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Traître.

Aiden Kellermaan
Aiden Kellermaan

Résident
Teenagers
Résident☢ Teenagers


Masculin Enervé

Surnom Surnom : Bouffes tes couilles.
Âge du Perso Âge du Perso : 20 ans
Orientation Orientation : Hétérosexuel
Admission Admission : A peine.
Autorisé à sortir Autorisé à sortir : Non-accordée

Teen's Teen's : 3859

Age Age : 29
Messages Messages : 18
Jeux +16 Jeux +16 : Oui
Disponibilité Disponibilité : Un week-end sur deux.

MEDAILLES MEDAILLES : Traître. Facebookmedaille

SECTES SECTES : Traître. Bhhj
Traître. Bhhj Traître. Bhhj Traître. Bhhj Traître. Bhhj / Traître. Bhhj

Casier Judiciaire
Avertissement: Aucun
Nombre d'Arrestations:
Délits Commis:
https://teenagers.forummotion.com/t2444-aiden-kellermaan-10581099
MessageSujet: Traître. Traître. EmptyDim 16 Fév 2014 - 6:20

Ma vie n'est qu'un rêve irréel. Elle est calcinée et je suis enchaîné à la vérité, si fuyante et peu bavarde. J'ai beau fermer les yeux, m'isoler, le feu est à l'intérieur, dévoreur. C'est une véritable puanteur, atroce douleur qui enflamme chacune de mes veines. Une peine indicible et éternelle qui tiraille mes tripes. Je n'ai rien à foutre dans ce centre, je me suis perdu dans un monde parallèle qui ne ressemble en rien au mien. Mon univers à moi, me manque. Ma position, mon autorité, mes cruels privilèges de fils de pute.
Mais il y a ces doutes qui meurtrissent mes pensées, si tenaces et destructeurs qui planent et voguent dans mon esprit. Mille et unes salopes de questions, divines suceuses, qui m'éclatent à la gueule les unes après les autres. Je n'ai plus envie de fermer les yeux la nuit, j'ai beaucoup trop peur de rejoindre cet hangar désaffecté, encore. De revoir son visage, encore.

J'ai passé trois journées complètes dans les chambres d'isolement. Quelques coups sont partis, sûrement beaucoup trop facilement avec une sous-merde de mon dortoir. Voilà plus d'un mois que j'étais dans ce centre, et j'avais passé les trois quart de mon temps en isolement. Trop violent. Trop agressif. Trop calme. Trop invisible jusqu'à ce que ce sourire mauvais déforme mon visage, jusqu'à ce que mon poing s'abat violemment sur leur gueule. C'est vrai que lors de mon insertion au centre, ma haine si violente s'est heurté aux trois militaires qui m'ont accueillis. Je n'obéis pas à ces uniformes… Ni à eux, ni à aucune personne présente dans ce centre.

L'isolement, mon plus grand ami du centre. C'était dans le silence et la pénombre que des flashs me revenaient. Le manque cognait mon corps entier. La douleur éventrait le silence. Et je voyais encore et toujours ces mêmes visages… Le reflet de la trahison me donnait la gerbe. J'en repeignais alors les murs de cette sombre prison.

Je laissais très peu de personne m'approcher. Généralement, je les ignorais. Mais il faut dire que je laissais couler dizaines de rumeurs à mon compte. La peur et le doute subsistait dans ce brouillard de mystère autour de moi. Et il me convenait parfaitement. Un regard glacé, un sourire brûlant de provocateur et les laissais tous de détourner de moi, les uns après les autres. Il suffisait d'arpenter les endroits calmes ou l'infirmerie pour me trouver.

Sevrage. C'était ce qu'on était en train de faire subir à mon corps, de manière lente. Lente et contrôlée paraît-il. Mais je ne me suis jamais senti aussi enfermé dans mon corps.... Sauf dans cet hangar d'horreur. Poudre blanche substituée par d'autres médicaments à la con qui ne me procurait rien… Rien du tout si ce n'était d'apaiser une douleur physique. Pourtant le manque était là. Il raclait mes entrailles, tirait et griffait mon être de l'intérieur. Le souvenir d'un rail de coke hantait mon esprit et me faisait perdre patience si rapidement.

Mais aujourd'hui, je me devais d'être calme et poli. Calme et impassible. Car j'étais rendez-vous avec mon psychiatre, Monsieur Russel. Vous imaginez, un psychiatre… J'étais visiblement malade à leur yeux. Peut-être seulement cette toxicomanie. Ou alors d'un complexe ignoble de supériorité. Ou encore de paranoïa extrême. Ou bien de violence extrême. Donc j'aurais un terrible passé qui m'aurait conduit à m'enfermer dans une quelconque maladie mentale qui m'oblige à être aussi…. Moi ? Tout à fait.
Ceci dit, ce pauvre con dénommé Russel a fait annuler son RDV. Absent pour des raisons professionnelles. Qu'est-ce que j'en avais à foutre. Sérieusement. Non, à la place on me convoquait dans un bureau différent, auprès d'un nouveau psychiatre. Parce qu'en plus j'étais le petit nouveau jouet, nouveau cobaye des nouveaux psychiatre, atteint du complexe de Dieu.

Simple numéro de porte. Habillé d'un jean et sweat large et sombre, je m'étais aventuré dans le couloir des bureaux. Ce ne fut que lorsque j'arrivais devant la porte, que mon attention s'arrêta sur un détail…


Shawn Silvertorn.
We are all mad here


La simple lecture de ce nom… Me retournait les trippes. Une colère monstrueuse prenait possession de mes muscles qui se contractaient les uns après les autres. Le goût amer de la rancœur au fond de la gorge, j'en sentais les tiraillements de ma fierté blessée qui retournait mon cœur. Je m'étais promis de tuer cet homme de mes propres mains. Lui crever les yeux, l'éventrer vif, lui faire connaître les pires supplices de l'univers. Je lui arracherai le cœur pour lui faire bouffer, je lui cracherai à la gueule bien volontiers. Je me vengerai. Je lui ferai payer ma cécité, je lui ferais goûter le goût de cette douleur et de cette honte qui m'ont heurté pendant tant d'heures, de jours…

La trahison…

Tu étais un monstre. Un véritable connard. Tu étais pire que moi. Tu as passé plus d'une année à mes côtés pour entrer dans ma confiance… Te faire un nom et une place de choix dans MA famille ! Pour faire quoi ? Pour me trahir ! Me prendre par derrière ! Tu ne mérites pas la mort ! Elle serait beaucoup trop douce pour toi… Je te dépècerai vivant. J'éclaterai le moindre de tes os. Je t'arracherai un œil et je te le ferai bouffer. Un monstre. Un enculé. Une pauvre tapette qui se prend pour Dieu. Je te vomirai toute ma colère et mon dégoût à la gueule. Tu m'as tendu la main pour mieux me baiser. Tu ne sais pas à qui tu as affaire.

Alors j'ai fini par tendre la main pour pousser la porte. La mâchoire crispée. La froideur tirait mes traits, mais la haine brillait dans mon regard.

Pourtant subsistait la peur et l'incompréhension.




HJ : Je ne me suis pas relu. Désolé.

Traître.

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