Dès son plus jeune âge, Kiyo était le genre de mec à bouffer tout ce qu'il trouvait, tout ce qu'il pouvait attraper dans les mains. Il lui arrivait même que sa mère l'emmène à l'hôpital parce qu'il s'était amusé à bouffer des plantes en plastique. Vous savez, les même genre de plante que les chats bouffent pour se faire vomir par la suite... bah ce con voulait faire la même chose. Il pensait qu'en faisant ça, il allait avoir plus de place dans son estomac pour manger le soir. Ah la la, qu'est-ce que ça peut être con les enfants. Il s'amusait aussi à manger la terre dans les pot de fleur. Lorsque sa mère le grillait, il accusait le pauvre petit chat qui était en train de dormir, les pattes en l'air sous le soleil. Ce petit con trouvait que le chat faisait un meilleur coupable que lui, alors qu'il avait plein de terre autour de la bouche. Oui, même petit ce nigaud n'était pas très doué pour mentir. Il faudrait lui donner des cours. Puis, avec le temps, même si sa capacité à mentir stagnait, celle de son estomac, elle, ne cessait d'augmenter: plus il grandissait, plus il bouffait comme un porc et pour bien foutre les nerfs aux demoiselles qui suivent un régime parce qu'elles prennent 15 kg en mangeant seulement une part de pizza, bah il ne prenait pas un gramme de graisse, même si depuis l'âge de ses 16 ans, il commençait à avoir de petites poignets d'amours. Elles n'étaient pas énormes, mais les filles aimaient l'emmerder avec ça vu que c'était un mec qui se prenait pour un apollon. Malheureusement pour lui, comme le con qu'il était, dans ce genre de moment, il mordait la graisse de ses partenaires pour les faire chier en disant qu'elles étaient tellement grosses qu'il arrivait à prendre leur graisse avec ses dents... vous ne rêvez pas, ce mec osait dire ça. Et après, il osait se plaindre qu'elle le frappait et le boudait. Un vrai couillon cet asiatique, mais un gentil couillon. Puis, depuis l'âge de ses 17 ans, son organisme s'était réglé à peu près normalement, même s'il lui arrivait de faire des crises de boulimies. Le genre de crise où il fallait planquer toute la bouffe par peur de devoir refaire 100€ de course dans la même semaine.
Depuis déjà quelques semaines, le petit taiwanais avait des crises de boulimies en pleine nuit. Ne comprenant pas pourquoi, alors qu'il venait souvent de manger l'équivalent d'un repas pour trois personnes, il se réveillait en pleine nuit avec une putain d'envie de se bouffer un bon kebab complet avec un supplément de viande sans savoir pourquoi. Il était dans sa crise de boulimie. Heureusement pour lui, la chambre de son dortoir n'était pas si loin que ça des cuisines. La seule chose dont il devait faire attention, c'était de ne pas se faire attraper par un surveillant ou pire encore, par son agent: Aaron. Ce militaire n'était pas le genre à rigoler avec lui, même s'il pouvait être un gros soumis quand on savait le prendre et heureusement pour lui, pour le moment, Kiyo était le seul à connaître le mécanisme pour faire en sorte qu'il vous lèche les pieds en vous suppliant de le fouetter avec une fougère, en tenue SM et en gueulant de grosses cochonneries... oula, faut que j'arrête de fantasmer sur ce genre de chose IRL, ça commence à déteindre sur mes rps (non, je déconne... ou pas :trollface: ). Bon, revenons à notre petit Kiyo et à sa grosse faim, aussi grosse que sa connerie d'ailleurs. Donc oui, le plus gros problème de ce garçon, était de ne pas se faire griller sur le trajet, mais aussi pendant qu'il était en train de bouffer: parce que oui, si on le chopait dans les couloirs, il pouvait toujours prétexter de vouloir aller au toilette, même si cette excuse n'était pas crédible, mais si on le chopait le nez dans le frigo... que pouvait-il dire pour sa défense? « bonjour! J'avais envie de pisser, mais je me suis trompé de porte! » ? Les adultes pouvaient être con, mais pas à ce point. Il ne voulait pas avoir de problème. Il n'était pas le genre de mec à foutre la merde dans l'établissement par pur plaisir. S'il frappait quelqu'un, c'était toujours pour une très bonne raison. De toute façon, à ses yeux, toutes les raisons étaient bonnes pour tabasser quelqu'un.
Passons ce petit moment psychologique pour revenir aux faits. Après avoir bien fait attention à ne pas se faire griller par les surveillants et les militaires, le pensionnaire réussit à entrer dans les cuisines, même s'il eut un peu de difficulté: l'intelligence et la discrétion n'étaient pas ces deux domaines de prédilection. Mais bon, il avait quand même réussi à y entrer. La première chose qu'il fit, c'était de ce faire un bon gros sandwich au jambon avec de la salade, des cornichons, des tomates et 3 tonnes de mayo. Il était un fan de la mayonnaise. Bouffant comme un vrai petit porc, il ne mit pas très longtemps avant de le finir. Il avait tellement faim qu'il mit que quelques secondes pour le manger. Malheureusement pour lui, tandis qu'il était en train de s'en préparer un second, avec des morceaux de poulet, il se mit à entendre des bruits. Ces bruits venaient de l'extérieur de la pièce et ils se dirigèrent vers les cuisines. Et merde... autant la cuisine était un lieu de paix pour bouffer, autant c'était le mauvais endroit pour jouer à cache cache vu qu'il n'y avait quasiment aucune cachette dans cette pièce. Son premier réflexe fut de se cacher derrière la table en attendant qu'il voit qui était cette personne et surtout si elle allait entrer ou non dans les cuisines.
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Sujet: « Il est plus facile de devenir ami au hasard d’une rencontre que de le rester dans la vie. » [feat Seth]