôt cyniques, et se montre généreuse dans ses sentiments. On lui reconnait volontiers un esprit vif et un talent naturel pour ce qui est des contacts humains. On lui fait facilement confiance.
• Défauts : Le revers de la médaille, en matière de Franchise, est qu'elle peut se montrer très blessante (elle parle avec son cœur, souvent de façon irréfléchie), audacieuse et donc plutôt sèche dans ses mots. Ses opinions sont tranchées, ses mots souvent durs mais sincères ... Elle peut donc être très facilement détestée, parce qu'elle a du culot et un langage très "fleuri". Les injures fusent rapidement, et elle peut sembler vulgaire. A vrai dire, elle est assez vantarde, orgueilleuse et plutôt moqueuse même. Elle compte parmi ses défauts, également, un caractère assez capricieux, et elle est dépensière. Il faut savoir également qu'elle est provocatrice, disons qu'elle aime lancer des défis, tester les limites des gens, choquer et pousser à bout ...
• Centres d'intérêts : Ils sont nombreux ... Outre le fait qu'on l'ait forcé à étudier l'économie et le commerce, elle a un talent naturel dans ces domaines mais ses attirances sont plus artistiques : elle aime l'art et l'histoire de l'art, est une grande amoureuse des couleurs en général. Très fêtarde, Bianca aime être entourée, et a le sang chaud : familles ou amis, elle aime passer ses soirées avec du monde, du bruit, des discussions insensées et un bon repas. Car la nourriture est aussi une passion : elle cuisine avec talent, les spécialités italiennes bien sûr, et aime faire partager ses immenses plats de lasagnes. Naturelle, elle apporte un intérêt particulier à la nature, l'environnement et sa protection, et aurait des tendances plus hippy dans un autre siècle... Malgré qu'elle ait une formation purement capitaliste.
Elle éprouve également un intérêt particulier pour son oncle... Mais n'en disons pas plus.
• Goûts & Loisirs : Elle éprouve un amour inconsidéré pour les bottes italiennes, qu'elle juge être le comble du glamour. Dépenser de l'argent reste un grand plaisir, et faire des cadeaux également. Passionnée, elle exerce un métier qui, enfin, lui plait totalement, et qu'elle a choisit : elle y met donc tout son cœur.
Ses loisirs sont occupés principalement par la lecture des ouvrages de la bibliothèque, de longues balades dans les couloirs pour chercher le contact avec les résidents, car, curieuse, elle apprécie de connaître leurs secrets et aime apporter son aide. Son goût prononcé pour les mots crus et les petits noms idiots tels que "chéri" (notamment lorsqu'elle veut déstabiliser les gens) en fait quelqu'un d'excentrique. Elle aime également les tatouages, et apprécie ceux inscrits sur son corps, elle a encore de nombreux projets pour calligraphier sa peau.

► Histoire

Je crois, avec le recul, que je suis véritablement née à 11 ans. A bien y réfléchir, oui, j'ai sans doute volontairement tiré un trait sur les années qui m'ont séparées de cette époque. Pour réellement savoir d'où je viens, il ne faut pas remonter bien loin... Mon père est riche, d'une fortune familiale qu'il a hérité de son père et lui même de ses aïeuls, des entrepreneurs et des promoteurs, en plein cœur de Venise.
Je l'appelle mon père car il l'est, génétiquement du moins, et je suis le fruit d'une erreur de jeunesse. Un soir où l'alcool et d'autres choses l'ont poussé à se glisser dans les toilettes d'une boîte de nuit en charmantes compagnie, mon père a sans doute commis une erreur qu'il regretta ensuite. La jeune femme qui l'avait séduit me mit au monde, prématurément, sans la présence de mon père, puisqu'elle ne lui avait jamais dit qu'elle était enceinte. Ils s'étaient quitté le lendemain, et plus rien...
Malgré une, deux lettres, mon père resta muet sur ma naissance, il ne dit rien à personne, ne me vit pas. Comment faire autrement, alors qu'elle aurait pu être un point noir dans sa carrière, en le faisant chanter, en lui demandant des pensions ? A 17 ans, il n'avait pas d'autres choix pour garder la tête haute auprès de ses parents, des actionnaires. Il était brillant dans les affaires et il était hors de question qu'il laisse sa réputation s'entacher pour un bébé accidentel.

Cependant, ma mère fut si présente, par téléphone, par lettre... Qu'il prit peur, qu'il fut obligé de me reconnaître. J'étais sa fille, mais personne n'était au courant dans sa famille. Je restais vivre chez ma mère, du mieux que l'on pouvait. Elle n'était pas bien intelligente, pas bien mâture, et elle ne faisait que boire en discothèque, tous les soirs. Moi, j'étais soit chez les voisins, soit toute seule, dès que j'ai été un peu plus vieille. Ma mère n'avait même pas songé à demander de l'argent à mon père, tant elle était simple d'esprit. Elle contracta rapidement toute sorte de maladie, refilées par des amants d'un soir, elle se faisait avoir à ce jeu-là. Elle fut conduite à l'hôpital le jour de mes onze ans et moi ... Bah on dut me trouver un parent, n'importe qui, ou j'irai en orphelinat, en centre d'accueil.

Et c'est donc ce jour-là que je suis arrivée dans ma "nouvelle" famille. A vrai dire, je n'avais jamais vu mon père, je savais qui il était puisque ma mère me l'avait dit, et sa famille, les Numa, je ne connaissais rien d'eux. Ce soir-là je suis arrivée avec la lettre de ma mère, et une recommandation des services de l'enfance Italiens. Tous étaient là : mon père, ses sœurs, son frère, ses parents...
Mon accueil fut plutôt bon, même si mon père se montra absent, froid et distant. Il m'observait comme si j'étais une honteuse faute, une erreur dans sa comptabilité. Lorsque, par malheur, je me retrouvais seule dans la même pièce que lui, je savais que je le dégoûtais, à son regard, à ses mots aussi. Heureusement, il m'avait laissé entre de bonnes mains : celles de mon oncle, Antéo, de deux ans mon aîné. Lui, comme moi, nous sentions en dehors des préoccupations familiales traditionnelles; lui, comme moi, étions des moutons noirs.

Ce fut rapidement la personne la plus importante à mes yeux. A la fois confident, ami de bêtises, compagnon de "coup de blues", il savait tout de moi, et moi, de mon côté, je savais tout de lui. Et même lorsqu'il ne voulait rien me dire, toujours, j'arrivais à le convaincre. J'étais toujours la première à le provoquer, à le faire parler, à délier sa langue. C'était pire qu'un frère, mieux qu'un ami. Très vite, je devenais comme son ombre : toujours derrière lui. Dès qu'il sortait, j'en étais aussi. Même si pour ce qui était des études, je bougonnais bientôt, bloquée de force sur les bancs d'une école de commerce. Ce n'était pas ce que j'aimais, mais mes notes étaient bonnes, mon père regardait mon bulletin avec un œil un peu moins dégoûté. Mais cela m'importait peu, les soirées, les week end, je sortais avec Antéo, et le provoquait toujours plus, il ne savait pas bien résister, et très vite je me suis posée des questions.

Des questions sur lui, sur la nature de notre relation surtout. Très vite d'ailleurs, je me suis réellement dit que je ne voulais pas le voir avec une fille. Aucune, jamais. Une jalousie terrible me gagnait dès qu'une jeune femme l'approchait, et mes provocations allaient de paire. Les rares fois où j'ai vu mon oncle -cela me fait toujours bizarre de l'appeler comme ça- dans une colère folle, j'avoue en être à l'origine. Mais mes larmes étaient aussi pour lui ... Je ne supportais plus ces non-dits, ces sous entendus sans faits concrets. Il me regardait avec intensité, toujours, il y avait des mots, des gestes, des attentions, des échanges si tendres ... Il ne pouvait plus nier que notre relation ne se cantonnait pas à un simple amour entre un oncle et sa nièce, ou entre un frère ou une sœur, puisque nous étions si proches.
Je l'enviais pourtant, lui qui avait le succès dans le domaine qu'il aimait tant... Et moi qui avait eu pour toute consolation, un poste en Communication dans l'entreprise de mon père. J'étais au premier rang de chacune de ses pièces, et malgré mes critiques, toujours il m'accueillait avec des sourires, des mots forts.

Un soir, alors que nous étions seuls dans mon appartement, que notre soirée s'annonçait charmante, comme toutes celles que nous passions tous les deux, et que je ne pouvais plus supporter de ne pas mettre de mots sur Nous, je l'ai tant poussé à bout qu'il a explosé. J'ignorais qu'il pouvait autant s'énerver, une dispute éclata rapidement, car je ne pouvait pas rester insensible à ce qu'il disait. En claquant la porte, j'imaginais déjà qu'il me faudrait le laisser se calmer, et m'excuser peut être le lendemain... Je n'ai jamais eu cette chance. Il était parti ... Parti loin, hors de l'Europe, aux Etats Unis, sans même m'en parler.
Une carrière l'attendait là bas, selon mon père, qui haussait les épaules. Impossible pour moi de rester à Venise s'il n'était pas là !
Une grande rancœur m'avait gagnée, une blessure profonde.

Je demandais immédiatement ma mutation dans l'un des filiales américaines de l'entreprise familiale. Mon père ne put refuser, ou je démissionnais : il avait besoin de moi dans ce poste, il ne pouvait tolérer que j'annonce aux médias que je quittais la société, au risque de révéler comme il fut un piètre père. Quelle honte pour lui ...
Je partais la semaine suivant pour New York et Little Italy. L'adaptation fut facile : les soirées sont comme à Venise, il suffit de savoir faire la fête, et les gens sont charmants. Mais je ne laissais pas séduire par cet univers : mon but inavoué était naturellement de retrouver Antéo, coûte que coûte. Si, les premiers mois, j'ai passé mon temps à questionner les personnes des milieux artistiques, sur place, les mois suivants furent décevants. Il s'était volatilisé.

Je tournais en rond dans mon 2 pièces, je ne me levais plus pour aller au bureau. Mon père me menaça, et comme je n'ai jamais su mentir, nous nous sommes violemment disputés. Je lui ai reproché tous ces tords, il m'a clairement avouer qu'il ne m'avait jamais désiré, que j'étais une erreur dans sa carrière professionnelle, et qu'il était temps, à 25 ans, que je cesse de l'appeler Papa.
Il fut exaucé, et du jour au lendemain, je donnais ma démission au poste de Responsable de Publicité que j'occupais. Mon père cessa les virements qu'il opérait sur mon compte en banque. Quelques mois de galères me poussèrent à quitter New York. Ca et ... des informations d'un Directeur de Théâtre de Little Italy qui m'avait annoncé savoir où se trouvait mon oncle. La traversée du pays ne fut pas simple, mes poches étaient vides, et les taxis n'apprécient pas qu'on s'enfuit en courant. Cependant, j'arrivais en Californie, enrichie de quelques petits boulots en route.

Le Destin nous a lié, il y a longtemps. Le Directeur de Théâtre m'avait donné l'adresse d'un Centre, réputé pour accueillir des jeunes, des délinquants ou des repris de justice encore mineurs. Ce Centre avait accueilli un nouvel animateur depuis un an et demi. Antéo Numa.
Je ne risquais rien à m'y présenter. En rencontrant le Responsable de l'Etablissement, il me fit une étonnante proposition. A vrai dire, j'avais glissé que je recherchais du travail, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me propose un poste aussi intéressant. Même si je m'étais présentée pour répondre à une annonce de "femme de ménage" à la base (je n'allais pas lui exposer ma vie). Il me fit signer mon contrat sur le champs : j'étais donc la nouvelle Bibliothécaire.

Et j'allais retrouver mon Oncle.

Excellente fiche, et je n'en suis pas surprise
Je t'es déjà validée, alors je n'ai plus qu'a te souhaiter un bon amusement

Merci beaucoup ^.^